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*Raminagrobîs* a écrit:
Le Maroc se situe à peu près en milieu de classement. C'est un pays du tiers-monde qui a peu de ressources naturelles. L'Algérie, malgré son sous-sol très riche, s'en sort moins bien. Le Maroc fait mieux que l'Egypte et de nombreux autres pays de situation comparable.
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*Raminagrobîs* a écrit:
Le Maroc se situe à peu près en milieu de classement. C'est un pays du tiers-monde qui a peu de ressources naturelles. L'Algérie, malgré son sous-sol très riche, s'en sort moins bien. Le Maroc fait mieux que l'Egypte et de nombreux autres pays de situation comparable.
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tajinefassi31 a écrit:
Mais personne ne répond a la question la, qui est de savoir de combien est notre PIB
Je dirais au alentour de 100 a 110 Milliards $$$$ en 11 ans il a doublé.
Dommage qu'il y est trop d'informel car on pourrait facilement atteindre les 200 Milliards $$$$
Quand on sait que celui du Portugal est 149 Milliards.
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WIEMFEN a écrit:
Bonsoir et merci de votre participation,
j'ai un super gros défaut et plein d'autres encore lol, j'ai horreur du mensonge et que l'on mette ma parole en doute, je n'en ai qu'une pas 36 donc si je vous dit cela c que je l'ai bel et bien entendu d'où mon choc, il me semble que c la chaine public sénat. Je chercherais et vous communiquerais la source.
Je vous assure que c vrai g pas pour habitude d'avancer les choses à la légère, tu devrais le savoir Raminagrobîs c t mieux Rasta car tu as douté de mes propos concernant la conférence donnée parTarik Ramadan, oui il a bel et bien dit qu'il était descendant de pharaons.
Merci à vous, j'ai appris pas mal de choses merci encore mais je n'ai pas vraiment la réponse.
ALLAH SWT I3ONKOUM
Wiem tout simplement
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Abdoualhaq a écrit:
Je ne voulais pas envoyer un pavé, rédigé tout à l'heure, tant pis je serais assommant :
Pour simplifier on calcule les valeurs ajoutées apportées par la transformation ou la production (voir sur wiki les définitions ou modes de calcul.)
Pour cela on part des déclarations fiscales, des comptes d'exploitation des sociétés et des entreprises, impliquant la tenue de livres comptables.
Beaucoup de petite entreprises marocaines (PME) productrices, des prestataires de services sont au forfait fiscal et ne tiennent aucune comptabilité permettant de connaitre le chiffre d'affaire ou de rendre compte de l'activité réelle, de la plus valu effective et des "bénéfices".
Comme il s'agit de valeurs ajoutées, il s'agit d'investir dans les secteurs technologiques à hautes valeurs ajoutées, un travail qui rapporte plus. Or en général les pays sous-développés se concurrencent dans le secteur des activités industrielles et de l'agriculture à faibles plus valus, sous-valorisés actuellement.
Pyramide des âges, population active etc ....
Pour des pays pauvres les marges et plus valus ne peuvent pas être importantes du fait du faible pouvoir d'achat de la population, et des bas salaires. La structure fine des salaires et des prix est totalement distincte : généralisation des prestations sociales et autres charges assurances accident de travail, incendies, honoraires etc .... et autres éléments intervenant dans la formation des prix.
C'est le cercle vicieux "stabilisant" le rapport salaire/prix ou niveau de vie.
En Europe on augmente les salaires en fonction des prix, ce qui fait que le PIB répercute et suit l'évolution des cours mondiaux des matière premières et de l'énergie (Pétrole). Une augmentation amplifiée, taxée est répercutée à son tour sur leur production à la vente, pour éviter une dégradation des termes d'échange avec l'étranger, entrainant toute l'économie vers le haut, mais renchérissant les coûts et les exportations. Renchérissement profitant aux émergents et à la Chine, mettant en difficulté Grèce, Espagne et agriculteurs ....
Au Maroc, on essaye timidement de rentrer dans cette dynamique de réajustement et de régulation imposée par les cours mondiaux et par la nécessaire course salaires/prix et niveau de vie. Il est nécessaire d'optimiser les prix sans perdre les marchés et de faire suivre les salaires.
Au Maroc le PIB peut-être fortement augmenté sur le papier, en généralisant l'obligation de la déclaration fiscale réelle, même pour ceux qui sont exemptés ou sont au forfait, mais cela n'entrainera aucune richesse effective, si ce n'est pour le Trésor Public, puisqu'on tiendra compte de ce qui existe déjà et ne figurait pas par écrit sur le plan purement comptable.
Pour simplifier à nouveau, le PIB, peut être augmenté en augmentant la production, en empruntant pour créer des moyens de production (usines etc ...) et rembourser le crédit (l'emprunt ou endettement) avec les bénéfices réalisés sur les produits des usines. Parfois l'endettement est tel (cas de l'Europe, des USA) que même le PIB escompté par la croissance ne suffit plus à dégager les ressources nécessaires au remboursement de la dette. Parfois les fonds empruntés sont "consommés" par l’exploitation ne créant aucune richesse réelle nouvelle (France), ni moyens ou ressources pour rembourser (cas des subprimes : la même propriété achetée et revendue, à crédit, plusieurs fois par des spéculateurs de plus en plus cher). Il faut alors réduire les dépenses et emplois, vendre des biens publics (privatisations) pour dégager les fonds nécessaires au remboursement de la dette, adopter des plans qui s'accompagnent d'une réduction de niveau de vie et d'une augmentation des impôts (un autre cercle vicieux qui réduit les moyens nécessaires à la croissance).
On peut être très riche, avec des immobilisations importantes et des liquidités insuffisantes pour rembourser une dette. Un rentier propriétaire d'un immeuble valant une fortune (immobilisée) ne dispose que des loyers (liquidités) pour rembourser une dette. Si la dette intérêts compris ne peut-être remboursée, il doit vendre l'immeuble ou négocier un rééchelonnement de la dette (plus d’intérêts) et ne sortira de l'auberge que s'il trouve une parade : augmenter les loyers, faire porter la charge par d'autres (les citoyens) pour rembourser les banques, à moins qu'il crée en hypothéquant, au second rang, (double pyramide) sur le même bien, une autre affaire susceptible de rembourser les deux crédits ce qui est plus difficile et improbable, l’enfonçant encore plus surement ....
J'ai simplifié au point d'être simpliste en confondant par analogie certains concepts, plus simple c'est difficile. Pour comprendre il suffit de te mettre à la place d'un entrepreneur ou d'un directeur de société et de suivre la matière première au cours de sa transformation jusqu'à sa commercialisation et vente. Comprendre le sens de prix d'achat, prix de revient, prix de vente, marge, frais d'exploitation, valeur ajoutée, taxe sur la valeur ajoutée, taxes professionnelles urbaines etc.Citation
hanounia1 a écrit:
(mon Dieu, ton jargon, Abdoualhaq!!!!! fais simple, pleaaaaaaaaase!
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Abdoualhaq a écrit:J'ai simplifié au point d'être simpliste en confondant par analogie certains concepts, plus simple c'est difficile. Pour comprendre il suffit de te mettre à la place d'un entrepreneur ou d'un directeur de société et de suivre la matière première au cours de sa transformation jusqu'à sa commercialisation et vente. Comprendre le sens de prix d'achat, prix de revient, prix de vente, marge, frais d'exploitation, valeur ajoutée, taxe sur la valeur ajoutée, taxes professionnelles urbaines etc.Citation
hanounia1 a écrit:
(mon Dieu, ton jargon, Abdoualhaq!!!!! fais simple, pleaaaaaaaaase!
Tu achètes des équipements pour ta première installation, construction ou location (immobilisations en cours) etc.., ensuite vient la phase d'exploitation : tu achètes des matières premières, de l’énergie électrique pour les machines, fuel pour les fours et chaudières, du "facteur humain" (salariés et cadres), des transports pour amener les matières premières et expédier les produits finis, tu paies des charges salariales, des services : des agios, des honoraires d'expert comptable, transitaire, des frais de mise à quai, du fret, des assurances, des fournitures, des outillages, des consommables, des emballages, des impôts,etc... Achats ou dépenses et ventes que tu comptabilises dans un grand livre selon la classification du plan comptable (jargon).
Quand tu achètes tu paies un montant facturé incluant une TVA (taxe sur la valeur ajoutée), que le fournisseur doit reverser à l’État. Quand tu vends, tu factures et tu encaisses une TVA payée par le client, et ensuite tu ne reverses à l'état que la différence entre celle reçue et celle payée. L’État recevant une première partie de ton fournisseur et la seconde partie de toi. La TVA payée sur les achats est récupérée et la TVA sur les vente est reversée.
Ton prix de vente hors TVA (taxe sur la valeur ajoutée qui revient à l'état) doit tenir compte de tout ce qui a contribué à sa formation pour rembourser les dépenses engagées et bien sur tu dois inclure un bénéfice. C'est pas simple car c'est la concurrence, parfois déloyale, qui fait les prix de vente, t'obligeant à optimiser les rendements.
Déjà apparait la première faille, ne pas déclarer tous les achats ou acheter sans facture pour pouvoir vendre une partie sans facture, générant un chiffre d'affaire échappant à l'IS ou impôt sur les sociétés. Je cite cet exemple universellement connu donnant lieu à des redressements fiscaux souvent douloureux si ce n'est mortels.
En cause la concurrence déloyale : celui qui triche sur la TVA, la CNSS, l'IS peut offrir des prix plus bas, cassant les autres entreprises en tirant les prix vers le bas.