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Mohammed VI passé au détecteur de dictateurs
G
10 février 2011 15:55
L’Occident est-il trop indulgent avec un monarque féodal qui cultive une image de roi moderne, au moment où la rue arabe s’embrase?

Agé de 70 à 80 ans, dont en moyenne 30 ans au pouvoir, une carrière dans l’armée, un rejeton en attente de lui succéder, un régime de parti unique, une opposition laminée, un clan prédateur des richesses de son pays; voici le portrait-robot du dictateur arabe dans l’imaginaire occidental. On y reconnaîtra Ben Ali, Moubarak ou Kadhafi.

Depuis que le maître de Carthage a pris la poudre d’escampette et que le raïs vacille sous les coups de boutoir du peuple cairote, les plus fins commentateurs de la rue arabe rivalisent d’analyses pour expliquer que dorénavant, le règne sans partage des potentats arabes ne garantit plus la sacro-sainte «stabilité» des pays qu’ils cadenassent de leur pouvoir jupitérien.

A la pointe septentrionale de ce monde qui ne connaît pas la démocratie, il existe aux yeux de l’Occident un «royaume acceptable» dont on ne parle presque pas depuis l’embrasement de Tunis et du Caire: le Maroc. Les aveux d’aveuglement sur le régime policier de Ben Ali, et sur le cynisme géostratégique qui fait jouer aux funambules diplomatiques les chancelleries occidentales au Proche-Orient ne concernent pas ce pays jugé à part. Pourquoi? Est-ce justifié?

Pour s’en assurer, il suffit de passer Mohammed VI au «détecteur de dictateurs».

Est-il un autocrate comme les autres?

Il a à son avantage sa jeunesse relative (47 ans) et d’être monté sur le trône il y a douze ans, après 38 ans de règne sans partage d’Hassan II, roi autocrate à l’ancienne. L’absolutisme du régime s’est régénéré, passant d’une monarchie ouvertement répressive à une «hypermonarchie». Celle-si s’emploie à assurer une continuité de ses institutions, avec une concentration inégalée des pouvoirs politique et économique tout en peaufinant son image de despote éclairé —et certainement moins caricatural que bien des tyrans arabes. Pourtant, le pouvoir très personnalisé du roi s’appuie presque exclusivement sur les hommes de son sérail.

Les plus en vue, qui sont deux de ses amis d’enfance, phagocytent des pans entiers du pouvoir: Fouad Ali El Himma en politique et Mohamed Mounir Majidi dans le monde des affaires. Aujourd’hui, le Cabinet royal, centre névralgique du pouvoir de Mohammed VI qui dirige en sous-main l’administration, a plus de suprématie que toutes les institutions représentatives cumulées —mettant ainsi à mal la redistribution des richesses, et ce malgré le lancement de grands chantiers d’infrastructure et d’initiatives dans le social, censées combler l’énorme retard du pays en matière de développement humain. A ce titre, le Maroc continue de végéter dans le bas des classements mondiaux.

L’effeuillage des prérogatives du gouvernement et la déliquescence des partis politiques expliquent d’ailleurs en grande partie la désaffection des Marocains pour les urnes.

D’où tire-t-il sa popularité ?

Mohammed VI a su profiter de l’image révulsive de son père en matière de droits de l’homme —sans renier l’essentiel de son héritage. Si son empathie pour les démunis ne semble pas feinte, elle est en tout cas savamment orchestrée par un culte de la personnalité exacerbé et une propagande d’un autre âge. Les Marocains redoutent aussi presque inconsciemment la fitna, un chaos social et identitaire qui naîtrait de la désagrégation de la Couronne, qui les unit culturellement. Le roi est de ce point de vue très largement plébiscité. Un récent sondage inédit le prouve, mais, comble de l’irrationnel, ce dernier a été interdit. Car au royaume du Maroc, la liberté d’expression s’arrête aux marches du Palais.

Est-il pour autant démocrate dans l’âme?

Le régime marocain est —sur le papier— une monarchie constitutionnelle. Mais il suffit de lire sa Constitution pour se rendre compte qu’il n’est assurément pas démocratique. Le principe de séparation des pouvoirs n’est pas reconnu. Le roi définit lui-même son régime comme étant une «monarchie exécutive», amalgamant son statut sacré de Commandeur des croyants avec celui temporel de chef de l’Etat. Le multipartisme existe depuis l’indépendance du pays, mais le Parlement est réduit à un rôle de caisse de résonnance des volontés du Palais, notamment lorsqu’il s’agit d’entériner le budget de la Cour royale ou celui de l’appareil sécuritaire. Les élections sont toujours largement manipulées, et le pouvoir du Premier ministre confine à de la figuration.

Désavouer la politique du monarque ou celle de son Cabinet, mettre en lumière la prédation économique de la classe dirigeante (et celle du roi lui-même), dénoncer la pratique de la torture par les sécuritaires, fustiger la justice d’abattage, la corruption rampante autant d’actions interprétées comme subversives pour justifier les châtiments infligés aux voix discordantes accusées de nihilisme.

Dans les faits, personne ne peut remettre en question ce que le Palais et son gouvernement définissent comme les «constantes de la nation», c’est à dire le caractère sacré du trône —y compris ses choix de gouvernance—, l’islam en tant que religion d’Etat, la souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental et la sanctuarisation de l’appareil sécuritaire. Quant à la sphère privée du roi, elle demeure inviolable même lorsqu’elle interfère avec la politique de l’Etat.

Est-il à la tête d’un Etat répressif?

Après la disparition d’Hassan II, démocrates et réformateurs avaient parié sur une accélération de la dynamique qu’ils croyaient assurée avec un pouvoir rénové. L’opinion internationale a voulu croire aussi que la stabilité du pays s’accompagnerait d’une réelle tempérance du régime et d’une transition démocratique en douceur.

Ce ne fut pas le cas: la liberté de la presse, marqueur essentiel d’une telle promesse, a été bien souvent malmenée, la censure ayant rapidement repris le dessus. Les rares bastions de la presse d’investigation sont désormais en voie de disparition. A quelques rares exceptions, c’est le règne de la complaisance et du non-dit qui prévaut.

Si des gages ont été donnés sur le statut de la femme, qui s’apparente davantage au «féminisme d’Etat» tunisien, les libertés individuelles —dont celle du culte— sont loin d’être acquises. D’ailleurs, le processus de réconciliation n’a pas été mené jusqu’à son terme (la vérité sur les exactions commises sous Hassan II n’a été que partiellement dévoilée, sans mise en cause de certains responsables encore au pouvoir) et le Maroc embastille toujours ses opposants politiques qui se comptent parmi les militants des droits de l’homme, ainsi que les indépendantistes sahraouis et les islamistes.

Les ONG locales, les mouvements associatifs et contestataires, la presse, les réseaux sociaux et certains partis politiques canalisent les frustrations, voire servent d’alibi et de soupapes sociales. Les poussées de fièvre récurrentes au Maroc depuis quelques années prouvent que la hogra, ce sentiment d’injustice permanent ressenti dans tout le Maghreb, peut pousser à la révolte.

Bénéficie-t-il de l’indulgence de l’Occident?

Au-delà des intérêts stratégiques avec l’Occident et la France en particulier, et à l’instar d’autres régimes arabes, Mohammed VI joue à fond la carte du péril islamiste et d’un certain volontarisme économique et social pour justifier les scories féodales de son régime. Avec Paris, les attaches politiques sont quasi incestueuses. L’Europe a accordé le statut avancé au Maroc, un privilège qu’il ne partage qu’avec Israël au sud de la Méditerranée. Le Trône est aussi l’un des alliés inconditionnels des Etats-Unis dans sa guerre contre la terreur, au point d’avoir accepté comme Moubarak par exemple (et on l’oublie trop souvent) de participer à son programme de torture délocalisée sous Bush Jr.

Dans ce contexte de realpolitik, l'aspiration de voir enfin un des pays arabes les plus aptes à s’engager vers la démocratie —comme ont pu le faire l’Espagne après Franco, le Portugal après Salazar, la Grèce après les Colonels ou certains pays d’Amérique Latine après les dictatures militaires— a été vaine.

Ali Amar

[www.slateafrique.com]
W
10 février 2011 18:00
ça commence par nous saouler tout ça !

Qu on nous fout la paix !
k
10 février 2011 18:28
Citation
Sahara .M a écrit:
ça commence par nous ME saouler tout ça !

Qu on nous ME fout la paix !
H
10 février 2011 18:35
Attention aux contradictions. Si tu reconnais toi même que le roi Mohammed VI jouit d'une grande popularité, comme peux-tu le qualifier de dictateur? T'as déjà vu des dictateurs populaires?
W
10 février 2011 18:52
Citation
koulchikayn a écrit:
Citation
Sahara .M a écrit:
ça commence par nous ME saouler tout ça !

Qu on nous ME fout la paix !

NOUS puisque je ne suis pas seul a penser ça , y a d autres .
M
10 février 2011 19:21
La meilleur réponse a donner a ces détracteur c'est ne pas répondre a leurs post Zen
10 février 2011 19:34
Citation
Sahara .M a écrit:
Citation
koulchikayn a écrit:
Citation
Sahara .M a écrit:
ça commence par nous ME saouler tout ça !

Qu on nous ME fout la paix !

NOUS puisque je ne suis pas seul a penser ça , y a d autres .

et c'est vrai !
t'es pas la seule et je ne suis pas LE seul . M6 est un ROI digne de respect et même .... d'amour.
la vie est éphémère, mieux vaut bien la vivre avant de la perdre.
G
10 février 2011 19:59
Le fait qu'il soit aimé n'enleve absolument rien à la veracité de ce qui est avancé dans cet article....

Moubarak et Ben Ali gagnait leurs éléctions à coup de 95% et 98%... D'après leurs propagandes, leurs peuples les adoraient aussi... Regardez ils sont ou aujourd'hui....
G
10 février 2011 20:01
Mais j'adore cette façon de penser: "tout ce que vous dites sur lui et son régime est vrai MAIS j'adore mon roi"

smiling smiley
s
10 février 2011 20:34
Salam,

Il est évident pour qui n'a pas d'œillères que le roi du Maroc est un dictateur.
Pour ceux qui idolâtrent le roi et, y' en a bcp sur ce forum, c'est pas facile à admettre.
Pourtant les faits sont là, il a tous les pouvoirs et on ne peut le critiquer, c'est de la dictature.
C'est peut-être un dictateur sympa, moderne et qui bosse mais c'est quand-même un dictateur.

Extrait de la constitution :

ARTICLE 28: Le Roi peut adresser des messages à la Nation et au Parlement. Les messages sont lus devant l'une et l'autre Chambre et ne peuvent y faire l'objet d'aucun débat.

Je crois qu'on a le droit de dire amine et encore...
G
10 février 2011 20:48
10 février 2011 20:49
Citation
Ghiwani0 a écrit:
Pirates des Araiibes smiling smiley

[a6.sphotos.ak.fbcdn.net]
ptdr pas mal la photoptdr
c
10 février 2011 20:54
Le Maroc a intérêt a prendre ce vent de révolution.....

Et de toute façon ....


Demain sera le tour du Maroc.....

Oui il ya tant de choses a changer.....tant de hagra accumulées..

Alors qu'ils commencent a préparer les valises.......

La peur a changer de camps...
G
10 février 2011 20:58
Citation
chibani R a écrit:

La peur a changer de camps...

oui
a
10 février 2011 21:07
Citation
Ghiwani0 a écrit:
Le fait qu'il soit aimé n'enleve absolument rien à la veracité de ce qui est avancé dans cet article....

Moubarak et Ben Ali gagnait leurs éléctions à coup de 95% et 98%... D'après leurs propagandes, leurs peuples les adoraient aussi... Regardez ils sont ou aujourd'hui....

Faux, les égyptiens et les tunisiens ont depuis toujours dénoncé leur chef d'Etat et les subissaient avec résignation, n'ayant pas de ressources pour s'en débarrasser, accablés par leur quotidien et un répression policière constante. Ces présidents ne gagnaient les élections qu'en les truquant. La mm chose se profilait par rapport à Hassan II, vers la fin de son règne, car mm si au départ le peuple avait compris sa politique de main de fer pour protéger le pays des envahisseurs étrangers, des militaires et des extrêmistes, au bout d'un moment, cette politique stricte ne se justifiait plus à leurs yeux et les révoltes se sont multipliées. D'où le relâchement et l'ouverture démocratique. Et la peur du chaos n'est pas seulement fantasmé, elle est réelle car le risque existe bel et bien. C'est clair que qd on ne connait pas toute l'histoire constituve du Maroc depuis le début, faite de tribus attachées à ses traditions et qui ne les abandonnera pas mm pas pour un roi, qu'on ne sait pas que les rois successivement ont résisté aux gouvernants colonialistes jusqu'à Mohamed V qui a préféré l'exil et une vie simple que de se vendre (alors que la France lui proposait de rester au pouvoir avec un train de vie colossal à condition qu'il collabore et pousse son peuple à se soumettre) et de brader son pays, encourageant son peuple à l'insoumission, à la poursuite des guérillas montagnardes (actions qui ont mené La France à un protectorat et non à une colonisation complète), dévouement qui il est vrai a encouragé le peuple marocain à poursuivre l'insoumission et à réclamer jusqu'au bout le retour de son roi . Enfin bref, qd on ne sait pas tout ça, on ne peut pas comprendre.

Ce qui me dérange ds ton article c'est que tu prends des exemples vrais pour les déformer et faire de la désinformation. Il y a des éléments qui empêchent la marche définitive du pays vers la monarchie parlementaire effective mais ce n'est pas ce que tu dis. Il m'est avis à moi que la corruption y est la première cause, avec très certainement pour le roi une difficulté à sortir ces familles qui ont été un élément-clé pour son père Hassan II pour asseoir son pouvoir.
a
10 février 2011 21:27
Je rajoute une précision sur Hassan II, tant qu'il était au pouvoir, les gens le subissaient résignés comme un mal nécessaire, ce qui n'est pas le sentiment général pour Mohamed6.
D
10 février 2011 21:57
Est ce que cet individu est capable d' écrire un article ou il ne parle pas de Mohamed VI? ça devient soûlant et nous sommes assez grand de penser ce qu'on veut de notre Roi. Qu' il cherche autre chose 'a faire.
G
10 février 2011 22:08
Citation
azzzozza a écrit:
Citation
Ghiwani0 a écrit:
Le fait qu'il soit aimé n'enleve absolument rien à la veracité de ce qui est avancé dans cet article....

Moubarak et Ben Ali gagnait leurs éléctions à coup de 95% et 98%... D'après leurs propagandes, leurs peuples les adoraient aussi... Regardez ils sont ou aujourd'hui....

Faux, les égyptiens et les tunisiens ont depuis toujours dénoncé leur chef d'Etat et les subissaient avec résignation, n'ayant pas de ressources pour s'en débarrasser, accablés par leur quotidien et un répression policière constante. Ces présidents ne gagnaient les élections qu'en les truquant. La mm chose se profilait par rapport à Hassan II, vers la fin de son règne, car mm si au départ le peuple avait compris sa politique de main de fer pour protéger le pays des envahisseurs étrangers, des militaires et des extrêmistes, au bout d'un moment, cette politique stricte ne se justifiait plus à leurs yeux et les révoltes se sont multipliées. D'où le relâchement et l'ouverture démocratique. Et la peur du chaos n'est pas seulement fantasmé, elle est réelle car le risque existe bel et bien. C'est clair que qd on ne connait pas toute l'histoire constituve du Maroc depuis le début, faite de tribus attachées à ses traditions et qui ne les abandonnera pas mm pas pour un roi, qu'on ne sait pas que les rois successivement ont résisté aux gouvernants colonialistes jusqu'à Mohamed V qui a préféré l'exil et une vie simple que de se vendre (alors que la France lui proposait de rester au pouvoir avec un train de vie colossal à condition qu'il collabore et pousse son peuple à se soumettre) et de brader son pays, encourageant son peuple à l'insoumission, à la poursuite des guérillas montagnardes (actions qui ont mené La France à un protectorat et non à une colonisation complète), dévouement qui il est vrai a encouragé le peuple marocain à poursuivre l'insoumission et à réclamer jusqu'au bout le retour de son roi . Enfin bref, qd on ne sait pas tout ça, on ne peut pas comprendre.

Ce qui me dérange ds ton article c'est que tu prends des exemples vrais pour les déformer et faire de la désinformation. Il y a des éléments qui empêchent la marche définitive du pays vers la monarchie parlementaire effective mais ce n'est pas ce que tu dis. Il m'est avis à moi que la corruption y est la première cause, avec très certainement pour le roi une difficulté à sortir ces familles qui ont été un élément-clé pour son père Hassan II pour asseoir son pouvoir.

Je connais l'histoire de mon pays bien mieux que tu ne penses mais ce n'est pas notr sujet aujourd'hui. Crée un post sur la contribution de M5 à l'indépendance et je contribuerait et te donnerait mon avis volontier. La même chose pour un post sur la contribution de Hassan 2 à la construction du Maroc d'aujourd'hui.

Mais le sujet ici est M6 et son régime. Est-ce que ça ressemble plus à un démocratie ou à une autocratie.
Personnellement je suis d'accord avec l'auteur de l'article. M6 n'est pas un démocrate et ne fait absolument rien pour nous prouver le contraire.

D'après moi c'est le bilan qui compte et son bilan en terme de democratisation du Maroc est médiocre (Juste avec cette petite phrase je suis passible d'une peine de 5 ans de prison, alors ne viens pas de me dire que le Maroc est démocratique)..
Nous régressons au niveau du developement humain (en comparaison avec les autres)
Le niveau de la corruption de l'état empire
La liberté d'expression regresse
Le champ politique marocain est une mascarade
etc.
etc.
etc.
l
10 février 2011 22:17
Citation
azzzozza a écrit:
Citation
Ghiwani0 a écrit:
Le fait qu'il soit aimé n'enleve absolument rien à la veracité de ce qui est avancé dans cet article....

Moubarak et Ben Ali gagnait leurs éléctions à coup de 95% et 98%... D'après leurs propagandes, leurs peuples les adoraient aussi... Regardez ils sont ou aujourd'hui....

Faux, les égyptiens et les tunisiens ont depuis toujours dénoncé leur chef d'Etat et les subissaient avec résignation, n'ayant pas de ressources pour s'en débarrasser, accablés par leur quotidien et un répression policière constante. Ces présidents ne gagnaient les élections qu'en les truquant. La mm chose se profilait par rapport à Hassan II, vers la fin de son règne, car mm si au départ le peuple avait compris sa politique de main de fer pour protéger le pays des envahisseurs étrangers, des militaires et des extrêmistes, au bout d'un moment, cette politique stricte ne se justifiait plus à leurs yeux et les révoltes se sont multipliées. D'où le relâchement et l'ouverture démocratique. Et la peur du chaos n'est pas seulement fantasmé, elle est réelle car le risque existe bel et bien. C'est clair que qd on ne connait pas toute l'histoire constituve du Maroc depuis le début, faite de tribus attachées à ses traditions et qui ne les abandonnera pas mm pas pour un roi, qu'on ne sait pas que les rois successivement ont résisté aux gouvernants colonialistes jusqu'à Mohamed V qui a préféré l'exil et une vie simple que de se vendre (alors que la France lui proposait de rester au pouvoir avec un train de vie colossal à condition qu'il collabore et pousse son peuple à se soumettre) et de brader son pays, encourageant son peuple à l'insoumission, à la poursuite des guérillas montagnardes (actions qui ont mené La France à un protectorat et non à une colonisation complète), dévouement qui il est vrai a encouragé le peuple marocain à poursuivre l'insoumission et à réclamer jusqu'au bout le retour de son roi . Enfin bref, qd on ne sait pas tout ça, on ne peut pas comprendre.

Ce qui me dérange ds ton article c'est que tu prends des exemples vrais pour les déformer et faire de la désinformation. Il y a des éléments qui empêchent la marche définitive du pays vers la monarchie parlementaire effective mais ce n'est pas ce que tu dis. Il m'est avis à moi que la corruption y est la première cause, avec très certainement pour le roi une difficulté à sortir ces familles qui ont été un élément-clé pour son père Hassan II pour asseoir son pouvoir.

salam alikoum

juste pour info , les tribus de beni znassen n'ont jamais prêter serment et allégeance a la monarchie jusqu'au en 1906 , lors des premières conquêtes militaires française , tu peux revoir le livre du grand historien charif idriss "l'histoire du grand maghreb" donc arrete de dire des conneries stp , le maroc post colonial etait restreint entre fes,rabat,et marakech
a
10 février 2011 22:36
Citation
Ghiwani0 a écrit:
Citation
azzzozza a écrit:
Citation
Ghiwani0 a écrit:
Le fait qu'il soit aimé n'enleve absolument rien à la veracité de ce qui est avancé dans cet article....

