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Vie pré mariage
P
1 août 2018 11:56
Je suis du même avis que toi, on peut apprendre a se connaître sans cohabiter avant de se marier.

Pour connaître les habitudes de vie, des rencontres fréquentes entre les familles, des visites du prétendant chez la famille de la femme, et bien sûr la communication.

De toute façon il y aura des ajustements à faire d'un côté comme de l'autre au début de la cohabitation, et l'engagement peut être une motivation pour se donner la peine de faire fonctionner le couple.

Ensuite s'en remettre à Allah et faire preuve de bonne volonté.

Par contre ce n'est pas à la femme seule de se rendre dans chez la famille de l'homme, encore moins cuisiner chez eux.
Citation
vooriden a écrit:
rien n'empêche ta femme de venir chez ta famille, faire mieux connaissance, cuisiner, prendre un thé, papoter etc (il en va de même pour l'homme)
ce que tu décris plus haut ce n'est pas du au fait que les deux personnes n'ont pas vécu ensemble avant le mariage, c'est surtout parce qu'elles ne se connaissent pas surtout.
la grande majorité des couples que je vois maintenant c'est 'je t'ai vu tu m'a plu et je veux t'épouser', c'est sur que là c'est kinder-surprise, après le mariage on ouvre l'oeuf en chocolat et on découvre la vraie personne derrière.
les couples doivent se donner un peu de temps pour bien se connaitre, ce n'est ni interdit ni illicite.
1 août 2018 12:24
Salam alaikom, le sujet est intéressant c'est humain de ce poser ce genre de questions on passe je pense tous par là. Après c'est entre toi et ton mari de gérer vos vie parceque après le mariage on vit à 2 donc on s'adapte à l'autre c'est nouveaux pour chacuns fixez vos règles vos limites c'est l'un des premiers travail qu'on fait à 2 je pense.. Après si vous êtes musulman la religion sera la base et pour ceux qui parlent de modifier y'a pas meilleurs moyen d'aller vers la perdition que de modifier une règle quelle qu'elle soit.
A
1 août 2018 12:25
Mais bien sûr tu as tout dit mais les gens font semblant de ne pas voir de solution, le tout en mettant sur le dos de l'islam son manque de souplesse!

Et sans compter qu'il est pas interdit de "sortir avec sa bien aimée", prendre un café, allez au Disney Land, sa balader aux champs en présence de son mahram


Citation
vooriden a écrit:
rien n'empêche ta femme de venir chez ta famille, faire mieux connaissance, cuisiner, prendre un thé, papoter etc (il en va de même pour l'homme)
ce que tu décris plus haut ce n'est pas du au fait que les deux personnes n'ont pas vécu ensemble avant le mariage, c'est surtout parce qu'elles ne se connaissent pas surtout.
la grande majorité des couples que je vois maintenant c'est 'je t'ai vu tu m'a plu et je veux t'épouser', c'est sur que là c'est kinder-surprise, après le mariage on ouvre l'oeuf en chocolat et on découvre la vraie personne derrière.
les couples doivent se donner un peu de temps pour bien se connaitre, ce n'est ni interdit ni illicite.
1 août 2018 12:27
Je comprends que la religion est primordiale pour la plupart des protagonistes ici présent, mais le débat que j'ai lancé concerne plutôt le côté pragmatique d'une vie commune avant mariage.

Oui vous allez crier; c'est haram etc... ce n'est pas le débat. J'apprécierai des retours de gens qui pratiquent/ou pas, mais qui se posent aussi plusieurs questions sur le sujet. Si vous ne pouvez pas argumenter sans crier au mécréant, à la vie occidentale et au sheitan, merci de vous abstenir.

Me sortir des statistiques du taux de divorce en France ne remet en aucun cas la légitimité du débat.
1 août 2018 13:01
Aussi, durant ce débat, il y a eu une personne qui a suggéré une sorte de bon compromis pour cette vie pré mariage : Le mariage religieux.

Je trouve que c'est une bonne alternative, mais dans ce cas la, les "occidentaux"(car c'est ce qui revient à chaque fois, pour pointer du doigt un accusé qui désigne un manque de confiance) se rencontrent, sortent, débutent une relation, se voient, mais pour habiter ensemble, il faut que les parents soient au courant, et se sentent à l'aise avec le/la partenaire, car pour eux aussi c'est un investissement moral.

Ils adoptent les mêmes décisions mais de manières différentes.
s
1 août 2018 13:04
Bonjour,

Il faudrait des statistiques fiables et indépendantes.

Sur les divorces :
- Taux concernant les couples ayant vécu ensemble avant le mariage
- Taux concernant les autres couples

Et même là, c'est soumis à interprétation.
Car si la balance penche d'un côté ou de l'autre, on pourra trouver toutes sorties d'explications sociologiques.

