aujourd'hui j'ai lu l'article en bas sur lematin.ma. ce journal est a mes yeux pour la presse ecrite un peu ce qu'est la rtm pour l'audio-visuel. un organe de communication du gouvernement et du palais.
cependant les projets ennumeres font urgence au maroc oriental est ne forment qu'un minimum de base qu'on peut faire pour une region. le maroc oriental est d'un cote une region qu a beacoup de petoentiel, mais d'un autre boude par les respnasbles politiques et ses propres citoyens.
vos remarques et reactions - svp constructives. pas de derision
Offensive contre le sous-développement de l'Oriental 05.07.2004 | 16h52
-- Vision coordonnée du développement économique et social
Il y a quelques années, le développement économique de l'Oriental était quasiment tributaire de l'ouverture des frontières avec l'Algérie. C'est du moins ce pensaient, notamment, les élus, les représentants et les populations de la région. Il fallait attende le discours prononcé, le 18 mars 2003 à Oujda, par S.M. le Roi Mohammed VI pour que cette “croyance” s'estompe et cède la place à des certitudes. --
Aujourd'hui, l'Oriental passe à l'attaque et ne reste plus dans l'expectative. Les orientations Royales ont insufflé une nouvelle dynamique à cette région.
Un programme intégré de développement a été mis en place avec une dotation de 300 millions de dirhams. Il englobe notamment, la réalisation de l'autoroute Fès-Oujda (7670 MDH), la voie ferrée Taourirt-Nador (2200 MDH), la partie orientale de la rocade méditerranéenne (1524 MDH), la double voie Oujda-Nador (396 MDH), l'adduction d'eau potable d'Oujda, Taourirt et El Ayoune (750 MDH).
D'autres projets d'importance font également partie de ce programme intégré, comme la réalisation d'un pôle industriel de la région de l'Oriental constitué d'une zone franche logistique intraportuaire et une zone franche industrielle extra-portuaire à Nador, de parcs industriels à Selouane, Berkane, Zaïo et Taourirt, d'un technopôle à Béni Khaled et d'une Zone d'activité de 2500ha à Al Mazouaria.
La nouvelle station touristique de Saïdia, la réhabilitation de 450 000 hectares de parcours dans les hauts plateaux, l'ouverture d'un CHU et la création d'une faculté de médecine et d'un pôle de formation à Oujda sont les autres éléments de ce programme.
Le week-end dernier, l'Agence pour la promotion et le développement économique et social des préfectures et provinces du Nord du Royaume a organisé à Oujda une journée d'information sur la vision coordonnée du développement économique et social dans la région de l'Oriental à laquelle ont pris part, notamment, le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, le ministre chargé du Logement et de l'Urbanisme, le Wali et les gouverneurs de la région, les directeurs centraux de plusieurs ministères et les représentants élus de la population.
Il s'agissait de faire une sorte de bilan d'étape sur l'état d'avancement du programme intégré de développement engagé dans le cadre de l'Initiative Royale, d'identifier les projets devant accompagner ces réalisations et de coordonner les réponses à apporter aux attentes des populations. Si du côté de l'exécutif et des organismes publics, la vision du développement intégré de l'Orientale est claire, du côté des instances élues on peine encore à sortir des préjugés politiciens.
Dans le discours royal d'Oujda, S.M. le Roi Mohammed VI avait invité " les forces vives de la Région à s'intéresser davantage à la promotion de leur région et à s'investir dans l'effort collectif de développement que Nous conduisons pour combattre la pauvreté, la marginalisation et toutes les velléités d'extrémisme… ".
En effet, la bataille du développement nécessite une mobilisation générale et une véritable entente entre tous les acteurs impliqués, dans un tel processus. Comme l'a précisé M. Driss Benhima, directeur général de l'Agence du Nord, " la croissance n'a pas besoin de l'ouverture des frontières.
Il faut un consensus, il faut avoir une même vision ". Cette vision, les pouvoirs publics la déclinent en grands projets d'infrastructure, en équipements de base, en aménagement et en oeuvrant à créer le pôle économique Med-Est autour de Nador Oujda à linstar du pôle Tanger Tétouan, qui s'articule autour du nouveau port Tanger Mediterranée. Plusieurs autre actions sont menées pour attirer les investissements. Cela est possible surtout dans une région qui ne manque pas de liquidités. Les dépôts bancaires sont estimés à 34 milliards de dirhams. Cela, les députés n'en parlent pas.
merci Bikhir pour l´ information, voilà une autre analyse selon L´economiste:
source: www.Leconomiste.com
* Développement de l’Oriental: Des milliards de DH à fructifier * Les potentialités locales sont appelées à mettre la main à la pâte ·*Rien qu’à Oujda, les dépôts bancaires dépassent les 34 milliards de DH La région de l’Oriental est-elle aujourd’hui en phase de développement ou de décollage? Ni l’une ni l’autre, à en croire les affirmations des nombreux intervenants lors de la Journée d’information sur la vision coordonnée du développement économique et social dans la région de l’Oriental, organisée vendredi dernier à Oujda. Pour les optimistes, la région a amorcé son développement. Ils en veulent pour preuve les nombreux et importants projets déjà réalisés ou en cours. Pilotés pour l’essentiel par l’Agence pour le développement des préfectures et provinces du nord (APDN), ces projets sont surtout axés sur la réalisation d’infrastructures. C’est que la région toute entière est restée sur les souvenirs de quelques années fastes d’avant 1994, année de fermeture de la frontière avec l’Algérie voisine. Grossière erreur que d’avoir capitalisé sur le potentiel commercial de la frontière. Cela a fait perdre beaucoup d’argent à des investisseurs qui avaient choisi le secteur de l’hôtellerie. Aujourd’hui, on continue à nourrir l’espoir de voir les choses revenir à une situation meilleure. Espoir entretenu par la réalisation de la future station balnéaire de Saâidia dans le cadre du Plan Azur. Pas moins d’un milliard de DH seront investis dans cette station qui va développer une capacité d’accueil de 27.500 lits. Les quelques professionnels du secteur touristique encore installés à Oujda comptent bien en tirer quelques profits eux aussi. Saaîdia n’étant qu’à une soixantaine de kilomètres de cette ville. Les propos rassurants du ministre du Tourisme, Adil Douiri, ont eu beaucoup d’impact. Sans pour autant augmenter le nombre des optimistes, il faut le dire. Tel ce député qui s’est exclamé: «N’y en a-t-il que pour Saâidia? toute la région doit profiter du tourisme». · Nouvelle stratégie Quant aux pessimistes, ils croient dur comme fer que la région de l’Oriental a été longtemps marginalisée. Cependant, ils estiment que les visites de SM le Roi ont insufflé au développement régional une nouvelle dynamique. D’importants projets ont ainsi été identifiés, notamment la réalisation de l’autoroute Fès-Oujda, la création d’une zone franche à Nador, la modernisation du secteur agroalimentaire... Sans oublier la création du Fonds de l’Oriental. Mais tous ces efforts ne pourront aboutir sans l’adhésion de toutes les synergies et potentialités tant politiques, économiques que sociales ou de la société civile. Parce que chacun doit être mis devant ses responsabilités immédiates. Driss Benhima, directeur de l’Agence l’a d’ailleurs bien rappelé en affirmant que l’APDN «fait son travail comme il se doit et assume sa tâche dans la limite de son champ de compétences». Et d’ajouter: «Les potentialités locales doivent mettre la main à la pâte et investir dans la région». Plus de 34 milliards de dirhams sont en effet déposés dans les agences bancaires rien qu’à Oujda, selon Benhima et le directeur du CRI, Farid Chourak. C’est une somme énorme qui gagnerait à être investie dans des projets de développement. Un constat fort significatif a été relevé par un intervenant: dans la région, on privilégie l’investissement passif et sans risques, c’est-à-dire les projets immobiliers. Or, pour qu’un investissement soit profitable à une région, une ville, il faut qu’il soit multisectoriel et générateur de richesses et d’emplois. Ce n’est qu’ainsi que le pouvoir d’achat pourra être amélioré et l’argent circuler, créant une dynamique économique spontanée. C’est d’ailleurs dans ce sens que s’inscrit la révision de la stratégie de développement économique et social du Nord telle qu’établie par l’APDN. Cette stratégie se décline en quatre axes principaux. En premier lieu, il s’agit de doter la région d’infrastructures de désenclavement (routes, autoroutes, voie ferrée, ports et aéroports, etc.). En second lieu, il faut initier une organisation sociale collective par le développement des services aux populations. Troisièmement, veiller à la préservation de l’environnement et enfin à la valorisation de l’élèment humain, facteur essentiel dans toute stratégie de développement. Reste toutefois à dépasser le handicap du secteur industriel. L’APDN a appelé donc à innover en matière de marketing territorial. Autrement dit à détecter de nouvelles activités porteuses à même d’insérer l’économie régionale dans l’économie nationale, voire internationale. L’Oriental doit prendre en compte son positionnement méditerranéen au-delà donc du seul horizon maghrébin traditionnel toujours sujet aux aléas que l’on sait.
C'est très interessant et importants pour le développement de la zone.
Si tous ces projets se concrétisent alors le Maroc aura une chance de décoller.
J'ai toujours dit que le Maroc ne se développera Jamais tant que le Nord, qui est à 14 km du plus grand marché mondial, reste marginalisé et oublié.
La marginalisation du Nord pendant 50 ans a engendré la marginalisation de tout le Maroc.
Qand un cantainer de marchandise traverse toute la méditerrannée et le détroit, fait encore 500 km pour arriver au port de Casa ou 800 Km pour arriver au port d'Agadir .... le cout est de 10 à 15% plus élevé que si on exporte/importe via Tanger, Tétouan, Nador ou Saidia...
Si vous exporter par le port de Nador à minuit votre marchandise arrive au consommateur européen à 7 h du matin. Par contre si vous le faite de Casa, elle arrivera après trois jours!!!
La création de pôles de développement est un excellent moyen pour rattraper ce retard: pôle de Tanger - Tétouan, Pôle d'Al Hoceima - Nador, pôle de Ouajda , il y a moyen de créer une dynamique économique qui entrainerait un décollage de la région et de l'ensemble des zones réculées.
Il faut souligner que le bilan de cette fameuse agence du Nord est maigre pour ne pas dire nul. Cette agence a promis le paradis mais les populations du Nord sont tjrs dans l'enfer.
Je ne partage pas la citation selon laquelle " la croissance n'a pas besoin d'ouverture des frontières" .
Tous les économistes le contrediront à ce sujet: sans ouverture des frontières c'est l'autarcie et l'autarice ne génère pas la croissance. Mr Benhima le sait bien.
J'espère qu'avec BenHima ces projets ne resteront pas dans les tiroires des technocrates.
Quand au 34 milliards de DH de dépôts dans les banques de la région, je ne pense pas que les députés sont au courant.
Mais à qui la faute? aux banques qui détiennent ces dépots et les investissent à Marrakech ou à la bourse de Paris ou aux députés de Nador?
le developpement de l'oriental est defintivement lie a celui du nord. cependant meme si on n'a pas bcp fait la pression poltique etait surtout du cote du nord vue l'histoire recente du maroc.
les premiers plans pour le developpement du nord nottament avec l'aide de l'union europeene et qui s'inscrivaient dans un vaste programme de lutte contre les drogue et l'emmigration clandestine avaient echoue. j'ignore les details mais je me souviens encore du temps ou le programme europeen med urbs (?) qui a du etre carrement stope par la commission europeene suite a la fraude, a la corruption et au detournement de fonds - non seuelement du cote marocain (rappelons, meme s'il s'agit d'un autre secteur, qu'a cause d'une certaine edith cresson et sa commission toute la commission europeene devait demmissioner).
l'ortiental est peu touche de toute cette poltique etant a la marge meme du nord et politiquement relativement silencieux par rapport a ce dernier. mais loriental est directement affecte par le developpment du nord et l'un ne va pas sans l'autre.
je crois que c'est la premiere fois qu'on enetnd parler de tout un porgamme pour cette region !
