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23 janvier 2009 22:43
dimanche 18 janvier 2009 - 14h:56

Boubekeur Z. - Le Quotidien d’Oran

Depuis des temps immémoriaux, l’Histoire nous apprend de ce que la suprématie des religions monothéistes hante les esprits des croyants.

Les enfants d’Abraham, de la lignée de David, disent être les premiers à croire en un Dieu unique. Le judaïsme est ainsi né. Avec l’avènement de Jésus, une nouvelle religion monothéiste apparut. Cette fois, il s’agit du christianisme, religion qui allait bouleverser les relations entre pratiquants du judaïsme et pratiquants du christianisme. Ces relations se sont envenimées depuis, jusqu’à nos jours pour voir, enfin un timide apaisement initié par le Pape Jean Paul II.

Mais, entre-temps, ce sont ces relations tendues qui ont généré les guerres de religion et même celles des croyances dérivées.

Pour se démarquer des autres croyances surtout de l’Islam, les Juifs vont, cette fois, revendiquer un lieu saint à savoir la Terre sainte. Ces aspirations allaient faire naître de graves querelles entre communautés religieuses, étrangères au Judaïsme. Même les croisés s’en mêlèrent pour récupérer, à leur tour, les lieux saints devenus, entre-temps musulmans.

Au XVIIè siècle et plus précisément en 1640, un certain Olivier Cromwell, fervent adepte du sionisme-chrétien (1) fut le premier chef d’Etat anglais qui allait évoquer, pour la première fois, la création de « l’Etat d’Israël ».

Que depuis, l’Europe des nations, bien divisée, se cherchait encore et l’idée s’évanouit, pour réapparaître au début de XXè siècle avec la fameuse déclaration « Balfour » (2), idée concrétisée en 1948, sous l’initiative des Européens occidentaux qui sont directement responsables du génocide auquel le monde entier, impuissant, assiste aujourd’hui. Même les Nations unies, complices en leur temps de la décision de création de l’Etat d’Israël, n’arrivent pas à s’entendre pour stopper cette tragédie.

Il est donc bon de revisiter l’Histoire

Nous sommes en 1917, pour sensibiliser la communauté juive à l’entrée en guerre des Etats-Unis au côté des alliés, réticents encore et pour aider la communauté juive d’Angleterre, devenue de plus en plus pressente et inquiète face aux graves tournures prises par le premier conflit mondial, mais aussi et surtout pour contrecarrer les velléités arabes du Moyen-Orient qui se réveillent au nationalisme, le Comte Arthur James Balfour (2), Premier ministre conservateur anglais d’alors, reprit l’idée de créer un foyer pour accueillir non seulement les Juifs d’Angleterre, mais aussi les Juifs des peuplades dispersées et errantes à travers le monde.

Pour cela, il accéléra l’idée de le créer dans la toute petite Palestine en annexant, si possible, la Judée et la Samarie sans oublier, bien sûr, la très chère Jérusalem. Le lieu choisi répondait plutôt au voeu ancien, formulé de tout temps, par les Juifs.

Nous sommes en 1918, avec la paix revenue, l’idée reprit du chemin, mais qui, par surprise, fut rattrapée par le temps et donc n’a pu voir le jour alors que le second conflit mondial éclata.

Nous sommes en 1945, cette fois l’idée s’accéléra avec la bénédiction, non plus du Comte Balfour, décédé depuis, mais surtout avec, cette fois, les grandes puissances occidentales vainqueurs de l’Allemagne-nazie. N’a-t-on pas appris que dans un entretien resté longtemps discret entre Roosevelt et Churchill, lors de la conférence de Yalta, les deux hommes d’Etat ont évoqué la possibilité de créer le foyer en « tailladant » une partie de l’Allemagne pour la punir de ses méfaits anti-démocratiques et ses horribles crimes ? L’idée échoua pour deux raisons :

La première est due au décès prématuré de l’un des deux hommes d’Etat et la seconde, au refus catégorique de la communauté juive particulièrement les « Ashkénaze » (3). Ces derniers voulant, farouchement le créer en Terre sainte. Cependant, cette idée fut, cette fois, freinée par la Grande-Bretagne, alors en protectorat en Palestine, craignant de ce que la création d’un tel foyer allait à l’encontre de ses intérêts et surtout de ne pas perdre pied au Moyen-Orient avec ses enjeux économiques et stratégiques. En effet, ses visées sur le pétrole du Moyen-Orient devenaient gourmandes. L’idée fut freinée aussi par la résistance des pays arabes à la suite de l’afflux croissant de Juifs venant d’Europe centrale, à partir de 1935, provoqué par les persécutions nazies.

Voyant l’idée s’éterniser et pour accélérer la naissance du foyer, la communauté juive recourut, comme dit plus haut, à des débarquements massifs des Juifs d’Europe en Palestine. L’exemple du bateau du nom de « Exodus » est la référence la plus connue au monde. Et pour mieux appuyer sa destinée, cette communauté devait recourir au terrorisme. La naissance de groupes de terreur dont le plus connu est la « Haganah » ont beaucoup influé sur le départ des Anglais de Palestine.

Nous sommes en 1948, le mandat bitannique en Palestine s’achève, un comité exécutif des Juifs...

A suivre...
 
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