Dans son adolescence et sa jeune vie, Mus3ab était décrit comme « le plus parfumé de la Mecque ». Le plus élégant, le plus radieux. Il ne connut ni faim, ni faqr. Mus3ab avait « tout pour lui », des parents riches, la jeunesse, l’élégance. Aimé de ses concitoyens, et connu des assemblées. Mus3ad du haut de son jeune âge était déjà une figure de proue des habitants de la Mecque.
La nouvelle du message était parvenue aux habitant de la Mecque, et ainsi donc à celles de Mus3ab, ce qui le rendit curieux.
Il se rendit un soir chez Al Arqam, la demeure dans laquelle le messager salla allahou aleyhi wa salem et ses disciples se réunissaient afin d’apprendre le dine. Et en entendant les versets psalmodiés par le prophète salla allahou aleyhi wa salem, le cœur de Mus3ab fut empli de joie, la poitrine agitée, le voyant ainsi le prophète salla allahou aleyhi wa selem posa sa main sur la poitrine du jeune homme, ce qui eu pour effet immédiat d’apaiser ce débordement de joie.
Mus3ab se convertit donc le soir même, déterminé à suivre les pas du messager salla allahou aleyhi wa selem.
Cependant, l’un des plus grands ennemis de Mus3ab était sa mère. Femme forte, fière, opulente et redoutée. Accrochée comme coquillage à son rocher aux idoles païennes qurayshites.
Mus3ab lui cacha donc sa conversion et tenta de rester discret quant à ses occupations et sa foi nouvelle et ardente.
La nouvelle de la conversion de son fils parvint malgré tout aux oreilles de sa mère (délation). Mus3ab fut enfermé chez lui, sa mère refusant de le laisser sortir et côtoyer le messager salla allahou aleyhi wa salem. À l’occasion d’une baisse de vigilance il eut l’occasion de s’enfuir vers l’Abyssinie. Et ainsi commencèrent les allers retours entre la Mecque et l’Ethiopie.
Loin de lui la gloire passée, le faste et le ventre toujours bien rempli… Mus3ab se contentait à présent de peu, jeunant parfois plusieurs jours d’affilée. Pour ceux qui l’avaient connu resplendissant, le cœur était pris de compassion en voyant ce jeune homme porter désormais une vielle tunique raccommodée.
La foi remplissait son cœur et son âme irradiait. Mus3ab avait delaissé le faste et le luxe pour se consacrer à sa foi, corps et âme. Il imposait le respect et suscitait la confiance.
Quand le moment vint, cefut Mus3ab que le prophète salla allahou aleyhi wa salem choisit pour se rendre à Medine comme 1 ere ambassadeur de l’islam. Un choix stratégique et réfléchi, puisque Mus3ab était intelligent, fin d’esprit et bienfaisant, et surtout, dévoué dans sa totalité à Dieu. Ainsi, son intention pure ne pourrait que susciter le respect et la confiance auprès des medinois. Puisque le jeune homme n’était ni motivé par la gloire, ni par le faste, ni rien de toutes ces aspirations de la vie d’ici-bas.
Mus3ab parvint à accomplir sa mission avec brio. Les plus proéminents membres des medinois se convertirent.
Quelques années plus tard, lors de la bataille d’Ouhoud, le prophète salla allahou aleyhi wa salem confia l’étendard à Mus3ab. Les archers ayant quitté leur position et déstabilisé les rangs des musulmans, le prophète sallah allahou alayhi wa selem, qui se trouvait en plein champ de bataille était exposé tout plein aux qurayshites. Il était dans leur ligne de mire, et tous étaient prêts à deferler sur lui. Salla allahou aleyhi wa selem.
C’est alors que Mus3ab muni de son étendard et de son sabre plongea dans la mêlée. Mus3ab ne voulait pas voir le messager salla allahou aleyhi wa salem attaqué par les qurayshites.
Et même quand le cavalier Ibn Qami3a s’attaqua à lui, lui tranchant main sur main, Mus3ab ne cessera de conforter son cœur en répétant « Muhammad n’est qu’un prophète parmi tant d’autres qui sont passés avant lui »… Il fut transpercé par le sabre. Tombant face contre terre.
Il mourut en martyr lors de la bataille d’Ouhoud. Et le prophète sallah Allahou aleyhi wa selem, de lui rendre cet hommage :
« Il est parmi les croyants des hommes qui ont tenu loyalement leur engagement vis à vis de Dieu.
Puis : Je t’ai connu à la Mecque à une période où tu avais la plus belle chevelure de la cité ainsi que les plus beaux habits. Te voici aujourd’hui les cheveux ébouriffés et la tête recouverte par un simple manteau rayé.
Le messager de Dieu atteste que vous faites partie des martyrs de Dieu le jour de la résurrection.
Ô gens, rendez leur visite venez à eux et saluez les.
Je jure par celui qui détient mon âme qu’ils vous rendront le salut à chaque fois que vous les saluerez. »
Radhi Allahou 3anhom.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 08/01/22 07:54 par Passagère..
J’attaque pas les personnes mais les idées. Les personnes n’en valent pas le coup. ☀️
Pssst en fait si, parfois j’attaque les co** ^^
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