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Paysage politique au Maroc
m
10 décembre 2004 04:45
Salaamsmiling smiley,

En lisant les deux articles suivantes transcrites ci-dessous :

[www.lejournal-hebdo.com]
[www.lejournal-hebdo.com]

J'ai l'impression que les autres forces politiques au Maroc se sont completement effacees..... Je me trompe?!

Est-ce un manque de credibilite du discours?! ou completement un manque du discours?!



Retour tonitruant d’Al Adl Wal Ihssane
C’est une sortie remarquée que vient de faire Al Adl Wal Ihssane. Depuis le 16 mai 2003, l’Association du Cheikh s’était faite discrète.

Quel enseignement doit-on tirer de la marche de soutien avec les peuples palestinien et irakien du 28 novembre dernier ? Sans aucun doute, l’attitude de l’association Al Adl Wal Ihassane. Absente de la scène politique depuis les événements du 16 mai 2003, la Jamaâ du cheikh Yassine a marqué son retour. Son choix de défiler seule a été entériné pour faire taire les mauvaises langues qui avaient annoncé la mort de l’association de Yassine. Décision avait ainsi été prise de demander aux sections de l’association d’être représentées. De plus, le secrétariat général du cercle politique a choisi de mettre en avant toutes les composantes de la Jamaâ (Majlisse Al Irchad, jeunesse, association féminine…). D’un côté, cette démarche est une réponse à leurs détracteurs, et de l’autre, elle démontre leur organisation et leur force de mobilisation. Une force qui les propulse comme étant la première formation politique au Maroc. Ce retour intervient dans un contexte très particulier.

Qui prendra les rتnes ?
Au sein même d’Al Adl Wal Ihssane, on parle de plus en plus de la succession de Yassine. Même si plusieurs prétendants restent dans la course (Arsalan, Moutawakil), Mohamed El Abbadi se présente comme le candidat le plus sérieux. Instituteur de formation, il s’est distingué dans l’est du Maroc. Pondéré, l’homme a réussi a implanter l’association dans la région d’Oujda. D’ailleurs, lors de la marche du 28 novembre, la majorité des militants étaient venus de cette région. Obligé de faire profil bas après les événements du 16 mai 2003, Al Adl Wal Ihssane a bien préparé son retour. D’abord, mettre en avant le nombre des adhérents lors d’une manifestation nationale ; ensuite, se préparer pour monopoliser le champ politique. Tout cela en insistant sur un travail de proximité qui permet le « recrutement » massif parmi toutes les catégories de la société marocaine. « On n’a jamais succombé à la pression des autorités. En 2000, nous avons choisi d’éviter l’affrontement lorsque le ministère de l’Intérieur nous a refusé l’accès aux plages. En 2003, le Maroc a connu des événements tragiques. Il fallait temporiser pour le bien de la nation. Cela dit, nous avons toujours travaillé et organisé nos manifestations le plus naturellement du monde. De plus, les militants qui ont défilé ne reflètent pas le vrai nombre », souligne Omar Aherchane.

En d’autres termes, le responsable de la jeunesse d’Al Adl prétend que l’association regroupe des centaines de milliers d’adhérents.





Le PJD sérieusement énervé
Les dirigeants du PJD sont choqués par le comportement d’Al Adl Wal Ihssane.

Officiellement, le PJD a réagi à la marche de solidarité en faveur de la cause palestinienne et irakienne du 28 novembre dernier. Le quotidien « Attajdid » a publié au lendemain de la marche un article où le chercheur Mustapha El Khalifi critique ouvertement l’attitude d’Al Adl Wal Ihssane. « On relèvera qu’Al Adl Wal Ihssane s'est singularisée par ses slogans, en dépit d'une décision claire du Groupe de l’Action National pour le Soutien du peuple Irakien et Palestinien (GANSIP) d'éviter les banderoles à caractères partisans ou associatif », relève El Khalfi. Une attaque ouverte qui reflète le désaccord entre les deux mouvances islamistes. Le PJD regrette l’attitude individualiste d’Al Adl qui a choisi de marcher seule. Si les frères d’hier sont à l’opposé aujourd’hui, cela dénote un désaccord sur la marche à suivre.

