Pâle soeur du premier rayon, Image en deuil de la tendresse, Le nuage, en passant, caresse, D'une frisson d'argent ton beau front. Hors du gouffre au jour interdit Tes pas silencieux n'éveillent Que l'âme des morts qui sommeillent, Et moi et les oiseaux de nuit.
Ton regard au loin se déploie Découvrant un immense espace, Là-haut, près de toi, fais moi place, Offre à mes songes cette joie ! Ainsi, la distance effaçant, Donne au chevalier le plaisir De voir, par les vitraux, dormir Celle que son coeur aime tant.
Ô ravissement, ô bonheur ! Adieu, distance qui me tue ! De tout le pouvoir de ma vue Je rassemble en moi tes lueurs. De plus en plus clairs, tes rayons Qui son corps dévoilé révèlent, Me font descendre ainsi, près d'elle, Que toi, jadis, d'Endymion.
Je suis le ténébreux, le veuf, l'inconsolé, Le prince d'Aquitaine à la tour abolie : Ma seule étoile est morte, et mon luth constellé Porte le soleil noir de la Mélancolie.
Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie, La fleur qui plaisait tant à mon coeur désolé, Et la treille où le pampre à la rose s'allie.
Suis-je Amour ou Phébus ?... Lusignan ou Biron ? Mon front est rouge encore du baiser de la reine ; J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...
Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron : Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.
Môh Tsu a écrit: ------------------------------------------------------- > Merci à vous pour vos commentaires. Alors > continuons, si vous le voulez bien. Ce qui suit > est un poème en trois partie sur un trio amoureux. > Chaque poème décrit le point de vue de chacun. > Deux fille qui aiment le même garçon. > > Amour singulier > > Je t'aime, elle t'aime, nous t'aimons. > C'est le dilemme de l'amour au féminin. > Tu es unique, nous, de nombreux pantins. > Tu choisis, tire sur les fils, nos crins. > > Je t'aime jusqu'à en oublier ma vie. > Je ne mange plus. Je ne dors plus. > Distraite par les fantasmes d'une nuit, > Ce Rêve que j'épouse, belle inconnue. > > Ces regards mendiants, bien excités, > Je le renie comme l'amour des yeux. > Je brûle les parfums, Alcools, interdits > Et répands encens sur le corps amoureux. > > Je cache mes désirs qui me détruisent. > Je t'aime, elle t'aime, à la folie. > Pour éviter les larmes qui me sont promises, > Je ferme les yeux, le cœur et m'enfuis. > > Môh Tsu > Le 27/03/2005 > > A suivre... > > > > Edité 1 fois. Dernière modification > le 08-06-05 01h08.
nabilla a écrit: ------------------------------------------------------- > C'est moi qui le pense > Mais la plume qui l'écrit > Ma feuille donne un sens > A l'encre qui le dit > > La goutte naît de sa plume > Qui pleure au dessus de son mouchoir > Pour mourir en écriture > Et donner son espoir > > Un petit bruit qui m'inspire > Qui déchire le silence > La plume écrit son histoire > Comme pour redire son enfance > > Je continue de penser mon amour > Elle continue à le dire > C'est devenu mon obsession > Je ne peut plus m'arrêter d'écrire > > Maintenant que j'ai tout dit > Je doit marquer l'adresse de mon paradis > Elle peut partir faire sa route > Petit mot d'amour... > >
J'aime bien ce genre de style, posé, espérant et simple à la fois. Ceci me rappelle un de mes poèmes que voici sur l'intimité de l'esprit qui espère... espère.
Le journal intime
La voilà seule avec son miroir, Ses pages blanches bien vides Qu'elle remplit de son histoire Qui prend comme elle des rides.
C'est le temps du journal intime. Des amours et secrets s'y cachent. Entre deux larmes et deux rimes L'espoir renaît entre les tâches.
L'histoire est faite de ratures. Des fautes et erreurs du Style... Il y a les mouchoirs, ou buvards, Pour absorber ce liquide des cils.
Le journal intime, son autre moi, Écoute et note tout de bout en bout. Comme quatre murs, il tait bien bas... Ce que son cœur lui raconte tout haut.
