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dun-bout-a-lautre a écrit:
moi je suis daccord, si le perfectionniste en question a tendance a etre svt decu, rongé, perturbé par le travail de ceux quil coitoie, quil a tendance a vouloir refaire leducation des gens qui lentourent, tendence a rabaisser, a sous estimer et j'en passe...Alors je pense qu'il vaut mieux se caser avec quelqun de perfectionniste. Mais la encore jimagine pas le delire si l'un travail d'une certaine maniere et pense que cest la meilleure des maniere et lautre pense tt le contraire lol...ca doit faire des etincelles...
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أسدالجنة a écrit:Citation
femmedumondemusulman a écrit:
salam
y a t-il une différence entre perfectionniste et psycho rigide?
Wa aleykom a salem,
J'ai trouvé ça en faisant une recherche :
"Une personne psychorigide est généralement perçue comme froide, logique, carthésienne, désespérément raide et dénuée de fantaisie, d'impulsivité et d'affectivité.
En psychologie, la psychorigidité fait partie des mécanismes de défense des personnalités obsessionnelles. Les autres traits de caractère principaux de l'obsessionnel étant le perfectionnisme (chaque détail doit être étudié, planifié, vérifié), l'ordre (tout doit être bien rangé et organisé), le besoin de contrôle et de maîtrise, la rigueur morale (pas d'entorse à la loi, aux règlements, aux horaires...), le doute (la moindre décision soulève interrogations, scrupules et atermoiements)."
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Areej' a écrit:
Alors si j'en crois tes définitions je trouve je suis entre psychorigide et perfectionniste
En fait le truc c'est que je n'ai pas toutes les caractéristiques d'une psychorigide et je ne suis pas toujours perfectionniste mais je me reconnais un peu dedans
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حمار الليل a écrit:
salam,
Je sais de quoi tu parles. Je suis perfectioniste, ou psychorigide, ou maniaco-dépressive je sais pas...bref chiante quoi. On m'a deja reproché ça au travail. Enfin on m'a reproché d'être un peu "agressive" dans ma façon de travailler.
Aussi, comme l'a souligné Djennet, je suis un peu lente dans mes travaux de réflexion parce que je me casse trop la tête. Je veux toujours apporter une plus-valu, ma touche perso.
Je suis comme ça pour tout. Même quand je me prépare à bouffer, même si c'est que pour moi. J'aime bien que ce soit bien présenté etc.
Quand je fais le ménage, une fois tout fini, je change les objets de place cent fois jusqu'à trouver la meilleure disposition... puis je laisse tomber tellement je me rend compte que je ressemble à une psychopathe
Mes vêtements, je trouve toujours un petit détail qui cloche (bien que je n'achète jamais sans avoir essayé et m'être analysée sous tous les plans) et du coup il y a plein de choses que je ne porte jamais. Par exemple, c'est une couleur pastel et j'ai trop peur de me salir, ou bien un bouton a sauté. etc.
Au boulot, je vais au toilettes 10 fois dans la journée pour me laver les mains. J'suis toujours en train d'essuyer tout ce qu'il y a devant moi. Par exemple je supporte pas de voir des traces de café sur une table, ou de la poudre de sucre.. je le fais par mécanisme sans m'en rendre compte parfois même en discutant.
Quand il y a du bazar, ça affecte mon moral.
Le souci en fait, c'est que je déteste faire un travail en commun avec quelqu'un. J'aime tout faire toute seule. Je supporte pas que quelqu'un soit avec moi dans la cuisine (surtout si elle est petite).
Je pense que les gens perfectionnistes deviennent désagréables par moment. mais en même temps, c'est ce qui te pousses à aller plus haut, plus loin.
Personnellement, je ne peux pas faire retour en arrière, mes parents m'ont éduqués comme ça. Mon père est ultra exigeant, et ma mère ultra -psychorigide. Voilà le résultat. Ils n'ont qu'à me supporter
Par exemple, après avoir passé la serpillière, ma mère se baisse pour scruter le long des plinthes s'il ne reste pas de la poussière ou un cheveu. Et le passage de la serpillière se fait en 3 étapes : mouillage et frottage à l'eau de javel, passage de la serpillière moyennement humide, et enfin séchage.
Dans la cuisine, il fat mettre les couteaux dans un sens et les cuillères dans l'autre. Aussi il ne faut pas faire égoutter les verres et les poêles ensembles car les poêles restent toujours un peu grasses.
Et c'est comme ça pour tout, donc maintenant quand je vois des gens qui vivent de façon "cool", qui s'en foutent du bazar, bein moi je peux pas vivre comme ça, ça me stresse.
Par contre, il y a une chose pour laquelle je ne suis pas perfectionniste, c'est l'heure. Je suis toujours en retard
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sos courriers a écrit:
Salam tout le monde,
Eh bien je fais parti des perfectionnistes aussi, mais je ne le suis pas pour tout. Mais j'avoue qu"en ayant un mari et fils bordélique, c'est moi qui en souffre le plus.
Là, où mon perfectionnisme est considéré comme une qualité, c'est dans mon travaille. Tout est carré, clair et rien à redire.
Là, où cela pose problème, c'est à la maison. Pour ne pas pourrir la vie, à ma petite famille, je prends sur moi et je fais les choses. (5 ans d'armée, ça développe le perfectionnisme)
Exemple, j'aime que les lites soient fait au carré, que rien ne dépasse, pas un pli, ce qui énerve bien évidement.
Pareil, pour le salon marocain, pas de plis, les coussins bien placés. Je ne supporte pas que quelque chose traîne. Quand mon mari et mon fils, prennent une boisson, ils doivent débarasser, et laver leurs tasses ou verres. Je ne supporte pas un évier avec de la vaisselle dedans.
Quand je fais la vaisselle, les couteaux, doivent s’égoutter la pointe en bas, les fourchettes, vers le haut.
Tout doit être à sa place, je n'aime pas chercher un ustensiles, quand je suis cuisine, enfin pleins de chose comme ça.
Par contre, je ne suis pas perfectionniste avec les autres, je respecte, le mode de vie de chacun.
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sos courriers a écrit:
Honnêtement je ne suis perfectionniste que lorsque cela me concerne.
En gros quand je vais chez des gens, et que ça laisse à désirer, de mon point de vue, je me dis, qu'étant donné que ce ne n'est pas mon domicile, ce n'est pas à moi de faire la remarque.
Par contre, chez les autres, alors là je ne sais pas si c'est du perfectionnisme, ou tout simplement l'hygiène, mais quand ce sont des gens que je ne connais pas trop, et chez qui je vais la première fois, j'ai une sale habitude, c'est de toujours aller dans la cuisine lol.
Et il m'est arrivée d'avoir de sacré surprise, et de ne pas manger, et me jeter sur mon frigo une fois rentrée chez moi.
Et pour l'anecdote, quand je dis quelque chose à mon mari ou mon fils, la réponse, est souvent "oui chef" ou '"à vos ordres mon commandant".
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Camelia- a écrit:
Le perfectionnisme est un des rares traits de caractère qui peut considérablement affecter notre mode de vie. Personnellement je passe beaucoup de temps à me préparer, il arrive parfois que je sorte très casual mais lorsque j'ai un rendez-vous important il faut absolument que tout soit "parfait", surtout mon maquillage, mes cheveux, ma tenue vestimentaire. Le problème c'est que la plupart du temps je ne suis satisfaite qu'entre 80 et 90%. Le pire, c'est que je suis systématiquement en retard car dans la mise en oeuvre de l'atteinte à mon objectif, l'écoulement du temps n'occupe qu'une place secondaire.
Aussi, ce trait de caractère m'a très longtemps porté préjudice dans mes études, et particulièrement lors des examens, j'étais capable de passer les trois quart du temps à la rédaction car je souhaitais que chaque terme soit choisi avec une grande parcimonie et une absolue justesse. Je pouvais passer un quart d'heure à rechercher le terme exactement en adéquation avec mon idée. De ce fait, j'ai très longtemps pâti de cela car je n'arrivais jamais à achever mes devoirs. J'accordais également une grande à la présentation, j'étais capable de réécrire entièrement ma copie car je souhaitais que la présentation soit parfaite, sans ratures. Bien entendu, j'ai rapidement abandonné cette mauvaise habitude arrivée en faculté de droit.
