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Phrases qui résonne en vous…
y
15 février 2024 21:35
As Salamu Aleykoum,

Sur ce premier post je souhaitais que VOUS me partagiez les phrases que vous trouvez inspirantes, qui figurent peut être comme fil conducteur de vos valeurs, ou de votre vie peut importe!

Je pense que cela peut être bénéfique et n’hésitez pas à en faire l’interprétation, à expliquer dans quelle situation vous vous êtes retrouvés confrontés à la réalité mise en avant de la phrase… ou pas!

Je vous en partage quelques unes que j’apprécie et qui résonne en moi:

* La vrai manifestation de la force, c’est la douceur
* Ceux qui savent ne parle pas ceux qui parlent ne savent pas
*Les gens n’ont d’impact dans ta vie qu’à hauteur de l’importance que tu leur porte
* Quand les gens me jugent c’est plus à propos d’eux qu’à propos de moi
(…)
N’hésitez pas à me dire ce que vous en pensez
15 février 2024 21:42
Salam,

Pendant longtemps ça a été :

« Après la pluie vient le beau temps ».

Maintenant je me dis plus souvent :

« Marche ou crève ».
15 février 2024 22:23
" C'est une folie de haïr toutes les roses parce qu'une épine vous a piqué, d'abandonner tous vos rêves parce que l'un d'entre eux ne s'est pas réalisée, de renoncer à toutes les tentatives parce qu'on a échoué : Il y aura toujours une autre occasion, un autre ami, un autre amour, une force nouvelle. Pour chaque fin il y a toujours un départ." - Le Petit prince, Saint -Exupéry


(certains mots modifiés)
15 février 2024 22:29
" It's what it's "
15 février 2024 22:30
I don't hope and I don't dream. I take a shit in this world, I see reality and I make the best of it.
C
15 février 2024 22:36
The greatness of a nation and its moral progress can be judged by the way its animals are treated.”
— Mahatma Gandhi

I went to the woods because I wished to live deliberately, and not, when I came to die, discover that I had not lived. I wanted to live deep and suck out all the marrow of life"...
― Henry David Thoreau (citation tronquée)
y
15 février 2024 22:38
Marche ou crève dans le sens où « pas le choix faut avancer sinon tu sombres » ?
y
15 février 2024 22:40
Merci pour ta réponse, on m’a fait récemment l’éloge de ce livre que j’ai lu en partie, cette phrase m’inspire bcp, tu as bien fait de la partager^^
15 février 2024 22:42
Bon on notera l'influence du cinéma d'animation dans ma vie 😅

"Et oui, le passé c'est douloureux mais à mon sens on peut soit le fuir soit tout en apprendre" Le Roi Lion 🦁

"Hier est derrière, demain est un mystère, aujourd'hui est un cadeau. C'est pour cela qu'on l'appelle le présent 🎁" Kung Fu Panda 🐼

"La fleur qui s'épanouit dans l'adversité est la plus rare et la plus belle de toutes 🌸" Mulan🎍
y
15 février 2024 22:45
Merci pour ce partage! Il est vrai que c’est dans les films/livres pour enfants que les citations marque le + ! Elles sont empruntes d’innocences mais veulent dire beaucoup..
15 février 2024 22:45
"Apprends peu, mais dans beaucoup de domaines" (ma prof de négociation).
15 février 2024 22:50
Moi ça serait


«  Soit bon et n’attend pas qu'on te soit redevable, parce qu’être une bonne personne est ta plus belle qualité »’c’est de moi lol


Sinon y’a un extrait d’un livre qui a toujours fait trembler le coeur : je vous le met lci, ca vient de Phèdre ( de jean Racine).

« Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps et transir et brûler « 

Bon je vous ai épargné les passages ou y’a du chirk, bien évidemment.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 15/02/24 23:01 par Lalalitou.
15 février 2024 23:38
Alors ce n'est pas une phrase, mais c'est le passage d'un livre (Le Desert des Tartares) qui m'a beaucoup intéressé et touché... sur le temps qui passe.

Attention c'est un peu long, mais ça vaut vraiment le coup de le lire...

Jusqu’alors, il avait avancé avec l’insouciance de la première jeunesse, sur une route qui, quand on est enfant, semble infinie, où les années s’écoulent lentes et légères, si bien que nul ne s’aperçoit de leur fuite. On chemine placidement, regardant avec curiosité autour de soi, il n’y a vraiment pas besoin de se hâter, derrière vous personne ne vous presse, et personne ne vous attend, vos camarades aussi avancent sans soucis, s’arrêtant souvent pour jouer. Du seuil de leurs maisons, les grandes personnes vous font des signes amicaux et vous montrent l’horizon avec des sourires complices ; de la sorte, le cœur commence à palpiter de désirs héroïques et tendres, on goûte l’espérance des choses merveilleuses qui vous attendent un peu plus loin ; on ne les voit pas encore, non, mais il est sûr, absolument sûr qu’un jour on les atteindra.