J'ai beau te fuir mais tu me rattrapes. Je suis partie puisque tu m'échappes. Je te laisse à elle, abandonnant la lutte, Par amour, voulant ton bonheur, sans doute.
Elle t'aime et je t'aime, pauvre folle, Perdue au milieu de la cour d'école. Autour, c'est le vide, d'étranges ombres. Je ne distingue plus rien, tout est sombre.
Je fais partie sûrement de ces silhouettes, Pour ne pas m'avoir remarquée, sans doute. Trop petite, je te comprends ! La femme, Que je ne suis pas, existe avec des formes.
Je t'aime, elle t'aime et nous t'aimons. Le choix s'offre à toi, j'attends ta décision. En attendant, le peu d'espoir qui s'offre à moi Je le garde et continue d'y croire parfois.
Môh Tsu Le 03/05/2005
Ce poème est la suite du point, mais c'est le point de vue de la seconde fille. Un troisième, ceui du garçon, qui doit trancher, devrait venir pour éclaircir ce trio amoureux.
nabilla a écrit: ------------------------------------------------------- > > > beaucoup d'émotion > > merci moh tsu > > Un Jour l'amour alla demander a l'amitié pour quoi > existe tu? C'es pour faire secher les larmes ke tu > as fai couler
Baiser d'adieu, baiser de Judas. Tu seras heureux, bien mieux là-bas Je ferme les yeux, pars mon amour ! File comme le vent, sans retour ! Même si je te regrette déjà, loin. J'ai ton beau sourire sur le mien. Baiser d'un Dieu, baiser d'un ange. Je te veux heureux, aux vendanges. Abreuve-toi de douceurs du passé, En pensent à nous, mon tendre aimé. Sèche tes larmes, et ne parle plus. Un mot de trop et je ne saurai plus. J'ai peur que la réalité fasse défaut, En me faisant oublier même le Beau. Va mon amant, va-t-en loin de moi ! Je ne saurai te consoler du froid. Mes bras frileux n'ont plus la force D'aimer comme neuf muses de Perse. Retiens ton souffle, j'ai la gorge Sèche, serrée, comme mon coeur d'orge. Si tu m'aimes, alors pars loin d'ici, Dans ses bras pour refaire ta vie. Quand la mienne se défera au vent, Repensant à toi, à toi, mon bel amant. Je suis une femme, je suis cruelle, Je souffre pour cette vie nouvelle. Comprends-moi ! Je souffre d'avantage Chaque minute qui t'éloigne du voyage. À mes côtés, il aura toujours ta place, Et sache que même l'or ne te remplace. Précieux trésor dont rêve toute femme, Tu es à jamais dans mon coeur ! Je t'aime !
Môh Tsu 05/08/2004
Histoire qui se base sur une femme stérile qui ne peut rendre heureux l'homme de sa vie et qui le pousse vers une autre femme, s'estimant inutile et vieille.
C'est le temps de la nonchalence, du beau temps. Rien ne semble troubler la quiétude de nos sens, Le calme plat de l'âme, des eaux, même le vent. Tout est fin et coloré dans ce retour à l'enfance.
Qu'importe ce qui arrivera, l'amour ici suffit À calmer les douleurs et à rassasier les faims. Je t'es à mes côtés, dans les saisons de la vie, Mes rêves luisant dans tes yeux, tels le Divin.
Je te vénère quand tu accouches mes douleurs, Quand tu les fais tiennes, comme le lourd fardeau Qu'est la longue vie, que tu m'aide, chaque jour, À porter pour alléger mon coeur, avec tes mots.
C'est le temps des amours éternels, des amants. Je fête la vie que tu enfantes dans le silence, Quand mes cris te réveillent, alors souffrant De cette peur de te perdre dans la distance.
J'ai rêvé, et tu étais là, le coeur calme, posé. Joli oiseau que je retiens en cage -par les lois De l'amour- dont on ne s'échappe pas, même libéré. L'amour pur est prison, et la mienne : c'est toi.