Maintenant, si on sort de la stat pour donner une opinion.

La question qui se dégage de ton post : est-il nécessaire de vivre avec quelqu'un pour vérifier la compatibilité ?

Pour répondre, je vais changer l'angle de vue.
Est-il suffisant de vivre avec quelqu'un pour vérifier la compatibilité ?

Autrement dit, si on a vécu avec quelqu'un, a t'on les éléments suffisants à la prise de décision qui est le mariage.

Répondre à cette question est complexe.
Si X sait que Y prendra sa décision en fonction de cette période transitoire.
Qu'est ce qui empêche X de changer son comportement pour satisfaire au niveau d'exigence de Y ?

Si X ne sait pas que Y prendra sa décision en fonction de cette dite période.
Qu'est ce qui fait dire à Y que X sera intéressé par le mariage ?

Si X et Y ne sont pas intéressés par le mariage, pourquoi tu nous casses la tête avec toutes tes questions grinning smiley

Admettons maintenant que X répond aux exigences de Y et inversement.
Ils se marient.
X change, Y change.

X et Y se séparent.

Au final, en vivant ensemble, pour des personnes qui ont en vue le mariage, cela créé soit un flou artistique. L'un ne connait pas réellement les intentions de l'autre.
Un flou d'engagement car le mariage est en engagement solennel alors que la vie à 2 est un engagement relatif et souvent tacite.
Et une garantie très "aléatoire", preuve en est des concubins qui se marient et divorcent peu après.

Et au final, qu'est ce que ça change avec le mariage ?
Se marier en se fixant des critères.
Si gros pb d'incompatibilité, divorcer.
Suivant(e).



Modifié 1 fois. Dernière modification le 01/08/18 13:07 par srnit.
R
1 août 2018 13:16
Polémique quand tu nous tiens, il y avait eu un post récemment sur ce que les dépravés appellent "la compatibilité sexuelle", c'est un peu le même délire

Il faut essayer avant d'acheter, tester la marchandise non

Le problème ne vient pas des informations que l'on n'a pas sur l'autre mais du manque de tolérance, de patience et de foi

Ton post va dans le sens des passions tout simplement
1 août 2018 13:39
Bon courage pour trouver ces statistiques smiling smiley

Sinon pour répondre à vos théories :

Est-il nécessaire de vivre avec quelqu'un ...etc... OUI
Est-il suffisant de vivre avec quelqu'un ...etc... Bien sur que NON, car ta première question inclus automatiquement la réponse de la 2ème.

Vous avez utilisé des variables mathématiques sur un sujet qui n'en demande aucunes. Je n'en vois pas l'intérêt.

(Autrement dit, si on a vécu avec quelqu'un, a t'on les éléments suffisants à la prise de décision qui est le mariage.) == Oui, on réduit le risque. Semblez-vous mathématicien, vous comprendrez que trouver un/une partenaire, relève plus de la prise de risque, que du calcul mathématique avec X et Y winking smiley

Balancer les taux de divorce n'a rien à avoir dans ma question principale. Sujet étant extrêmement biaisé par les différentes interprétations, je considère que le vivre pré mariage est une idée à creuser pour éviter que des couples tristes s'engagent de manière morale, civile et familiale.




Citation
srnit a écrit:
Bonjour,

Il faudrait des statistiques fiables et indépendantes.

Sur les divorces :
- Taux concernant les couples ayant vécu ensemble avant le mariage
- Taux concernant les autres couples

Et même là, c'est soumis à interprétation.
Car si la balance penche d'un côté ou de l'autre, on pourra trouver toutes sorties d'explications sociologiques.

Maintenant, si on sort de la stat pour donner une opinion.

La question qui se dégage de ton post : est-il nécessaire de vivre avec quelqu'un pour vérifier la compatibilité ?

Pour répondre, je vais changer l'angle de vue.
Est-il suffisant de vivre avec quelqu'un pour vérifier la compatibilité ?

Autrement dit, si on a vécu avec quelqu'un, a t'on les éléments suffisants à la prise de décision qui est le mariage.

Répondre à cette question est complexe.
Si X sait que Y prendra sa décision en fonction de cette période transitoire.
Qu'est ce qui empêche X de changer son comportement pour satisfaire au niveau d'exigence de Y ?

Si X ne sait pas que Y prendra sa décision en fonction de cette dite période.
Qu'est ce qui fait dire à Y que X sera intéressé par le mariage ?

Si X et Y ne sont pas intéressés par le mariage, pourquoi tu nous casses la tête avec toutes tes questions grinning smiley

Admettons maintenant que X répond aux exigences de Y et inversement.
Ils se marient.
X change, Y change.

X et Y se séparent.

Au final, en vivant ensemble, pour des personnes qui ont en vue le mariage, cela créé soit un flou artistique. L'un ne connait pas réellement les intentions de l'autre.
Un flou d'engagement car le mariage est en engagement solennel alors que la vie à 2 est un engagement relatif et souvent tacite.
Et une garantie très "aléatoire", preuve en est des concubins qui se marient et divorcent peu après.

Et au final, qu'est ce que ça change avec le mariage ?
Se marier en se fixant des critères.
Si gros pb d'incompatibilité, divorcer.
Suivant(e).
1 août 2018 14:20
Déjà, je n'ai jamais tutoyé aucune personne sur ce forum, et si je l'ai fait je m'en excuse.

Après, si mon post allait dans le sens de la passion, j'aurais eu un autre métier depuis longtemps.

Vous avez utilisé un mot très fort qui est celui de dépravé, et vous même avait utilisé la phrase suivante : utiliser la marchandise.

Je ne considérerai jamais la femme comme une marchandise car le respect est pour moi un principe indélébile d'une relation.

Je n'ai pas lancé un débat pour que des personnes aient le syndrome des réseaux sociaux, à savoir, (se sentir intéressant en balançant des idées avec des commentaires agressifs pour s'attirer l'empathie des autres personnes)

La frustration se soigne, à vous de choisir le bon cheval.
Citation
RishaKalabre a écrit:
Polémique quand tu nous tiens, il y avait eu un post récemment sur ce que les dépravés appellent "la compatibilité sexuelle", c'est un peu le même délire

Il faut essayer avant d'acheter, tester la marchandise non

Le problème ne vient pas des informations que l'on n'a pas sur l'autre mais du manque de tolérance, de patience et de foi

Ton post va dans le sens des passions tout simplement
S
1 août 2018 14:20
Dans ma jeunesse, je n'étais pas musulmane. Donc le hors-mariage, je l'ai pratiqué. Et franchement, il y a des choses à faire pour ne pas "se tromper" tout en restant dans le halal. Mais là, ça sous-entend une sérieuse remise en question des musulmans sur la question. Mais je vais émettre mes idées malgré tout.

Avec mon premier "copain", on se voyait d'abord sur le pas de la porte pour faire connaissance. Puis chez les parents respectifs. Et un jour, j'ai dormi chez lui, mais en mode séparés. Donc lui dans sa chambre et moi dans le salon. Et idem quand lui est venu dormir chez moi.

ça permet de vivre avec l'autre, en présence des parents, sans qu'il ne se passe quoi que ce soit. C'est une bonne façon de voir l'ambiance à la maison et le comportement de l'autre vis à vis de tout ce petit monde ...

Je pense qu'ainsi, il n'y a pas de bêtises possible et on peut apprendre à se connaître et à tester un peu la future vie de couple, sans compter pouvoir tester les relations familiales. Finalement c'est tout en un.

Bien entendu, interdiction de faire rentrer le ou la prétendant(e) quand les parents ne sont pas là, ni s'il n'y a que des soeurs ou des frères, bref, c'est des choses qu'on organise à l'avance, ça va de soi. C'est pas "je débarque" à l'improviste parce que j'avais envie de voir mon amoureux/se.

Et ça apprend à bien se tenir face à l'autre et face à la famille ...

Avec mon mari, c'est différent, on a vite vécu ensemble hors mariage, donc bon ... Je sais que ça n'est pas halal du tout, donc je n'en parlerais pas dans ce sujet.
Citation
Fender a écrit:
Je comprends que la religion est primordiale pour la plupart des protagonistes ici présent, mais le débat que j'ai lancé concerne plutôt le côté pragmatique d'une vie commune avant mariage.

Oui vous allez crier; c'est haram etc... ce n'est pas le débat. J'apprécierai des retours de gens qui pratiquent/ou pas, mais qui se posent aussi plusieurs questions sur le sujet. Si vous ne pouvez pas argumenter sans crier au mécréant, à la vie occidentale et au sheitan, merci de vous abstenir.

Me sortir des statistiques du taux de divorce en France ne remet en aucun cas la légitimité du débat.
s
1 août 2018 15:11
Bon courage pour trouver ces statistiques

Toi-même spinning smiley sticking its tongue out c'est toi qui te pose la question pas moi

Est-il nécessaire de vivre avec quelqu'un ...etc... OUI

Oui ou non, c'est de la conviction.
Tu as la conviction que oui mais y a pas d'argument là, juste de la conviction.

Maintenant, est-il nécessaire dans le sens où cela est le gage de réussite (ou du moins de + de "chance"winking smiley. On en revient alors à la statistique.

Vous avez utilisé des variables mathématiques sur un sujet qui n'en demande aucunes. Je n'en vois pas l'intérêt.

Remplacer X par Rachid et Y par Zoubida. C'est un raisonnement que j'ai employé, pas des mathématiques.

Semblez-vous mathématicien, vous comprendrez que trouver un/une partenaire, relève plus de la prise de risque, que du calcul mathématique avec X et Y

On revient ici à la problématique de fond.
Est ce que vous affirmez une conviction qui est que vivre en couple avant le mariage est nécessaire ? Dans ce cas, on n'a même pas à discuter, chacun sa conception des choses.
Ou vous affirmez que c'est mieux et dans ce cas, on entre forcément dans de l'argumentaire.

Balancer les taux de divorce n'a rien à avoir dans ma question principale. Sujet étant extrêmement biaisé par les différentes interprétations, je considère que le vivre pré mariage est une idée à creuser pour éviter que des couples tristes s'engagent de manière morale, civile et familiale.

Là encore, c'est subjectif. Vous énoncez des convictions.

pour éviter que des couples tristes s'engagent de manière morale, civile et familiale

Sur quelle base ? Comment pouvez-vous généraliser sur ce sujet ?
En gros, vous dites si on lit entre les lignes : ne pas vivre ensemble avant le mariage = être triste.
Et si on suit le fil, pour être heureux en mariage, concubinez-vous.

Par ailleurs, qu'est ce qui distingue selon vous :
1) Vivre en couple en dehors du mariage - ça ne marche pas - séparation
2) Se marier - ça ne marche pas - divorcer

Entre 1) et 2), la seule différence, c'est un Rdv à la mairie.
Le mariage n'est pas une prison.

Avec le cas 1) la séparation est plus rapide, plus simple. Mais avec 2), cette contrainte peut donner l'occasion de faire vivre certaines valeurs comme la patience, la communication, ...




Citation
Fender a écrit:
Bon courage pour trouver ces statistiques smiling smiley

Sinon pour répondre à vos théories :

Est-il nécessaire de vivre avec quelqu'un ...etc... OUI
Est-il suffisant de vivre avec quelqu'un ...etc... Bien sur que NON, car ta première question inclus automatiquement la réponse de la 2ème.

Vous avez utilisé des variables mathématiques sur un sujet qui n'en demande aucunes. Je n'en vois pas l'intérêt.

(Autrement dit, si on a vécu avec quelqu'un, a t'on les éléments suffisants à la prise de décision qui est le mariage.) == Oui, on réduit le risque. Semblez-vous mathématicien, vous comprendrez que trouver un/une partenaire, relève plus de la prise de risque, que du calcul mathématique avec X et Y winking smiley

Balancer les taux de divorce n'a rien à avoir dans ma question principale. Sujet étant extrêmement biaisé par les différentes interprétations, je considère que le vivre pré mariage est une idée à creuser pour éviter que des couples tristes s'engagent de manière morale, civile et familiale.
1 août 2018 20:16
La question ne se pose même pas
Pour vivre ensemble il faut être marier , point! L idée des choses est comme tel.

Il faut choisir sa moitier selon des bons critères.

et si vraiment il y a incompatibilité , le divorce existe justement pour ça
h
1 août 2018 21:15
Le début est toujours un peu 'bizarre mais on s'adapte avec le temps lol
Citation
Fender a écrit:
Bonjour,

J'ai une question pour tous les yabiladistes/yabiladies :

Comment peut-on se marier avec une personne avec laquelle on n'a jamais vécu (sous le même toit) ?

Sachant qu'on découvre la vraie nature et style de vie d'une personne une fois qu'on la fréquente H24 en partageant les taches quotidiennes d'une vie de couple, les disputes, etc...
Les habitudes sont différentes pour chaque personne et il faut les connaitre avant de s'engager mutuellement vers une relation, surtout quand on parle de mariage.

Ce manque d'informations (habitudes, rythmes, sexe, etc...) tend parfois à un mariage triste qui peut souvent finir en divorce. En résumé, on saute dans l'inconnu avec un investissement moral et sentimentale énorme.

L'exemple de nos mères/grands-mères n'est pas valable dans le sens ou il y avait toujours un gros écart d'âge, que leur vie tournait autour seulement de l'idée de trouver un mari, et par conséquent ne peuvent pas le quitter facilement car dépendante financièrement.

Je tiens à préciser que les réponses vulgaires ou commentaires violents ne seront tolérés.

J'aimerais connaitre la raison et le cheminement de cette idée spirituellement, philosophiquement et non pas me sortir une citation religieuse toute faite

Merci
T
2 août 2018 01:48
Il n'est pas interdit en religion que deux prétendants apprennent à se connaitre sur un laps de temps assez long, dans un cadre décent bien évidement.

Après je me suis toujours posée cette question, pour quelles raisons un couple musulman ne s'aimerait pas ? Sachant que de base, une personne n'a pas vocation à avoir connu d'autres hommes lui permettant de s'adonner aux comparaisons.

Un homme qui te plait physiquement, qui porte intérêt à sa religion, a un bon comportement, tu auras forcément des sentiments pour lui qui vont se développer naturellement au cours de la vie commune quotidienne. Après il aura son caractère, drôle, charismatique, ambitieux, etc ... mais une compatibilité parfaite n'existe pas.

De plus, je pense que le mariage est basé sur le respect, on a peut être été influencé par une pensée occidentale véhiculée par le cinéma prônant cette idée d'amour (louable en religion ceci dit).
Pourquoi le respect ? Car le mariage est un contrat impliquant droit/devoir, c'est ce respect du contrat qui prévaudra sur toute chose au sein du couple. L'humain est versatile et le coeur est instable, faisant de l'amour un sentiment incertain.
Je pense qu'on peut raisonnablement penser que l'amour est le sentiment qui prédominait l'origine de toutes unions à ce jour ce qui n’empêchent pas les divorces (tromperies, violences, etc ...).
2 août 2018 03:48
Merci pour votre intervention sans aucun fond.

Encore une fois, si votre argumentaire est purement religieux qui n'ouvre aucune fenêtre pour un débat fertile, il n y a lieu de commenter.
Citation
houtaaaa a écrit:
La question ne se pose même pas
Pour vivre ensemble il faut être marier , point! L idée des choses est comme tel.

Il faut choisir sa moitier selon des bons critères.

et si vraiment il y a incompatibilité , le divorce existe justement pour ça
2 août 2018 03:59
Je suis assez d'accord avec vous.

Il subsiste malgré cela, des attitudes digne du moyen âge, et qui par la suite entraine une triste vie imposée car la pression de la société, de l'entourage et de la religion prédominent.

Mais votre intervention montre qu'il y a en effet un socle d'approche, dans le respect de chacun, qui peut aboutir à une vie paisible.

La plus grande importance est de communiquer et de la bonne manière. Beaucoup de personnes pensent partager et communiquer mais le font timidement et finissent avec la fameuse phrase : ( dès qu'on s'est marié, il/elle a changé, etc....)

Citation
Tanjja a écrit:
Il n'est pas interdit en religion que deux prétendants apprennent à se connaitre sur un laps de temps assez long, dans un cadre décent bien évidement.

Après je me suis toujours posée cette question, pour quelles raisons un couple musulman ne s'aimerait pas ? Sachant que de base, une personne n'a pas vocation à avoir connu d'autres hommes lui permettant de s'adonner aux comparaisons.

Un homme qui te plait physiquement, qui porte intérêt à sa religion, a un bon comportement, tu auras forcément des sentiments pour lui qui vont se développer naturellement au cours de la vie commune quotidienne. Après il aura son caractère, drôle, charismatique, ambitieux, etc ... mais une compatibilité parfaite n'existe pas.

De plus, je pense que le mariage est basé sur le respect, on a peut être été influencé par une pensée occidentale véhiculée par le cinéma prônant cette idée d'amour (louable en religion ceci dit).
Pourquoi le respect ? Car le mariage est un contrat impliquant droit/devoir, c'est ce respect du contrat qui prévaudra sur toute chose au sein du couple. L'humain est versatile et le coeur est instable, faisant de l'amour un sentiment incertain.
Je pense qu'on peut raisonnablement penser que l'amour est le sentiment qui prédominait l'origine de toutes unions à ce jour ce qui n’empêchent pas les divorces (tromperies, violences, etc ...).
2 août 2018 04:18
Le mariage a plusieurs facettes administratives, sentimentales, religieuses, qui lui confère une pression énorme.

On a :
-C'est juste un papier à signer, en 5 min c'est reglé
-C'est un engagement civile envers la loi, l'Etat vous considère en couple.
-La séparation est nettement plus compliquée, et entraine des couts exhorbitants parfois

Mais il y aussi, le coté sentimentale ou pour pas mal de personnes, c'est le meilleur jour de leur vie, toute la famille/proches sont heureux et font la fête pour célébrer votre union.

Ceci dit, pour des concubins ou des mariés, le coté sentimentale est exactement le même. Mais le mariage rajoute les pressions citées plus haut.
Citation
srnit a écrit:
Bon courage pour trouver ces statistiques

Toi-même spinning smiley sticking its tongue out c'est toi qui te pose la question pas moi

Est-il nécessaire de vivre avec quelqu'un ...etc... OUI

Oui ou non, c'est de la conviction.
Tu as la conviction que oui mais y a pas d'argument là, juste de la conviction.

Maintenant, est-il nécessaire dans le sens où cela est le gage de réussite (ou du moins de + de "chance"winking smiley. On en revient alors à la statistique.

Vous avez utilisé des variables mathématiques sur un sujet qui n'en demande aucunes. Je n'en vois pas l'intérêt.

Remplacer X par Rachid et Y par Zoubida. C'est un raisonnement que j'ai employé, pas des mathématiques.

Semblez-vous mathématicien, vous comprendrez que trouver un/une partenaire, relève plus de la prise de risque, que du calcul mathématique avec X et Y

On revient ici à la problématique de fond.
Est ce que vous affirmez une conviction qui est que vivre en couple avant le mariage est nécessaire ? Dans ce cas, on n'a même pas à discuter, chacun sa conception des choses.
Ou vous affirmez que c'est mieux et dans ce cas, on entre forcément dans de l'argumentaire.

Balancer les taux de divorce n'a rien à avoir dans ma question principale. Sujet étant extrêmement biaisé par les différentes interprétations, je considère que le vivre pré mariage est une idée à creuser pour éviter que des couples tristes s'engagent de manière morale, civile et familiale.

Là encore, c'est subjectif. Vous énoncez des convictions.

pour éviter que des couples tristes s'engagent de manière morale, civile et familiale

Sur quelle base ? Comment pouvez-vous généraliser sur ce sujet ?
En gros, vous dites si on lit entre les lignes : ne pas vivre ensemble avant le mariage = être triste.
Et si on suit le fil, pour être heureux en mariage, concubinez-vous.

Par ailleurs, qu'est ce qui distingue selon vous :
1) Vivre en couple en dehors du mariage - ça ne marche pas - séparation
2) Se marier - ça ne marche pas - divorcer

Entre 1) et 2), la seule différence, c'est un Rdv à la mairie.
Le mariage n'est pas une prison.

Avec le cas 1) la séparation est plus rapide, plus simple. Mais avec 2), cette contrainte peut donner l'occasion de faire vivre certaines valeurs comme la patience, la communication, ...
s
2 août 2018 10:22
Bonjour Fender,

Je comprends mieux ce que vous voulez dire.

Il y a plusieurs choses.
Le premier point, c'est que certes le mariage c'est très important mais contrairement au catholique, le divorce n'est pas vu comme quelque chose de catastrophique.
Pour les catholiques, l'Eglise ne peut séparer ce que Dieu a uni et donc quand tu te maries c'est foutu pour ta poire. T'as pas intérêt à te louper et là j'ai envie de te dire, ton raisonnement peut avoir du sens.

Alors je sais que tu voulais pas forcément parler religion mais dans l'islam, le divorce, bien que le dernier recours, n'est pas vu comme qq chose de négatif.
Dans le sens où si on revient à l'époque du prophète (paix et bénédictions sur lui), les femmes divorcées se remariaient sans problème, on est loin du gros point noir qui les marque à vie.
Et pareil, parmi les compagnons, certains ont divorcé sans que cela ne soit vu comme négatif.

Aujourd'hui c'est vrai que c'est pas le cas. Mais je pense quand même qu'un homme ou une femme divorcé peut retrouver, il y a juste le point des enfants à gérer intelligemment et donc de ne pas se précipiter.

Je ne dis pas ça pour encourager le divorce évidemment.

De mon point de vue, il y a une solution de juste milieu qui est possible

-La séparation est nettement plus compliquée, et entraine des couts exhorbitants parfois
Cela est vrai si les époux ont engagé de gros projets en commun, notamment immo.
Mais si on part justement de l'hypothèse que le couple évite à la fois d'avoir des enfants et d'investir sur des projets fondateurs pendant une certaine durée, cela devient simple et rapide.

Religieusement, le divorce prend quelques mois.
Civilement, quelques mois aussi.
Le coût est assez faible.

Donc, si un couple se marie, attend 2 ou 3 ans avant d'avoir des enfants, il a tout le temps pendant ce délai pour vérifier la compatibilité.

Maintenant, tu pourras me dire mais s'ils sont pas mariés ce sera plus simple de se séparer.
Sur cela, je te dirai qu'il y a une différence importante qui est l'engagement.

On ne se comporte pas de la même manière quand on se sent engagé et quand on ne le sent pas.
D'abord, en cas de dispute du couple, quand il y a mariage, le couple doit se considérer ensemble tant que le divorce n'est pas prononcé. Et donc éviter d'aller voir ailleurs.
Dans le cadre d'un couple sans mariage, il y a un flou qui peut s'installer, la dispute est-elle grave ou non. Et l'histoire de tas de couples montre bien que même après des grosses disputes, la vie conjugale a pu reprendre.
Or, ces écarts qui peuvent avoir lieu pendant ces moments de flottement auront une incidence après le mariage (les relations établies pendant ces moments de dispute peuvent revenir lors de nouveaux épisodes après mariage).

