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Une petite histoire ?
L
18 mars 2021 16:52
Jonas est assis là, sur un banc, face à l'étang, dans ce joli parc tout fleuri, petit coin de verdure dans une ville trop grise et trop bruyante. Il y vient chaque jour depuis 20 années.
C'est ici qu'ils se sont rencontrés, il y a si longtemps. C'était un jour de pluie. Il s'en souvient comme si c'était hier. Il était assis là, exactement comme aujourd'hui, emmitouflé dans son long manteau noir, laissant les gouttes dégouliner sur son visage, perdu dans des pensées profondes, éperdu dans son monde serti de doutes et de solitudes.
Elle, Anaëlle, aimait la pluie, surtout cette lourde pluie d'été aux relans d'orage. Elle s'était assise à ses côtés sans mot dire. Il s'était senti mal à l'aise un court instant, jusqu'à ce qu'elle commence à lui parler. Elle lui parla du temps, qu'elle aimait en toute saison, juste histoire de faire la conversation. Lui qui avait jusque là traîné ses jours seuls et s'en était très bien contenté, se surpris à apprécier cette voix douce qui s'adressait à lui comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Impression qui s'accentua lorsque vers elle il tourna son regard. Leurs yeux se rencontrèrent dans le grondement de tonnerre. La foudre tomba à quelques mètres, brisant en deux le grand saule qui déversait ses larmes dans l'eau agitée de l'étang. La suite est facile à imaginer. Un grand amour était né à cet instant précis. Ils ne se quittèrent plus. Les années qui suivirent furent les plus belles, les plus tumultueuses, les étonnantes de sa vie. Une histoire qui ne se raconte pas, qui se vit à l'intérieur, entre de deux âmes que le destin a réunies.
Et puis un jour, voilà plus de vingt aujourd'hui, elle avait disparu, elle s'était volatilisée. Elle n'avait rien emporté, pas même laissé un mot, rien. Ce jour là aussi, il s'en souvient comme si c'était hier. Le sol se dérobant sous ses pieds quand il réalisa qu'elle était partie, le gouffre qui s'était ouvert en lui quand il compris qu'elle ne reviendrait pas, le manque, incommensurable qui s'était installé peu à peu. Alors, à la fin de chaque journée écoulée dans son absence, il était revenu dans ce parc, s'asseoir sur ce banc. Peut-être l'attendait-il. Peut était-ce un hommage à cette femme qui avait donné un sens à son existence... peut-être était-ce un rendez-vous manqué.
Ce soir là, à quelques pas, il remarque une feuille de papier toute chiffonnée. Pourquoi il la ramasse ? Je crois que lui-même l'ignore. Il n'est pas d'un naturel curieux. Pourtant, il la ramasse et la défroisse. C'est une lettre, écrite à la main, au stylo plume, d'une écriture fine qui lui semble familière
.

Jonas, mon Amour,

Comment te dire ?
Te dire encore... encore et encore, toujours les mêmes mots...
Il y a si longtemps que tu es parti. Les jours sans toi sont tellement longs, tellement vides.
On m'a dit, au début, que je m'habituerais à ton absence, mais rien n'y fait, sans toi, la vie n'a plus de saveur. Ton visage, ton regard, la douceur de ta peau, ton odeur, toute la tendresse de tes gestes, tout, tout est encore gravé en moi. Comment pourrais-je m'habituer ?
Tu sais, chaque soir, après le travail, je viens ici, dans ce parc, je m'installe sur ce banc, tu sais, celui près de l'étang qui a vu naître notre histoire. Combien de jours comptent 20 années ? Oh !Beaucoup trop !
Tu te souviens du grand saule ? Tu sais qu'il est toujours là ? Il a résisté malgré la brisure qui l'a séparé de lui-même. Il a continué à grandir, à s'épanouir, il est tellement beau aujourd'hui. Si seulement tu pouvais le voir. Mais il sait, lui, où est sa moitié.
Où es-tu, toi ?
Chaque soir, je t'écris, et chaque soir, je ne sais où poster cette lettre, alors je la confie aux larmes du pleureur, et elle se noie dans l'étang. On m'a dit que cela me soulagerait de t'écrire, alors je t'écris. Je t'écris ton mon amour, toutes mes peines, toutes mes joies... oui, il y en a encore, même si elles me paraissent bien fades sans toi ; je t'écris mes doutes, mes pensées, tout, même mes pas, je te les écrit, à l'encre de ma plume, pour que tu sois avec moi, au moins ici... ici...
Mais tu n'es pas là. Et lorsque je termine ma lettre, le gouffre s'ouvre un peu plus dans mon cœur, parce que tu ne la liras pas. Non, tu ne la liras pas. Alors je froisse la page maculée d'encre bleue et parsemée de larmes, et je la jette à l'étang. Et tout se mélange. Tout. Tout ce que tu m'as laissé d'amertume en disparaissant comme tu l'as fais, sans un mot, sans rien emporter, ne me laissant que ton absence, notre amour et tous nos merveilleux souvenirs.
Cette lettre, mon Amour, sera la dernière. Je n'écrirai plus désormais. Ça fait trop mal. Je sens que la vie s’effiloche dans mon corps fatigué. Près de vingt années à t'attendre, c'est bien trop long. Je sais que jamais je ne pourrai t'oublier. Je voudrais juste que ton souvenir ne me fasses plus souffrir.
Alors pardonne-moi mon Amour, pardonne-moi, je ne viendrai plus t'écrire.