je considere que les investissements annonces dans l'article sont encore maigres et ne forment que le minimum. une route ou deux ce n'est pas encore le boost de toute une economie. mais si cette fois-ci on s'y mettera je crois que les effets seront tres benefiques. tout cela il faut aussi le mettre dans le contexte du developpement poltique des regions et ca inclue une poltique saine de decentralisation. non seulement les marchandises peuvent etre directement livres par les ports du nord, mais encore la gestion de ces flux economiques doit se passer en bonne partie sur place aussi. ca n'a aucun sens si tout passe par rabat. a berkane, grande zone d'exportation en matiere d'agrumes il n'y a aucun bureau de contact avec l'europe.
pour finir il y a une autre remarque d'ordre humain que j'ai du entendu a plusieurs reprises lors de discussion autour de ce theme: que font les gens de l'oriental pour leur region ?
hamza a donne de bonnes remarque sur le potentiel de cette region en terme de ressources humaines aussi (c'est une region bien developpee a ce niveau - remarquons entra autre qu'elle etait bien investie par la france coloniale), mais on remarque souvent que les gens de cette region n'y retournent qu'a peine avec leurs influences et leurs forces. ahmed ossman est un oujdi, les migris sont d'oujda, mais aussi un grand groupe de berkanais et d'oujdis qui ont avec le temps des postes importants dans les capitales du maroc ou a l'etrganer. mais il n'y a aucun retour. il n'y a meme pas un site internet interessant sur la region ou les deux villes oujda et berkane !?!
ma reponse a cela est que les oujdi et berkanais sont de tres bons marocains et la ou ils vont ils s'adaptent totalement au point a devenir enfants de la region qui les acueuille. est-ce suffisant ? surtout quand on voit ce que font certains pour leurs ville (azoulay pour essaouira, mohammed ben aissa pour assila etc.)
Le développement d´ un pays ou d´ une région n´ est pas une chose de très facile, je vous donne ici un exemple que je considère comme une lecon pour nous les marocains. Cet exemple est celui de l´ allemagne, comme tout le monde le sais l´ allemagne s´ est réufinier en 1989 après la chute du mûr de Berlin. Après cette réunification réussite, le gouvernement fédéral s´ est engager à developper cette partie ex-comuniste de l´ allemagne, le gouvenement à même designé un ministre special (comme notre Benhima) pour le developpement de cette partie du pays après 15 ans et après des investisements gégantesque de prés de 400 milliards d´ euros, cette partie du pays trêne encore dans des crises sociaux-economiques, donc malgré cette deuxième puissance économique qui est l´ allemagne et malgré leur savoir faire, ils n´ ont pas pu arriver à leur but, developper donc un pays c´ est tout d´ abords l´ engagement de tout le peuple mais aussi c´ est une question de mentalitée, et là je rejoins ce qu´ a dit Benhima, il faut que tout le monde met sa main à la pâte et investir dans les régions.
effectivement on a souvent l'idee plutot d'une zone marginale et deserte. hors les potentialites sont considerables par rapport au pays.
l'ortiental a cependant bcp saigne. la region a ete quittee par les siens, et j'ai l'impression que quand on y retourne c'est juste pour des visites famille en fuite.
il s'y est passe une dynamique sociale extrement forte et importante. l'exode vers l'etranger - mais aussi vers les grandes ville du maroc - de masses de jeunes, a ete accapagne par un exode massif des ruraux vers les villes. cette dynamique a affecte tout le maroc certes mais l'oriental y a ete plus sujet que n'importe quelle region.
des villes comme berkane ont change radicalement de visage en l'espace de deux ou trois decennies seulement. les villages des environs ont livre une masse populaire en quete de scolarisatin, d'emploi et d'urbanisme et meme les populations saisonieres qui y trouvaient un emploi entre les gradnes fetes (groupes du gharb dans l'agrumiculture, les jbalas dans la moisson, les sahroauis dans la construction ) ou un arret pour leur betail (beni guil) s'y sont sedentarisees.
tout ceci et bien d'autres aspects, n'a jamais ete sujet d'observation ni d'action - tout comme au reste du maroc.
tout a fait telev. l'attente envers un etat providence ne sert a rien. cependant le pouvoir central peut definir les orientations politiques, debloquer une partie des moyens ne serait-ce que pour l'effet politique et psychologique mais aussi mener une politique de facilitation administrative. remarquons qu'a ce niveau les gens de berkane et d'oujda doivent encore se rendre jusqu'a rabat pour des demarches bureaucratiques et ceux qui ont fait ce trajet doivent savoir de quoi je parle. cette centralisation attroce plusieurs projets et plusieurs humain y ont ete victimes.
le cas de l'allemagne n'est pas tout a fait comparable car la il s'agissait de redresser une region qui etait totalement a plat. c'etait une region qui etait separee pendant des decennies poltiquement, culturellement, socialement etc.
par rapport au maroc ceci n'est pas tout a fait le cas quant a l'oriental. ici il s'agit de consolider les lien de cette region avec tout le pays et lui donner une poussee par des projets. si l'interet national et international continue (des investisseurs du sud de leurope rendent regulierement visite a la region ne serait-ce que pour des petits projets touristiques a saidia) la region pourrait se decouvrir elle-mem et regagner confiance en elle. parfois c'est juste psychologique.
Et bien Telev, pour une fois je suis d'avis avec Bikhir (c'est rare mais parfois nos analyses se rejoignent : -) ), on ne peut pas comparer l'absorption de la RDA par la RFA au cas de la région du Nord et Orientale.
La RFA était déjà la première puissance commerciale, industrielle et financière de la CEE. Avec sa monnaie DM elle servait de locomotive pour toute l'Europe. N’oublions pas aussi que la RDA était le fleuron, le modèle des pays communistes ce n’est pas rien.
En plus tu l'as dit : l'Allemagne a un système politique fédéral, très décentralisé. Les Lander jouissent d’une autonomie dans tous les domaines, Bikhir peut mieux expliquer ce sujet que moi puisqu'il y vit.
Au Maroc la centralisation a fait des ravages, vous ajoutez à cela la mentalité que je ne qualifierai pas de régionaliste mais tribale et féodale vous abstiendrez le Maroc d’aujourd’hui.
Le problème n° 1 de toute la région du Nord de Tanger à Saidia, réside dans l’infrastructure.
Sachez que le trajet Tanger Nador soit 550 Km se fait aujourd’hui en 15 heures dans les meilleurs des cas !!!
Le sud de l’Espagne est saturé depuis des années, quand les investisseurs visitent la région, ils sont éblouis par la beauté des sites vierges ..mais aucune infrastructure…la région est vraiment vierge, ils vont ailleurs .
Au début des années 80 Malaga, Almeria, Algiciras étaient des petites villes sans importance, regardez aujourd’hui, Malaga est devenue une gigantesque ville avec un pôle industriel le plus dynamique d’Espagne. Le port d’Algeciras est devenu le premier port européen… ces pôles (Cadis, Algéciras, Malaga, Alméria) sont devenus le poumon économique de toute l’Andalousie.
Sebta et Melilia coûtent au Maroc plus de 4 milliarads de $ par an ! Cette manne va au développement du sud de l’Espagne..
Vous établissez un blocus autour de Sebta et Melilia vous netterrez à genou toute l’Andalousie (mieux que l’accord de pêche) et les espagnols le savent bien et disposent de statistiques plus précis que ces 4 milliards de $ !!!
Donc il y a l’infrastructure oui, mais il y a cette variable géopolitique qu’il ne faut pas négliger.
