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Les murs de la honte
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2 juin 2006 16:59
par El Houssine

L’humanité a salué la chute du mur de Berlin, consacrant la séparation du peuple allemand, en formulant l’espoir que ce type d’apartheid, comme l’apartheid érigé naguère en système de gouvernement en Afrique du sud, ne puisse jamais plus voir le jour à travers le monde pour permettre aux citoyens du monde de se rencontrer, de se déplacer comme bon leur semble, de se connaître, de s’acculturer, d’établir d’autres modes de relations transcendant les limites territoriales des pays et ouvertes sur le monde parce que l’heure n’est plus aux cloisonnements chauvinistes mais à la consécration de la citoyenneté - monde initiée par la mondialisation galopante et encouragée par les progrès des technologies de l’information et de la communication.




Contrairement à cette vision sensée apporter de nouvelles raisons de vivre pour toutes les nations dans un monde enclin à devenir « un monde sans frontières » conduisant au brassage de toutes les communautés humaines, à un métissage de plus en plus accru et à une fraternité de plus en plus effective et ..... de toutes les formes de racisme et de discriminations, les gouvernants, de plusieurs pays « à hauts salaires » comme ceux appliquant la ségrégation raciale pour des raisons politiques évidentes, vont à contre - courant de cette tendance générale à l’ouverture des frontières et se posent comme les « pionniers » d’un mouvement inhumain et antihumain visant à la construction de grandes murailles tout au long de leurs frontières pour parer à toute infiltration des peuples du Sud vers leurs pays du Nord.

Les gouvernants des pays du Nord considèrent les entrées des citoyens du Sud dans leurs pays comme des « actes d’invasion » et ces citoyens comme des « envahisseurs ». Ils font mine d’oublier tous les désastres et toutes les atrocités commis par leurs troupes armées dans tous les pays du Sud et, qu’en fait d’invasion et d’envahisseurs, ils étaient, et ils le sont encore, les promoteurs de toutes sortes d’invasions pour les mêmes motifs, les mêmes objectifs et par les mêmes moyens d’antan. Par le biais de raids et d’agressions continuelles, ils permettent à leurs armées d’envahir les pays et les coloniser pur avoir la mainmise sur les ressources naturelles de ces pays et pour exploiter la main d’œuvre « bon marché » de ces mêmes pays. Ils encouragent tous les conflits internes entre les ethnies et les conflits externes entre pays en instituant des tracés des frontières selon leur volonté pour pérenniser des situations de guerres frontalières entre ces pays. En fin de compte, ils sèment les graines de la partition des Etats et des guerres régionales permanentes pour justifier leurs interventions ultérieures pour la sauvegarde de leurs « intérêts vitaux ».

Les nations colonisées, dont les ressources naturelles et humaines ont été exploitées à outrance et dont la sécurité a été ébranlée par les conflits interethniques et les guerres de frontières et par la misère et la famine, n’ont d’autres choix que de « frapper aux portes » de leurs fossoyeurs qui ne sont autres que ces gouvernants des pays du Nord qui ont tout fait pour appauvrir leurs pays rien que pour leurs égoїstes intérêts de classe. Il s’agit là, en fait, qu’une légitime revendication d’une redistribution des biens des pays colonisés que ces prédateurs de gouvernants ont extorqués, de façon illégale, aux peuples de ces pays. En d’autres termes, les gouvernants des pays colonisateurs ont des dettes à payer envers les nations colonisées. Et, il n’est pas abusif de dire que les pays du Nord doivent leur développement, ne serait - ce qu’en partie, aux richesses cumulées par le colonialisme et le néocolonialisme.