Je t'aime.

Anaëlle
i
18 mars 2021 17:05
Salam LaLouve**

C’est très beau, très bien écrit comme d’habitude mais quelque chose m’échappe perplexe

Si cette histoire devait laisser un goût amer d’inachevé, c’est réussi (mais frustrant ?)

« Tu te souviens du grand saule ? Tu sais qu'il est toujours là ? Il a résisté malgré la brisure qui l'a séparé de lui-même. Il a continué à grandir, à s'épanouir, il est tellement beau aujourd'hui. »
??
L
18 mars 2021 17:18
Salam ?

Merci ?

J'aime bien les inachevés, ça laisse place à l'imagination de chacun ?
Citation
ineslilas a écrit:
Salam LaLouve**

C’est très beau, très bien écrit comme d’habitude mais quelque chose m’échappe perplexe

Si cette histoire devait laisser un goût amer d’inachevé, c’est réussi (mais frustrant ?)

« Tu te souviens du grand saule ? Tu sais qu'il est toujours là ? Il a résisté malgré la brisure qui l'a séparé de lui-même. Il a continué à grandir, à s'épanouir, il est tellement beau aujourd'hui. »
??
;
18 mars 2021 17:29
trop émouvant crying(

j'ai réussi à ressentir chaque mot écrit dans cette lettre ; ça m'a touché ; merci la louve pour ce beau partage ?
الحمد لله  عَلَى كُلِّ حَالٍ
i
18 mars 2021 17:30
J’ai trop pris l’habitude d’apprécier sans réfléchir ou imaginer ?

Et là ça m’a poussé à être plus attentive lors de la lecture. Plus qu’à trouver les réponses à mes questions !

En tous cas il en faut du talent pour réussir cet exercice, bravo ??
Citation
La Louve** a écrit:
Salam ?

Merci ?

J'aime bien les inachevés, ça laisse place à l'imagination de chacun ?
L
18 mars 2021 17:33
Merci de m'avoir lue yawning smiley


Citation
~•~•~•~•~ a écrit:
trop émouvant crying(

j'ai réussi à ressentir chaque mot écrit dans cette lettre ; ça m'a touché ; merci la louve pour ce beau partage ?
18 mars 2021 17:41
Ha non !!!

La suite sinon je te retrouve et je te traque ??
Citation
La Louve** a écrit:
Salam ?

Merci ?

J'aime bien les inachevés, ça laisse place à l'imagination de chacun ?
VIDEL, pas célibataire. "Certified no multicompte since my inscription"
C
18 mars 2021 17:55
On veut la suite stp Danse
L
18 mars 2021 17:59
ptdr
Citation
Videl a écrit:
Ha non !!!

La suite sinon je te retrouve et je te traque ??
J
18 mars 2021 18:01
Salam Aleykum La Louve,
crying( c'est trop triste.
Le pauvre ...

