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Un père
s
17 avril 2008 16:52
Un jour qu’un homme saint se promenait, il entendit un homme clamer un poême pour sa bien-aimée. Il se mit à pleurer. Lorsqu’on lui demanda la raison de ses larmes il répondit : "Il m’a fait penser à mon amour pour Dieu".

Je vous propose aujourd’hui d’écouter ces magnifiques paroles sorties d’un coeur blessé et orphelin.

Etre orphelin dans une vie si agressive est certainement l’épreuve la plus difficile que l’on peut traverser.

En écoutant ces paroles je repense à la merveilleuse histoire de Salman el Farissi. Le moment où il découvre, après une longue quête, le Prophète Mohammed (paix sur lui), est extraordinaire. Il a couru vers lui, l’a attrapé par la taille et a fondu en larmes. Il a enfin trouvé son Père.

[www.capislam.com]

La vidéo : [www.dailymotion.com]


Les paroles : [www.paroles.net]
F
17 avril 2008 17:21
Salamou aleykoum,

Elle est très touchante cette chanson, qu'Allah nous comble ce manque d'amour. Hamdoullah 3alla koulihal.
"Et faites le rappel car le rappel fait du bien aux croyants" BB1 FC en Déc 2009 à 12 sa BB2 5 sa incha' Allah un enfant pieux
s
17 avril 2008 17:49
p
17 avril 2008 21:25
salam

crying( très touchant srnit

le pire c'est de se sentir orphelin alors que les parents sont toujours en vie !

elhamdoulilah .
(S-2:V-286 ) Seigneur ! Ne nous impose pas ce que nous ne pouvons supporter, efface nos fautes, pardonne-nous et fais nous miséricorde.
f
17 avril 2008 21:50
Salam alikoumsmiling smiley


BallakAllah o fik.Qu'Alla te récompense.C'est une trés belle chanson qui est trés touchante
Le hijab c'est pas une question de choix et d'obligation mais une question de foi et d'adoration
M
17 avril 2008 22:30
Très beau, srnit,

Mais il y a pire qu'être orphelin; => abandonné.
z
18 avril 2008 15:16
Salamsmiling smiley,

C'est très joli chanté par un choeur d'enfants.
Le père est un pilier, comme la mère, mais aussi les grands parents.

Dommage qu'on puisse encore lire ou voir ici ou ailleurs le rejet d'un enfant pour une histoire de famille sans que ça paraisse anormal.
Si les oliviers connaissaient les mains qui les ont plantés, leur huile deviendrait des larmes. [b][color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color]@@@@@@ [color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#FFFFFF]@@@@@[/color] [color=#FF0000]@[/color][color=#FF0000]@[/color][color=#009900]@@@@@@[/color][/b]
s
21 avril 2008 11:40
Salam,

Pour compléter, voici l'histoire de Salman. smiling smiley

« Salmân fait partie de notre famille. »
[ Parole du Prophète Muhammad. Voir Sifât as-safawa d’Ibn al-Jawzî et Tarîkh al-Islâm de Dhahabî ]

La vie de ce compagnon fut une véritable et inlassable quête de la Vérité. C'est l'histoire d'une âme passionnée et assoiffée de Dieu, qu'elle chercha à travers plusieurs cultes et religions avant de Le trouver dans l'islam, la dernière et ultime Vérité.

Dans un récit émouvant, Salmân nous raconte lui-même les péripéties de son cheminement spirituel qui le mena vers le Prophète de l'islam dont il devint un des plus fidèles compagnons :

« J'étais un persan originaire d'Ispahân. Notre village s'appelait Jayyân. Mon père était un des notables du village et un des hommes les plus en vue par leurs richesses et leurs connaissances dans la religion de Zoroastre. Moi-même, j'étais un adepte de la religion des Mages adorateurs du feu et j’avais tellement de ferveur pour cette religion qu'il m’arrivait de rester des heures durant devant le feu sacré pour attiser ses flammes à chaque fois qu'il risquait de s'éteindre. Mon père possédait, à quelques kilomètres de notre village, une ferme qui lui procurait beaucoup de richesses. Il entretenait lui-même cette ferme et y allait plusieurs fois par mois. Un jour, ne pouvant y aller, il me chargea de cette tâche. Sur mon chemin, je vis une église chrétienne où on célébrait le culte chrétien. C'était la première fois que je voyais une église chrétienne car mon père m'empêchait de sortir de notre village. Ma curiosité était telle que j'entrai à l'intérieur de l’église pour écouter les chants des fidèles. Leurs prières m’attirèrent et je me suis dit que cette religion était meilleure que la mienne. Je restai donc avec eux jusqu’au soir, oubliant et mon père et la tâche dont il m’avait chargé. Je sentis que cette religion m’attirait et me fascinait. Je demandai à ses adeptes d’où elle venait. On me répondit de Damas.

Une fois la nuit tombée, je revins chez moi où je trouvais mon père très inquiet à mon sujet. À sa question de savoir ce que j’avais fait, je répondis que j’avais fait la découverte d’une religion meilleure que la nôtre et que ceci m’avait amené à entrer dans l’église où les adeptes de cette religion faisaient leurs prières, et à rester avec eux jusqu’à oublier d’aller à la ferme. Ces paroles déplurent à mon père qui essaya de me convaincre de la supériorité de notre religion sur celle des chrétiens, mais en vain, car je persistais à croire que la religion chrétienne était meilleure que la nôtre. Alors en désespoir de cause, et craignant que je n’abandonne ma religion pour celle des chrétiens, il m’enchaîna dans une chambre pour que je ne puisse sortir.

Or, je réussis à transmettre un message aux chrétiens leur disant que j’avais embrassé leur religion et que je voulais partir à Damas. Je les priai donc de m’informer du départ de la prochaine caravane pour Damas afin que je parte avec elle. Quelques jours après, on vint m’informer de me tenir prêt au départ :

Je me débarrassai donc de mes chaînes et m’enfuis en cachette de la maison pour rejoindre la caravane en partance pour la Syrie.

Là-bas, j’ai demandé aux chrétiens de m’indiquer où se trouvait le plus grand de leurs prêtres. Ils me répondirent que c’était l’évêque qui officiait à la grande église. J’allai le trouver et lui demandai la permission de rester dans son entourage et de le servir à condition qu’il m’apprenne les enseignements du christianisme. Il accepta et me permit de demeurer avec lui.

Je me rendis compte, quelque temps après, combien cet évêque était mauvais. Il n’hésitait pas à accaparer les aumônes destinées aux pauvres et à les garder pour lui. À cause de son comportement, je me mis à le haïr et à le mépriser. Mais il ne tarda pas à mourir. Son successeur fut tout à fait différent. C’était un homme bon, pieux, charitable et détaché des plaisirs de ce monde. Je l’ai aimé comme je n’ai jamais aimé quelqu’un d’autre. Je restai avec lui jusqu’à ce qu’il fut sur le point de mourir.

À sa mort, je lui demandai : "À qui me recommandes-tu mon père ?" - "Mon fils, je ne connais qu’une seule personne qui me ressemble et de qui tu peux apprendre. Cette personne se trouve à Mossoul, en Irak. Vas et trouve-la."

Je me rendis chez la personne indiquée et lui exposai l’objet de ma visite. Elle accepta que je demeure chez elle et que j’apprenne sous sa conduite. Cet homme aussi était bon et pieux. Je demeurai chez lui un certain temps jusqu’à ce qu'il fut sur le point de mourir.

La suite : [www.sajidine.com]
s
21 avril 2008 17:50
"À qui me recommandes-tu ô mon père ?" - "Ô mon fils ! Je ne vois personne ayant les qualités que tu recherches mais je sais qu’un prophète va apparaître, prêchant la religion d'Ibrâhîm. Son avènement est imminent. Il sortira du pays des Arabes et émigrera vers une terre plantée de palmiers située entre deux zones couvertes de pierres volcaniques.

Cet homme possède des signes particuliers par lesquels tu peux le reconnaître. Il refuse les aumônes mais accepte les cadeaux. Entre ses épaules, se trouve le sceau de la prophétie. Si tu le vois, tu le reconnaîtras aisément. Si tu trouves le moyen de rejoindre ce pays, n'hésite pas."

Après la mort de ce moine, je demeurai à `Ammuriya jusqu’à l’arrivée de négociants arabes de la tribu des Kahb en Arabie. Je suis allé les voir en leur proposant de m’emmener en Arabie en échange des vaches et brebis que j’avais avec moi. Ils acceptèrent ma proposition et je partis avec eux. Or, en cours de route, ils trahirent leurs engagements et me vendirent à un juif de Wâdi Al-Qurâ. Je restai chez lui jusqu’à ce qu’un de ses cousins des Banû Qurayda vienne lui rendre visite et m’achète pour me prendre à son service. C’est ainsi que je parvins à Médine.

L’homme qui m’avait acheté possédait une palmeraie à Yathrib. J’étais chargé de son entretien. Un jour, alors que j'étais sur le sommet d’un palmier, j’entendis mon maître, assis dans le jardin, discuter avec un de ses cousins. Ce dernier lui disait : "Maudits soient les Banû Qâhila - les Aws et les Khazraj - : ils se sont rassemblés à Quba autour d’un homme venu de la Mecque qui prétend être prophète..." En écoutant ces paroles, je me mis à trembler et faillis tomber sur mon maître assis sous le palmier. Je descendis précipitamment de l’arbre en demandant à l’homme de répéter ce qu’il venait de dire. Mon audace déplut à mon maître qui me donna un coup de poing en me disant : "Ceci ne te concerne pas, retourne à ton travail".

Je remontai sur le palmier et repris mon travail. Le soir venu, je pris avec moi une quantité de dattes que j’avais pu économiser et je partis à la recherche du Messager de Dieu . Arrivé à Qubâ où celui-ci s’était établi, je le trouvai avec un groupe de ses compagnons . Je me suis adressé à lui en ces termes : "J’ai appris que tu étais un saint homme et que tes compagnons sont étrangers à cette ville et ont besoin d’aide. Voici de la nourriture que j'envisageais de donner en aumône, je crois que vous en avez besoin plus que d’autres.".

Le Prophète avança le sac de dattes vers ses compagnons et leur dit : "Mangez." Quant à lui, il s’abstint de manger. Voyant cela, je me suis dit : "Voilà un premier signe. Après son déplacement de Qubâ à Médine, je revins voir le Messager de Dieu en apportant avec moi une autre quantité de dattes que j’avais économisées sur mes parts. Je lui dis : "J’ai remarqué que tu ne mangeais pas les aumônes. C’est pourquoi je t’ai apporté cette quantité de dattes comme cadeau." Il en mangea cette fois-ci et invita ses compagnons à en faire de même. Je fus réjoui par ce geste et me suis dit : "Par Dieu, il mange ce qui lui est offert comme cadeau. C’est le deuxième signe.".

Quelque temps après, je revins le voir alors qu’il était à Al-Baqî` pour l’enterrement d’un de ses compagnons. Je le vis assis, drapé de deux manteaux, au milieu de ses compagnons. Je le saluai et il me rendit mon salut. Je me mis alors à regarder le haut de son dos, dans l’espoir de voir le sceau de la prophétie, ce qui attira son attention. Devinant ma pensée, il ôta l’un de ses manteaux, et je vis entre ses épaules le fameux sceau de la prophétie, tel que décrit par le vieux moine. Je l’entourai de mes bras et l’embrassai en pleurant. Il m’invita à m’asseoir et me demanda de lui relater les péripéties vécues avant ma venue à Médine. À la fin de mon récit, il me souhaita la bienvenue et m'accueillit parmi ses compagnons .

À partir de ce jour, je devins un des familiers des cercles d’enseignement du Messager de Dieu . Je ne le quittai plus. Cependant, n’étant pas encore affranchi de l’esclavage, je ne pus assister aux batailles de Badr et de Uhud. Plus tard, l’Envoyé de Dieu et ses compagnons m’aidèrent à m’affranchir de mon maître en me donnant l'argent nécessaire pour cela. »
 
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