Citation
a écrit:
NIAMEY (AFP) - Le Niger envisage d'expulser rapidement au moins 100.000 Arabes Mahamides vers le Tchad, en raison des problèmes entre cette communauté et les populations nigériennes de la région frontalière de Diffa, a annoncé mercredi un ministre du gouvernement nigérien.
Les Arabes sont dans la région, pour certains, depuis plus de trente ans, depuis la grande sécheresse de 1974. Ils sont arrivés du Tchad et circulent librement dans la région qui englobe le sud-est Nigérien, le Tchad et le nord Nigéria.
Selon une source proche dossier, cette expulsion massive devrait avoir lieu dans les cinq prochains jours.
"Les Arabes Mahamites seront raccompagnés à la frontière par des militaires mais l'évacuation se fera de façon "pacifique," a pour sa part affirmé le ministre de l'intérieur Mounkaila Modi.
"C'est un plan du gouvernement qui a demandé à ces éleveurs de repartir au Tchad", a précisé sous couvert d'anonymat ce ministre, joint par téléphone de Lagos.
"Il y a souvent des rixes et des bagarres avec ces gens qui sortent alors les armes. Le président (nigérien Mamadou) Tandja tient beaucoup à la sécurité dans cette région", a poursuivi le ministre.
Selon Siyelim Ben Hameda, un député originaire de la région, tout a commencé par une pétition signée par des chefs locaux traditionnels de la région de Diffa et N-guigmi qui se plaignaient des Arabes Mahamites. Ce n'était pas la première pétition de ce genre.
Citation
La Boetie a écrit:
le pauvre tchad vat exploser sous les masse de réfugiés
Citation
a écrit:
Tchad: plus de 100 morts dans des violences intercommunautaires
Des affrontements entre des communautés arabes et non arabes du Tchad ont fait plus d'une centaine de morts la semaine dernière dans le Salamat, dans le sud-est du pays, a déclaré mardi le ministre tchadien de l’Administration territoriale Ahmat Mahamat Bachir.
"Il y a eu un problème entre les Arabes et les Kibets (tribus non arabes) il y a une semaine (le 31 octobre)", a affirmé le ministre, sans préciser la nature de cet incident.
Selon lui, de premiers affrontements ont fait trois morts dans chaque communauté. "Les Arabes des cantons voisins se sont ensuite organisés pour attaquer les villages des Kibets", a ajouté M. Bachir, joint au téléphone à Am-Timan, chef-lieu de la région du Salamat, à 600 km à l'est de N'Djamena.
Il a précisé que ces violences avaient fait en tout "plus d’une centaine de morts" ainsi que "des blessés, des déplacés et plusieurs villages incendiés", mais que la situation était "redevenue calme" depuis le 4 novembre.
Selon un défenseur local des droits de l'Homme qui a requis l'anonymat, ces violences ont fait au moins 140 morts, 30 blessés et près de 400 cases brûlées. "Nous sommes venus sur place pour évaluer les dégâts et mener les enquêtes", a expliqué M. Bachir, qui se trouve dans le Salamat depuis trois jours à la tête d'une délégation.
La région du Salamat, frontalière de la Centrafrique et située non loin du Darfour soudanais, a été le théâtre fin octobre d'affrontements entre l'armée et les rebelles tchadiens de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD). Ces derniers ont brièvement occupé Am-Timan le 23 octobre avant de se replier vers l'est. Aucun lien n'a été établi dans l'immédiat par les autorités entre la présence des rebelles dans cette région et les affrontements entre Arabes et Kibets de la semaine dernière.