Je suis également une grande "procrastinatrice" car je suis une fervente adepte de la politique du tout ou rien. Si je devais réaliser un devoir maison, je passais des heures à réfléchir au sujet, car je voulais absolument trouver la meilleure façon de l'appréhender. Il en va de même pour tout autre activité, la plupart du temps, je vis dans un désordre relatif car si je me mets à ranger, je le fais de fond en comble, et je prête attention au moindre petit détail. En revanche, mes vêtements sont toujours bien rangés selon des critères précis, même mes sous-vêtements.
Il en va de même pour tout autre activité, comme la pratique d'un sport, soit je ne fais rien, soit j'élabore un programme quotidien sophistiqué.
Pour acheter un produit, je tends toujours vers le "meilleur", c'est-à-dire qui non seulement correspond à mon idéal esthétique mais également qui soit un produit de grande qualité. Je préfère ne rien détenir que la détention d'un objet qui ne me satisfait que partiellement.
Je pense que le perfectionnisme présente néanmoins des aspects positifs, avoir un idéal élevé peut nous amener à réaliser des choses extraordinaires et à atteindre l'excellence, mais d'un point de vue relationnel, cela nous porte souvent préjudice car les gens ont des aprioris, ils nous perçoivent comme étant prétentieux, pointilleux, intransigeants et j'en passe. Il vaut mieux fréquenter des personnes qui nous ressemblent ou du moins des personnes qui ont une ouverture d'esprit assez conséquente pour comprendre et composer avec ce trait de caractère. Les personnes souffrant d'un grand manque d'assurance ne pourront certainement pas entretenir des relations avec un(e) une perfectionniste.
Les perfectionnistes ont également tendance à nourrir des fantasmes d'amour ou d'amitié parfaite, de succès illimité ou tout autre fantaisie de ce type, avec le temps et l'expérience, j'ai appris à m'en défaire. Il m'arrivait de couper court brusquement avec une personne sans explications car ses agissements m'ont contrarié, quand bien même j'entretenais avec cette personne des relations depuis de nombreuses années. Ce fût notamment le cas pour quelques membres de ma famille. Mon côté rancunier n'arrange en rien cela.
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أسدالجنة a écrit:
Salem ou aleykom,
J'ouvre ce sujet pour discuter d'un sujet encore peu développé : le perfectionnisme !
Au fil du temps, j'ai appris qu'une personne perfectionniste pouvait avoir du mal à créer une relation sociale durable avec son entourage. En effet, sans le vouloir le perfectionniste attend beaucoup de son entourage ce qui a une fâcheuse tendance à stresser les gens qui vont l'entourer car sa notion de "normalité" est différente des autres personnes.
Ce n'est qu'un bref résumé de la situation mais qui fait qu'au final, le perfectionnisme est plus un défaut qu'une qualité.
Pensez-vous qu'il est possible de lâcher prise que ça soit avec nous-même ou bien notre entourage ? Comment combattre ce sentiment de vouloir toujours bien faire ?
Est-ce qu'il y a des personnes qui sont dans ce cas qui peuvent témoigner ?
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Jade7 a écrit:
Tu sais comment s'épelle perfectionnisme :
P A R A L Y S I E
Comment en sortir, peut-être en étant attentif aux signes de la vie... Ce qu'on gagne et ce que l'on perd... Et dès lors que ce que l'on perd fait partie des essentiels de la vie alors on révise sa copie, il faut alors se reconditionner. Le jeûne effectué d'une certaine manière peut aider à formater certaines "habitudes".