Moubarak et Ben Ali gagnait leurs éléctions à coup de 95% et 98%... D'après leurs propagandes, leurs peuples les adoraient aussi... Regardez ils sont ou aujourd'hui....

Faux, les égyptiens et les tunisiens ont depuis toujours dénoncé leur chef d'Etat et les subissaient avec résignation, n'ayant pas de ressources pour s'en débarrasser, accablés par leur quotidien et un répression policière constante. Ces présidents ne gagnaient les élections qu'en les truquant. La mm chose se profilait par rapport à Hassan II, vers la fin de son règne, car mm si au départ le peuple avait compris sa politique de main de fer pour protéger le pays des envahisseurs étrangers, des militaires et des extrêmistes, au bout d'un moment, cette politique stricte ne se justifiait plus à leurs yeux et les révoltes se sont multipliées. D'où le relâchement et l'ouverture démocratique. Et la peur du chaos n'est pas seulement fantasmé, elle est réelle car le risque existe bel et bien. C'est clair que qd on ne connait pas toute l'histoire constituve du Maroc depuis le début, faite de tribus attachées à ses traditions et qui ne les abandonnera pas mm pas pour un roi, qu'on ne sait pas que les rois successivement ont résisté aux gouvernants colonialistes jusqu'à Mohamed V qui a préféré l'exil et une vie simple que de se vendre (alors que la France lui proposait de rester au pouvoir avec un train de vie colossal à condition qu'il collabore et pousse son peuple à se soumettre) et de brader son pays, encourageant son peuple à l'insoumission, à la poursuite des guérillas montagnardes (actions qui ont mené La France à un protectorat et non à une colonisation complète), dévouement qui il est vrai a encouragé le peuple marocain à poursuivre l'insoumission et à réclamer jusqu'au bout le retour de son roi . Enfin bref, qd on ne sait pas tout ça, on ne peut pas comprendre.

Ce qui me dérange ds ton article c'est que tu prends des exemples vrais pour les déformer et faire de la désinformation. Il y a des éléments qui empêchent la marche définitive du pays vers la monarchie parlementaire effective mais ce n'est pas ce que tu dis. Il m'est avis à moi que la corruption y est la première cause, avec très certainement pour le roi une difficulté à sortir ces familles qui ont été un élément-clé pour son père Hassan II pour asseoir son pouvoir.

Je connais l'histoire de mon pays bien mieux que tu ne penses mais ce n'est pas notr sujet aujourd'hui. Crée un post sur la contribution de M5 à l'indépendance et je contribuerait et te donnerait mon avis volontier. La même chose pour un post sur la contribution de Hassan 2 à la construction du Maroc d'aujourd'hui.

Mais le sujet ici est M6 et son régime. Est-ce que ça ressemble plus à un démocratie ou à une autocratie.
Personnellement je suis d'accord avec l'auteur de l'article. M6 n'est pas un démocrate et ne fait absolument rien pour nous prouver le contraire.

D'après moi c'est le bilan qui compte et son bilan en terme de democratisation du Maroc est médiocre (Juste avec cette petite phrase je suis passible d'une peine de 5 ans de prison, alors ne viens pas de me dire que le Maroc est démocratique)..
Nous régressons au niveau du developement humain (en comparaison avec les autres)
Le niveau de la corruption de l'état empire
La liberté d'expression regresse
Le champ politique marocain est une mascarade
etc.
etc.
etc.

Pour ma part, je pense qu'actuellement le Maroc n'est ni une autocratie ni une démocratie. Mais puisque tu penses que c'est une dictature mm allégée, vas-y, je t'en prie, démontre-le. Et c'est toi qui aborde avec ton article l'historique du Maroc, et son attachement à la royauté surtout pour la moquer c'est vrai, en occultant les fondements. C'est trop facile de ne vouloir regarder que les branches sans voir l'arbre ds sa globalité.
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