Adbelaziz Belkhadem a été nommé à la tête du gouvernement, quelques minutes après la démission de son prédécesseur, pour des raisons encore inconnues.
Depuis quelques jours, Ahmed Ouyahia brillait par son absence lors de cérémonies protocolaires en Algérie. Mercredi soir, la rumeur s’est confirmée : le premier ministre a annoncé sa démission, et Adbelaziz Belkhadem, ministre d’Etat, a été nommé à son poste.
Ouyahia dirigeait le gouvernement algérien depuis mai 2003. Il avait également exercé les mêmes fonctions sous la présidence de Liamine Zéroual, de fin décembre 1995 au 16 décembre 1998. Lors d'une audience à la Présidence de la République, il a remis sa lettre de démission à Abdelaziz Bouteflika, qui l’a accepté. En sortant, Ouyahia a exprimé ses «remerciements pour la confiance témoignée et pour le soutien total apporté durant ces trois années» par Bouteflika. Il n’a pas expliqué les raisons de sa démission.
Homme de confiance
Ahmed Ouyahia ne semblait pas partisan d'une révision de la Constitution qui permettrait au président de briguer un troisième mandat à la tête de l'Etat, alors que le Front de libération nationale (FLN) a fait de cette réforme une priorité.
Quelques minutes après cette annonce, c’est le leader du FLN qui a été nommé pour le remplacer. Abdelaziz Belkhadem, ministre d’Etat, est l’homme de confiance de Bouteflika. Cet islamo-conservateur de 61 ans, secrétaire général du Front de libération nationale, le parti majoritaire à l'Assemblée, occupait également les fonctions de représentant personnel du président.
Il s'est aussitôt déclaré « honoré de la confiance placée en lui » par le chef de l'Etat et a annoncé que la composition de son équipe serait ''connue sous peu'' et qu'il entamait immédiatement des consultations.
Voilà encore un plagiat tiré d'un journal, sans que ce média ne soit cité. Les efforts de nos uns confrères font vivre des parasites incultes. Messieurs-dames, disons halte à la vermine.
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