Excellent article. A cela il faut ajouter la remise en question de l'agriculture intensive grosse consommatrice d'eau. Quelle est sa valeur ajoutée à partir du moment où elle ruine nos nappes phréatiques par asséchement suite à des forages de plus en plus profonds? Tout cela pour exporter des aubergines ou des pasteques cultivées en milieu desertiques comme à Zagora ou semi aride comme à Agadir. Il faut repenser notre alimentation et le rapport qualité nutritionnel et empreinte ecologique de chaque legumeou fruit. Et ce d'autant plus que les européens privilégient les producteurs locaux au nom même de l'empreinte carbone liées aux importations lointaines. L'agriculture biologique est moins consommatrice d'eau et plus generatrice de revenu. Elle participe fortement à la santé des consommateurs qui est une necessité absolue dans des pays à infrastructures de soins défaillantes comme le Maroc. Par ailleurs, quid des elevages de chevres sur les foretes et arbres? Ne participent -t- ils pas à l'erosion des sols en eliminant les jeunes pousses. Le Maroc est de plus en plus lunaire. Il retrecit sous l'effet de la désertification et la montées des eaux qui érodent le littoral, lui même affaibli par le pillage du sable. Il est urgent d'agir.
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