Citation
axis7 a écrit:
[www.lepoint.fr]
Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
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axis7 a écrit:
[www.lepoint.fr]
Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
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EdwardSaid a écrit:Citation
axis7 a écrit:
[www.lepoint.fr]
Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
Juste pour info: le front Polisario est né bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Si Mohamed V n'avait pas trahi sa parole de n'accepter l'indépendance du Maroc qu'une fois que tout le Maghreb sera libre y'compris l'Algérie et le Sahara occidental (Mauritanie incluse), le Maroc aurait récupérer le SO, la Mauritanie et aussi Tindouf et le front populaire de libération de Saguia et el hamra et du rio del oro (front Polisario) n'aurait jamais vu le jour.
Mohamed V a voulu faire cavalier seul, il a tout gagné.
Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
axis7 a écrit:
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Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
Juste pour info: le front Polisario est né bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Si Mohamed V n'avait pas trahi sa parole de n'accepter l'indépendance du Maroc qu'une fois que tout le Maghreb sera libre y'compris l'Algérie et le Sahara occidental (Mauritanie incluse), le Maroc aurait récupérer le SO, la Mauritanie et aussi Tindouf et le front populaire de libération de Saguia et el hamra et du rio del oro (front Polisario) n'aurait jamais vu le jour.
Mohamed V a voulu faire cavalier seul, il a tout gagné.
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Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
Juste pour info: le front Polisario est né bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Si Mohamed V n'avait pas trahi sa parole de n'accepter l'indépendance du Maroc qu'une fois que tout le Maghreb sera libre y'compris l'Algérie et le Sahara occidental (Mauritanie incluse), le Maroc aurait récupérer le SO, la Mauritanie et aussi Tindouf et le front populaire de libération de Saguia et el hamra et du rio del oro (front Polisario) n'aurait jamais vu le jour.
Mohamed V a voulu faire cavalier seul, il a tout gagné.
C'est la première fois que j'apprends que Mohamed V avait promis d'être occupé jusqu'en 1962....!!!
Si on avait retardé notre liberté vous n'auriez pas eu le Maroc comme base arrière du FLN ni comme appui diplomatique. Lors du putsh d'Alger, le Roi a saisi le conseil de securité de l'Onu pour denoncer les généraux et le fait colonial.
Vous dites aussi en Algérie que Mohamed V a vendu le FLN lors de la prise de l'avion marocain dans les airs par les français.... Si c'etait le cas pourquoi Boudiaf, un vrai héros integre, a t il choisi de vivre au Maroc des les années 60 et de ne jamais retourner dans l' Algérie du FLN????....
Et pourquoi donc un boulevard à Alger porte le nom de Mohamed V???? Il est vrai cependant que vous honorez... souvent les traîtres mais je ne pense pas que Mohamed V merite votre ingratitude.
Vous ne reculez devant aucune perfidie fût-ce au pris de votre propre abaissement moral.
Citation
tatouage a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
axis7 a écrit:
[www.lepoint.fr]
Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
Juste pour info: le front Polisario est né bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Si Mohamed V n'avait pas trahi sa parole de n'accepter l'indépendance du Maroc qu'une fois que tout le Maghreb sera libre y'compris l'Algérie et le Sahara occidental (Mauritanie incluse), le Maroc aurait récupérer le SO, la Mauritanie et aussi Tindouf et le front populaire de libération de Saguia et el hamra et du rio del oro (front Polisario) n'aurait jamais vu le jour.
Mohamed V a voulu faire cavalier seul, il a tout gagné.
Inutile de nous chanter toujours la même chansonnette , que personne ne veut écouter , la vérité est flagrante .
L' Algérie s ' est mis dans la position de la traîtrise et ça le monde entier le sait ,sauf toi ou bien tu fais tout pour ramener des arguments qui n ' ont rien avec la réalité .
Le Maroc restera debout inchallah malgré la haine du voisin envers le Maroc , pas besoin de l Algérie , L' Algérie a déjà du mal à gérer ses affaires en interne , alors que vient elle faire dans ceux du Maroc qui ne la concerne en aucun cas !
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Melkafr a écrit:Citation
axis7 a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
axis7 a écrit:
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Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
Juste pour info: le front Polisario est né bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Si Mohamed V n'avait pas trahi sa parole de n'accepter l'indépendance du Maroc qu'une fois que tout le Maghreb sera libre y'compris l'Algérie et le Sahara occidental (Mauritanie incluse), le Maroc aurait récupérer le SO, la Mauritanie et aussi Tindouf et le front populaire de libération de Saguia et el hamra et du rio del oro (front Polisario) n'aurait jamais vu le jour.
Mohamed V a voulu faire cavalier seul, il a tout gagné.
C'est la première fois que j'apprends que Mohamed V avait promis d'être occupé jusqu'en 1962....!!!
Si on avait retardé notre liberté vous n'auriez pas eu le Maroc comme base arrière du FLN ni comme appui diplomatique. Lors du putsh d'Alger, le Roi a saisi le conseil de securité de l'Onu pour denoncer les généraux et le fait colonial.
Vous dites aussi en Algérie que Mohamed V a vendu le FLN lors de la prise de l'avion marocain dans les airs par les français.... Si c'etait le cas pourquoi Boudiaf, un vrai héros integre, a t il choisi de vivre au Maroc des les années 60 et de ne jamais retourner dans l' Algérie du FLN????....
Et pourquoi donc un boulevard à Alger porte le nom de Mohamed V???? Il est vrai cependant que vous honorez... souvent les traîtres mais je ne pense pas que Mohamed V merite votre ingratitude.
Vous ne reculez devant aucune perfidie fût-ce au pris de votre propre abaissement moral.
Je te cite :"Et pourquoi donc un boulevard à Alger porte le nom de Mohamed V????"
Sans rentrer dans la polémique pour le reste, il faut cependant savoir, car l'histoire du maroc ne le relate pas :
Le sultan Mohammed 5, devenu Roi en 1956 est considéré, pour la plupart des algeriens, surtout l'ancienne génération , comme presque un algerien pourquoi?
- D'abord, à 17 ans Mohammed 5 avait comme prescripteur un algérien nommé Mameri jusqu'à son accession au pouvoir.
Cet algérien, comme bien d'autres dans l'histoire du maroc, est totalement occulté alors qu'il est enterré dans le même cimetière royale que son élève Mohammed 5.
- Il y avait une union sacrée particulièrement entre l'algérie et le maroc du temps des colonies qui reposait sur l'islam avant même de déboucher sur le nationalisme ( quoique sous-entendu déja dans la démarche de l'union islamique).
Mohammed 5 était membre "secret" du mouvement des "Oulamas" présidé par Ben Badis en algérie, et sous la bannière "islamique" des voyages consultatifs chez les uns et les autres étaient permanents.
Il est même dit, que Mohammed 5 s'était rendu en catimini en algérie plusieurs fois. la dernière fut juste avant son exil de 1953.
Voila, entre autre, pourquoi Mohammed 5 a un boulevard en algerie et qu'il est dans le coeur des algériens.
Par contre je ne sais pas si Mameri a été honoré au Maroc pour avoir un boulevard à son nom.
Citation
axis7 a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
axis7 a écrit:
[www.lepoint.fr]
Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
Juste pour info: le front Polisario est né bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Si Mohamed V n'avait pas trahi sa parole de n'accepter l'indépendance du Maroc qu'une fois que tout le Maghreb sera libre y'compris l'Algérie et le Sahara occidental (Mauritanie incluse), le Maroc aurait récupérer le SO, la Mauritanie et aussi Tindouf et le front populaire de libération de Saguia et el hamra et du rio del oro (front Polisario) n'aurait jamais vu le jour.
Mohamed V a voulu faire cavalier seul, il a tout gagné.
C'est la première fois que j'apprends que Mohamed V avait promis d'être occupé jusqu'en 1962....!!!