La pomme de discorde
Les amis d’Othmani étaient pour une marche regroupant toutes les composantes politiques. Le motif invoqué, le GANSIP, qui regroupe le PJD, Al Adl Wal Ihssan, Badil Al Hadari et les composantes de la Gauche, a œuvré pour une marche avec des slogans et des banderoles unifiés pour cause, éviter d’utiliser cet événement à des fins politiques. Les critiques du PJD reviennent d’ailleurs sur l’instrumentalisation de la marche par l’association de Yassine. « Ils ont tout fait pour se distinguer. Leur but était de montrer leur force après des mois d’absence », explique un député du PJD. Faux rétorque le responsable de la jeunesse d’Al Adl Wal Ihssane Omar Aherchane. Ce dernier réagit « Nous voulions une marche spontanée sans dicter aux militants l’attitude à avoir. On n’a jamais dit à quelqu’un de quitter nos rangs sous prétexte qu’il n’était pas militant d’Al Adl Wal Ihssan. Nous ne sommes pas dans une logique de rapport de force ». D’une manière ou d’une autre, Al Adl a réussi son coup : se distinguer du PJD. La Jamaâ avance un pion et annonce son retour sur la scène politique. Reste à savoir si la rupture avec le PJD est temporaire ou si elle marque la fin d’une alliance de circonstance.

Retour tonitruant d’Al Adl Wal Ihssane
C’est une sortie remarquée que vient de faire Al Adl Wal Ihssane. Depuis le 16 mai 2003, l’Association du Cheikh s’était faite discrète.

Quel enseignement doit-on tirer de la marche de soutien avec les peuples palestinien et irakien du 28 novembre dernier ? Sans aucun doute, l’attitude de l’association Al Adl Wal Ihassane. Absente de la scène politique depuis les événements du 16 mai 2003, la Jamaâ du cheikh Yassine a marqué son retour. Son choix de défiler seule a été entériné pour faire taire les mauvaises langues qui avaient annoncé la mort de l’association de Yassine. Décision avait ainsi été prise de demander aux sections de l’association d’être représentées. De plus, le secrétariat général du cercle politique a choisi de mettre en avant toutes les composantes de la Jamaâ (Majlisse Al Irchad, jeunesse, association féminine…). D’un côté, cette démarche est une réponse à leurs détracteurs, et de l’autre, elle démontre leur organisation et leur force de mobilisation. Une force qui les propulse comme étant la première formation politique au Maroc. Ce retour intervient dans un contexte très particulier.

Qui prendra les rتnes ?
Au sein même d’Al Adl Wal Ihssane, on parle de plus en plus de la succession de Yassine. Même si plusieurs prétendants restent dans la course (Arsalan, Moutawakil), Mohamed El Abbadi se présente comme le candidat le plus sérieux. Instituteur de formation, il s’est distingué dans l’est du Maroc. Pondéré, l’homme a réussi a implanter l’association dans la région d’Oujda. D’ailleurs, lors de la marche du 28 novembre, la majorité des militants étaient venus de cette région. Obligé de faire profil bas après les événements du 16 mai 2003, Al Adl Wal Ihssane a bien préparé son retour. D’abord, mettre en avant le nombre des adhérents lors d’une manifestation nationale ; ensuite, se préparer pour monopoliser le champ politique. Tout cela en insistant sur un travail de proximité qui permet le « recrutement » massif parmi toutes les catégories de la société marocaine. « On n’a jamais succombé à la pression des autorités. En 2000, nous avons choisi d’éviter l’affrontement lorsque le ministère de l’Intérieur nous a refusé l’accès aux plages. En 2003, le Maroc a connu des événements tragiques. Il fallait temporiser pour le bien de la nation. Cela dit, nous avons toujours travaillé et organisé nos manifestations le plus naturellement du monde. De plus, les militants qui ont défilé ne reflètent pas le vrai nombre », souligne Omar Aherchane.

En d’autres termes, le responsable de la jeunesse d’Al Adl prétend que l’association regroupe des centaines de milliers d’adhérents.
 
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