La vie est ainsi faite ? Pourquoi je ne le sais pas. Comment exprimer ce qu'il y a dans mon coeur ? Je ne le sais pas. Pourquoi faut-il toujours faire des choix ? Je ne le sais pas. J'ai été avec toi et après très peu de temps je t'ai laissé. Tu m'as laissé partir, sans rien dire, pourquoi ? Je ne le sais pas. Aujourd'hui je le regrette.
Malgré nos disputes, tu resteras quelqu'un d'important à mes yeux. J'aurais du revenir, mais je ne l'ais pas fais, pourquoi ? Je ne le sais toujours pas. Peut-être ais-je eu peur. Peur du regard du regard des autres, peur de souffrir, je ne le sais pas. Les choses ont changés, je le sais.
Tu es une personne unique. Peut-être es-tu la personne qui guérira mon coeur blessé, brisé, vidé et si souvent piétiné. Dans tes bras j'étais bien, mais je l'ai vu trop tard, pourquoi ? Je ne le sais pas. Les mots me manque pour exprimer mes sentiments. Peut-être qu'un jour tu comprendra pourquoi j'ai fais cela. Maintenant, je n'ais plus peur, mais je regrette.
Tant de questions restent sans réponses, pourquoi ? Je ne le sais pas. Peut-être te reconnaîtras-tu, si tu n'as pas oublié cette chanson, écrite pour toi, écrite pour moi... A travers ce poème je me suis exprimée. Peut-être trop tard mais je l'ai fais malgré tout.
Je te demande de me pardonner pour tout ce que j'ai dis ou fais qui aurait pu te blesser. Le coeur a ses raisons que la raison ignore. Pourquoi ? Je ne le sais pas.
Les gens ne comprendront peut-être jamais. Comment le pourraient-ils ? Ils ne sont ni dans ma tête, ni dans mon coeur rongé par le remords...
Après tout ce temps, je délivre tous ces sentiments cachés que je ne pourrais jamais oublier... Tu resteras, tout comme ce poème, à jamais gravé dans mon coeur, qui s'est confié, à travers ces mots, ces phrases qui donneront sûrement un sens plus claire à ma vie...
L'amour n'as pas de sens, pas d'endroits, pas d'envers! Mais parfois des revers,
....qui aurai la fragance, ....d'un souvenir amer, ....étheré de soufrance, ....remettant le couvert, ....à chaque fois qu'on y pense.
L'amour n'as pas de sens, pas d'endroits, pas d'envers!
....juste un passé pervers, ....empreint de tes absences, ....que je preferrerai taire, ....qui plonge dans l'ignorance, ....du douloureux mystere, ....transperçant mes cinq sens;
Ce sentiment hoster devenant la sentence de mon âme qui se perd jouant à contre sens condamnant mon esprit à vivre dans l'érrance
Je veux être ton amant pour innonder ton coeur et réécrir l'histoire ou ce doux rêve m'enmene de ma mains qui pour toi esseme toute les graines des pensées de bonheur d'ou écloront ces fleurs...
J'en ferai un bouquet au mille et une couleurs aux parfums envoutants de tout ce que je ressent transfigurant la peine que je porte en mon sang à la douce chaleur des battements de ton coeur..
Chacune des pulsations fluctuantes passions qui m'ennivre lentement de si belle émotions et me transporte ailleur vers ces rivages charmants ou il pousse la fleur, précieuse que j'attend
Tu es cette pensée fragile et delicate qu'en songe j'ai rêver pour laquelle je me hate sintillante beauté aux aromes si fin voudrais tu me donner du bonheur pour demain.
J'ai vu naitre la peur d'une si belle emotion, dont j'ai fais mon malheur j'en suit ensorcellé, cette force est iréèl et dechaine sa passion, ce sentiment cruel parcequ'un jour j'ai aimé....
J'ai vu mourir l'envie dans le creux de ma main, durant cette longue vie ou me traine mon destin, airain fruit du pardon tu asseche en mon âme, de toute ta devotion mon coeur s'emplit de larmes...
J'ai vu renaitre l'amour dans le bleu de ses yeux, l'étincelle qui un jour ranimera le feu, qui brule de ce désir consumant tous mes rêves, aux parfums des plaisirs sur le rouge de ses lêvres.