Si on avait retardé notre liberté vous n'auriez pas eu le Maroc comme base arrière du FLN ni comme appui diplomatique. Lors du putsh d'Alger, le Roi a saisi le conseil de securité de l'Onu pour denoncer les généraux et le fait colonial.
Vous dites aussi en Algérie que Mohamed V a vendu le FLN lors de la prise de l'avion marocain dans les airs par les français.... Si c'etait le cas pourquoi Boudiaf, un vrai héros integre, a t il choisi de vivre au Maroc des les années 60 et de ne jamais retourner dans l' Algérie du FLN????....
Et pourquoi donc un boulevard à Alger porte le nom de Mohamed V???? Il est vrai cependant que vous honorez... souvent les traîtres mais je ne pense pas que Mohamed V merite votre ingratitude.
Vous ne reculez devant aucune perfidie fût-ce au pris de votre propre abaissement moral.
Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
tatouage a écrit:Citation
EdwardSaid a écrit:Citation
axis7 a écrit:
[www.lepoint.fr]
Depuis 1976, le Sahara occidental est en proie à un conflit opposant les indépendantistes sahraouis du Front Polisario au Maroc, qui revendique sa souveraineté sur l'ensemble du territoire. L'Algérie, qui soutient et arme le Front Polisario, cherche de longue date une ouverture sur l'océan Atlantique. Pendant que tous les regards étaient braqués sur le Mali ou sur les répliques que connaissent la Tunisie, la Libye ou l'Égypte après leurs "printemps" s'est joué en coulisses un discret bras de fer sur le statut juridique de ce territoire de plus de 260 000 kilomètres carrés.
La représentante américaine au Groupe des amis du Sahara avait proposé aux autres membres (Grande-Bretagne, Espagne, Russie et France) une résolution qui tendait à inclure des questions liées aux droits de l'homme dans le mandat de la Minurso, la Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental. Rabat, qui n'avait pas été mis au courant, a immédiatement dénoncé cette volte-face qui visait directement le royaume chérifien. Fait rare au Maroc, le roi Mohamed VI s'est personnellement saisi du dossier et a manifesté son mécontentement en annulant le mois dernier des manoeuvres militaires conjointes entre son pays et les États-Unis. Il a obtenu l'appui de toutes les tendances politiques du royaume, y compris celles qui réclament plus de pouvoirs diplomatiques pour les partis sortis vainqueurs des élections.
Efforts "sérieux et crédibles" pour trouver un règlement
Les autres membres du Groupe des amis du Sahara n'ont finalement pas tardé à prendre leur distance avec l'initiative américaine. S'appuyant sur une déclaration de Tiéman Coulibaly, ministre des Affaires étrangères du Mali, qui affirmait début février que des combattants issus des rangs du Polisario avaient été repérés au Nord-Mali, les puissances occidentales ne voulaient pas déstabiliser un peu plus encore une région fragile et dans laquelle le Maroc fait figure d'îlot de stabilité. Même si, depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu de 1991, le statut final du Sahara occidental reste à déterminer, les "grandes puissances" puis le Conseil de sécurité de l'ONU, dans une résolution votée à l'unanimité le 25 avril 2013, ont réaffirmé la prééminence de l'initiative d'autonomie présentée par le Maroc. Le texte onusien réaffirme que le statu quo actuel est inacceptable et qu'il faut trouver une solution au différend qui oppose le royaume chérifien à l'Algérie. Mohamed VI peut même se prévaloir des efforts "sérieux et crédibles" consentis par son pays pour trouver un règlement à la question du Sahara occidental.
Non moins importants furent les propos tenus par François Hollande lors de sa visite à Tanger et Rabat début avril dernier. Le chef de l'État a réaffirmé sa position "ferme et sans équivoque" en faveur du plan marocain d'autonomie au Sahara. Il a également ajouté : "Le Maroc accomplit chaque jour des pas décisifs vers la démocratie, conduit de façon cohérente son développement, assure son unité fondée sur la reconnaissance des diversités." Mieux, il a remis à l'honneur le plan présenté en 2007 par le Maroc qui préconise une large autonomie dans le cadre de la souveraineté du royaume alaouite. "Je le redis ici, c'est une base et sérieuse et crédible en vue d'une solution négociée." Ce projet, désormais soutenu par la France, l'Espagne ainsi que la majeure partie des pays de la Ligue arabe, semble être le seul.
