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Mille et une raisons pour ne pas se marier
s
14 mars 2007 13:41
Le mariage coûte cher et fait peur. La décision de s’unir à vie est longuement réfléchie. Les hommes voient en la femme plus un salaire qu’un partenaire pour la vie. Il souhaiterait qu’elle prenne en charge les dépenses quotidiennes du foyer. La femme, elle, a la double charge du domicile et de son travail.

Faut-il se marier par ces temps qui courent? les jeunes Marocains retardent de plus en plus ce moment fatidique mais inéluctable. Et cela peut prendre des années.
En effet, l’âge moyen pour le mariage est de 25 ans chez les filles et de 29 ans chez les garçons, soit beaucoup plus tard que les générations précédentes. Apparemment, la décision de s’unir à vie est longuement réfléchie. La peur de l’échec hante les esprits. Même les plus déterminés hésitent encore. Il est vrai que lorsqu’on découvre les chiffres du divorce, cela freine l’envie de s’attacher. Selon les dernières statistiques disponibles, le nombre de divorces consignés dans les registres des institutions judiciaires compétentes est passé de 27.965 cas en 1997 à 29.215 en 1998 pour arriver à 35.294 pour le compte de l'année 1999. Cette montée en flèche des indicateurs relatifs à ce phénomène retient l’attention.
La cellule familiale s’en trouve profondément menacée et c’est d’autant plus grave que les statistiques montrent un ralentissement du nombre des mariages: de 155.348 en 1997 à 135.834 en 1999. Le constat est inquiétant. Et, plus que jamais, ce phénomène est au centre des débats.



==>Phénomène:

Les plus optimistes répondront, mais est-ce une raison pour ne pas se marier et tenter l’expérience? Eh bien non, mais le problème se pose autrement.
Le choix du futur époux ou de la future épouse soulève plus d’une polémique. Pour les jeunes filles, elles désirent «un homme qui les respecte».
La notion du respect revient souvent sur les lèvres des Marocaines. Expliquons, «être respectée» veut dire ne pas reproduire l’exemple de la vie conjugale de ses parents. C’est-à-dire son homme idéal ne doit pas forcément ressembler à son père. Pour les hommes, la question se présente différemment. Si la femme de ses rêves est belle, intelligente et active, elle doit aussi être obéissante, facile à vivre et, de préférence, elle doit savoir cuisiner comme sa mère. Pourtant, la femme marocaine d’aujourd’hui, n’a pas forcément envie de reproduire le mode de vie des mères d’autrefois.
Ce décalage n’est pas pour faciliter les rapports femmes/hommes. Alors, ils décident de faire durer la période du célibat. Les femmes sont aussi concernées par ce phénomène. Elles ne se précipitent plus sur le premier venu. Il faudrait dire aussi que l’évolution de la société a encouragé ce genre de décision. On ne voit plus d’un mauvais œil une jeune fille qui ne s’est pas encore mariée à la trentaine. On prend en considération la durée de son cursus scolaire et son engagement professionnel.
Maintenant, les jeunes filles qui ont une indépendance financière auront plus de chances de se marier, car ceci est devenu un critère primordial. Dans ce contexte, Najat, une célibataire endurcie, habitant à Oujda, raconte que les hommes orientaux exigent des femmes fonctionnaires. «La tendance est aux femmes actives. Les hommes voient en elle plus un salaire qu’un partenaire pour la vie. Ils souhaiteraient qu’elles prennent en charge les dépenses quotidiennes du foyer.»
Comme on peut le constater, la femme a la lourde charge de s’occuper de son domicile convenablement et d’assurer professionnellement. Une tâche bien difficile que les femmes ne sont pas prêtes à assumer d’aussi tôt.

==>Charges:

Elles préfèrent vivre leurs vies d’adultes pleinement. Et qui dit pleinement, dit sexuellement.
Comme les garçons, les femmes ne peuvent attendre jusqu’au mariage pour avoir le premier rapport sexuel.
Bien sûr, avant le mariage, les garçons font de belles déclarations, jurent que «la virginité, c’est dépassé», et qu’ils sont prêts à se marier avec une femme dépucelée. Toute une stratégie pour prouver qu’ils sont à la page. Or, en réalité, l’hymen, attestant de la chasteté, revêt une grande importance même chez les jeunes générations. C’est pour cette raison que l’opération chirurgicale consistant à le reconstituer, appelée l’hyménéoraphie, est devenue très courante. Merci, la science sinon la majorité de nos jeunes filles auront été répudiées le jour de leurs noces.
Il est vrai que les hommes ne sont pas dupes à ce point; Ils sont au courant de cette pratique. Ce qui crée une crise de confiance. Les paroles de Mohamed, jeune gendarme, exerçant à Rabat, témoignent de ce phénomène. «Je ne pourrais jamais faire confiance à ma femme, même si elle ramène un certificat de virginité délivré par un médecin d’Etat. Je sais que tout s’achète dans ce «bled». Mais moi, j’ai une tactique. Je ne vais pas avoir avec mon épouse des rapports sexuels le premier soir. Je vais attendre trois jours jusqu’à ce que l’effet de l’opération se dissipe.»

==>Tactique:

Si ces dires n’ont aucun fondement scientifique, ils auront le mérite de montrer à quel point le manque de confiance règne.
Néanmoins, imaginons que tous ces problèmes sont surmontés. L’homme a trouvé sa future épouse et la femme son homme idéal. Est-ce qu’il est facile pour autant de se marier et de fonder un foyer?
Les familles sont devenues de plus en plus exigeantes. Elles veulent assurer l’avenir de leurs filles. L’homme doit avoir une situation financière stable et un salaire lui permettant de vivre décemment. Ce qui n’est pas une mince affaire.
Actuellement, un Bac+4 débute avec un salaire de 6.000 dhs. Après une année d’exercice, il pense à acheter une voiture qui est devenue indispensable. Évidemment, une flambant neuve. D’ailleurs, il est plus facile d’acquérir une automobile chez le concessionnaire avec toutes les facilités de financement qu’une voiture bonne occasion. Donc, il contracte un crédit. Il paye une traite mensuelle allant de 1.500 à 2.500 dhs selon le modèle et la marque.
Ce qui représente plus que le tiers de son salaire.
Pour la famille de son élue, la voiture ne garantit pas un toit pour leur progéniture. «Est-ce que vous êtes propriétaire ou locataire?», interrogera la mère. Vous l’avez deviné, elle fait allusion à l’appartement. De plus en plus, les jeunes couples choisissent d’acheter au lieu de louer.
Encore, faut-il trouver l’argent pour payer le dessous-de-table, une partie non déclarée que le promoteur impose à l’acquisition d’un logement? Cette fois–ci, ils s’arrangent. Ils contractent des crédits de part et d’autre et s’endettent jusqu’au cou. Les familles mettent la main à la pâte et apportent une somme pour aider le jeune couple à démarrer. Seulement, le couple n’est pas au bout de sa peine. Il faudra meubler l’appartement.
On ne peut pas habiter une maison vide. Il faut un minimum: Une chambre à coucher, une salle de séjour et une cuisine équipée d’un réfrigérateur et d’une cuisinière. N’oublions pas le téléviseur, l’antenne parabolique et le décodeur numérique, si possible. Tout cela nécessite une coquette somme. Finis les préparatifs du nid conjugal, commencent ceux du mariage.
«Vous faites votre soirée et nous, la nôtre ou nous organisons une seule soirée commune?, demande la mère du jeune garçon. Par souci d’économie, la mère de la future épouse répondra «une seule soirée». Mais voilà que les deux mamans ne se mettent pas d’accord sur le nombre des invités. «J’ai beaucoup de connaissances, je ne peux pas convier les uns et laisser les autres. Je propose que chaque famille fête sa soirée séparément.»

==>Budget:

