WASHINGTON (Reuters) - De nouvelles photos choquantes de détenus irakiens humiliés par leurs geôliers américains circulent aux Etats-Unis et le Washington Post en publie jeudi quatre qui semblent confirmer que ces exactions étaient pratique courante à la prison d'Abou Ghraïb.
Le Post avait annoncé mercredi soir être en possession d'une série d'un millier de photos numériques représentant des moments de la vie quotidienne des soldats mais aussi des scènes à caractère sexuel dans cette prison de la banlieue ouest de Bagdad.
D'autres photographies encore de cette nouvelle série semblent également montrer des soldats américains maltraitant des prisonniers irakiens, même si le journal indique prudemment qu'une mise en scène n'est pas exclue.
Ces clichés ont été pris entre l'été et l'hiver 2003 et ont circulé au sein de la police militaire chargée de la garde de plusieurs milliers de prisonniers irakiens à la prison d'Abou Ghraïb, un ancien centre de détention des opposants au régime de Saddam Hussein, précise le journal.
En "une", le quotidien publie la photo d'une femme présentée comme la première classe Lynndie England de la 372e compagnie de la police militaire. Elle tient un prisonnier irakien grimaçant, nu et à terre avec une laisse de chien passée autour du cou.
En pages intérieures, le Washington Post reproduit trois autres photos: celle d'un groupe d'hommes nus liés les uns aux autres sur le sol de la prison, celle d'un prisonnier dénudé, la tête recouverte d'un sac et menotté à la porte d'une cellule et, enfin, une autre qui risque de choquer encore plus l'opinion.
Elle représente un prisonnier nu, courbé en arrière contre la couchette supérieure où il est attaché par les poignets. Sa tête est dissimulée par... une petite culotte de femme.
BUSH SUR LA DEFENSIVE
Selon le journal, d'autres photos semblent montrer des scènes de sévice de la part des soldats américains à l'encontre de prisonniers.
Tous ces clichés auraient été pris à l'aide de plusieurs appareils numériques, puis chargés sur des CD qui ont été diffusés parmi les hommes de la 372e compagnie de police militaire, une unité de réserve base à Cresaptown, dans le Maryland.
Le Washington Post précise que des copies sont aux mains de la division criminelle des enquêtes de la police militaire, qui enquête sur les exactions révélées au public par la diffusion la semaine dernière d'une première série par la chaîne CBS et le magazine New Yorker.
Le scandale suscité par ces révélations prend de l'ampleur chaque jour aux Etats-Unis, où l'administration Bush est sur la défensive.
Le président américain a dû dénoncer l'attitude de ses propres soldats mercredi à l'antenne de télévision arabe. Pour sa part, le secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, sur la sellette, va devoir s'expliquer en public devant le Congrès.
Dans le monde, où les demandes d'enquêtes internationales indépendantes se multiplient, l'indignation également reste très vive. Le Comité international de la Croix-Rouge a affirmé jeudi avoir vainement demandé à plusieurs reprises aux Etats-Unis de modifier les conditions de détention dans les prisons en Irak.
La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
Plus jeune je disais l’histoire est un bagage pour l’humanité. Maintenant je fait la triste constatation que c’est faux.
La non ré-élection de cette merde de Bush et la démission de ce crétin de Donald Rumsfeld ne changera rien à la situation en Irak. Les militaires américains ne sont que des exécutants. Est-ce qu’il vont être traîner devant le TPI. Ou est ce que il aura la même chance qu'un grand criminel de guerre François Mitterrand. Paul Aussaresses a attendu la mort de ce dernier pour écrire la vérité sur les totures en Algérie. La France a bien été présidée par ce criminel de guerre. Le témoignage d'Aussaresses militaire de carrière a secoué toutes les classes politique Française.
chargement...
+ 