Il y a une lueur d’espoir : les espagnols sont devenus 2 emes investisseurs au Maroc après les français, il faudrait les amener à investir au Nord pour que la bataille de la contrebande de Sebta et Melilia devient une bataille Espano-espagnole !
rem, alors la je suis etroudi ! je ne peux etre plus d'accords :-)).
quant a l'allemagne c'est un pays qui est effectivement tres decentralise. le bund est responsable des affaires nationales (politique etrangere entre autre, defense ...) mais les laender jouissent de presque une autonomie. meme l'education releve de leur souverainte. pourtant quand on est en allemagne on remarque tout sauf la desintegration et al diversite. tout est semblable et tout est hautement integre, a presque tous les niveaux.
c'est diametralement l'oppose du maroc donc qui vit tourjours une centralisation absolutiste et ettoufante, renforcee par un heritage arabo-islamique puis jakobin francais du temps du colonnialisme. le maroc peut tirer des lecons importantes de l'allemagne concernant la decentralisation. il faut noter que celle-ci n'est pas tjrs que positive, mais son exprience en allemagne est tres constructive.
ceci dit je crois que le maroc fais des pas vers une sorte de decentralisation, mais qui sont encore tres timides. peut-etre est-il que le palais souahite d'abords stabiliser partout son pouvoir donc aussi au nord et en oriental avant de lacher en sereinete et en securite un bout des ficelles.
au maroc on parle discretement d'une autonomie des regions (c'est le terme le plus repandu chez nos voisin espagnoles et francais sopus l'effet des mouvements separatiste) dont l'autre cause et effet en meme temps serait la question du sahara. n'avait-on pas lu recement qu'il y a une revision meme de la constitution qui se prepare afin de proposer aux instances internationales le projet d'un sahara autonome plus convainquant ?
bref. ce qui reste determinant dans tout cela - malheureusement - c'est encore le role du palais. encore une fois c'est au palais de donner les signaux et de veillez a ce que les choses bougent un peu. je ne suis pas en train de lire des louanges - loin de ca -, mais on remarque bien que nos responsable ne bougent vers les regions du nord et de l'oriental que auand le palais les obligent. pour ce qui du nord il y a eu quelques vas et vients recement surtout apres le tremblement de terre d'elhoceima. esperont qu'il y aura plus et surtout que les gens sentent un peu plus visiblement le changement.
sinon on peut se demander aussi ce que font les gens de l'oriental pour leur region...
Oui Bikhir et rmerme, Le problème du Maroc c´ est cette centralisation étouffante, que nous l´avons hérité de la France après l´ indépendance, ce système de centralisation n´est pas un moyen efficace pour developper un pays grand comme la France ou le Maroc, même la France et malgré sa richesse et son apprtenance à l´ union européenne subit des effet négatifs de ce système qu´ on peut le qualifier de systéme pourri.
Heuresement que cette idée de décentralisation est introduite au Maroc pendant les années 80 et que le Maroc est partagé en 16 régions (pour faire germer l´ idée et préparer la population) avant que ces régions soient totalement autonome. Ce projet de décentralisation n´ a pas trouver de résistance au Maroc , mais en France ce projet ne fait pas l´ unanimité de toute la classe politique, sachant bien que le premier ministre jean pierre rafarin est pour la décentralisation de la France, mais il y´ a une poche de résistance farouche contre ce projet. Même on dit que Francois mittérand était furrieux contre Hassan2 lorqu´ il a dit dans un interview qu´ il est faciné par le système de décentralisation allemand, car la France represente le système centralisé et l´ allemagne représente le systeme décentralisé et on connais bien la rivalitée (cachée) entre la france et l´ allemagne pendant ces années.
Moi aussi je suis pour la décentralisation du Maroc, premierement et avant tout c´ est un système plus démoctratique, les élus et l´ administration sont plus proche des citoyens, en France par exemple les manifestations culturelles et économiques les plus important du pays ont lieu seulement ,ou bien à 90 %, à paris alors qu´ en allemagne ils peuvent avoir lieu soit à Stuttgart, Berlin, Hannover, Frankfurt, Munich, Karlsruhe, Hambourg...etc.
Même pour les études supérieures, un allemand s´ il a les moyens intelectuelles il peut devenir ingénieur, pilote, anstronome....par contre en france il y´ a des Ecoles supérieures qui sont réservé seulement pour quelques élites, et comme l´ a dit Bikhir en allemagne il n´ ya un ministère fédérale de l´ education national, chaque région à son ministère d´ education, comme ca chaque gouvernement de chaque région est proche des problèmes des citoyens et essaye de faire mieux que les autres régions, il y´a donc une sorte de concurence (positive) entre les régions.
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