D’autre part, le fervent attachement, que portent ces gouvernants des pays du Nord au libre échange, est contredit dans la réalité par cette quête à l’ouverture des frontières face aux armées, aux capitaux, aux ressources naturelles, aux biens et aux services et par leur imperméabilité à la circulation des personnes humaines. Les nations du Sud sont appelées à faire de leurs pays « des pays d’accueil avec des fleurs » de tout ce qui provient et de tout ce qui est exporté vers les pays du Nord. Ceux - ci ouvrent leurs frontières pour les capitaux et les biens et les ferment devant les gens du Sud. Les pays du Sud ne doivent pas poser de conditions et doivent respecter les clauses du libre échange à la lettre. Les pays du Nord ont tous les droits d’établir les listes de conditions qu’ils veulent pour assurer la fermeture de leurs frontières devant les indésirables nations du Sud.

Pour tous leurs capitaux et leurs marchandises, les pays du Nord imposent aux pays du Sud qu’ils soient exemptés des droits de douane. Pour les déplacements des citoyens des pays du Sud, les pays du Nord multiplient les visas et les polices des frontières. Dans tout ceci, les gouvernants en place dans les pays du Nord ne ressentent aucune contradiction. Certains de leurs responsables, « qui ne savent pas parler » et fascisants par-dessus le marché, se lancent dans des délires injustifiables pour justifier le durcissement de leurs politiques anti - immigration en disant, tout simplement, que « la France, économiquement, n’a pas besoin de l’Afrique. Les flux entre la France et l’Afrique représentent 2% de notre économie »(1) par exemple. C’est-à-dire que les capitalistes sauvages français ont déjà pillé l’Afrique et ils lui ont tout raflé. Normalement, si c’est vraiment le cas, la France n’aura pas besoin de l’Afrique politiquement aussi. Mais à quoi servent donc ces armées sur place en Côte d’Ivoire, au Tchad, ... ? D’après les dires de ce responsable, on croirait que les pays du Nord n’ont besoin ni des capitaux des pays du Sud, ni de leur main d’œuvre, ni de leurs richesses naturelles, ... et qu’ils s’auto - suffisent dans tous les domaines. On peut dire, pour ce qui est de l’exemple sus - cité, que le responsable en question n’y a vu que du feu obnubilé qu’il est par sa stature de présidentiable hanté par la volonté de s’attirer la sympathie des hordes fascisantes.

Il n’en reste pas moins que toutes les mesures, adoptées par les gouvernants des pays du Nord vis-à-vis de l’immigration, n’arrivent pas à en réduire la portée et que, devant l’importance que revêt ce phénomène, ces gouvernants cherchent à solutionner ce problème chacun à sa manière par l’intermédiaire de lois plus rigoureuses pour en faire « une immigration choisie » ou en construisant des murs très hauts et supposés infranchissables le long des frontières l’acuité pour décourager toutes les personnes qui s’aventureraient à immigrer.

Dans un cas comme dans l’autre, les gouvernants des pays du Nord offrent l’image de responsables hypocrites et ingrats vis-à-vis des peuples du Sud appauvris à cause de la prédation des capitalistes sauvages des pays du Nord. Sans parler de leurs discours sur la démocratie, le libre échange, les droits humains, ... qui ne sont que des slogans démagogues et creux. Car, lorsqu’ils en arrivent à la construction des murs, ces gouvernants montrent qu’ils n’ont plus de respect pour les personnes humaines et démontrent, également, qu’ils sont capables de détruire tout le patrimoine humain cumulé en matière de relations internationales, de tolérance, de convivialité, de rapprochement entre les peuples, ... pour entourer leurs pays de ceintures murales à la manière des châteaux des seigneurs féodaux du Moyen Age.

A ce niveau, certains gouvernants des démocraties occidentales et leurs apprentis sorciers de soit - disant démocrates sionistes viennent d’inaugurer une nouvelle tradition dans le domaine des relations entre les nations pour consacrer la séparation entre les peuples. Il va sans dire que les motifs des uns et des autres différent mais ils convergent en ce qui concerne la signification des mesures et des buts politiques et/ou économiques escomptés à savoir la consécration de l’apartheid.

Le mur construit par l’Etat sioniste donne la mesure de ce que peut être une décision politique prônant la séparation de deux peuples accouplée à une politique de colonisation des territoires palestiniens en brandissant toujours les mêmes justifications concernant la sécurité des israéliens comme il ressort de ces paroles attribuées à Sharon sur les objectifs du mur de la honte : "réduire le plus possible le nombre d’Israéliens situés au cœur de la population palestinienne, de réduire le terrorisme, d’accroître la sécurité des résidents d’Israël et d’atténuer les pressions sur l’armée et les forces de sécurité"(2). Comme on le voit, les objectifs sont clairs. Les responsables sionistes exploitent à fond leur interprétation de la victimisation en faisant passer les israéliens pour des victimes subissant les attaques terroristes et vivant au milieu d’un entourage d’insécurité c’est-à-dire que l’Etat sioniste, d’après ses allégations, se trouve toujours sur la défensive. Pour ces gouvernants, le terrorisme d’Etat, appliqué quotidiennement dans les territoires palestiniens, n’est qu’une simple auto - défense. Le fait de tuer les enfants, les femmes, les jeunes et les vieillards, de détruire les habitations et les champs des palestiniens, de bombarder les locaux de la présidence palestinienne, d’encercler et d’isoler des villes entières, d’assassiner les leaders palestiniens, ... tout ces massacres contre les palestiniens ne sont que de « l’autodéfense ». Cette auto - défense est à sens unique. Toutes les actions et tous les actes des palestiniens menacent la sécurité d’Israél. Les rassemblements et les manifestations non - violents organisés par les palestiniens pour protester contre le mur sont sévèrement réprimés et taxés d’actes terroristes.

De tels mensonges ouvrent la voie à des initiatives unilatérales, stigmatisées par la communauté internationale, dont l’essence est de mettre les palestiniens devant le fait accompli de la colonisation. Dans ce cadre, le mur construit vise à faire d’une pierre plusieurs coups. Le propre de son tracé préfigure des frontières imaginées pour l’Etat sioniste contrairement aux propos des responsables sionistes en disant que « l’ouvrage qu’Israël présente comme une simple "clôture de sécurité" ne longera la ligne verte de la frontière d’avant juin 1967 que sur 11 % de son tracé total de 680 kilomètres. Israël a souligné que sa "clôture", qui comprend notamment des barbelés, des clôtures électriques et des remblais, ne préjugerait en rien des futures frontières palestiniennes »(3). La construction du mur, loin de la ligne verte, met en évidence le projet colonialiste de l’Etat sioniste consistant en l’expropriation des terres palestiniennes d’avant la guerre de juin 1967 car le mur « pénètre de 23 à 30 kilomètres dans les territoires de Cisjordanie »(4). Ce qui en dit long sur les intentions colonisatrices de l’Etat sioniste dont l’objectif avéré est de déposséder les palestiniens de leurs territoires reconnus par la communauté internationale pour que, en définitive, « une fois le mur achevé, du nord de la Cisjordanie à Jérusalem, l’Etat hébreu aura annexé 7 % de la rive occidentale, dont 39 colonies israéliennes et environ 290 000 Palestiniens, 70 000 d’entre eux n’ayant pas officiellement le droit de résidence en Israël et donc pas le droit de voyager ou de bénéficier des services sociaux israéliens - alors même qu’Israël leur a supprimé tout moyen d’existence en Cisjordanie. Ces 70 000 Palestiniens connaissent une situation d’extrême vulnérabilité et seront sans doute progressivement forcés à émigrer. Si le mur s’étend vers le sud jusqu’à Hébron, on estime qu’Israël aura encore annexé 3 % supplémentaires de la Cisjordanie »(5). L’annexion des territoires de la Palestine sera lourde de conséquences pour les palestiniens, déjà meurtris et vivant dans des conditions inhumaines, qui seront démunis de leurs moyens de survie et, éventuellement, d’émigrer pour amplifier la diaspora palestinienne. C’est dire que le mur, que présente l’Etat sioniste comme une « clôture de sécurité », est véritablement un mur de recolonisation des terres palestiniennes, un mur d’apartheid que ne justifient ni le voisinage ni la cohabitation, un mur de séparation des palestiniens d’avec leurs familles et leurs proches et une muraille entre les israéliens et les palestiniens que l’Etat sioniste condamne à rester séparés. C’est-à-dire que c’est, essentiellement, un mur contre la paix renvoyant le rêve des palestiniens de fonder l’Etat palestinien jusqu’à une date ultérieure. Ainsi, "Ce mur n’est pas un simple obstacle à la paix, ce mur détruit la paix", a déclaré le Premier ministre palestinien Ahmed Qoreï, ajoutant : "la poursuite de la politique israélienne avec la construction du mur fait que l’Etat palestinien dont on parle n’aura pas de sens."(6). Il faut signaler que l’Etat sioniste, en décidant la construction du mur sous le prétexte de la sécurité, ne vise qu’à affaiblir et à fragiliser l’autorité palestinienne, quelle que soit sa tendance, en particulier et le peuple palestinien en général sur les plans politique et économique tout en poursuivant sa stratégie colonialiste vis-à-vis de la palestine.

