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Palestine: À Bethléem, François lance un appel à la paix
U
27 mai 2014 14:06
Surprenant, cet oubli.

Quand on voir que certains passent leur temps à parler d'Israël et des Palestiniens, aucun d'entre eux n'a pensé à mentionne plus important évènement qui s'est produit en Terre Sainte.

De nombreux Palestiniens assistent à la messe.


Lors de son voyage en Terre sainte, le pape François a fait dimanche un arrêt imprévu à Bethléem. Le souverain pontife s'est attardé au pied de la barrière de séparation édifiée par Israël en Cisjordanie.

Le Pape François s'insurge contre le mur de séparation.




À Bethléem, François lance un appel à la paix

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À Bethléem, François lance un appel à la paix

Lors de son voyage en Terre sainte, le pape François a fait dimanche un arrêt imprévu à Bethléem. Le souverain pontife s'est attardé au pied de la barrière de séparation édifiée par Israël en Cisjordanie.

Le pape François a prononcé dimanche un vibrant plaidoyer pour la paix au Proche-Orient lors de sa visite à Bethléem, en Cisjordanie occupée. Le souverain pontife a comblé ses hôtes du jour en se félicitant des bonnes relations entre le Vatican et "l'Etat de Palestine".

"Il est nécessaire d'intensifier les efforts et les initiatives destinées à créer les conditions d'une paix stable fondée sur la justice, la reconnaissance des droits de chacun et la sécurité de tous", a-t-il déclaré. "Il est temps de mettre fin à une situation qui devient toujours plus inacceptable", a-t-il ajouté.

Lors d'une conférence de presse, François a par ailleurs qualifié Mahmoud Abbas, qui se trouvait à ses côtés, d'"homme de paix". Le président palestinien a peu après accusé Israël de "tenter de chasser les Palestiniens, chrétiens et musulmans", de Jérusalem-Est occupé et annexé.

Arrêt imprévu

Un peu plus tard, le pape a fait un arrêt imprévu dans la ville de Bethléem, devant la barrière de séparation édifiée par Israël en Cisjordanie. Il est descendu de sa voiture pour se recueillir quelques minutes au pied de ce haut mur de béton.

Plus tard, François a célébré une messe face à une foule de Palestiniens, sur la place de la Mangeoire, non loin de l'église de la Nativité. Il a plaidé pour les droits des enfants. Il a évoqué "ces enfants trop nombreux qui continuent à vivre dans des situations inhumaines, aux marges de la société".

"Honte devant Dieu"

"Malheureusement, dans notre monde qui a développé les technologies les plus sophistiquées, de nombreux enfants aujourd'hui encore sont exploités, maltraités, tenus en esclavage, objets de violence et de trafics illicites. De nombreux enfants sont aujourd'hui déracinés, réfugiés, parfois noyés dans les mers, spécialement dans les eaux de la Méditerranée", a déclaré le pape.


"De tout cela nous avons honte aujourd'hui devant Dieu. Ce Dieu qui s'est fait Enfant", a-t-il dit en référence à Jésus né dans une mangeoire à Bethléem selon la tradition de l'Evangile.

"Les enfants sont un signe. Signe d'espérance, signe de vie (...) Quand les enfants sont accueillis, aimés, défendus, protégés dans leurs droits, la famille est saine, la société est meilleure, le monde est plus humain", a-t-il dit.

Etape délicate

Le pape est arrivé tôt dimanche matin en Cisjordanie pour l'étape la plus délicate de son voyage de trois jours au Proche-Orient. Le chef de l'Eglise catholique est venu d'Amman à bord d'un hélicoptère militaire jordanien qui s'est posé sur un héliport de Bethléem, lieu de naissance de Jésus selon la tradition chrétienne.

En allant directement par hélicoptère à Bethléem, François est devenu le premier pape contemporain à se rendre en Cisjordanie sans transiter au préalable par Israël.

Les Palestiniens ont accordé un soin particulier aux symboles. Ils ont installé à Bethléem une fresque représentant Jésus et son père Joseph, tous deux coiffés d'un keffieh noir et blanc identique à celui de leur défunt président Yasser Arafat. Ils ont aussi placardé à travers la ville des images comparant le vécu des Palestiniens aux souffrances endurées par Jésus.

