Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
Maroc: Tensions sociales et reprise des émeutes
m
24 février 2009 16:33
Les dernières intempéries ont ramené la tension entre les autorités et les populations. Quand les diplômés chômeurs y mettent du leur, c'est parfois l'embrasement. Pour ne rien arranger, la justice n'y va pas de main morte.
Maroc: Tensions sociales et reprise des émeutes Vendredi dernier, des dizaines d'habitants de la tribu Ait Addi N'Tasrafet, province de Béni Melal, partaient pour une marche vers le chef-lieu de la région, soit pour parcourir près de 40 kilomètres. La raison ? Ces populations enclavées ont faim et, touchées sévèrement par les récentes intempéries, elles ont été ignorées lors des opérations d'acheminement et de distribution des aides. Des sources associatives surplace indiquent que les manifestants n'avaient plus rien à manger, après avoir épuisé toutes leurs provisions. Cependant, la marche a été interceptée par le représentant de l'autorité et empêchée de poursuivre son chemin. «Les protestations de ces populations ne sont pas seulement légitimes, mais une sorte de devoir pour faire entendre leur détresse au moment où elles sont ignorées partout le monde, autorité et élus compris», déclare Abdessalam Adib, membre du bureau central de l'Association marocaine des droits humains (AMDH). Pour ce dernier, le recours, par les autorités à la violence pour disperser ce genre de manifestations constitue une «violation de la loi et des normes internationales en la matière», surtout qu'il s'agit de «manifestations pacifiques».

Au nord du pays cette fois, les sections provinciales, à Al Hoceima, de l'Association nationale des diplômés au chômage (AND CM) ont organisé une marche le même vendredi. Cette marche a été précédée par une forte présence des forces de l'ordre amenées en grands renforts. Cette marche, qui finalement n'a pas eu lieu, a été devancée, mercredi, par une marche similaire des diplômés au chômage d'Imzouren, petite localité près d'Al Hoceima.

D'autres formes de protestation prennent forme un peu partout au Maroc. Dans le Moyen-Atlas, plusieurs tribus crient encore leur détresse face à la faim et au manque terrible de moyens. C'est notamment le cas pour la région de Boulemane et Missour, soit les régions qui avaient déjà été touchées par des inondations, il y a plusieurs mois. Dans ces contrées, en plus du manque de moyens, les populations souffrent le martyre à cause des prix pratiqués par les fournisseurs de bois de chauffage. Des marches sont d'ailleurs prévues pour protester contre le phénomène de «spéculation» qui touche ce domaine, à en croire des sources sur place.

Selon un rapport de l'OMDH (Organisation marocaine des droits humains), les dernières intempéries ont fait une trentaine de morts, mais surtout détruit des centaines de maisons en pisé. L'ONG relève surtout que des dizaines de douars étaient restés isolés pendant plusieurs semaines et que les secours et opérations de distribution d'aides étaient organisés de manière inégale dans les régions sinistrées. D'ailleurs, cette distribution des aides a été à l'origine d'émeutes, le 10 février dernier, quand les populations de Khnichet avaient manifesté leur colère contre la manière dont elles étaient distribuées. Réaction immédiate des autorités : la suspension des aides, une mesure qualifiée par les ONG de «punition collective». Mais le meilleur était pour jeudi dernier, quand les supposés casseurs étaient jugés par le tribunal de première instance de Sidi Kacem, qui a condamné 10 personnes à des peines allant de deux à dix mois de prison. Des verdicts qualifiés d' «excessifs» par Abdessalam Adib, qui y voit encore la preuve d'une «justice aux ordres».

De Sefrou à Sidi Ifni

Ce n'est pas la première fois que la répression de manifestations de protestation donne lieu à de dangereux débordements. Le 23 septembre 2007, un sit-in contre la cherté de la vie devant le siège de la province de Sefrou avait dégénéré en confrontation ouverte entre les populations et les forces de l'ordre. Il a fallu plusieurs jours pour que la situation se calme dans une ville en état de siège. Les associatifs mettent ces débordements sur le compte du recours à la violence excessive contre des manifestants pacifiques. Au final, près de quarante personnes sont traduites en justice et condamnées.

En juin 2008, c'est la ville de Sidi Ifni qui s'embrasait à son tour après l'intervention des forces de l'ordre pour mettre fin au blocage du port. Cependant, les choses ne se sont pas arrêtées à ce stade, mais ont débouché sur ce que les populations qualifient de «carnage». Ces événements avaient même donné lieu à la mise en place d'une commission d'enquête parlementaire, qui a remis un rapport des plus contestés.


Mohammed Boudarham
Source: Le Soir Echos
a
1 mars 2009 07:44
bonjour


lors de ma visite au maroc j'ai constaté une misere flagrante il faut peut etre arrangé les choses avec alger car le peuple algerien aime les marocains et les persepesctives dans l'avenir sont enormes car il est commun


si ahmed djazair
1 mars 2009 11:30
Citation
ahmed1950 a écrit:
bonjour


lors de ma visite au maroc j'ai constaté une misere flagrante il faut peut etre arrangé les choses avec alger car le peuple algerien aime les marocains et les persepesctives dans l'avenir sont enormes car il est commun


si ahmed djazair

oui mais il faut virais les chef
C
1 mars 2009 12:23
Citation
ahmed1950 a écrit:
bonjour


lors de ma visite au maroc j'ai constaté une misere flagrante il faut peut etre arrangé les choses avec alger car le peuple algerien aime les marocains et les persepesctives dans l'avenir sont enormes car il est commun


si ahmed djazair

non merci chef ce n'est pas ça qui va empêcher les gens de manifester leur colère.De plus le pompage n'est pas éternel.
t
1 mars 2009 14:18
Citation
ahmed1950 a écrit:
bonjour


lors de ma visite au maroc j'ai constaté une misere flagrante il faut peut etre arrangé les choses avec alger car le peuple algerien aime les marocains et les persepesctives dans l'avenir sont enormes car il est commun


si ahmed djazair

heureusement que rachid a une bougie ...



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/03/09 14:56 par tanas.
b
5 mars 2009 09:58
On prefere envoyer un avion à GAZZA qu'à BENI MELLAL car c'est par là qu'à commencé la revolte pour l'independance du Maroc et les fassis eux recuperent.
K
5 mars 2009 11:09
Les tensions sont justifiées, l'état par sa conception des choses et sa vision du Maroc utile et du Maroc inutile a marginalisé beaucoup de villes et a concentré son effort et son activité dans quelques pôles urbains, maintenant les petites villes, les régions marginalisées se revéillent et revendiquent leurs droit au travail et des couvertures sociale. Les députés et parlementaires ne remplissent pas leur devoir, ils sont élus par le peuple pour soulever ces problèmes, nos députés excellent par leur absentéisme , le syndicalisme au maroc est rongé par les opportunistes et les formations politiques qui se disputent seulement le pouvoir, aucun syndicalisme dans la réalité des entreprises , alors comment veut-on que les gens expriment des revendications d'une manière civilisée si on leur donne par les institutions qui le permettent? Ne nous étonnons pas de les voir user d'un discours anarchiste et peut même de plus de violence, ils ne font que faire écouter leurs misères dans un maroc où les institutions de l'état ne sont là que pour embellir le décor
K
5 mars 2009 17:46
Citation
barroso a écrit:
On prefere envoyer un avion à GAZZA qu'à BENI MELLAL car c'est par là qu'à commencé la revolte pour l'independance du Maroc et les fassis eux recuperent.

c'est vrai,
on envoi des avions pleins de munitions et de médicaments et quand vous allez à l'hôpital la première des choses qu'on vous demande c'est d'aller acheter ses médicaments
ça fait longtemps qu'on a compris que le Maroc n'est fait que pour certains (barroso sait de qui je parle)
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook