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Le Monde: "Au Maroc un violeur est amnistié s'il épouse... la...
a
27 novembre 2008 13:49
[www.lemonde.fr]


La moudawana c'est beau sur le papier.
a
27 novembre 2008 14:22
axis7 tu vies pas au maroc?
parceque c'est une chose normal au maroc, quand une fille porte pleinte devant la justice pour viole ou pour etre plus direct quand elle perd sa verginite. le coupable est arreter sauf si la femme l'accepte comme mari sinon c'est la prison directe.
alors tous est entre les mains de la victime.
a
27 novembre 2008 15:13
ça a toujours existé au Maroc ou 5 ans de prison ferme ou tu te maries avec la victime.
Pour défendre une femme , il faut commencer par la respecter Etre tolérant , c'est faire un TOLLE A L'ERRANCE
t
27 novembre 2008 15:50
axis7, tu propose quoi comme solution à ce problème.
e
27 novembre 2008 16:27
La page est introuvable sur lemonde.fr
est-ce normal?
B
27 novembre 2008 16:28
Citation
azl95 a écrit:
ça a toujours existé au Maroc ou 5 ans de prison ferme ou tu te maries avec la victime.

Sauf si c'est la petite bonne qui se fait violer par ses patrons.
s
27 novembre 2008 16:43
Le viol dans le code pénal


Le code pénal marocain définit le viol dans l’article 486 comme étant «L’acte par lequel un homme a des relations sexuelles avec une femme contre le gré de celle-ci». Ce crime est passible d’une peine de cinq à dix ans de prison. S’il est commis sur une mineure de moins de 15 ans, la peine est la prison ferme de dix à vingt ans. Si le coupable est un ascendant, un tuteur ou un serviteur de la personne violée, ou s’il est fonctionnaire ou ministre d’un culte, l’infraction est assortie d’une circonstance aggravante et la réclusion portée de dix à vingt ans dans le premier cas, de vingt à trente ans dans le second.


Le probleme c'est que certaines femme n'osent pas porter plainte , la peur de "l'hchouma" , ça etait le cas par exemple en fance avant , il falait des grandes compagnes de publicités pour que la victime sache qu'elle est une VICTIME et surtout qu'on arrete de l'accuser d'avoir provoquer le violeur , d'autre part l'amnestie c'est avec l'accord de la victime , car souvent elle pense que sa vie sera ratée , qu'aucun homme ne pourra l'epouser et là aussi , il faut changer certaines mentalités , qui ne voit la femme qu'en epouse , mere et jamais en FEMME , sans generaliser bien sur .
-------------------

Sinon le lien que tu as donné , ça donne article introuvable !
siryne
a
27 novembre 2008 16:52
Citation
Bengi a écrit:
Citation
azl95 a écrit:
ça a toujours existé au Maroc ou 5 ans de prison ferme ou tu te maries avec la victime.

Sauf si c'est la petite bonne qui se fait violer par ses patrons.

Tu as tout résumé. On est en plein delire feodal.
a
27 novembre 2008 16:56
Citation
el-hachimi a écrit:
La page est introuvable sur lemonde.fr
est-ce normal?


Les Marocaines déçues par l'application du code de la famille
LE MONDE | 26.11.08 | 14h43 • Mis à jour le 26.11.08 | 14h43 Réagissez (9) Classez Imprimez Envoyez Partagez
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RABAT, CASABLANCA (MAROC) ENVOYÉE SPÉCIALE

Khadija Aga avait 33 ans. Le 29 octobre, elle a quitté son domicile près de Casablanca, avec ses trois fillettes âgées de 12, 7, et 2 ans. Quelques heures plus tard, elle s'est jetée avec ses enfants sous un train. Le matin même, la jeune femme avait donné à son mari, à contrecoeur, l'autorisation de prendre une seconde épouse. Khadija était enceinte d'une quatrième fille. "Son mari voulait des garçons. C'est pour cela qu'il avait décidé de prendre une deuxième femme", disent les voisins.


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Edition abonnés Fiche pays : Maroc
Presque cinq ans après sa promulgation, la nouvelle moudawana (code de la famille) fait l'objet d'un certain désenchantement au Maroc. Le fossé reste énorme entre l'esprit et la pratique, dans ce pays où les traditions sont puissantes et où l'on compte encore 42 % d'analphabètes. Les associations féminines s'avouent fatiguées. Aucune ne nie, pourtant, que la réforme annoncée par le roi Mohammed VI le 10 octobre 2003, et mise en oeuvre quatre mois plus tard, a constitué une révolution. Si l'on excepte la question de la polygamie (interdite en Tunisie depuis le président Habib Bourguiba), les Marocaines sont aujourd'hui au même niveau que les Tunisiennes, les pionnières du monde arabo-musulman en matière d'égalité des sexes.

Depuis février 2004, les femmes, au Maroc, n'ont plus besoin de tuteur pour se marier. Elles ont le droit de demander le divorce, autant que les hommes. En cas de séparation, elles ne sont plus jetées à la rue avec leurs enfants, et peuvent prétendre à une pension alimentaire, ainsi qu'à la moitié des biens acquis par le couple durant leur vie commune. Enfin, en dépit du drame de Khadija Aga, la polygamie, soumise à des conditions très restrictives, devient exceptionnelle. Mais les pesanteurs sociales, plus que la religion, retardent l'application de la réforme. Le mariage des adolescentes en est l'illustration.

Suite...
a
27 novembre 2008 16:57
Citation
el-hachimi a écrit:
La page est introuvable sur lemonde.fr
est-ce normal?


Suite et fin de l'Article du Monde:


A L'APPRÉCIATION DES JUGES


L'âge minimum pour convoler est 18 ans. Mais la pauvreté et l'abandon scolaire des filles poussent souvent les pères à réclamer des dérogations, lesquelles sont laissées à l'appréciation des juges. En 2007, huit demandes sur dix ont été satisfaites, ce qui fait que "l'autorisation du mariage des mineures est devenue la règle et non l'exception", dit Faouzia Assouli, secrétaire générale de la Ligue démocratique de défense des droits des femmes (LDDF) à Casablanca. Aujourd'hui encore, un mariage sur dix, au Maroc, concerne une adolescente de 15 ou 16 ans, parfois même de 13 ou 14 ans.

"Beaucoup de juges n'appliquent pas la réforme, soit parce qu'ils y sont hostiles, soit parce qu'ils n'ont pas été formés au nouveau code", déplore l'avocate Zahia Ammoumou. En 2007, Zhora, 16 ans, issue d'une famille pauvre des environs de Marrakech, a obtenu le divorce après huit mois d'un mariage cauchemardesque. Son époux ? Un magistrat de 45 ans...

Mettre en scène la nouvelle moudawana dans l'espoir de sensibiliser la population, c'est l'idée qu'a eue, à Rabat, Naïma Oulmakki, avec l'aide d'une association de femmes, Jossour, et d'une troupe de théâtre professionnelle, l'Aquarium. Le résultat est décapant. En onze tableaux, le nouveau code de la famille est passé en revue et expliqué, en arabe dialectal. Depuis 2004, la pièce a été jouée 85 fois du nord au sud du Maroc. "Les salles sont pleines, souvent de spectateurs qui viennent au théâtre pour la première fois ! explique Naïma Oulmakki. Toutes les femmes se retrouvent dans les scènes que nous leur présentons. Elles rient, elles pleurent... Je ne prétends pas que nous changions les mentalités en une soirée, mais au moins nous provoquons un questionnement."

A la campagne autant qu'à la ville, les hommes - les jeunes surtout - ne cachent pas leur hostilité au nouveau code de la famille. "Presque tous me glissent avec un air entendu : "Vous et votre moudawana ! Vous ne cherchez qu'à nous dominer !"" raconte Naïma, sans se départir de son sourire. Ils me disent aussi : "Si vous vous imaginez que demain, je vais accepter de partager mes biens en cas de divorce, vous vous trompez ! Je ne vais pas me marier, voilà tout !"

Quant aux filles, elles s'inquiètent. "C'était déjà dur de trouver un mari, mais avec la nouvelle moudawana, ça devient impossible ! Les hommes ont trop peur de s'engager. On va rester vieilles filles !" se lamente ainsi Wafa, 25 ans.

"Cinq ans, c'est trop peu pour venir à bout de siècles de culture dominante", plaide Nezha Skalli, la ministre du développement social et de la famille, chargée de la promotion des femmes. Chaque 10 octobre, souligne-t-elle, sera désormais "Journée nationale de la femme marocaine" et fournira l'occasion de dresser un bilan des avancées. Tant reste à faire. Un exemple : aujourd'hui encore, au Maroc, un violeur est exempté de poursuites judiciaires... s'il épouse sa victime.

Florence Beaugé
s
27 novembre 2008 17:57
Et c'est quoi le rapport avec le titre ???

Sinon , l'age est de 18 ans pour se marier , mais comme partout c'est laissé à l'appreciation du juge , meme en europe une fille peut se marier avant 18 avec l'accord des parents .
siryne
l
27 novembre 2008 19:11
et elle a t'elle le chois du mariage ou c'est plutot un arrangement familial pour eviter un scandal et qu'elle sois "deshonoré publiquement"?
l
28 novembre 2008 12:14
Citation
siryne a écrit:
Et c'est quoi le rapport avec le titre ???

Sinon , l'age est de 18 ans pour se marier , mais comme partout c'est laissé à l'appreciation du juge , meme en europe une fille peut se marier avant 18 avec l'accord des parents .




sauf que dans les cas rares ou une mineure se marie en france, c'est parce qu'elle le veut et que la plupart du temps, les parents ne sont pas d'accord.
tu fais toujours des paralléles qui n'ont rien à voir.
sleeping
l
28 novembre 2008 13:50
A mon humble avis..généralement les cas de viols signalés concernent des filles qui portent plainte contre un petit ami avec lequel elles ont des rapports superficiels...Ce qui arrive c'est que la fille va de son propre gré chez son copain comme toujours mais perd sa virginité par accident ou par impossibilité de contrôle du garçon ou parfois avec une facilité offerte par la fille mine de rien pour obliger son petit ami à l'épouser..parfois ce genre de choses est organisé avec la concertation de quelques membres de la famille de la fille vu le nombre de filles célibataires etc....Et lorsque le garçon ne veut pas épouser la fille, celle-ci porte plainte pour viol..et cela fini par un mariage forcé au bonheur de la fille et de sa famille ou alors par l'emprisonnement du garçon pour cinq années..la Loi est excellente sur ce point..elle permet d'obliger le garçon à prendre ses responsabilités..
Mais parfois le viol est un acte prémédité sur une fille que le violeur ne connait même pas..séquestration etc. là c'est la prison mariage ou pas..à mon humble avis..il ne faut pas tout mélanger..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/11/08 14:35 par le citoyen.
y
28 novembre 2008 13:58
Salam à tous smiling smiley,

1. Sur la forme,

Les journalistes du Monde ont choisi ceci comme titre "Les Marocaines déçues par l'application du code de la famille"

C'est incroyable comme une phrase qui termine un article devient par pure magie le TITRE principal d'un sujet. Est-ce que ce tête à queue est volontaire ? A moins qu'axis, sous le coup de l'émotion et peut-être de la colère, il s'est laissé aller...


2. Sur le fond,
Le problème est doit-on traiter le fond de l'article du Monde avec le vrai TITRE ou uniquement le titre de ce post ?

S'il s'agit de l'article du Monde, je retiens pour ma part, la phrase de Nezha Skalli : "Cinq ans, c'est trop peu pour venir à bout de siècles de culture dominante". J'espère juste que celà ne va pas s'eterniser (5 ans c'est depuis que la Moudawana est mise en place).

S'il s'agit du titre choisi pour ce post, il aurait été bon que l'auteur nous donne plus d'éléments. Car, je ne pense pas qu'il y a UN(E) seul(e) parmi nous qui trouve que le viol est une chose "normale". Pas un seul être humain digne de ce nom, ne trouvera normal le viol ou la maltraitence d'une bonne...

Le code pénal marocain est clair sur ce crime :

Le code pénal marocain définit le viol comme étant "l’acte par lequel un homme a des relations sexuelles avec une femme contre le gré de celle-ci". Ce crime est passible d’une peine de cinq à dix ans de prison. S’il est commis sur une mineure de moins de 15 ans, la peine est la réclusion de dix à vingt ans. Si le coupable est un ascendant, un tuteur ou un serviteur de la personne violée, ou s’il est fonctionnaire ou ministre d’un culte, l’infraction est assortie d’une circonstance aggravante et la réclusion portée de dix à vingt ans dans le premier cas, de vingt à trente ans dans le second.


Mais il est vrai que le regard de la société sur les victimes de viol doit évoluer... Il y a encore beaucoup à faire dans ce domaine.
l
28 novembre 2008 14:38
Au Maroc le violeur n'est pas amnistié s'il épouse sa victime..il est amnistié si sa victime lui pardonne avec compensation de mariage ou sans..nuance..
B
28 novembre 2008 15:06
comment peut une femme accepté de se marier avec celui qu´il l´a violé? cela va être l´enfers! pauvreté par ici ou pour la, pour moi, la justice doit être appliquée dans le cas ou le violeur a été reconnu coupable de viol. Et surtout il faut informer ces femmes, qu´elles ne doivent pas se laisser faire. Qu´elles soient bonnes ou ministres, l´acte doit être punit severement.
La liberté n’est pas l’absence d’engagement, mais la capacité de choisir. Paulo Coelho
a
28 novembre 2008 15:21
Ce qui me fascine c'est qu'une internaute femme de surcroit vienne trouver une circonstance atténuante à un des pires archaïsmes de la trop sclérosée société marocaine.

On confond tradition et islam pour accepter l'inacceptable. On insulte en place d'argumenter. On verse dans le racisme et la fierté mal placée au lieu de se reformer.

Une tradition si elle est mauvaise doit être anéantie. ET cessez de faire de la tradition un Dieu. la tradition a d'abord été une innovation en phase avec une époque.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/11/08 20:22 par axis7.
l
28 novembre 2008 19:24
..on dit que généralement que les filles violées qui pardonnent le font parce qu'elles préfèrent se marier avec celui auquel elles ont quand même plu..avec la crise du mariage au Maroc les filles se sentent indésirables etc. donc des problèmes psychologiques de masse etc...La sensibilisation n'a rien à voir là dedans..c'est une question d'intérêts personnels des uns et des autres..un violeur qui préfère prendre ses responsabilité en se mariant avec sa victime si elle le désire..un violeur qui préfère faire cinq ans de prison plutôt que de souffrir sa victime toute la vie..une victime qui ne veut rien savoir et qui ne veut pas de mariage et qui veut envoyer le gars en prison etc ..enfin, chacun connait ses intérêts..



Modifié 1 fois. Dernière modification le 28/11/08 20:19 par le citoyen.
a
28 novembre 2008 20:24
5 à 10 ans c'est pas très dissuasif pour un viol.
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