Dans le même sillage, les murs bâtis autour des villes marocaines de Ceuta et Melilla, encore sous occupation espagnole, rendent compte de la double fonction qui leur est assignée. Outre leur état de fait colonialiste, les murs construits ambitionnent d’être un rempart contre l’immigration des peuples de l’Afrique vers l’Union Européenne. A ce niveau, ils s’interposent tels des barrières infranchissables par les africains pour consacrer la séparation entre ces africains et les européens.

La construction de ces murs soulève plusieurs questions relatives aux types de relations que l’Union Européenne veut tisser avec l’Afrique, aux tentations colonialistes de l’Espagne et aux mesures extrêmes imposées contre la circulation des personnes humaines par les pays colonialistes, responsables de l’appauvrissement des nations africaines, qui ne cessent de clamer les bons côtés du libre échange. Il n’y a qu’à se faire une idée sur la façon dont ont été construits ces murs pour se rendre compte que de la honte de telles fortifications moyenâgeuses. En ce qui concerne la ville de Ceuta, « la récente construction d’un mur de barbelés de 8,5 km, le long de la frontière marocaine de Ceuta, pose la question de la nature des rapports que l’Europe entend développer avec les pays du Maghreb et plus généralement du Sud. Ce mur comporte des dispositifs sécuritaires avec des patrouilles de la garde civile et de l’armée espagnoles, soucieuses de faire respecter les engagements pris par l’Espagne lors de la ratification du traité de Schengen en 1995. La double haie grillagée haute de 2,5 mètres qui constitue ce "périmètre de sécurité" s’accompagne de l’installation de palpeurs dans le sol et d’un dispositif vidéo sophistiqué permettant de détecter le moindre mouvement »(7). Pour ce qui est de la ville de Melilla, « la "barrière de sécurité" se compose de deux hautes barrières métalliques, surmontées de feuillards et équipées de capteurs, de détecteurs de mouvement, de projecteurs et de caméras infrarouges. Des militaires effectuent des patrouilles 24 heures sur 24. La barrière, longue de six miles, qui fait penser à beaucoup d’Arabes qu’ils vivent sur une terre occupée, entoure une colonie illégale : elle va bientôt être doublée sur une hauteur de 20 pieds, ce qui va la rendre plus haute que le vieux mur de Berlin. Non, nous ne parlons pas de la barrière de sécurité d’Israël. Le "mur de l’Apartheid " décrit ci-dessus, entoure Melilla qui, avec Ceuta, est un vestige du passé colonial de l’Espagne en Afrique du Nord. Entourées par le Maroc, les deux enclaves sont revendiquées par Rabat »(8). Pour rendre les frontières de l’Europe impossibles à franchir, les gouvernants espagnols ne ressentent aucune honte à mettre sur pied des murs bien plus hauts que le mur de Berlin gardés jour et nuit par des troupes armées prêtes à tuer tous ceux qui se hasardent à vouloir à les escalader pour entrer dans les villes de Melilla et Ceuta.