Pourquoi est -elle partie ???
Citation
La Louve** a écrit:
Jonas est assis là, sur un banc, face à l'étang, dans ce joli parc tout fleuri, petit coin de verdure dans une ville trop grise et trop bruyante. Il y vient chaque jour depuis 20 années.
C'est ici qu'ils se sont rencontrés, il y a si longtemps. C'était un jour de pluie. Il s'en souvient comme si c'était hier. Il était assis là, exactement comme aujourd'hui, emmitouflé dans son long manteau noir, laissant les gouttes dégouliner sur son visage, perdu dans des pensées profondes, éperdu dans son monde serti de doutes et de solitudes.
Elle, Anaëlle, aimait la pluie, surtout cette lourde pluie d'été aux relans d'orage. Elle s'était assise à ses côtés sans mot dire. Il s'était senti mal à l'aise un court instant, jusqu'à ce qu'elle commence à lui parler. Elle lui parla du temps, qu'elle aimait en toute saison, juste histoire de faire la conversation. Lui qui avait jusque là traîné ses jours seuls et s'en était très bien contenté, se surpris à apprécier cette voix douce qui s'adressait à lui comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Impression qui s'accentua lorsque vers elle il tourna son regard. Leurs yeux se rencontrèrent dans le grondement de tonnerre. La foudre tomba à quelques mètres, brisant en deux le grand saule qui déversait ses larmes dans l'eau agitée de l'étang. La suite est facile à imaginer. Un grand amour était né à cet instant précis. Ils ne se quittèrent plus. Les années qui suivirent furent les plus belles, les plus tumultueuses, les étonnantes de sa vie. Une histoire qui ne se raconte pas, qui se vit à l'intérieur, entre de deux âmes que le destin a réunies.
Et puis un jour, voilà plus de vingt aujourd'hui, elle avait disparu, elle s'était volatilisée. Elle n'avait rien emporté, pas même laissé un mot, rien. Ce jour là aussi, il s'en souvient comme si c'était hier. Le sol se dérobant sous ses pieds quand il réalisa qu'elle était partie, le gouffre qui s'était ouvert en lui quand il compris qu'elle ne reviendrait pas, le manque, incommensurable qui s'était installé peu à peu. Alors, à la fin de chaque journée écoulée dans son absence, il était revenu dans ce parc, s'asseoir sur ce banc. Peut-être l'attendait-il. Peut était-ce un hommage à cette femme qui avait donné un sens à son existence... peut-être était-ce un rendez-vous manqué.
Ce soir là, à quelques pas, il remarque une feuille de papier toute chiffonnée. Pourquoi il la ramasse ? Je crois que lui-même l'ignore. Il n'est pas d'un naturel curieux. Pourtant, il la ramasse et la défroisse. C'est une lettre, écrite à la main, au stylo plume, d'une écriture fine qui lui semble familière
.

Jonas, mon Amour,

Comment te dire ?
Te dire encore... encore et encore, toujours les mêmes mots...
Il y a si longtemps que tu es parti. Les jours sans toi sont tellement longs, tellement vides.
On m'a dit, au début, que je m'habituerais à ton absence, mais rien n'y fait, sans toi, la vie n'a plus de saveur. Ton visage, ton regard, la douceur de ta peau, ton odeur, toute la tendresse de tes gestes, tout, tout est encore gravé en moi. Comment pourrais-je m'habituer ?
Tu sais, chaque soir, après le travail, je viens ici, dans ce parc, je m'installe sur ce banc, tu sais, celui près de l'étang qui a vu naître notre histoire. Combien de jours comptent 20 années ? Oh !Beaucoup trop !
Tu te souviens du grand saule ? Tu sais qu'il est toujours là ? Il a résisté malgré la brisure qui l'a séparé de lui-même. Il a continué à grandir, à s'épanouir, il est tellement beau aujourd'hui. Si seulement tu pouvais le voir. Mais il sait, lui, où est sa moitié.
Où es-tu, toi ?
Chaque soir, je t'écris, et chaque soir, je ne sais où poster cette lettre, alors je la confie aux larmes du pleureur, et elle se noie dans l'étang. On m'a dit que cela me soulagerait de t'écrire, alors je t'écris. Je t'écris ton mon amour, toutes mes peines, toutes mes joies... oui, il y en a encore, même si elles me paraissent bien fades sans toi ; je t'écris mes doutes, mes pensées, tout, même mes pas, je te les écrit, à l'encre de ma plume, pour que tu sois avec moi, au moins ici... ici...
Mais tu n'es pas là. Et lorsque je termine ma lettre, le gouffre s'ouvre un peu plus dans mon cœur, parce que tu ne la liras pas. Non, tu ne la liras pas. Alors je froisse la page maculée d'encre bleue et parsemée de larmes, et je la jette à l'étang. Et tout se mélange. Tout. Tout ce que tu m'as laissé d'amertume en disparaissant comme tu l'as fais, sans un mot, sans rien emporter, ne me laissant que ton absence, notre amour et tous nos merveilleux souvenirs.
Cette lettre, mon Amour, sera la dernière. Je n'écrirai plus désormais. Ça fait trop mal. Je sens que la vie s’effiloche dans mon corps fatigué. Près de vingt années à t'attendre, c'est bien trop long. Je sais que jamais je ne pourrai t'oublier. Je voudrais juste que ton souvenir ne me fasses plus souffrir.
Alors pardonne-moi mon Amour, pardonne-moi, je ne viendrai plus t'écrire.

Je t'aime.

Anaëlle
L
18 mars 2021 18:03
Elle n'est pas partie, ils se sont retrouvés chacun dans une autre dimension ?‍♀️
Citation
J. V. a écrit:
Salam Aleykum La Louve,
crying( c'est trop triste.
Le pauvre ...

Pourquoi est -elle partie ???
J
18 mars 2021 18:10
J'avais pas compris ! Une suite avec une fin heureuse c'est possible ??? grinning smiley
Citation
La Louve** a écrit:
Elle n'est pas partie, ils se sont retrouvés chacun dans une autre dimension ?‍♀️
L
18 mars 2021 18:16
Incha Allah ???
Citation
J. V. a écrit:
J'avais pas compris ! Une suite avec une fin heureuse c'est possible ??? grinning smiley
S
18 mars 2021 20:50
Tu dois exploiter ton talent et le faire partager au plus grand nombre.

Que Dieu te préserve yawning smiley
Citation
La Louve** a écrit:
Jonas est assis là, sur un banc, face à l'étang, dans ce joli parc tout fleuri, petit coin de verdure dans une ville trop grise et trop bruyante. Il y vient chaque jour depuis 20 années.
C'est ici qu'ils se sont rencontrés, il y a si longtemps. C'était un jour de pluie. Il s'en souvient comme si c'était hier. Il était assis là, exactement comme aujourd'hui, emmitouflé dans son long manteau noir, laissant les gouttes dégouliner sur son visage, perdu dans des pensées profondes, éperdu dans son monde serti de doutes et de solitudes.
Elle, Anaëlle, aimait la pluie, surtout cette lourde pluie d'été aux relans d'orage. Elle s'était assise à ses côtés sans mot dire. Il s'était senti mal à l'aise un court instant, jusqu'à ce qu'elle commence à lui parler. Elle lui parla du temps, qu'elle aimait en toute saison, juste histoire de faire la conversation. Lui qui avait jusque là traîné ses jours seuls et s'en était très bien contenté, se surpris à apprécier cette voix douce qui s'adressait à lui comme s'ils se connaissaient depuis toujours. Impression qui s'accentua lorsque vers elle il tourna son regard. Leurs yeux se rencontrèrent dans le grondement de tonnerre. La foudre tomba à quelques mètres, brisant en deux le grand saule qui déversait ses larmes dans l'eau agitée de l'étang. La suite est facile à imaginer. Un grand amour était né à cet instant précis. Ils ne se quittèrent plus. Les années qui suivirent furent les plus belles, les plus tumultueuses, les étonnantes de sa vie. Une histoire qui ne se raconte pas, qui se vit à l'intérieur, entre de deux âmes que le destin a réunies.
Et puis un jour, voilà plus de vingt aujourd'hui, elle avait disparu, elle s'était volatilisée. Elle n'avait rien emporté, pas même laissé un mot, rien. Ce jour là aussi, il s'en souvient comme si c'était hier. Le sol se dérobant sous ses pieds quand il réalisa qu'elle était partie, le gouffre qui s'était ouvert en lui quand il compris qu'elle ne reviendrait pas, le manque, incommensurable qui s'était installé peu à peu. Alors, à la fin de chaque journée écoulée dans son absence, il était revenu dans ce parc, s'asseoir sur ce banc. Peut-être l'attendait-il. Peut était-ce un hommage à cette femme qui avait donné un sens à son existence... peut-être était-ce un rendez-vous manqué.
Ce soir là, à quelques pas, il remarque une feuille de papier toute chiffonnée. Pourquoi il la ramasse ? Je crois que lui-même l'ignore. Il n'est pas d'un naturel curieux. Pourtant, il la ramasse et la défroisse. C'est une lettre, écrite à la main, au stylo plume, d'une écriture fine qui lui semble familière
.

Jonas, mon Amour,

Comment te dire ?
Te dire encore... encore et encore, toujours les mêmes mots...
Il y a si longtemps que tu es parti. Les jours sans toi sont tellement longs, tellement vides.
On m'a dit, au début, que je m'habituerais à ton absence, mais rien n'y fait, sans toi, la vie n'a plus de saveur. Ton visage, ton regard, la douceur de ta peau, ton odeur, toute la tendresse de tes gestes, tout, tout est encore gravé en moi. Comment pourrais-je m'habituer ?
Tu sais, chaque soir, après le travail, je viens ici, dans ce parc, je m'installe sur ce banc, tu sais, celui près de l'étang qui a vu naître notre histoire. Combien de jours comptent 20 années ? Oh !Beaucoup trop !
Tu te souviens du grand saule ? Tu sais qu'il est toujours là ? Il a résisté malgré la brisure qui l'a séparé de lui-même. Il a continué à grandir, à s'épanouir, il est tellement beau aujourd'hui. Si seulement tu pouvais le voir. Mais il sait, lui, où est sa moitié.
Où es-tu, toi ?
Chaque soir, je t'écris, et chaque soir, je ne sais où poster cette lettre, alors je la confie aux larmes du pleureur, et elle se noie dans l'étang. On m'a dit que cela me soulagerait de t'écrire, alors je t'écris. Je t'écris ton mon amour, toutes mes peines, toutes mes joies... oui, il y en a encore, même si elles me paraissent bien fades sans toi ; je t'écris mes doutes, mes pensées, tout, même mes pas, je te les écrit, à l'encre de ma plume, pour que tu sois avec moi, au moins ici... ici...
Mais tu n'es pas là. Et lorsque je termine ma lettre, le gouffre s'ouvre un peu plus dans mon cœur, parce que tu ne la liras pas. Non, tu ne la liras pas. Alors je froisse la page maculée d'encre bleue et parsemée de larmes, et je la jette à l'étang. Et tout se mélange. Tout. Tout ce que tu m'as laissé d'amertume en disparaissant comme tu l'as fais, sans un mot, sans rien emporter, ne me laissant que ton absence, notre amour et tous nos merveilleux souvenirs.
Cette lettre, mon Amour, sera la dernière. Je n'écrirai plus désormais. Ça fait trop mal. Je sens que la vie s’effiloche dans mon corps fatigué. Près de vingt années à t'attendre, c'est bien trop long. Je sais que jamais je ne pourrai t'oublier. Je voudrais juste que ton souvenir ne me fasses plus souffrir.
Alors pardonne-moi mon Amour, pardonne-moi, je ne viendrai plus t'écrire.

Je t'aime.

Anaëlle
L
18 mars 2021 20:51
T'es chou ??
j'y pense incha Allah ???
Citation
SDreams Away a écrit:
Tu dois exploiter ton talent et le faire partager au plus grand nombre.

Que Dieu te préserve yawning smiley
L
19 mars 2021 22:09
J'ai écrit la suite... Enfin une suite ?

Au cas où tu ne l'aurais pas vu ?.

Citation
Videl a écrit:
Ha non !!!

La suite sinon je te retrouve et je te traque ??
19 mars 2021 22:14
Barak'Allah ou fik ☺️

J'ai vu le titre passé, j'attendais d'être le soir au calme pour lire tranquillement, j'y vais de ce pas.
Citation
La Louve** a écrit:
J'ai écrit la suite... Enfin une suite ?

Au cas où tu ne l'aurais pas vu ?.
VIDEL, pas célibataire. "Certified no multicompte since my inscription"
 
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