« […] Certains historiens nous ont conté la vie de al-Hâfidh Ibn Hadjar [al-'Asqalânî] (rahimahullâh), en relatant qu'il était juge des juges en Egypte à son époque. Un jour, alors qu'il se rendait à un endroit pour son travail, avec une charrette tirée par des bêtes, il passa près d'un homme juif en Egypte, qui était vendeur d'huile. Il [le juif] portait des vêtements sales. Ce juif arrêta donc la charrette [d'Ibn Hadjar], et s'adressa à lui en lui disant : « Certes votre Prophète dit : Ce bas-monde est une prison pour le croyant, et le Paradis du Mécréant. » [1] Et toi, tu es juge des juges en Egypte ! Et tu es dans ce bienfait ! Tandis que moi [le juif] je suis dans ce châtiment et cette difficulté ! C'est alors que Ibn Hadjar lui rétorqua : « Je suis dans ce que je suis comme bienfait, mais ce bienfait en comparaison à celui-ci du Paradis, est à l'équivalence d'une prison pour moi. Alors que ta difficulté et le châtiment dans lequel tu te trouves, par rapport au châtiment de l'Enfer, sont à l'équivalence du Paradis pour toi ! » Et l'homme juif de lui rétorquer : « La Ilâha Illa Allâh wa Ash-hadou anna Muhammadan ar-Rasoulou-Llâh ! » […] »