Le comble de cet emmurage frontalier est fourni par les murs que s’apprête l’administration Bush à construire entre les Etats-Unis et le Mexique. Ce mur fait suite à l’adoption d’une loi anti - immigration par le congrès le 16 décembre 2005. Il intervient, donc, « après le vote le 16 décembre d’un des projets de loi anti-immigration les plus répressifs des dernières décennies par le Congrès américain, à une écrasante majorité. Porté par le conservateur James Sensenbrenner, le texte propose l’édification, du golfe du Mexique au Pacifique, de cinq pans de murs longeant les États frontaliers : Californie, Arizona, Nouveau-Mexique et Texas. Totalisant 1 000 kilomètres - un tiers de la frontière -, ce mur, haut de 4,50 mètres, devrait être éclairé par des miradors et balayé de caméras high-tech. Par ailleurs, vivre illégalement aux Etats-Unis deviendra un crime passible de prison »(9). La frontière entre le Mexique et les Etats-Unis s’étend sur 3200 kilomètres. En plus du mur, il y a un renforcement de la surveillance par l’envoi de milliers de gardes nationaux pour assister la police des frontières. Ce projet a, déjà, été critiqué par les pays latino - américains et, surtout, le Mexique. De par sa consistance et des modalités de surveillance, le mur s’annonce comme une barrière de séparation entre le peuple américain et les peuples de l’Amérique Latine. Les gouvernants des USA n’ont qu’à emmurer leurs frontières du Nord pour parer aux infiltrations éventuelles pouvant provenir du Canada. C’est, ainsi, que les Etats-Unis, se proclamant tels des apôtres de la démocratie et des fervents défenseurs du libre échange, entendent assurer la protection de leur « joyau modèle californien » en sombrant dans le plus vilain protectionnisme avec l’intention manifeste du refus de toute acculturation et de toute redistribution des biens communs avec les peuples de l’Amérique du Sud que les USA ont exploités et exploitent encore depuis plusieurs décennies.

Ce tableau morose met en évidence les mensonges et l’hypocrisie des gouvernants de ces démocraties occidentales et de « ce seul Etat démocratique » sioniste en matière de défense de la démocratie, des droits humains, du sacro - saint libre échange et, fondamentalement, de circulation des personnes humaines à travers le monde et de redistribution des biens communs mondiaux entre tous les peuples de la planète - Terre. Ces gouvernants qui ont choisi d’emmurer leurs frontières contre les peuples. En procédant de cette manière, l’Etat d’Israél, l’Europe et les Etats-Unis vont ressembler aux châteaux féodaux avec leurs murailles, leurs miradors, leurs sentinelles, leurs caméras de surveillance, leurs barbelés ... en ces temps pendant lesquels les ultralibéraux de tous bords assourdissent les citoyens du monde par leurs slogans mensongers sur les vertus du libre échange.

1 - Patrick Girard, Afrique. Du passé, faisons table rase !, www.marianne-en-ligne.fr, Le 23/05/2006.
2 - Israel : la Palestine emmurée, www.france5.fr/cdanslair
3 - Israél : la Palestine emmurée, www.france5.fr/cdanslair
4 - Palestine occupée : Le mur du dépouillement, Al - Oufok, mardi 30 mars 2004.
5 - Matthew Brubacher, Le mur de la honte, Novembre 2002, Page 20.
6 - Israel : la Palestine emmurée, www.france5.fr/cdanslair
7 - Sami Makki, Barcelone rattrapée par Schengen ?, Le Débat Stratégique Nº41 — Novembre 1998.
8 - Le ’Mur de l’Apartheid’, Objectif-info.com, Editorial du Wall Street Journal lundi 26 Septembre 2005.
9 - Le Mexique contre le mur anti-immigration, jeudi 05 janvier 2006 , listes.rezo.net/archives/ migreurop

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