Escale en Israël

François se rendra en Israël en début d'après-midi. Pour éviter tout faux-pas diplomatique, il n'effectuera pas le court trajet par la route pour gagner Jérusalem, dont la partie orientale a été annexée par Israël après la guerre des Six-Jours en 1967.

Il se rendra par hélicoptère à Tel Aviv. Il prendra ensuite un autre hélicoptère pour Jérusalem, ville aux multiples lieux saints pour les juifs, les chrétiens et les musulmans.

Célébration œcuménique

Dans la basilique du Saint-Sépulcre, il assistera à une célébration œcuménique à l'occasion des 50 ans de la rencontre à Jérusalem entre son prédécesseur Paul VI et le patriarche Athénagoras, qui avait symbolisé une réconciliation entre catholiques et orthodoxes séparés depuis le schisme de 1054.
Quand l'être humain montre la Lune, Bôfbôfbôf le chien regarde le doigt. Les chiens aboient, la caravane passe. ***********************************************************************
X
27 mai 2014 14:47
Espérons qu'ils soit entendu. Par contre, ce Pape a cru bon de se rendre sur la tombe du fondateur de l'idéologie raciste sioniste, chose que ses prédécesseurs se refusaient de faire, d'après ce que j'ai lu. Ce qui est une véritable honte. Sans parler de cette i fois qui bien évidemment sera très peu commentée en France :

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Jérusalem. Incendie dans une Eglise catholique pendant la visite du pape
Israël - 26 Mai
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Un incendie d'origine criminelle s'est déclaré dans l'une des principales églises catholiques de Jérusalem, pendant la visite du pape.

Un incendie d'origine criminelle s'est déclaré dans l'une des principales églises catholiques de Jérusalem, sur le mont Sion, pendant la visite du pape François, a déclaré le porte-parole de l'abbaye de la Dormition, frère Nikodemus Schnabel.

« Quelqu'un est entré dans l'église, est descendu à la crypte, s'est emparé d'un livre utilisé par les pèlerins et l'a amené dans une petite salle près de l'orgue où il a mis le feu au livre, brûlant des croix de bois », a expliqué le moine. Peu auparavant, le pape célébrait une messe dans le bâtiment voisin du Cénacle.

Tags : Israël Jérusalem
X
27 mai 2014 14:54
Il devrait aussi faire d'un peu plus de courage, on ne peut pas prôner la paix et chercher le rapprochement avec les judéo-Sioniste.
Le plus célèbre écrivain israélien, Amos Oz, a qualifié les extrémistes juifs auteurs d'une vague d'actes racistes contre les chrétiens et les musulmans de "néo-nazis hébreux", rapporte samedi le quotidien Haaretz sur son site.
Cité par le journal, M. Oz a jugé que le terme du "prix à payer", largement employé pour décrire les attaques contre des Palestiniens et Arabes israéliens par des extrémistes juifs, était un euphémisme. Il existe des "noms gentils pour un monstre qui doit être appelé pour ce qu'il est: des groupes néo-nazis hébreux", a-t-il indiqué vendredi à des invités à l'occasion de son 75e anniversaire, selon Haaretz.

"Nos groupes néo-nazis bénéficient d'un soutien de nombre de nationalistes et même de législateurs racistes, ainsi que de rabbins qui leur fournissent, de mon point de vue, une justification pseudo-religieuse", a ajouté M. Oz. De nouvelles inscriptions anti-chrétiennes et racistes ont été découvertes vendredi à Jérusalem, où la police a augmenté la surveillance des sites religieux sensibles à l'approche de la visite du pape François en Terre sainte fin mai.

"Le prix à payer, le Roi David pour les Juifs, Jésus est une ordure", a été tagué sur le mur de l'église roumaine Saint-George, près d'un quartier juif-orthodoxe de Jérusalem. L'inscription "Mort aux Arabes" a été peinte sur une maison de la Vieille ville de Jérusalem, et des swastikas -la croix gammée nazie- ont été dessinées sur les murs d'un appartement dans Jérusalem-Ouest, la partie israélienne de la Ville sainte.

Sous l'appellation du "prix à payer", des colons extrémistes et des activistes d'extrême droite ont intensifié ces derniers mois les agressions contre des Palestiniens, des Arabes israéliens ou encore l'armée israélienne, en réaction à des décisions gouvernementales qu'ils jugent hostiles à leurs intérêts ou à des actes attribués à des Palestiniens.
 
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