D'après 'Abû Mûsa (RA), le Prophète (SWS) a dit: Åä ÇáÎÇÒä ÇáãÓáã ÇáÃãíä ÇáÐí íõÜäúÜÝöÜÐõ (æÑÈãÇ ÞÇá íÚØí) ãÇ ÃãÑ Èå ÝíÚØíå ßÇãáÇ ãæÝÑøðÇ ØíÈÉð ÈåÇ äÝÓå ÞíÏÝÚå Åáì ÇáÐí ÃãÑ áå Èå¡ ÃÍÏ ÇáãÊÕóÜÏøöÞöíä "L'honnête dépositaire musulman qui exécute -ou qui donne la personne qu'on lui désigne-, ce qu'on lui ordonne d'une façon intégrale, complète et de bon gré, est considéré comme l'un de ceux qui font l'aumône". [Al-Bukhari 1438], [Muslim 1023] Ce hadith montre que celui qui participe aux œuvres pies aura une partie de la récompense. Cela signifie qu'il a une récompense et l'homme avec lequel il a partagé l'œuvre a également une récompense. Chacun a une récompense à part, et ils ne partagent pas la même récompense…. mais les récompenses ne sont pas nécessairement égales. Car l'un, d'entre eux, a une partie de récompense grâce à son argent et l'autre a une partie de récompense grâce à son œuvre. L'un ne prend pas de la récompense de l'autre. Dans l'explication de Sahih Muslim 2\203, An-Nawawi dit : "sache bien que l'ouvrier (l'honnête dépositaire) doit avoir la permission du propriétaire en ce qui concerne l'œuvre, et s'il n'a pas la permission, il n'aura pas de récompense, il a commis un péché." Dans Fath Al-Bari 3\203, Ibn Hajar dit: "le dépositaire doit être musulman, par conséquent, le polythéiste n'obtient pas de récompense car il n'a pas d'intention. Il doit être également honnête, et par conséquent, le traître n'obtient pas de récompense. Il doit œuvrer de bon gré pour ne pas perdre la récompense à cause de manque d'intention. Ce sont des conditions indispensables."
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