L'autre chose est dans la construction de la personnalité du couple.
A savoir que quand il y a mariage, le fait que le divorce implique des inconvénients (un coût, du temps, ...), le mari et la femme font des efforts. Ils peuvent profiter de ce cadre pour justement s'élever et gagner en maturité.
En dehors du mariage, l'idée est plaisante de se dire, il ne me plait pas, je le change. Mais cela peut cacher un manque de maturité et une faiblesse de personnalité. Accepter l'autre fait aussi partie de l'intérêt du mariage car cela nous apprend à accepter et être accepté, à réformer et à se réformer, à se repenser. En ce sens, l'école du mariage comporte un intérêt évident et l'effet dissuasif du divorce un intérêt pour évoluer positivement.



Citation
Fender a écrit:
Le mariage a plusieurs facettes administratives, sentimentales, religieuses, qui lui confère une pression énorme.

On a :
-C'est juste un papier à signer, en 5 min c'est reglé
-C'est un engagement civile envers la loi, l'Etat vous considère en couple.
-La séparation est nettement plus compliquée, et entraine des couts exhorbitants parfois

Mais il y aussi, le coté sentimentale ou pour pas mal de personnes, c'est le meilleur jour de leur vie, toute la famille/proches sont heureux et font la fête pour célébrer votre union.

Ceci dit, pour des concubins ou des mariés, le coté sentimentale est exactement le même. Mais le mariage rajoute les pressions citées plus haut.
2 août 2018 12:45
Merci Srnit pour ton commentaire.

J'apprécie l'explication et l'argumentation, cela donne une idée claire sur le débat.

Dans le sens où si on revient à l'époque du prophète (paix et bénédictions sur lui), les femmes divorcées se remariaient sans problème

Et tant mieux, mais le poids de la société et de la famille, de nos jours, pèse lourdement sur les décisions de la femme, ce qui entraine une vie malheureuse juste pour satisfaire les opinions de la famille et le 7chouma.

Aujourd'hui c'est vrai que c'est pas le cas. Mais je pense quand même qu'un homme ou une femme divorcé peut retrouver, il y a juste le point des enfants à gérer intelligemment et donc de ne pas se précipiter.

Complètement, si les hommes arrêtent de voir la femme comme une marchandise, parce qu'elle a déjà été utilisée (pardonnez moi cette tournure), en plus d'avoir des enfants, ça devient difficile pour elle de faire des rencontres. Et sur ce point, c'est l'homme le coupable de mettre cette pression invisible sur la femme. Tout le monde a droit à une 2ème, 3ème etc....chance.

Cela est vrai si les époux ont engagé de gros projets en commun, notamment immo.
Mais si on part justement de l'hypothèse que le couple évite à la fois d'avoir des enfants et d'investir sur des projets fondateurs pendant une certaine durée, cela devient simple et rapide


Cela est vrai mais malheureusement pour la majorité, se marier signifie un engagement financier à long terme, donc cela s'avère normal d'investir car le contrat de mariage signé "protège" dans un sens.

Maintenant, tu pourras me dire mais s'ils sont pas mariés ce sera plus simple de se séparer.
Sur cela, je te dirai qu'il y a une différence importante qui est l'engagement.


Cela sous entend qu'un couple non marié n'est pas engagé de la même manière qu'un couple marié sous prétexte qu'il n y aurait pas ce petit papier ou l'officialisation "religieuse" de cette union.

Dans ce cas la, qu'elle est la différence entre un mariage religieux qui est pour moi un contrat de fornication fait par les hommes pour les hommes et un couple concubin, non religieux, dont les parents connaissent l'existence et approuvent leur union?
Citation
srnit a écrit:
Bonjour Fender,

Je comprends mieux ce que vous voulez dire.

Il y a plusieurs choses.
Le premier point, c'est que certes le mariage c'est très important mais contrairement au catholique, le divorce n'est pas vu comme quelque chose de catastrophique.
Pour les catholiques, l'Eglise ne peut séparer ce que Dieu a uni et donc quand tu te maries c'est foutu pour ta poire. T'as pas intérêt à te louper et là j'ai envie de te dire, ton raisonnement peut avoir du sens.

Alors je sais que tu voulais pas forcément parler religion mais dans l'islam, le divorce, bien que le dernier recours, n'est pas vu comme qq chose de négatif.
Dans le sens où si on revient à l'époque du prophète (paix et bénédictions sur lui), les femmes divorcées se remariaient sans problème, on est loin du gros point noir qui les marque à vie.
Et pareil, parmi les compagnons, certains ont divorcé sans que cela ne soit vu comme négatif.

Aujourd'hui c'est vrai que c'est pas le cas. Mais je pense quand même qu'un homme ou une femme divorcé peut retrouver, il y a juste le point des enfants à gérer intelligemment et donc de ne pas se précipiter.

Je ne dis pas ça pour encourager le divorce évidemment.

De mon point de vue, il y a une solution de juste milieu qui est possible

-La séparation est nettement plus compliquée, et entraine des couts exhorbitants parfois
Cela est vrai si les époux ont engagé de gros projets en commun, notamment immo.
Mais si on part justement de l'hypothèse que le couple évite à la fois d'avoir des enfants et d'investir sur des projets fondateurs pendant une certaine durée, cela devient simple et rapide.

Religieusement, le divorce prend quelques mois.
Civilement, quelques mois aussi.
Le coût est assez faible.

Donc, si un couple se marie, attend 2 ou 3 ans avant d'avoir des enfants, il a tout le temps pendant ce délai pour vérifier la compatibilité.

Maintenant, tu pourras me dire mais s'ils sont pas mariés ce sera plus simple de se séparer.
Sur cela, je te dirai qu'il y a une différence importante qui est l'engagement.

On ne se comporte pas de la même manière quand on se sent engagé et quand on ne le sent pas.
D'abord, en cas de dispute du couple, quand il y a mariage, le couple doit se considérer ensemble tant que le divorce n'est pas prononcé. Et donc éviter d'aller voir ailleurs.
Dans le cadre d'un couple sans mariage, il y a un flou qui peut s'installer, la dispute est-elle grave ou non. Et l'histoire de tas de couples montre bien que même après des grosses disputes, la vie conjugale a pu reprendre.
Or, ces écarts qui peuvent avoir lieu pendant ces moments de flottement auront une incidence après le mariage (les relations établies pendant ces moments de dispute peuvent revenir lors de nouveaux épisodes après mariage).

L'autre chose est dans la construction de la personnalité du couple.
A savoir que quand il y a mariage, le fait que le divorce implique des inconvénients (un coût, du temps, ...), le mari et la femme font des efforts. Ils peuvent profiter de ce cadre pour justement s'élever et gagner en maturité.
En dehors du mariage, l'idée est plaisante de se dire, il ne me plait pas, je le change. Mais cela peut cacher un manque de maturité et une faiblesse de personnalité. Accepter l'autre fait aussi partie de l'intérêt du mariage car cela nous apprend à accepter et être accepté, à réformer et à se réformer, à se repenser. En ce sens, l'école du mariage comporte un intérêt évident et l'effet dissuasif du divorce un intérêt pour évoluer positivement.
s
2 août 2018 14:52
Cela est vrai mais malheureusement pour la majorité, se marier signifie un engagement financier à long terme, donc cela s'avère normal d'investir car le contrat de mariage signé "protège" dans un sens.

En fait, tout est question de comment on utilise le mariage.
Parce que dans le mariage, il y a un aspect émotionnel, profond qu'on ne peut nier.
En quelque sorte, un sentiment d'appartenance, la femme se "donne" à son homme et l'inverse aussi (en théorie). Et c'est pour cela qu'il est difficile de tempérer leur ardeur à investir, à se projeter, avoir des enfants ...

Mais en réalité, tout est question de contexte.
Cette façon de "s'abandonner" dès le début du mariage, cela correspond à une autre époque, quand les divorces étaient rares et le socle familial solidement ancré dans la société.
Aujourd'hui, il faut utiliser le mariage intelligemment. C'est en quelque sorte ton idée de pre mariage mais intégré au mariage.
L'avantage, c'est de conserver l'idée d'engagement mais de l'utiliser à bon escient, sans naïveté.
En évitant notamment les choix impactants et surtout les enfants au départ.

Dans ce cas la, qu'elle est la différence entre un mariage religieux qui est pour moi un contrat de fornication fait par les hommes pour les hommes et un couple concubin, non religieux, dont les parents connaissent l'existence et approuvent leur union?

Tu soulèves un vrai problème qu'on a dans la communauté.
Les hommes profitent de la naïveté des femmes et leur propose un halal.
En argumentation, il y a soit l'idée que le civil c'est haram, chirk et j'en passe.
Ou bien l'idée de on fait un halal et après si ça se passe bien, on se fera un civil (finalement, dans leur têtes c'est ce que tu appelles pre mariage).
J'y suis opposé personnellement. Car le problème de fond est encore une fois l'engagement.
Nombre d'hommes utilisent cette méthode pour se soustraire à l'engagement et nombre de femmes se sont retrouvés avec un enfant à charge ... et un père en fuite.

Pour moi, il n'y a pas mieux que le mariage mais dans sa forme complète, qui sous tend l'engagement mais aussi la protection. Quitte à se tromper, et certes, sur ce point, il y a un changement de mentalité qui est nécessaire.

Maintenant, je sais bien que c'est difficile. Comment faire confiance à quelqu'un, comment être sûr que c'est une personne fiable etc ...
Il y a des méthodes pour cela, j'irai même jusqu'à dire qu'il faut espionner, surveiller, vérifier ... à l'insu de la personne. Car il faut se dire que même des concubins ignorent beaucoup de l'autre.
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