Et qu'en est-il du voleur auquel on devrait couper la main..?Citation
vesale a écrit:
mais c pas vrai , vous etes presk tous contre la peine de mort! vous oubliez votre réligion ou koi! etre contre la peine de mort c pratikement dire ke la loi de dieu est injuste(car comme vous le savez la réligion ordonne d'executer les tueurs) . si vraiment on appliquait les lois du coran , vous verrez alors comment la criminalité baissera ( bien sur elle ne disparaitra pas mais elle sera largement réduite) .
en plus l'avis des gents qui sont contre la peine de mort change automatiquement quand un des leurs est victime d'un meurtre , bizarrement ils deviennent pour .
ça me dégoute de voir des personnes coupables de meurtre sortir de taule aprés 20-25 ans pour bonne conduite.
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zouitina a écrit:
Salam alaïcoum,
5.32. Quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. ...
Le meurtrier et le corrompu mériteraient donc le même châtiment..?
Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/05/06 16:10 par le citoyen.
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vesale a écrit:
le point fort de la peine de mort n'est pas seulement de discuader mais surtout de rendre justice à la pauvre victime à qui ont a oté la vie injustement . ça serais vraiment de l'injustice si les coupables ( je dis bien LES COUPABLES et non les accusés) continuent à vivre .
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temsamane a écrit:
quand le coran dit que le blanc , c blanc, je ne cherche pas à savoir pourquoi c pas jaune.quant il y a des sourates qui sont claires comme par exemple celles se rapportant à la condamnation à mort des tueurs ou au partage de la succession des personnes décédèes (al irth)(la femme à la moitié de la part d'un homme), je n'essaye pas de dire qu'on doit changer ça parce que c pas humain ou que ce n'est pas juste ou je ne sais quoi.
la parole de Dieu SWT prime avant toute chose.
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le citoyen a écrit:
Voici un petit reflet d'une certaine justice:
"...il est un dossier beaucoup plus symptomatique, je dirais le plus typique du chaos général dans lequel sombre la justice marocaine. Il s’agit de l’affaire Boujemaâ El Ouardi lequel a été condamné en première instance à cinq ans de prison ferme et 1000.00 dirhams d’amende pour atteinte aux institutions sacrées du royaume. L’histoire (Assahifa al Ousbou’iya n°112 du 9 au 15 mai 2003):
Boujemaâ El Ouardi est un sujet du Roi qui partage l’enfer de la misère avec de très nombreux autres sujets du Roi à Tata, une bourgade située au sud du Maroc. Homme digne refusant de baisser les bras et de rejoindre l’armée des mendiants que compte le royaume, Boujemaâ combattait la famine dans les souks en tant que marchant ambulant ( notamment à Souk Al Had Lakdim) jusqu’au jour où il fut mit aux arrêts pour atteinte aux institutions sacrées du royaume. En effet, par un matin où les clients se faisaient rares il reçut la visite de deux auxiliaires d’autorité, un mokadem et un cheikh, qui le sommèrent d’acheter un exemplaire de la revue « Aicha » pour le prix de 20.00 dirhams. Éventuellement habitué aux pratiques féodales du caïd du coin (je m’attarderai sur ce sujet plus loin), Boujemaâ supplia le cheikh de repasser plus tard invoquant le fait que de toute la matinée il n’avait pas vendu l’ombre d’un article. Le cheikh, qui répondrait au nom de Jamaâ Asraf, répliqua que c’était pour les œuvres charitables et lui extorqua les 20.00 dirhams de rigueur contre un exemplaire du dit magazine. Une fois les auxiliaires d’autorité partis, du plus profond de son désespoir Boujemaâ parvint à extérioriser sa rage et déchira la revue…qui contenait…une photo du Roi…Immédiatement dénoncé par son voisin également marchant ambulant, un certain Moulay Abdelaziz Al Idrissi, le cheikh revint sur ses pas et se saisit de la pièce à conviction, soit des quatre morceaux de la revue déchirée, et le pauvre Boujemaâ fut livré à la ‘Justice’ qui l’accabla en vertu de l’article 23 de la constitution, sur la base de l’article 179 du code pénal ainsi que des articles 288,289,291,304 à 306 et 346 du code de procédure pénale.
Boujemaâ El Ouardi fut condamné à cinq années de prison ferme bien que pendant tous les stades du procès il déclara regretter son acte et reconnaître la sacralité et l’inviolabilité de la personne du Roi, qu’on l’avait obligé à acheter le magazine en question et qu’il n’avait de ce fait plus eu de quoi déjeuner. Rien n’y fit. Le 10 avril 2003 le tribunal, composé des magistrats Abdel moumen Hachemi, Ahmed Dahmani, Rachid Choura et khalid Hantani en tant que représentant du parquet, n’eut aucun scrupule à écrouer un sujet du Roi indigent que le makhzen avait escroqué, pour atteinte à la sacralité du Roi…Or Boujemaâ El Ouardi fut, heureusement, gracié finalement par sa majesté le Roi Mohamed VI… ..."
Source: "Parole de caïd"
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le citoyen a écrit:
Je m'excuse vesale j'ai cru que le sujet concernait le Maroc uniquement...Par ailleurs, ce sont les multiples cas comme celui de Boujemaâ Lwardi qui poussent à être contre la peine de mort au Maroc, notre justice est trop injuste..A mon humble avis, nous autres Marocains et Marocaines avons beaucoup de problèmes à résoudre avant d'en arriver à opter ou non pour la peine de mort. Quant à l'amputation de la main du voleur c'était parceque l'on avait invoqué l'Islam pour justifier cette même peine de mort..J'ai aussi soulevé la question du corrompu pour savoir s'il méritait la même peine en Islam car c'est de cette religion que les partisans de la peine de mort se prévalent..car à mon sens il est important de savoir qui est concerné par la peine de mort ? C'est la logique et le bon sens qui comptent, car il s'agit quant même d'une question capitale qu'il faut bien cerner...