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أسدالجنة a écrit:Citation
Camelia- a écrit:
Le perfectionnisme est un des rares traits de caractère qui peut considérablement affecter notre mode de vie. Personnellement je passe beaucoup de temps à me préparer, il arrive parfois que je sorte très casual mais lorsque j'ai un rendez-vous important il faut absolument que tout soit "parfait", surtout mon maquillage, mes cheveux, ma tenue vestimentaire. Le problème c'est que la plupart du temps je ne suis satisfaite qu'entre 80 et 90%. Le pire, c'est que je suis systématiquement en retard car dans la mise en oeuvre de l'atteinte à mon objectif, l'écoulement du temps n'occupe qu'une place secondaire.
Aussi, ce trait de caractère m'a très longtemps porté préjudice dans mes études, et particulièrement lors des examens, j'étais capable de passer les trois quart du temps à la rédaction car je souhaitais que chaque terme soit choisi avec une grande parcimonie et une absolue justesse. Je pouvais passer un quart d'heure à rechercher le terme exactement en adéquation avec mon idée. De ce fait, j'ai très longtemps pâti de cela car je n'arrivais jamais à achever mes devoirs. J'accordais également une grande à la présentation, j'étais capable de réécrire entièrement ma copie car je souhaitais que la présentation soit parfaite, sans ratures. Bien entendu, j'ai rapidement abandonné cette mauvaise habitude arrivée en faculté de droit.
Je suis également une grande "procrastinatrice" car je suis une fervente adepte de la politique du tout ou rien. Si je devais réaliser un devoir maison, je passais des heures à réfléchir au sujet, car je voulais absolument trouver la meilleure façon de l'appréhender. Il en va de même pour tout autre activité, la plupart du temps, je vis dans un désordre relatif car si je me mets à ranger, je le fais de fond en comble, et je prête attention au moindre petit détail. En revanche, mes vêtements sont toujours bien rangés selon des critères précis, même mes sous-vêtements.
Il en va de même pour tout autre activité, comme la pratique d'un sport, soit je ne fais rien, soit j'élabore un programme quotidien sophistiqué.
Pour acheter un produit, je tends toujours vers le "meilleur", c'est-à-dire qui non seulement correspond à mon idéal esthétique mais également qui soit un produit de grande qualité. Je préfère ne rien détenir que la détention d'un objet qui ne me satisfait que partiellement.
Je pense que le perfectionnisme présente néanmoins des aspects positifs, avoir un idéal élevé peut nous amener à réaliser des choses extraordinaires et à atteindre l'excellence, mais d'un point de vue relationnel, cela nous porte souvent préjudice car les gens ont des aprioris, ils nous perçoivent comme étant prétentieux, pointilleux, intransigeants et j'en passe. Il vaut mieux fréquenter des personnes qui nous ressemblent ou du moins des personnes qui ont une ouverture d'esprit assez conséquente pour comprendre et composer avec ce trait de caractère. Les personnes souffrant d'un grand manque d'assurance ne pourront certainement pas entretenir des relations avec un(e) une perfectionniste.
Les perfectionnistes ont également tendance à nourrir des fantasmes d'amour ou d'amitié parfaite, de succès illimité ou tout autre fantaisie de ce type, avec le temps et l'expérience, j'ai appris à m'en défaire. Il m'arrivait de couper court brusquement avec une personne sans explications car ses agissements m'ont contrarié, quand bien même j'entretenais avec cette personne des relations depuis de nombreuses années. Ce fût notamment le cas pour quelques membres de ma famille. Mon côté rancunier n'arrange en rien cela.
Salem,
Merci pour ton témoignage et je comprends tout à fait ce que tu as ressenti.
Tu apportes une plus-value dans le débat surtout avec le paragraphe en gras.
Il est effectivement difficile d'entretenir une relation sociale correcte avec des gens que ça soit amitié ou affective car nous sommes mal compris, ce qui a tendance à nous blesser du moins dans mon cas.
Par contre, je ne suis pas rancunier, je me dis juste que ces personnes peuvent pas suivre le rythme et je passe à autre chose.
Citation
Djennet a écrit:
Au posteur,
Vous êtes mal compris tu dis, mais vous ne comprenez pas les autres non plus, me trompé-je?
Vous ne tolérez ni ne comprenez le laxisme de l'autre. Pour vous quelqu'un de distrait c'est presque un moins que rien.
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