Les budgets alloués à la cérémonie sont énormes selon les bourses et les moyens financiers. Cela peut varier de 100.000 dirhams à un million de dirhams. Il y a maintenant des agences spécialisées dans l’événementiel qui s’occupent de l’organisation de la cérémonie. Ils offrent des soirées finies: De la décoration florale au menu, en passant par le plateau artistique.
Cette option est plus réservée pour les familles aisées. Les autres, aux revenus moyens, optent pour la formule traiteur qui, lui aussi, propose des services similaires à des prix abordables mais le résultat n’est pas garanti.
Toutefois, pour notre couple endetté, il se passera d’une grande fête et se limitera à une soirée intime. La chaîne HI-FI remplacera l’orchestre, et le traiteur la bonne cuisine de maman. La mariée portera une seule tenue qu’elle louera ou qu’elle empruntera. Elle ira peut-être jusqu’à l’acheter à 2.500 dirhams de chez la couturière, une amie de sa mère qui lui fera des facilités de paiement. Les tenues traditionnelles des grands stylistes marocains coûtant de 10.000 dirhams à 100.000 dirhams.
Elle se contentera de les regarder sur les magazines féminins. Quant au futur époux, il prétextera que le smoking avec lequel son père s’est marié lui portera bonheur. Faute de moyens, il s’accrochera à l’illusion. Pour la bague de fiançailles, le mari se permeettra le luxe d’offrir à sa Dulcinée un solitaire de 1.500 dirhams. La pierre sera, sûrement, une fausse. Le diamant éternel et les beaux bijoux sertis seront pour une autre vie.
Ainsi, notre couple, endetté, vivra dans la frustration. Le mari se demandera pourquoi tant de crédits pour une femme aussi laide? Et la femme se posera la question pourquoi tant de sacrifices pour un homme qui n’en vaut pas la peine?
La fin de leur histoire ne sera sûrement pas, «ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants». Pour preuve, la hausse inquiétante du taux de divorce après la première année de mariage.
Etes –vous toujours prêts à vous marier? Bon courage!

==>Virginité et virilité:

• Deux jeunes mariés la nuit de leurs noces.

Au beau milieu de la terrasse d’une maison , on distinguait une tente caïdale illuminée par des lampions. De loin, des chants de louanges au Prophète et des youyous se faisaient entendre. Sous le porche de la maison, deux hommes, élégamment habillés, se tenaient solennellement. Ils accueillaient les invités avec un grand sourire aux lèvres et des messages de bienvenue.
Ces messieurs ne sont autres que le père et l’oncle paternel du mari. Dans une grande salle, aménagée et ornée pour l’occasion, des tables couvertes avec de belles nappes blanches sont disposées en demi-cercle. Autour d’elles, une centaine d’invités sont installées sur des chaises en bois joliment décorées.

==>Cérémonie:

En face, deux fauteuils, en brocart doré, sont réservés aux mariés. À Droite, un orchestre de cinq musiciens jouait un air mélodieux. Toute l’assistance attendait impatiemment l’arrivée de la mariée. Il est onze du soir et la fête tarde à commencer. À ce moment-là, des klaxons résonnent. Les mariés sont enfin là. Sur un baldaquin en plaqué or, porté par quatre bonshommes en djellabas blanches coiffés de fez, la mariée, Nawal, faisait son entrée. Marchant à côté du convoi, d’un pas hésitant et scrutant le sol, le mari, Mohamed, était habillé de la même manière que les porteurs. Les invités applaudissaient, les youyous fusaient de partout. L’orchestre a entamé une chanson pour souhaiter la bienvenue au nouveau couple. Des jeunes filles, sûrement de la famille, jetaient des fleurs et du riz au cortège. Certaines jeunes filles décidées à mettre de l’ambiance exécutaient quelques mouvements de danse. L’atmosphère se détendait au fur et à mesure que l’orchestre chantait des morceaux populaires.
L’heure du dîner approchait. Une femme d’un âge avancé, murmurait quelques phrases aux oreilles des invités. Renseignement pris, elle les conviaient à descendre à l’étage en dessous pour manger. Le mechoui et le poulet aux citrons ne seront servis qu’aux privilégiés. Pendant ce temps, la mariée se changeait dans une chambre isolée où personne n’avait le droit d’accès. La negafa (marieuse), femme de la cérémonie, a pris le soin de poster l’une de ses collaboratrices pour que l’interdiction soit respectée. Nawal devait à chaque fois porter une nouvelle tenue traditionnelle et se parer de nouveaux bijoux en plaqué or fournis par la negafa. Tantôt en tenue berbère, tantôt en tenue oujdie qu’on appelle Karakour, une espèce de seroual avec une tunique brodés en fil d’or, tantôt en fassie, une tenue sous forme de pyramide, lourde à porter. Mais la plus étonnante, c’est la tenue indienne, sari. L’utilité de celle-ci demeure incompréhensible. Elle ne sert qu’à ridiculiser la mariée. À la fin de la soirée, le moment fatidique est arrivé. Le jeune couple devait se retirer dans la chambre nuptiale pour consommer leur mariage. Alors que les mariées s’enfermaient, le convoi qui les accompagnait est resté derrière la porte. Plus les minutes passaient, plus la foule perdait patience.

==>Youyous:

Les parents de la mariée étaient livides, tandis que la famille de Mohamed les dévisageait du regard. Leurs yeux lançaient déjà des étincelles. Soudain, la porte s’ouvrait à moitié, le bras de Mohamed tendait un linge taché de sang, prouvant que Nawal était vierge. La tension retombée. Les youyous résonnaient. Des chants louant la vertu de la mariée et la virilité du marié fusaient. Le père de la mariée a choisi cet instant pour effectuer des pas de danse. Un air de soulagement se lisait sur les visages.
Au petit matin, Mohamed a rejoint les deux familles pour partager ce moment de bonheur autour d’un bol de «harira». Quant à la mariée, nous l’avons plus revue. Et personne ne s’occupait de son devenir. Elle a accompli dignement sa tâche. C’est le plus important. Sa mère s’occupait du «drap» qu’elle a soupoudré de sel et qu’elle a conservé avec soin. Le lendemain, elle le montrera aux invités qui viendront s’enquérir des nouvelles.
Mesdames et messieurs, ce mariage a été célébré le mois dernier dans une famille moyenne marocaine. Nawal est une instutitrice et Mohamed est fonctionnaire dans une administration . Ne vous étonnez pas, ça existe toujours chez nous
b
14 mars 2007 21:26
c clair ca donne pa envie
p
14 mars 2007 21:39
j ai pas tout lu mais je suis d accord grinning smiley
s
14 mars 2007 21:44
Salam

ne mariez vous pas alors
r
14 mars 2007 22:49
prenez le nouveau maraige à la mode winking smiley

ÇáÜÜÜÜÜÜãÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÜÓÜÜÜÜÜÜÜÜÜíÜÜÜÜÜÜÜÇÑ[/c enter]
j
14 mars 2007 23:20
salam


les temps ont changé,si on se référe au coran et à la sunnah,tout ces chichi comme l'histoire du drap et tout le tralala,on s'en passerait bien


non merci effectivementeye rolling smiley


ce ne sont que des traditions,la religion c'est une autre paire de manche!!!


et puis si on trouve pas son jules,et qu'on meurt "vierge",croyez moi que les textes coraniques à propos de celles ci et de leur avenir dans l'au de là, sont magnifiques!!! ça donne envie de pas se marier,mais on doit se remettre au mektoub bien entendusmiling smiley


ps: la tenue hindi,le sari,n'est pas ridicule!angry smiley No no je compte bien en porter une aussi,à la demande de mon homme en plustongue sticking out smileyIn love
c
14 mars 2007 23:33
mille et une raison de ne pas lire ce post


mais j'en dirai qu'une

TROP LONG ...evil
s
15 mars 2007 18:13
Citation
caracteriELLE a écrit:
mille et une raison de ne pas lire ce post


mais j'en dirai qu'une

TROP LONG ...evil

thumbs upc'est vrai, j'ai trop la flém de tout lire...

mais pour ce que j'ai lu je trouve que t'as raisonthumbs up
c
15 mars 2007 20:46
merci de nous avoir traumatisés...on en avait besoins, voyez-vous ? Parce que la, on etaient vachement optimistes a la base ...eye rolling smiley
R
15 mars 2007 21:20
salam,

j'ai lu ton message, effectivement ça ne donne pas envie de se marier.
Mais c'est pas les raisons qui manquent pour ne pas se marier mais plutôt pourquoi on se marie?
Il ne faut pas généraliser, il y a des mariages qui se passent bien et en toutes discretions.
Je suis d'accord, les garçons et les filles se marient de plus en plus tard, c'est le doute qui crée le problème.
Il faut prendre des risques dans la vie sinon on n'avancerait jamais.
Il faut forcer son destin, il ne faut pas attendre que les choses viennent d'elles mêmes.
Alors pour ceux qui sont encore célibataire, n'attendaient pas la fin du monde pour vous marier.Clap
c
16 mars 2007 11:13
Clichés clichés...
B
16 mars 2007 11:49
mais il y a peut etre aumoins une petite raison pour ce marier.

Vive le mariage.

je suis un h j'ai vecu des mois voir des années avec des femmes ,une vie de couple sans mariage ... a la fin je me suis rendu compte que c'étais une vie vide , sans aucun sens .

Seul le mariage donne un sens à une relation homme femme. Et pour l'instant on n'a pas inventé mieux car meme les ennemis du mariage : les homos h ou f veulent se marier ! pourquoi donc ?
------------------------------------------------
l
16 mars 2007 12:27
crying(jai pas envie dme marierangry smiley


mais cest obligéangry smiley
16 mars 2007 13:11
Citation
lilaah a écrit:
crying(jai pas envie dme marierangry smiley


mais cest obligéangry smiley

lol nan c pas obligé tinkiete tongue sticking out smiley
de tte facon faut deja que tu trouve un volontaire ...mssikine looooooool spinning smiley sticking its tongue out
T
16 mars 2007 13:23
Si on se marie par amour de part et d'autre, le reste n'est que détaille et logistique et ça n'a pas d'importance...une fois qu'on a passé les différente étapes avant d'arrivé au mariage c'est le soulagement et la récompensewinking smiley...c'est claire si on se marie pour faire plaisir à sa famille, le statut sociale, le compte en banque de l'un ou l'autre, parce qu'on sent l'âge qui avance, se marier pour se marier pour faire comme tous le monde, par intérêt, ect...là c'est claire que ça ne peut pas marcher...le tout c'est de voir sous quel angle on envisage le mariage...
l
16 mars 2007 16:23
Citation
qayss a écrit:
Citation
lilaah a écrit:
crying(jai pas envie dme marierangry smiley


mais cest obligéangry smiley

lol nan c pas obligé tinkiete tongue sticking out smiley
de tte facon faut deja que tu trouve un volontaire ...mssikine looooooool spinning smiley sticking its tongue out



si cest obligé! je suis musulmane,et pour évoluer dans la vie faut se marier angry smiley

Pkoi meskineangry smiley
p
16 mars 2007 16:57
Citation
sweltane a écrit:
Le mariage coûte cher et fait peur. La décision de s’unir à vie est longuement réfléchie. Les hommes voient en la femme plus un salaire qu’un partenaire pour la vie. Il souhaiterait qu’elle prenne en charge les dépenses quotidiennes du foyer. La femme, elle, a la double charge du domicile et de son travail.

Faut-il se marier par ces temps qui courent? les jeunes Marocains retardent de plus en plus ce moment fatidique mais inéluctable. Et cela peut prendre des années.
En effet, l’âge moyen pour le mariage est de 25 ans chez les filles et de 29 ans chez les garçons, soit beaucoup plus tard que les générations précédentes. Apparemment, la décision de s’unir à vie est longuement réfléchie. La peur de l’échec hante les esprits. Même les plus déterminés hésitent encore. Il est vrai que lorsqu’on découvre les chiffres du divorce, cela freine l’envie de s’attacher. Selon les dernières statistiques disponibles, le nombre de divorces consignés dans les registres des institutions judiciaires compétentes est passé de 27.965 cas en 1997 à 29.215 en 1998 pour arriver à 35.294 pour le compte de l'année 1999. Cette montée en flèche des indicateurs relatifs à ce phénomène retient l’attention.
La cellule familiale s’en trouve profondément menacée et c’est d’autant plus grave que les statistiques montrent un ralentissement du nombre des mariages: de 155.348 en 1997 à 135.834 en 1999. Le constat est inquiétant. Et, plus que jamais, ce phénomène est au centre des débats.



==>Phénomène:

Les plus optimistes répondront, mais est-ce une raison pour ne pas se marier et tenter l’expérience? Eh bien non, mais le problème se pose autrement.
Le choix du futur époux ou de la future épouse soulève plus d’une polémique. Pour les jeunes filles, elles désirent «un homme qui les respecte».
La notion du respect revient souvent sur les lèvres des Marocaines. Expliquons, «être respectée» veut dire ne pas reproduire l’exemple de la vie conjugale de ses parents. C’est-à-dire son homme idéal ne doit pas forcément ressembler à son père. Pour les hommes, la question se présente différemment. Si la femme de ses rêves est belle, intelligente et active, elle doit aussi être obéissante, facile à vivre et, de préférence, elle doit savoir cuisiner comme sa mère. Pourtant, la femme marocaine d’aujourd’hui, n’a pas forcément envie de reproduire le mode de vie des mères d’autrefois.
Ce décalage n’est pas pour faciliter les rapports femmes/hommes. Alors, ils décident de faire durer la période du célibat. Les femmes sont aussi concernées par ce phénomène. Elles ne se précipitent plus sur le premier venu. Il faudrait dire aussi que l’évolution de la société a encouragé ce genre de décision. On ne voit plus d’un mauvais œil une jeune fille qui ne s’est pas encore mariée à la trentaine. On prend en considération la durée de son cursus scolaire et son engagement professionnel.
Maintenant, les jeunes filles qui ont une indépendance financière auront plus de chances de se marier, car ceci est devenu un critère primordial. Dans ce contexte, Najat, une célibataire endurcie, habitant à Oujda, raconte que les hommes orientaux exigent des femmes fonctionnaires. «La tendance est aux femmes actives. Les hommes voient en elle plus un salaire qu’un partenaire pour la vie. Ils souhaiteraient qu’elles prennent en charge les dépenses quotidiennes du foyer.»
Comme on peut le constater, la femme a la lourde charge de s’occuper de son domicile convenablement et d’assurer professionnellement. Une tâche bien difficile que les femmes ne sont pas prêtes à assumer d’aussi tôt.

==>Charges:

Elles préfèrent vivre leurs vies d’adultes pleinement. Et qui dit pleinement, dit sexuellement.
Comme les garçons, les femmes ne peuvent attendre jusqu’au mariage pour avoir le premier rapport sexuel.
Bien sûr, avant le mariage, les garçons font de belles déclarations, jurent que «la virginité, c’est dépassé», et qu’ils sont prêts à se marier avec une femme dépucelée. Toute une stratégie pour prouver qu’ils sont à la page. Or, en réalité, l’hymen, attestant de la chasteté, revêt une grande importance même chez les jeunes générations. C’est pour cette raison que l’opération chirurgicale consistant à le reconstituer, appelée l’hyménéoraphie, est devenue très courante. Merci, la science sinon la majorité de nos jeunes filles auront été répudiées le jour de leurs noces.
Il est vrai que les hommes ne sont pas dupes à ce point; Ils sont au courant de cette pratique. Ce qui crée une crise de confiance. Les paroles de Mohamed, jeune gendarme, exerçant à Rabat, témoignent de ce phénomène. «Je ne pourrais jamais faire confiance à ma femme, même si elle ramène un certificat de virginité délivré par un médecin d’Etat. Je sais que tout s’achète dans ce «bled». Mais moi, j’ai une tactique. Je ne vais pas avoir avec mon épouse des rapports sexuels le premier soir. Je vais attendre trois jours jusqu’à ce que l’effet de l’opération se dissipe.»

==>Tactique:

Si ces dires n’ont aucun fondement scientifique, ils auront le mérite de montrer à quel point le manque de confiance règne.
Néanmoins, imaginons que tous ces problèmes sont surmontés. L’homme a trouvé sa future épouse et la femme son homme idéal. Est-ce qu’il est facile pour autant de se marier et de fonder un foyer?
Les familles sont devenues de plus en plus exigeantes. Elles veulent assurer l’avenir de leurs filles. L’homme doit avoir une situation financière stable et un salaire lui permettant de vivre décemment. Ce qui n’est pas une mince affaire.
Actuellement, un Bac+4 débute avec un salaire de 6.000 dhs. Après une année d’exercice, il pense à acheter une voiture qui est devenue indispensable. Évidemment, une flambant neuve. D’ailleurs, il est plus facile d’acquérir une automobile chez le concessionnaire avec toutes les facilités de financement qu’une voiture bonne occasion. Donc, il contracte un crédit. Il paye une traite mensuelle allant de 1.500 à 2.500 dhs selon le modèle et la marque.
Ce qui représente plus que le tiers de son salaire.
Pour la famille de son élue, la voiture ne garantit pas un toit pour leur progéniture. «Est-ce que vous êtes propriétaire ou locataire?», interrogera la mère. Vous l’avez deviné, elle fait allusion à l’appartement. De plus en plus, les jeunes couples choisissent d’acheter au lieu de louer.
Encore, faut-il trouver l’argent pour payer le dessous-de-table, une partie non déclarée que le promoteur impose à l’acquisition d’un logement? Cette fois–ci, ils s’arrangent. Ils contractent des crédits de part et d’autre et s’endettent jusqu’au cou. Les familles mettent la main à la pâte et apportent une somme pour aider le jeune couple à démarrer. Seulement, le couple n’est pas au bout de sa peine. Il faudra meubler l’appartement.
On ne peut pas habiter une maison vide. Il faut un minimum: Une chambre à coucher, une salle de séjour et une cuisine équipée d’un réfrigérateur et d’une cuisinière. N’oublions pas le téléviseur, l’antenne parabolique et le décodeur numérique, si possible. Tout cela nécessite une coquette somme. Finis les préparatifs du nid conjugal, commencent ceux du mariage.
«Vous faites votre soirée et nous, la nôtre ou nous organisons une seule soirée commune?, demande la mère du jeune garçon. Par souci d’économie, la mère de la future épouse répondra «une seule soirée». Mais voilà que les deux mamans ne se mettent pas d’accord sur le nombre des invités. «J’ai beaucoup de connaissances, je ne peux pas convier les uns et laisser les autres. Je propose que chaque famille fête sa soirée séparément.»

==>Budget:

Les budgets alloués à la cérémonie sont énormes selon les bourses et les moyens financiers. Cela peut varier de 100.000 dirhams à un million de dirhams. Il y a maintenant des agences spécialisées dans l’événementiel qui s’occupent de l’organisation de la cérémonie. Ils offrent des soirées finies: De la décoration florale au menu, en passant par le plateau artistique.
Cette option est plus réservée pour les familles aisées. Les autres, aux revenus moyens, optent pour la formule traiteur qui, lui aussi, propose des services similaires à des prix abordables mais le résultat n’est pas garanti.
Toutefois, pour notre couple endetté, il se passera d’une grande fête et se limitera à une soirée intime. La chaîne HI-FI remplacera l’orchestre, et le traiteur la bonne cuisine de maman. La mariée portera une seule tenue qu’elle louera ou qu’elle empruntera. Elle ira peut-être jusqu’à l’acheter à 2.500 dirhams de chez la couturière, une amie de sa mère qui lui fera des facilités de paiement. Les tenues traditionnelles des grands stylistes marocains coûtant de 10.000 dirhams à 100.000 dirhams.
Elle se contentera de les regarder sur les magazines féminins. Quant au futur époux, il prétextera que le smoking avec lequel son père s’est marié lui portera bonheur. Faute de moyens, il s’accrochera à l’illusion. Pour la bague de fiançailles, le mari se permeettra le luxe d’offrir à sa Dulcinée un solitaire de 1.500 dirhams. La pierre sera, sûrement, une fausse. Le diamant éternel et les beaux bijoux sertis seront pour une autre vie.
Ainsi, notre couple, endetté, vivra dans la frustration. Le mari se demandera pourquoi tant de crédits pour une femme aussi laide? Et la femme se posera la question pourquoi tant de sacrifices pour un homme qui n’en vaut pas la peine?
La fin de leur histoire ne sera sûrement pas, «ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants». Pour preuve, la hausse inquiétante du taux de divorce après la première année de mariage.
Etes –vous toujours prêts à vous marier? Bon courage!

==>Virginité et virilité:

• Deux jeunes mariés la nuit de leurs noces.

Au beau milieu de la terrasse d’une maison , on distinguait une tente caïdale illuminée par des lampions. De loin, des chants de louanges au Prophète et des youyous se faisaient entendre. Sous le porche de la maison, deux hommes, élégamment habillés, se tenaient solennellement. Ils accueillaient les invités avec un grand sourire aux lèvres et des messages de bienvenue.
Ces messieurs ne sont autres que le père et l’oncle paternel du mari. Dans une grande salle, aménagée et ornée pour l’occasion, des tables couvertes avec de belles nappes blanches sont disposées en demi-cercle. Autour d’elles, une centaine d’invités sont installées sur des chaises en bois joliment décorées.

==>Cérémonie:

En face, deux fauteuils, en brocart doré, sont réservés aux mariés. À Droite, un orchestre de cinq musiciens jouait un air mélodieux. Toute l’assistance attendait impatiemment l’arrivée de la mariée. Il est onze du soir et la fête tarde à commencer. À ce moment-là, des klaxons résonnent. Les mariés sont enfin là. Sur un baldaquin en plaqué or, porté par quatre bonshommes en djellabas blanches coiffés de fez, la mariée, Nawal, faisait son entrée. Marchant à côté du convoi, d’un pas hésitant et scrutant le sol, le mari, Mohamed, était habillé de la même manière que les porteurs. Les invités applaudissaient, les youyous fusaient de partout. L’orchestre a entamé une chanson pour souhaiter la bienvenue au nouveau couple. Des jeunes filles, sûrement de la famille, jetaient des fleurs et du riz au cortège. Certaines jeunes filles décidées à mettre de l’ambiance exécutaient quelques mouvements de danse. L’atmosphère se détendait au fur et à mesure que l’orchestre chantait des morceaux populaires.
L’heure du dîner approchait. Une femme d’un âge avancé, murmurait quelques phrases aux oreilles des invités. Renseignement pris, elle les conviaient à descendre à l’étage en dessous pour manger. Le mechoui et le poulet aux citrons ne seront servis qu’aux privilégiés. Pendant ce temps, la mariée se changeait dans une chambre isolée où personne n’avait le droit d’accès. La negafa (marieuse), femme de la cérémonie, a pris le soin de poster l’une de ses collaboratrices pour que l’interdiction soit respectée. Nawal devait à chaque fois porter une nouvelle tenue traditionnelle et se parer de nouveaux bijoux en plaqué or fournis par la negafa. Tantôt en tenue berbère, tantôt en tenue oujdie qu’on appelle Karakour, une espèce de seroual avec une tunique brodés en fil d’or, tantôt en fassie, une tenue sous forme de pyramide, lourde à porter. Mais la plus étonnante, c’est la tenue indienne, sari. L’utilité de celle-ci demeure incompréhensible. Elle ne sert qu’à ridiculiser la mariée. À la fin de la soirée, le moment fatidique est arrivé. Le jeune couple devait se retirer dans la chambre nuptiale pour consommer leur mariage. Alors que les mariées s’enfermaient, le convoi qui les accompagnait est resté derrière la porte. Plus les minutes passaient, plus la foule perdait patience.

==>Youyous:

Les parents de la mariée étaient livides, tandis que la famille de Mohamed les dévisageait du regard. Leurs yeux lançaient déjà des étincelles. Soudain, la porte s’ouvrait à moitié, le bras de Mohamed tendait un linge taché de sang, prouvant que Nawal était vierge. La tension retombée. Les youyous résonnaient. Des chants louant la vertu de la mariée et la virilité du marié fusaient. Le père de la mariée a choisi cet instant pour effectuer des pas de danse. Un air de soulagement se lisait sur les visages.
Au petit matin, Mohamed a rejoint les deux familles pour partager ce moment de bonheur autour d’un bol de «harira». Quant à la mariée, nous l’avons plus revue. Et personne ne s’occupait de son devenir. Elle a accompli dignement sa tâche. C’est le plus important. Sa mère s’occupait du «drap» qu’elle a soupoudré de sel et qu’elle a conservé avec soin. Le lendemain, elle le montrera aux invités qui viendront s’enquérir des nouvelles.
Mesdames et messieurs, ce mariage a été célébré le mois dernier dans une famille moyenne marocaine. Nawal est une instutitrice et Mohamed est fonctionnaire dans une administration . Ne vous étonnez pas, ça existe toujours chez nous


si tu me site réellement 1001 raisons pour pas se marier je m'engage a te donner 1002 raisons pour se marier !!
l
16 mars 2007 17:00
bin vas y pepitas evil
p
27 mars 2007 15:07
Citation
lilaah a écrit:
bin vas y pepitas evil

non toi ma chére !!

c'est toi qui assure donner 1001 raison moi je te donnerais juste les contre exemple et je prouverais que tes raisons sont mauavise !!

vas y et je m'emgage a répondre en donnant 1002 raisons pour se marier winking smiley
f
27 mars 2007 15:43
Citation
lilaah a écrit:
Citation
qayss a écrit:
Citation
lilaah a écrit:
crying(jai pas envie dme marierangry smiley


mais cest obligéangry smiley

lol nan c pas obligé tinkiete tongue sticking out smiley
de tte facon faut deja que tu trouve un volontaire ...mssikine looooooool spinning smiley sticking its tongue out



si cest obligé! je suis musulmane,et pour évoluer dans la vie faut se marier angry smiley

Pkoi meskineangry smiley


tu n'as qu'à penser au mariage, non pas en tant qu'institution;mais l'aboutissement de l' amour,dans le hallal,des enfants,qui te diront maman,(rien que ce mot ça me fremir le coeur)...et des epreuves qui t'a pprendront à etre plus forte avec deux personnes qui se sentent de plus en plus proches dans la vie...et d'autres raisons qui font que le mariage c 'est beau.en tt cas quand j'entends que deux personnes se marient ,je ne pense qu'au bonheur.
'goba lkhwattaty et ttes les demoiselles qui cherchent l'ame soeur
[b]N'occasionnent aucuns frais et ne requièrent aucune pile.Ils sont non taxables et à l'abri de l'inflation.[/b] Ils ne causent aucun effet secondaire déplaisant.Ils constituent, à mon avis, un remède digne de Merlin : [color=#FF00FF]Ce sont, Les CÂLINS ![/color]
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