Quand de l'obscur ciel, un rougeoiement Dans un instant de bonheur, triomphalement Jaillit, éclaboussant la toile immatérielle D'une couleur chaude, orange, sensuelle
C'est alors la mort de multitude d'étoiles
Qui disparaissent quand se déchire le voile
Du ciel, cerveau qui retrouve l'intelligence,
Et le bonheur et la laideur fragiles et immenses
Par la haute fenêtre s'insinue l'aube Avec sa fraîcheur, son gris de robe Grise alors ta peau chaude manifeste Ses noirs mamelons, sa vertu suspecte
Comme est lisse le ciel, lisses sont tes cheveux
Plus proches pourtant infiniment plus précieux
Et les parfums que la forêt si proche au matin lance
Ne valent pas l'odeur de ta taille si frêle si puissante
De toutes les vérités seules les vérités humaines me parlent
Amante, c'est ma tête et mon cœur et mon vécu qui parlent
De toutes les vérités humaines enjôlantes ou alors sérieuses
Ce sont mes vérités à moi qui me sont les plus précieuses
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