Un pas a donc été franchi dans le règlement de ce conflit oublié qui, à intervalles réguliers, menace de se réveiller. La balle est désormais dans le camp des Sahraouis et de leur allié algérien. Pourront-ils longtemps continuer de faire la sourde oreille aux diplomates qui prônent le réalisme, refusent d'exercer la moindre pression sur Rabat et rappellent les propos tenus par Peter van Walsum, l'envoyé spécial du secrétaire général de l'ONU dans la région, qui avait affirmé qu'un "Sahara occidental indépendant n'était pas une proposition réaliste" ?
Juste pour info: le front Polisario est né bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Si Mohamed V n'avait pas trahi sa parole de n'accepter l'indépendance du Maroc qu'une fois que tout le Maghreb sera libre y'compris l'Algérie et le Sahara occidental (Mauritanie incluse), le Maroc aurait récupérer le SO, la Mauritanie et aussi Tindouf et le front populaire de libération de Saguia et el hamra et du rio del oro (front Polisario) n'aurait jamais vu le jour.
Mohamed V a voulu faire cavalier seul, il a tout gagné.
Inutile de nous chanter toujours la même chansonnette , que personne ne veut écouter , la vérité est flagrante .
L' Algérie s ' est mis dans la position de la traîtrise et ça le monde entier le sait ,sauf toi ou bien tu fais tout pour ramener des arguments qui n ' ont rien avec la réalité .
Le Maroc restera debout inchallah malgré la haine du voisin envers le Maroc , pas besoin de l Algérie , L' Algérie a déjà du mal à gérer ses affaires en interne , alors que vient elle faire dans ceux du Maroc qui ne la concerne en aucun cas !
Je vais répondre à ton message mensonger en commençant par la fin.
Pour commencer l'Algérie n'est pas partie prenante dans le conflit qui vous oppose au Front Polisario. Tu n'as qu'à relire l'histoire du front Polisario pour t'en convaincre. Au début le FP était même un parti monarchiste.
Si ce n'était la trahison de Mohamed V envers la lutte anticoloniale maghrébine, ce parti n'existerai même plus aujourd'hui et le Maroc aurait aujourd'hui des frontières qui s'étendraient du fleuve Sénégal à Tindouf et à tout l'ouest algérien.
Votre roi nous a trahi, il a négocié l'indépendance du Maroc sans déclarer la guerre à la France pour nous aider, on oubliera jamais cette trahison.
Maintenant vous pourrez toujours courir pour récupérer vos territoires de l'ouest, vous ne les aurez jamais! Et si vous essayez de les reprendre par quelques moyens que ce soit, on enverra à Rabat une armée comprenant des millions d'hommes, des milliers de char et des centaines d'avions, et on ne s'arrêtera que lorsque nous aurons chasser votre roi et instaurer une république dans votre pays.
Il faut lire la vraie histoire, pas celle du makhzen.
C'est le Maroc qui a trahi l'Algérie et non l'inverse.
Citation
EdwardSaid a écrit:
[
Juste pour info: le front Polisario est né bien avant l'indépendance de l'Algérie.
Si Mohamed V n'avait pas trahi sa parole de n'accepter l'indépendance du Maroc qu'une fois que tout le Maghreb sera libre y'compris l'Algérie et le Sahara occidental (Mauritanie incluse), le Maroc aurait récupérer le SO, la Mauritanie et aussi Tindouf et le front populaire de libération de Saguia et el hamra et du rio del oro (front Polisario) n'aurait jamais vu le jour.
Mohamed V a voulu faire cavalier seul, il a tout gagné.