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110 morts en Irak - 28 morts en palestine en 24 heures
M
1 octobre 2004 15:51
Bush et Sharon poursuivent le massacre des palestiniens et des irakiens.

SAMARRA (AFP) - L'armée américaine et les forces irakiennes ont lancé vendredi une opération d'envergure pour reprendre la ville rebelle sunnite de Samarra, au nord de Bagdad, faisant au moins 110 morts et annonçant la libération d'un otage turc.

Dans la capitale, les familles éplorées de 34 enfants tués jeudi dans un double attentat suicide à la voiture piégée ont enterré leurs victimes.


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Quelque 2.500 soldats américains et 1.000 éléments de l'armée irakienne et de la Garde nationale ont envahi Samarra, à 125 km au nord de Bagdad, après l'échec il y a une semaine des négociations pour une entrée pacifique dans la ville, selon les Américains.

"En réponse à des attaques répétées de forces anti-irakiennes, les forces de sécurité irakiennes et la Force multinationale ont sécurisé les bâtiments du gouvernement et de la police à Samarra tôt ce matin pour soutenir le gouvernement intérimaire et le peuple de Samarra", indique l'armée américaine.


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109 "rebelles" et un soldat américain ont été tués lors de l'opération, a indiqué l'armée.

Le soldat appartenant à la 1ère division d'infanterie a été tué vers 13h00 (10h00 GMT) "alors que des forces de sécurité irakiennes et des troupes multinationales sécurisaient des secteurs de Samarra", selon un communiqué militaire.

Quatre soldats ont été blessés, ajoute-t-il.

De son côté, un porte-parole américain a indiqué que l'armée avait tué "109 rebelles", après avoir fait état dans un premier temps de "94 rebelles tués". Des sources hospitalières locales ont fait état, elles, de 90 morts, sans préciser s'il s'agissait de civils ou de combattants.

Selon des chiffres du Pentagone, 1.048 soldats américains ont été tués en Irak depuis l'invasion du pays.

Les combats se poursuivaient en début d'après-midi entre forces américaines et rebelles armés de kalachnikovs et de lance-roquettes, alors que des imams appelaient dans les mosquées au jihad.

Un ambulancier, Ahmad Yassine, a affirmé que les soldats américains l'avaient empêché à plusieurs reprises d'évacuer les victimes dans le quartier al-Qadissiya, dans le nord-est de la ville.

En même temps, un porte-parole de l'armée a annoncé avoir libéré un Turc, retenu en otage, précisant qu'il avait "été évacué vers une base de la Force multinationale".

Plusieurs Turcs ont été enlevés et la plupart ont été relâchés après l'engagement de leurs employeurs de cesser leurs activités en Irak.

L'offensive à Samarra a fait suite aux déclarations du vice-Premier ministre chargé de la sécurité nationale, Barham Saleh, qui a affirmé jeudi que le gouvernement entendait reprendre le contrôle de villes rebelles d'ici novembre.

Dans le quartier Al-Amel (sud-ouest de Bagdad), des dizaines de familles ont organisé des funérailles pour les 34 enfants tués la veille dans un double attentat suicide à la voiture piégée.

"Je demande à la résistance: est-ce que le jihad veut dire tuer des enfants?", a dit Abou Ahmad Abdel Karim, dont le fils de 11 ans, grièvement blessé, est dans une unité des soins intensifs.

Le groupe de l'islamiste Abou Moussab al-Zarqaoui a revendiqué la double attaque suicide ainsi qu'une autre menée jeudi à l'ouest de Bagdad.

Le gouvernement irakien a vivement condamné ces attentats, estimant que le meurtre de 34 enfants "poussait très loin les limites de la barbarie". Huit adultes ont été tués dans l'attentat, selon le ministère de la Santé.

Toujours dans la capitale, neuf miliciens chiites et trois civils ont été tués à l'aube lors d'accrochages avec l'armée américaine, a-t-on appris auprès de la milice de l'Armée du Mehdi et de source hospitalière.

Les accrochages ont duré trois heures et ont opposé des miliciens à un convoi américain qui s'est engagé dans l'une des artères de ce quartier déshérité, selon une source de la milice du chef radical chiite Moqtada Sadr.

L'armée américaine a fait état de son côté de quelques "incidents" dans la nuit, sans parler de victimes.

Enfin, quatre policiers irakiens et quatre membres de tribus ont été tués jeudi soir lorsque les forces de l'ordre ont tenté de séparer deux tribus engagées dans des combats près de Bassorah, a-t-on appris vendredi auprès de la police de la ville méridionale.

s
1 octobre 2004 21:11
les pays arabes et le maroc en tête ferment les yeux!

Aucune déclaration, aucun gestes!

J'ai honte d'être marocain avec un roi vendu!!!!!
B
3 octobre 2004 13:52
je me rappelle d' une phrase ecrite dans les journaux arabes d'un premier ministre israelien et j'espere que je ne me trempe pas c'etait golda maillere quand on attaquaient l'egypte on avaient peur de la reaction arabe mais ils ont restes dans leur sommeil profond et tous le monde sait ce qui arrivaient apres la meme chose arrive maintenant pire encore maintenant il y a le grand frere protecteur qui participe directement ou indirectement dans le terrain. que le bon dieu protege les palestiniens et les irakiens de ce massacre.
 
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