Je suis fiancée et lorsque j'ai eu le dossier de mariage entre les mains j'ai eu un grand coup de stress et depuis je n'arrête pas de me poser mille questions. Le mariage me donne le vertige.
On quitte notre vie de fille, sans responsabilités, pour devenir une femme responsable de son foyer. J'ai 24 ans mais je ne me sens pas femme encore.
On change de vie, c'est la décision la plus importante de ma vie...
Avant de lire ton poste j'etait en train de relire un petit rappel que j'aime beaucoup et il m'aide enormement a comprendre et a respecter l'engagement que j'ai fait a mon mari.
La moitié de la foi
Combien sont-ils à se préparer à vivre à deux, à former un couple, à cheminer ensemble vers l'horizon d'une famille qui prend corps et s'établit ? Certains y pensent, d'autres déjà s'y sont engagés. Ici ou là, des histoires... On est parfois ému par l'expression des attentes et de l'espoir infini des uns, et tellement attristé à l'écoute de la douloureuse expérience des autres. Peut-être es-tu toi aussi, ma soeur, mon frère, en train de te préparer à vivre cette étape de ta vie, le mariage, la moitié de ta foi... ou peut-être t'es-tu déjà engagé(e) dans cette vie à deux où ton attente, grâce à Dieu , s'est peut-être comblée mais au cours de laquelle, parfois, quelques doutes ont pu surgir. Tu t'attendais à... autre chose.
Mon frère, ma soeur, il ne faut rien idéaliser... l'époux parfait ou l'épouse parfaite n'existe que dans tes rêves. À toi comme à chacun, Dieu a donné des qualités de coeur et d'intelligence; à toi comme à chacun, il a donné de porter des défauts, des déficiences, des manques... La perfection de l'humain n'est ni en toi, ni à côté de toi, ni devant toi. Il ne suffit pas de partager la même foi, les mêmes principes et les mêmes espoirs pour réaliser un couple idéal. Combien ai-je vu de jeunes couples s'illusionner sur leur future entente, sur leur immanquable harmonie, sur leur nécessaire réussite « puisque nous sommes musulmans ». Comme si leur union n'était que la rencontre de deux univers fondés sur des principes que l'on respecte ou des règles que l'on applique... Une illusion, une vraie, qui, hier, promettait un petit paradis terrestre et aujourd'hui peut faire vivre un infernal déchirement. Combien parlent des « principes du mariage en islam » et vivent la réalité de sensibilités déchirées, meurtries, frustrées...
Aujourd'hui, davantage encore qu'hier, vivre en couple est un véritable défi. Autour de nous, les hommes et les femmes se rencontrent et se quittent dans une société moderne qui confond la liberté et l'absence d'exigence, l'amour et la légèreté. Au coeur de ce quotidien, il te faut trouver les moyens de relever le défi de vivre à deux. Te préparer, apprendre et constamment essayer d'aller à la rencontre de l'autre avec patience, avec profondeur, avec douceur. Certes, les principes de l'islam vous unissent, ou vous uniront, mais chaque jour il faut te souvenir que l'être qui vit à tes côtés est, en soi, un univers avec son histoire, son équilibre, ses blessures, sa sensibilité, ses espoirs... Apprends à écouter, apprends à comprendre, à observer, à accompagner... Vivre à deux est l'épreuve de toutes les patiences, l'épreuve de l'attention, de l'écoute des silences, du dépassement des colères, de l'apprivoisement des défauts, du pansement des blessures. De chacun, à deux.
Ce n'est pas facile... un effort qui prend sens au coeur de la plus profonde des spiritualités, un jihâd au sens le plus intense du terme : le jihâd de l'amour qui rappelle que les sentiments s'entretiennent, s'approfondissent, s'enracinent à force de défis relevés, de patience alimentée et d'exigences partagées. La patience et l'attention, au coeur du couple, mènent à la lumière, s'il plaît à Dieu. Souviens-toi, mon frère, ma soeur, du dernier des Prophètes , exemple pour l'éternité, si attentif, si doux, si patient. Il ne rappelait point seulement des principes, il illuminait un espace de sa présence, de son écoute, de son amour. Avant d'être la mère de ses enfants, son épouse était une femme, sa femme, un être que chaque jour il découvrait, qu'il accompagnait et qui l'accompagnait; sujet de son attention, témoignage de son amour. Il savait le silence, la force d'une caresse, la complicité d'un regard, la bonté d'une attention et l'apaisement d'un sourire.
Il y a ceux qui ont tant idéalisé l'autre qu'ils n'ont jamais vraiment vu leur conjoint, il en est d'autres qui trop vite se sont quittés sans jamais avoir pris le temps de se connaître. Et tous ont bien pu rappeler les principes de l'islam, eux qui ont vécu à côté de sa profondeur, de son souffle, de sa spiritualité, de son essence. Vivre à deux, forger une relation, patienter dans l'adversité, aimer au point de supporter, enraciner à force de réformer... est une initiation à la spiritualité. Savoir être seul avec Dieu est une promesse de mieux-être à deux. Un défi, une épreuve, loin de l'idéal, près des réalités.