Est-ce encore long ? Non, il suffit de traverser ce fleuve, là-bas, au fond, de franchir ces vertes collines. Ne serait-on pas, par hasard, déjà arrivé ? Ces arbres, ces prés, cette blanche maison ne sont-ils pas peut-être ce que nous cherchions? Pendant quelques instants, on a l’impression que oui, et l’on voudrait s’y arrêter. Puis l’on entend dire que, plus loin, c’est encore mieux, et l’on se remet en route, sans angoisse.

De la sorte, on poursuit son chemin, plein d’espoir; et les journées sont longues et tranquilles, le soleil resplendit haut dans le ciel et semble disparaître à regret quand vient le soir.

Mais, à un certain point, presque instinctivement, on se retourne et l’on voit qu’un portail s’est refermé derrière nous, barrant le chemin de retour. Alors, on sent que quelque chose est changé, le soleil ne semble plus immobile, il se déplace rapidement ; hélas ! on n’a pas le temps de le regarder que, déjà, il se précipite vers les confins de l’horizon, on s’aperçoit que les nuages ne sont plus immobiles dans les golfes azurés du ciel, mais qu’ils fuient, se chevauchant l’un l’autre, telle est leur hâte ; on comprend que le temps passe et qu’il faudra bien qu’un jour la route prenne fin.

A un certain moment, un lourd portail se ferme derrière nous, il se ferme et est verrouillé avec la rapidité de l’éclair, et l’on n’a pas le temps de revenir en arrière. Mais, à ce moment-là, Giovanni Drogo dormait ignorant, et dans son sommeil, il souriait, comme le font les enfants.

Bien des jours passeront avant que Drogo ne comprenne ce qui est arrivé. Ce sera alors comme un réveil. Il regardera autour de lui, incrédule ; puis il entendra derrière lui un piétinement, il verra les gens, réveillés avant lui, qui courront inquiets et qui le dépasseront pour arriver avant lui. Il entendra les pulsations du temps scander avec précipitation la vie. Aux fenêtres, ce ne seront plus de riantes figures qui se pencheront, mais des visages immobiles et indifférents. Et s’il leur demande combien de route il reste encore à parcourir, on lui montrera bien encore d’un geste l’horizon, mais sans plus de bienveillance ni de gaieté. Cependant, il perdra de vue ses camarades, l’un demeuré en arrière, épuisé, un autre qui fuit en avant de lui et qui n’est plus maintenant qu’un point minuscule à l’horizon.

Passé ce fleuve, diront les gens, il y encore dix kilomètres à faire et tu seras arrivé. Au lieu de cela, la route ne s’achève jamais les journées se font toujours plus courtes, les compagnons de voyage toujours plus rares, aux fenêtres se tiennent des personnages apathiques et pâles qui hochent la tête.

Jusqu’à ce que Drogo reste complètement seul et qu’à l’horizon apparaisse la ligne d’une mer démesurée, immobile, couleur de plomb. Désormais, il sera fatigué, les maisons le long de la route auront presque toutes leurs fenêtres fermées et les rares personnes visibles lui répondront d’un geste désespéré : ce qui était bon était en arrière, très en arrière, et il est passé devant sans le savoir. Oh ! il est trop tard désormais pour revenir sur ses pas, derrière lui s’amplifie le grondement de la multitude qui le suit, poussée par la même illusion, mais encore invisible sur la route blanche et déserte.



Modifié 2 fois. Dernière modification le 15/02/24 23:41 par ArabicStyle.
Quelqu'un qui ne respecte pas ses parents est capable du pire.
16 février 2024 00:00
C’est beau !

Je suis partie voir, il y a aussi un film qui a été adapté de ce livre.




Citation
ArabicStyle a écrit:
Alors ce n'est pas une phrase, mais c'est le passage d'un livre (Le Desert des Tartares) qui m'a beaucoup intéressé et touché... sur le temps qui passe.

Attention c'est un peu long, mais ça vaut vraiment le coup de le lire...

Jusqu’alors, il avait avancé avec l’insouciance de la première jeunesse, sur une route qui, quand on est enfant, semble infinie, où les années s’écoulent lentes et légères, si bien que nul ne s’aperçoit de leur fuite. On chemine placidement, regardant avec curiosité autour de soi, il n’y a vraiment pas besoin de se hâter, derrière vous personne ne vous presse, et personne ne vous attend, vos camarades aussi avancent sans soucis, s’arrêtant souvent pour jouer. Du seuil de leurs maisons, les grandes personnes vous font des signes amicaux et vous montrent l’horizon avec des sourires complices ; de la sorte, le cœur commence à palpiter de désirs héroïques et tendres, on goûte l’espérance des choses merveilleuses qui vous attendent un peu plus loin ; on ne les voit pas encore, non, mais il est sûr, absolument sûr qu’un jour on les atteindra.

Est-ce encore long ? Non, il suffit de traverser ce fleuve, là-bas, au fond, de franchir ces vertes collines. Ne serait-on pas, par hasard, déjà arrivé ? Ces arbres, ces prés, cette blanche maison ne sont-ils pas peut-être ce que nous cherchions? Pendant quelques instants, on a l’impression que oui, et l’on voudrait s’y arrêter. Puis l’on entend dire que, plus loin, c’est encore mieux, et l’on se remet en route, sans angoisse.

De la sorte, on poursuit son chemin, plein d’espoir; et les journées sont longues et tranquilles, le soleil resplendit haut dans le ciel et semble disparaître à regret quand vient le soir.

Mais, à un certain point, presque instinctivement, on se retourne et l’on voit qu’un portail s’est refermé derrière nous, barrant le chemin de retour. Alors, on sent que quelque chose est changé, le soleil ne semble plus immobile, il se déplace rapidement ; hélas ! on n’a pas le temps de le regarder que, déjà, il se précipite vers les confins de l’horizon, on s’aperçoit que les nuages ne sont plus immobiles dans les golfes azurés du ciel, mais qu’ils fuient, se chevauchant l’un l’autre, telle est leur hâte ; on comprend que le temps passe et qu’il faudra bien qu’un jour la route prenne fin.

A un certain moment, un lourd portail se ferme derrière nous, il se ferme et est verrouillé avec la rapidité de l’éclair, et l’on n’a pas le temps de revenir en arrière. Mais, à ce moment-là, Giovanni Drogo dormait ignorant, et dans son sommeil, il souriait, comme le font les enfants.

Bien des jours passeront avant que Drogo ne comprenne ce qui est arrivé. Ce sera alors comme un réveil. Il regardera autour de lui, incrédule ; puis il entendra derrière lui un piétinement, il verra les gens, réveillés avant lui, qui courront inquiets et qui le dépasseront pour arriver avant lui. Il entendra les pulsations du temps scander avec précipitation la vie. Aux fenêtres, ce ne seront plus de riantes figures qui se pencheront, mais des visages immobiles et indifférents. Et s’il leur demande combien de route il reste encore à parcourir, on lui montrera bien encore d’un geste l’horizon, mais sans plus de bienveillance ni de gaieté. Cependant, il perdra de vue ses camarades, l’un demeuré en arrière, épuisé, un autre qui fuit en avant de lui et qui n’est plus maintenant qu’un point minuscule à l’horizon.

Passé ce fleuve, diront les gens, il y encore dix kilomètres à faire et tu seras arrivé. Au lieu de cela, la route ne s’achève jamais les journées se font toujours plus courtes, les compagnons de voyage toujours plus rares, aux fenêtres se tiennent des personnages apathiques et pâles qui hochent la tête.

Jusqu’à ce que Drogo reste complètement seul et qu’à l’horizon apparaisse la ligne d’une mer démesurée, immobile, couleur de plomb. Désormais, il sera fatigué, les maisons le long de la route auront presque toutes leurs fenêtres fermées et les rares personnes visibles lui répondront d’un geste désespéré : ce qui était bon était en arrière, très en arrière, et il est passé devant sans le savoir. Oh ! il est trop tard désormais pour revenir sur ses pas, derrière lui s’amplifie le grondement de la multitude qui le suit, poussée par la même illusion, mais encore invisible sur la route blanche et déserte.
16 février 2024 00:05
Salam

"il arrive un age ou il ne s'agit plus de plaire mais de ne pas deplaire "

Mme Doubtfire grinning smiley
16 février 2024 03:11
Salam alaykoum ar rahmatullah wa barakatuhu.

Only ggd Can judge me.
Ne compter que sur sois même.
Ne pas trop en dire pour que cela ne nous retombes pas dessus.
T
16 février 2024 08:37
Aleykoum salam

Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale que d'être adapté à une société malade.
16 février 2024 09:31
Salam

"Qui a enfanté l autre?" (En arabe)
Ma mère....
16 février 2024 16:38
"Ce n’est pas en devenant Hokage qu’on obtient la reconnaissance des autres, mais plutôt en obtenant la reconnaissance des autres qu’on devient Hokage."

Uchiwa Itachi

"Les gens ne changent pas, ce sont juste les masques qui tombent"

Uchiwa Obito

"Chaque soldat se bat pour ce qu’il croit être juste, mais ses adversaires se battent aussi pour ce qu’ils croient être juste. Alors qu’est-ce qui est juste ?"

Uchiwa Shisui

"Parler de paix tout en répandant du sang, c'est quelque chose que seuls les humains peuvent faire."

Uchiwa Madara

"Personne ne choisit le mal parce que c'est le mal, il ne fait que le confondre avec le bonheur, le bien qu'il recherche."

Uchiwa Sasuke
"Laisse moi t'aider à penser par toi-même."
16 février 2024 20:26
Effectivement winking smiley

Et le livre est très célèbre en tout cas.
Mais faut s'accrocher pour le lire, il se lit très bien par contre ça te fout un de ces coups au moral... sad smiley
Citation
Lalalitou a écrit:
C’est beau !

Je suis partie voir, il y a aussi un film qui a été adapté de ce livre.
Citation
Lalalitou a écrit:
C’est beau !

Je suis partie voir, il y a aussi un film qui a été adapté de ce livre.
Quelqu'un qui ne respecte pas ses parents est capable du pire.
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