Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Le paradoxe de l’économie algérienne
A
18 septembre 2007 09:57
Nouveau coup de semonce du baril de pétrole à la Bourse new-yorkaise. Les prix du pétrole ont atteint un nouveau record historique, vendredi 14 septembre 2007. 80,36 dollars en séance. L’économie mondiale est inquiète. Paradoxalement, cela n’influe pas de manière positive sur le pouvoir d’achat des Algériens.
La rue algérienne disserte très peu, sauf dans certains cercles d’initiés, sur les cours des marchés pétroliers. Cela peut sembler étonnant. En effet, si l’on considère que la bonne santé financière de l’économie algérienne dépend exclusivement du prix du baril de l’or noir, on a toutes les raisons du monde de s’interroger sur le peu de commentaires qui est fait autour de ce sujet. Et pourtant, la bonne santé financière de l’économie algérienne est le fruit exclusif des recettes engrangées par les exportations des hydrocarbures. Un matelas financier qui devrait tourner autour des 100 milliards de dollars. Une croissance économique de l’ordre de 5,8%. Et pour clore la fête, un baril de pétrole qui flirte avec les 80 dollars. Tous les clignotants sont au vert. Que demande, alors, le peuple? «De la pomme de terre!» le «légume-roi» de la table algérienne n’a cessé de friser la barre des 70DA le kg depuis des mois. Au point où il est aux abonnés absents dans l’assiette de l’Algérien. Mais si ce n’était que ce légume cela irait encore. L’ingéniosité des mamans algériennes n’est plus à démontrer.
Elles auraient trouvé un produit de substitution sans coup férir. Mais voilà, rien ne va plus. Pommes de terre, tomates, semoule, huile, viandes... rien n’est épargné. Tous les produits de large consommation sont devenus des produits de luxe. Alors, comment expliquer un tel phénomène? L’Algérie consacre bon an, mal an un peu plus de 20 milliards de dollars pour ses importations en produits de consommation. Cela devrait largement suffire pour approvisionner les marchés. Que s’est-il donc passé pour que la bonne santé financière de l’économie algérienne débouche sur une flambée des prix des produits de large consommation? C’est le paradoxe algérien! On a évoqué les raisons possibles et imaginables.
Les cours mondiaux de la poudre de lait et du blé, le mildiou, cette maladie de la pomme de terre qui empêche la ménagère de dormir. Curieusement, les cours mondiaux du sucre ont baissé sans que l’on n´en ressente les effets en Algérie. La presse écrite indépendante, dans son ensemble, a fait le forcing. La flambée des prix continue d’occuper la «une» des journaux. Le chef du gouvernement, M.Abdelaziz Belkhadem, est sorti de ses gonds. Il a tenté d’expliquer tant bien que mal cette situation qui défie toute logique économique.
Les ministres de l’Agriculture et du Commerce se sont renvoyé la balle. Du spectacle sans convaincre. L’Algérie ne produit pas assez, certes. A entendre ceux qui nous gouvernent, les importations auraient dû couvrir la demande dans la plupart des domaines. Pomme de terre, fruits et légumes de toutes sortes, semoule, poudre de lait...seraient disponibles, en quantité suffisante et surtout à la portée de toutes les bourses. Enfin presque. Mais rien n’y fit. Des paroles. Des promesses. C’est tout.
Qui oserait parler de crise? Car c’est bien d’une crise qu’il s’agit. C’est bien une crise que l’Algérie est en train de vivre. Une crise organisée qui est le fruit de la spéculation. Une spéculation d’où sont complètement absents les instruments de régulation et de contrôle de l’Etat. Sans commentaire


ce qui m'intrepelle dans cet article n'est pas d'exposer les souffrances de l' algerien ,mais de dire combien les journaux algeriens s'occupent des problemes de leurs citoyens ,alors que chez nous rien n'est dit dans ce sens.Quelqu'un peut-il m'expliquer ce paradoxe??
Dans nos journaux il n'y a rien à lire ,rien à decouvrir comme si tout va bien et meme tre bien
-
18 septembre 2007 14:10
Mr Ablad,

il est important de toujours citer la source de ton article pour plusieurs raisons. Par exemple:

- Une question d'ethique, il faur donner credit a celui qui a ecrit ou publie l'article.
- savoir la credibilte de l'article, en connaissant la source de l'article.
- connaitre l'auteur permet aussi de savoir sa ligne editoriale d'apres ces ecrits anterieurs et si il (elle) a des prejuges quelconques a propos du sujet.
H
18 septembre 2007 18:13
C'est avec beaucoup de regrets que je me dois de vous dire que l'Algérie ne vit pas une crise -laquelle, par définition, n'est qu'un moment - mais un état, une situation durable.

Une crise est quelque part toujours conjoncturelle. Là nous avons à faire à un problème structurel lequel commence suffisament à dater pour devenir même une tradition.

Deux chiffres liés à l'activité d'exploitation des hydrocarbures font actuellement références :
1/ le pris du baril atteint les 80 dollars US ... et ne peut qu'augmenter;
2/ le prix de référence interne à l'Algérie est toujours fixé à 19 dollars US.

Le premier prix (international correspondant à une situation du marché), correspondant à l'Algérie "utile", et est rémunéré comme tel sur les marchés;

Le second prix (interne à la société algérienne) ne concerne que les besoins du peuple algérien... tels que perçus par le gouvernement expression publique des réels propriétaires-décideurs.

Nous nous trouvons donc devant un choix fait par des gouvernants lesquels correspondent sans doute aux aspirations populaires depuis 45 années maintenant.

Le respect du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" nous impose donc le plus grand de respect pour la lucidité d'une des populations les plus politisée de la Terre... jusqu'à l'Eté 1962.
A
18 septembre 2007 18:37
Citation
HaouchSmaïl a écrit:
C'est avec beaucoup de regrets que je me dois de vous dire que l'Algérie ne vit pas une crise -laquelle, par définition, n'est qu'un moment - mais un état, une situation durable.

Une crise est quelque part toujours conjoncturelle. Là nous avons à faire à un problème structurel lequel commence suffisament à dater pour devenir même une tradition.

Deux chiffres liés à l'activité d'exploitation des hydrocarbures font actuellement références :
1/ le pris du baril atteint les 80 dollars US ... et ne peut qu'augmenter;
2/ le prix de référence interne à l'Algérie est toujours fixé à 19 dollars US.

Le premier prix (international correspondant à une situation du marché), correspondant à l'Algérie "utile", et est rémunéré comme tel sur les marchés;

Le second prix (interne à la société algérienne) ne concerne que les besoins du peuple algérien... tels que perçus par le gouvernement expression publique des réels propriétaires-décideurs.

Nous nous trouvons donc devant un choix fait par des gouvernants lesquels correspondent sans doute aux aspirations populaires depuis 45 années maintenant.

Le respect du "droit des peuples à disposer d'eux-mêmes" nous impose donc le plus grand de respect pour la lucidité d'une des populations les plus politisée de la Terre... jusqu'à l'Eté 1962.

je suis désolé ,HaouchSmaïl [mon but comme je l'ai signalé n'est pas de mettre le doigt sur le prob.algerien que ça soit celui de pomme de terre ou d'autre chose,mais simplement de comparer les medias des deux pays.Le Maroc et l'Algerie .Je trouve que les journaux algeriens mettent le doigt là ou il faut alors que les notre sont loin de nos preocupations
b
18 septembre 2007 20:40
Ablad,

Tu as fait une compraison systématique pour le dire? Et pourquoi les ´médias algeriens et pas d'un autre pays? Puis tu te montre surpris des réponses sur l'algerie!?

Mais pour régir à ton sujet la presse algerienne est pour moi loin d'être un exemple à mes yeux, trop médiocre, trop dans la désinformation. Puis elle entretient, à l'image du pays, la violence. Non, pas un exemple à suivre, vaut mieux regarder là où la presse a une histoire.

Les médias marocains traitent déjà des problèmes et questions qui préoccupent le pays. Ce qui leur manque pourtant c'est la profondeur et la balance dans le choix des sujets et dans l'analyse. Peu s'occupent par exemple de ce qui se fait au Maroc alors que les projets pullulent. Les journalistes sont trop paresseux pour enovoyer les leurs ecrire sur la region de Tanger (même de manière critique) ou au Sahara observer vraiement la situation. Je ne crois pas que telquel par exemple avait daigné dépêcher des journalistes dans les régions lors des elections. Pourtant ils traitent du thème des elections. Ils reprennent les mêmes shémats que les journaux francais on dirait qu'ils ne vivent pas au Maroc. Ou ils pêchent leurs informations dans les bars. Et pour les reste c'est pas mieux, à part quelques exemples bien sur.

Voila.

Si tu veux discuter du thème et pas de l'algerie, evite ces comparaisons facheuses. La presse algerienne, on l'a vu maintes fois, est l'une des pires du monde arabe.
A
19 septembre 2007 19:07
Citation
boureza a écrit:
Ablad,

Tu as fait une compraison systématique pour le dire? Et pourquoi les ´médias algeriens et pas d'un autre pays? Puis tu te montre surpris des réponses sur l'algerie!?

Mais pour régir à ton sujet la presse algerienne est pour moi loin d'être un exemple à mes yeux, trop médiocre, trop dans la désinformation. Puis elle entretient, à l'image du pays, la violence. Non, pas un exemple à suivre, vaut mieux regarder là où la presse a une histoire.

Les médias marocains traitent déjà des problèmes et questions qui préoccupent le pays. Ce qui leur manque pourtant c'est la profondeur et la balance dans le choix des sujets et dans l'analyse. Peu s'occupent par exemple de ce qui se fait au Maroc alors que les projets pullulent. Les journalistes sont trop paresseux pour enovoyer les leurs ecrire sur la region de Tanger (même de manière critique) ou au Sahara observer vraiement la situation. Je ne crois pas que telquel par exemple avait daigné dépêcher des journalistes dans les régions lors des elections. Pourtant ils traitent du thème des elections. Ils reprennent les mêmes shémats que les journaux francais on dirait qu'ils ne vivent pas au Maroc. Ou ils pêchent leurs informations dans les bars. Et pour les reste c'est pas mieux, à part quelques exemples bien sur.

Voila.

Si tu veux discuter du thème et pas de l'algerie, evite ces comparaisons facheuses. La presse algerienne, on l'a vu maintes fois, est l'une des pires du monde arabe.

ton analyse est loin d'etre objective et je n'ai pas envie de polimiquer.parler de Tanger ou d'autres porjets,tous les jouraux le font .Mais le citoyen ??personne .Merci ,j'ai compris qu'il ne faut pas traiter les sujets qui fachent sur ce forum
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook