Les 2 filles d'Aubervilliers ont été exclues du système éducatif auquel tout le monde est censé avoir droit. Les incensés ont bien pris le pouvoir, la désintégration est en marche, j'ai peur pour 2007
LA COURNEUVE (Seine-Saint-Denis), 11 oct (AFP) - Les deux soeurs voilées du lycée Henri Wallon d'Aubervilliers, qui refusaient depuis la rentrée d'ôter une tenue islamique jugée "ostentatoire", ont été exclues définitivement de l'établissement sur décision du conseil de discipline dans la nuit de vendredi à samedi.
A l'issue d'une séance commencée en début de soirée vendredi, le conseil de discipline a voté l'exclusion définitive d Alma et Lila Lévy, âgées de 16 et 18 ans, élèves de première et de terminale.
"Je suis déçue, je suis en colère, c'est affreux. Je pense que la décision (du lycée) était prise depuis longtemps, et qu'ils ont voulu faire un exemple", a déclaré Alma à la sortie du conseil de discipline, qui se tenait dans un lycée de la Courneuve.
"C'est une terrible défaite de la laïcité, de l'intelligence et du dialogue", a déploré pour sa part le président du MRAP (Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples) Mouloud Aounit, en estimant que "l'affaire avait été instrumentalisée en plein débat sur la laïcité".
L'avocat des deux soeurs, Me Gérard Tcholakian, a dénoncé une "décision inique" et annoncé son intention de faire appel de cette décision devant le tribunal administratif.
Alma et Lila, accompagnées de leur père Alain Lévy, un avocat du MRAP, s'étaient présentées l'une après l'autre devant le conseil de discipline, composé de onze membres dont le chef d'établissement ou son adjoint, des représentants des personnels enseignants et des représentants des élèves.
Les deux filles arboraient toutes les deux des tenues islamiques. Lila portait une tenue bleu-ciel, avec un voile couvrant l'ensemble de la chevelure, les oreilles et le cou avec un long pullover bleu-ciel sur jogging gris.
Sa petite soeur était vêtue de la même manière dans des teintes différentes: elle portait un pantalon noir sur lequel elle avait mis une longue tunique marron doré avec voile assorti.
Depuis le début de l'année scolaire, l'administration reprochait aux jeunes filles de porter une "tenue ostentatoire", ce que les intéressées ont toujours réfuté.
Après avoir organisé des réunions à plusieurs reprises, l'Inspection académique avait décidé le 24 septembre de les exclure à titre conservatoire en attendant la convocation d'un conseil de discipline.
Les jeunes filles ont toujours fait valoir qu'elles ne voulaient pas faire de choix entre religion et éducation et ont toujours affirmé avoir fait des compromis quant à leur tenue.
Depuis le début de l'affaire, une manifestation de soutien s'est déroulée mardi devant le lycée, tandis que des professeurs du lycée ont exprimé à l'inverse leur solidarité avec leur direction.
En parcourant le net jai trouvé ce message sur la question du voile :
Et pourquoi en vérité êtes vous contre le port du voile en classe?? Remettez vous en question et vous n'y verrez que 2 choses : une forme plus ou moins aigüe de racisme, et la peur que vos enfants deviennent comme ça... Alors arretez avec vos histoires de laïcité, d'arabes qui doivent retourner chez eux...tout cela ne masque pas votre PEUR... Vous êtes les premiers à mettre les arabes dans tout ce qui craint : j'ai lu, "les arabes et le racket" , "les arabes et le vol" , "les arabes et les bombes"... Mais les arabes et le foulard??? directement vous n'en parlez pas, vous ne pouvez pas en parler car vous savez que la religion y est mélée et vous savez que religion veut dire : bon comportement. Vous ne verrez pas une fille voilée qui insulte, qui traine dehors à ne rien faire, qui vole, qui rackette... et CA!!! ça vous embète parce que vous aimez bien dénigrer les arabes et leur mettre toute la m#### de la france sur le dos, alors si toutes les filles se mettent à porter le voile, forcément c'est toute une mentalité qui va s'instaurer car la fille voilée se fera respectée, et celui qui respectera la fille voilée apprendra par l'intermédiaire de ce respect à avoir un minimum de bon comportement qu'il n'avait peut-être pas avant.. Maintenant, concrètement parlant, ce n'est pas un bout de tissu qui empèche d'étudier, de faire du sport... alors pour la france qui se dit un pays de liberté, laisser nous la liberté de nous vêtir comme bon nous semble, tout comme nous supportons cette mode de voir des fesses se dénuder à chaque coin de rue avec votre mode "du-string-qui-doit-se-montrer-à-tout-le-monde" ou votre mode "du-pantalon-qui-glisse-pour-monter-le-caleçon" !!! UNE CONVERTIE QUI PORTE LE VOILE DEPUIS 10 ANS
P'tit histoire! L'autre jour j'etais avec ma grande soeur (qui porte le voile) dans une administration française. Le gars de l'administration lui a demandé d'enlever le voile car elle était dans un edifice representant la démocratie française. Alors ma soeur l'a regarder (j'ai cru 5 min qu'elle allez le manger) puis lui a dit d'un ton très calme, et bien Monsieur j'enleverais mon voile lorsque les deux dames la bas l'enleverrons aussi. Les deux dames c'etait des bonnes soeur, et la evidement il n'a rien dit sauf... " c'est pourquoi au juste?!" Et oui quant on touche a leur institution ça peut faire mal!!!
Malheureusement des cas comme çà vont entrainer une ghethoïsation car ces jeunes filles sont déterminées à garder leur foulard mais aussi à étudier, donc dans un futur proche des écoles, collèges, lycées musulmanes vont etre crée et le sytème à l'américaine des ghettos vont etre instauré.
Que pensez vous de l'idée du gouvernement de voulori formé nos imans?
Si non seulement ils forment nos Imans, refusent que nous portions le voile ou est la liberté de religion ici ?
La France à bcp à apprendre sur ces voisins Européens sur ce domaine.
Message edité (13-10-03 10:13)
La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
Que diriez vous d'une manifestation nationale ou alors si nous allions tous au boulot en kachaba ou jellaba une journée?
STRASBOURG (Reuters) - Une élève de 6e du collège Charles-Walch de Thann (Haut-Rhin) qui refusait d'ôter son foulard islamique s'est vu interdire l'accès aux cours lundi et mardi en vertu du règlement qui interdit les "couvre-chefs" dans les bâtiments.
"Aucune sanction n'est prise. Le principal applique le règlement intérieur qui spécifie qu'il faut enlever son couvre-chef à l'intérieur des bâtiments", a déclaré à Reuters Muriel Santin, chargée de communication à l'inspection d'académie du Haut-Rhin à Colmar.
Selon le principal de l'établissement, les parents de la jeune fille, âgée de 12 ans, avaient été avertis plusieurs fois depuis la rentrée scolaire des dispositions du règlement. "Je les leur ai rappelées une dernière fois vendredi dernier", a précisé à Reuters Serge Blanchard.
"Nous avons eu en début d'année deux autres cas similaires et un dialogue avec la famille a permis de résoudre le problème", a-t-il précisé en déplorant cette fois "une situation bloquée et fermée, due à l'attitude de la famille".
Mardi matin, une discussion avec les parents qui avaient accompagné leur fille a de nouveau tourné court.
Le principal se défend de toute pratique "discriminatoire ou particulière" vis-à-vis du foulard islamique, précisant que l'interdiction des "couvre-chefs" dans l'établissement date d'une dizaine d'années "à l'époque où on a vu fleurir les casquettes de tous genres".
C'est, pour Serge Blanchard, une question de "politesse".
"Je suis peut-être un peu 'vieille France' mais moi, quand j'entre dans un bâtiment, je me découvre", note le principal.
Rien à voir, assure-t-il, entre sa décision et l'expulsion vendredi dernier de deux jeunes filles voilées d'un lycée de Seine-Saint-Denis.
Sanction probable contre une assistante sociale parisienne portant le foulard islamique [14/10/2003 14:16]
PARIS (AP) -- La mairie de Paris envisage de sanctionner une assistante sociale de la ville qui porte pendant son travail un foulard islamique, a déclaré mardi la première adjointe socialiste Anne Hidalgo.
«Nous ne pouvons pas accepter qu'un de nos agents porte un signe religieux -foulard islamique ou autre signe religieux- de façon aussi ostentatoire», a-t-elle affirmé sur LCI.
Selon elle, le maire Bertrand Delanoë «s'achemine vers l'utilisation des pouvoirs qui sont les siens, y compris celui de la révocation, notamment de la révocation provisoire», à l'encontre de cette assistante sociale.
La mairie affirme que Fatima Senouci a commencé à porter le foulard une fois titularisée à son poste, après une période de stage pendant laquelle elle avait travaillé tête nue. «Il n'y a pas eu de changement de comportement», a-t-elle protesté sur France-2. «Je porte le voile depuis de nombreuses années et bien avant de rentrer dans la fonction publique».
Selon son avocate, Me Brigitte Kadri, «il n'y a absolument aucun texte qui prohibe le port du foulard» islamique au travail dans les lois régissant la laïcité adoptées de 1905 et 1907, d'autant qu»'à l'époque, la question du foulard ne se posait pas». AP
au sujet des deux lyceennes d'aubervilliers personne n'a, à ma connaissance, osé en parler, mais il semblerait que le fait que ces deux filles se convertissent subitement au port du foulard ne soit pas dû au hasard. Souvenez-vous qu'elles se nomment Lévy, de leur père, et que dixit leur mère elles se sont faite souvent insulter et traiter de sales juives. Le voile ne serait alors qu'un remède vestimentaire, superficiel, pour qu'on les considere comme de "bonnes filles". Un rempart contre l'antisémitisme ambiant règnant dans certaines écoles de banlieue, qui quoi qu'on en dise ou pense, est bien réel et palpable (et tout à fait scandaleux par ailleurs). Je ne comprends pas, par contre, pourquoi elles s'obstinent à le porter en cours, et avec des tenues vestimentaires "à l'afghane" alors que d'autres filles voilées du même lycée se plient aux régles de l'école. C'est du pur zèle qui fleure l'endoctrinement rigoriste, typique des nouveaux convertis qui veulent en faire "plus" que les autres pour se sentir integrés dans leur nouvelle communauté.
Objet : lettre ouverte à Mr Lévy père d'Alma et Lila nos élèves 28 octobre 2003
Une exclusion brutale, et beaucoup de mensonges...
Lettre ouverte à Monsieur Lévy, père d'Alma et de Lila, nos élèves. par Kheira Cherif, Sylvie Guérin- Belaïd, Mohamed Metaane, Mehdi Mokrani et Emmanuelle Rougemont
Cinq enseignants du lycée Henri Wallon d'Aubervilliers ont tenu à se désolidariser de la campagne médiatique menée par quelques activistes au nom de toute l'équipe enseignante de leur établissement, qui a abouti à l'exclusion (au demeurant illégale) de deux élèves "voilées" : Alma et Lila Lévy. Ils ont tenu également à se démarquer des récits mensongers qu'ont donné de cette affaire certains de ces activistes - et notamment de la version produite par Philippe Darriulat dans le journal Le Monde
Oui, monsieur Lévy, vous avez raison, nous ne nous reconnaissons pas, à l'instar d'autres collègues de l'établissement Henri Wallon, dans ce " nous " employé par Philippe Darriulat.
Nous avons bondi, comme vous, lorsqu'il vous a reproché d'utiliser les médias pour défendre le droit à l'école laïque de vos filles, alors que la médiatisation de cette affaire n'est pas de votre fait. Cette médiatisation a déclenché l'arrivée de Monsieur l'Inspecteur d'Académie, suivie de la décision de réunir un conseil de discipline le vendredi 10 octobre.
Dès ce jour, le mardi 23 septembre, les jeux étaient faits et nous refusons d'accréditer la fiction hypocrite d'un dialogue qui n'a jamais existé au sein de la communauté scolaire d'Henri Wallon sur ce sujet. Ainsi, nous n'avons pas même été informés de l'initiative du MRAP qui a rencontré quelques professeurs en votre présence. Des enseignants de notre établissement scolaire, qui croient avoir le monopole de la lutte pour les droits des femmes et la défense de la laïcité, ont mené campagne contre le foulard. Ils n'ont pas jugé utile d'engager sur ce sujet complexe, sensible, polémique, une véritable réflexion, informée, documentée, argumentée, que nous appelions pourtant de nos vœux le vendredi 26 septembre dans une lettre ouverte à nos collègues. Nous suggérions alors de discuter de la question avec un ou des intervenants extérieurs, sociologues, historiens.. Lors d'une réunion, l'une d'entre nous a proposé l'intervention de Madame Cherifi, médiatrice de l'Education nationale, étrangement silencieuse dans cette affaire. En vain. Elle n'a pas été écoutée.
Nous avons donc continué dans un climat détestable à nous positionner par tracts ou articles de presse interposés, au rythme des déclarations médiatiques des uns et des autres, faussement consensuelles ou pour certaines franchement révoltantes. Nous ne sommes pas des militants du foulard, ni des adversaires de la laïcité ; nous estimons seulement que tous les enfants ont droit à l'instruction. Aujourd'hui, vos filles adolescentes, interdites de scolarité depuis le 23 septembre, paient au prix fort, cette incapacité à dialoguer et à débattre sereinement dans notre établissement.
Pour sortir de ce déshonneur pointé à juste titre par D. et G. Cohn- Bendit dans le journal Le Monde daté du vendredi 17 octobre 2003, nous demandons donc à l'Inspection Académique, la réintégration rapide d'Alma et Lila dans l'établissement public de leur choix.
Nous craignons que les évènements d'Aubervilliers ne soient perçus comme un encouragement pour tous ceux qui voudraient exclure d'autres Alma et Lila plus anonymes, et souhaiteraient fermer les portes de l'école à des jeunes filles qu'ils contribuent ainsi à diaboliser.
Kheira Cherif, Sylvie Guérin- Belaïd, Mohamed Metaane, Mehdi Mokrani, Emmanuelle Rougemont, enseignants de la cité scolaire Henri Wallon d'Aubervilliers.
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