Ma soeur, mon frère, il faut te préparer à vivre l'une des plus belles épreuves de la vie. Elle exige tout de toi, de ton coeur, de ta conscience, de tes efforts. La route est longue, il faut apprendre à exiger, apprendre à partager, savoir pardonner. A l'infini.
Des choses permises par Dieu , le divorce est la plus détestée. Vivre à deux est difficile :
rappelle-toi que ta femme est une femme avant d'être la mère de tes enfants ; rappelle-toi que ton mari est un homme avant d'être le père de tes enfants... Savoir vivre à deux, être deux, au sein même de sa famille... devant Dieu comme devant ses enfants. Au coeur de cette rencontre, à la source de ces efforts, naît et fleurit le sens de la protection : Elles sont un vêtement pour vous, vous êtes un vêtement pour elles. Savoir la patience, apprendre l'affection, offrir le pardon, c'est accéder à la spiritualité des protégés, à la proximité des rapprochés. Alors la foi devient ta lumière et « sa » présence, ta protection. « Sa » présence ? Celle de ta femme, celle de ton mari ; l'épreuve de ton coeur, l'énergie de ton amour
Tariq Ramadan
Femme, tu es l’éducatrice d’une communauté, tu représentes une école qui formera les générations à venir. Pour vous les femmes :)wanasa
Effectivement j'ai ressentis la meme peur et le meme stress meme si nous n'avons pas encore celebrer notre mariage. Mon seul remède c'est le refuge vers dieu, et crois moi je n'ais pas trouver meilleur refuge.
Femme, tu es l’éducatrice d’une communauté, tu représentes une école qui formera les générations à venir. Pour vous les femmes :)wanasa
Enfin je le pense, car on a envie que la décision prise soit la bonne et on veut en avoir la certitude, seulement quand on arrive au stade du mariage c'est que les sentiments sont déjà présents alors l'envie de partager la vie avec l'être aimé gagne.
kan on aime et kan est sûr de notre choix, pr moi, ce n'est pas normal d'éprouver une peur, ça doit être un doute au fond de toi ki s'est déclenché une fois devant le fait accompli
inama l2a3malo binyati wa inama likoli mri2in ma nawa (s)
je te donne un conseil en or: suis ton coeur s il est repose et content alors fonce, s il est trouble attend un petit peu tout ira mieux ,si rien n ira mieux apres l attente ne fais rien du tout voila ,le coeur de l etre il faut savoir l ecouter car il est comme un compas ds un bateau s il ne le suit pas,il s egare dans une horizon infinie!
je vais te dire quelque chose qui ne vas peut être pas te rassurer ,mais cela te feras réfléchir à la chance que tu as. Toi ton fiancée tu la choisi et apparemment tu le connaît, pense à celles qui n'ont pas eu ou n'ont pas ce choix ni cette chance. Toi tu as 24 ans tu est adulte pense au jeunes filles de moins de 16 ans qui ne le sont pas et qui n'ont pas eu le temps de vivre avec leurs famille et qui sont subitement arracher de leur cocon familial,pour ce marier de force. Soit heureuse tanina tu as l'âge de fonder une famille maintenant ,tu as simplement peur de l'inconnu, et le lendemain de ton mariage tu rigoleras bien de tes inquiétudes, je te le promet.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
je vais te dire chere tanina moi je suis pas marier mais j'ai bcp de copines qu'elles le sont .au debut tu peu bien avoir des probleme meme si vous vous entendez a merveille car vou n'etes pas educer de la meme facons,mais dans c moment a toi de jouer et a toi de calmer le jeux et malgrer tout si vous vous aimez vraiment rien au monde ne peut vous separer sauf dieu bien sur.
Tanina Ce que tu vis, je l'ai presque vécu... c'est une longue histoire.. Mais bon, sache que c'est normal ce que tu vis... si ça se trouve ton futur mari panique de la même façon alors qu'il est amoureux.. il doit avoir posté le même sujet sur un autre forum peut-être Non je rigole, mais c'est pour te dire que c'est normal.. à la limite je me poserai des questions si la personne ne panique pa, ne capote pas comme on dit au QUébec.. Mais, il ya panique et panique... Et ça il n'y a que toi qui peut évaluer l'amour que tu portes pour ton prince charmant ... Bisous Mbarouk mess3oud !!
Je dois l'avouer, ça commence à me faire peur aussi... Je suis prête, c'est sûr. Si je ne l'avais pas été jamais je ne me serai engagée. C'est stressant... et puis, je sais qu'on va galérer... financièrement parlant. Malgré tout, je n'ai ni envie de baisser les bras, ni de reporter...
Tanina, tout comme toi j'ai eu 1 coup de stresse avant de me marier. Je ne doutais pas de mes sentiements ni même de ceux ce mon fiancé. Ce que j'appréhendais c'était de partir du cocon familial où je me sentais si bien. Maintenant cela fait 7 mois que je suis mariée et je suis la plus heureuse des épouses. Je reviens tout les jours chez mes parents, j'habite à 10mn à pieds, j'ai besoin de ça pour être heureuse. Mon mari cela ne le gêne pas du tout, il s'entend très bien avec mes parents dc c'est 1 plus.
Je pense que cela n'est pas anormal de stresser car c'est quand même un engagement pour la vie.