Citation
Sailel a écrit:
Salam
1/ L'innovation ne mène pas nécessairement à l'enfer, cela dépends du sens donné à ce mot. Inventer des règles sans aucuns fondements ni justifications religieuses, ce n'est pas seulement de l'innovation, c'est du mensonge et c'est la ou c'est blamable. Décliner des règles à partir de ce que l'on connait et l'appliquer à une situation inédite, c'est réformer. C'est essayer de savoir comment les anciens se seraient comporté aujourd'hui avec nos problématique. La réforme c'est l'application de la règle primodiale à une situation qui semble dépasser le cadre temporel et spatial dans laquelle elle à été édicté.
2/ Je ne suis pas coraniste mais je ne me définis par non plus comme sunnite. En réalité la Sunnah c'est l'histoire du prophète Mohamed et de ses compagnons. Mais Sunnah n'est pas synonyme de Hadith. Les Hadiths sont des récits de toute nature raportés par des êtres humains, ils peuvent être véridique comme être mensongers. Il peut donc y avoir dans les Hadiths, des erreurs, des inexactitudes, des ommissions. Les Hadiths ne doivent pas pour autant être délaissé, étant donné qu'il s'agit d'une source historique et sans sources historique on ne connait pas son histoire. Il s'agit ici en réalité d'intégrité scientifique, et c'est valable que ce soit pour l'histoire des musulmans, des chrétiens, des grecs, des chinois, ect... On à tous nos sources historiques, les délaisser c'est renoncer à l'expérience du passé.
3/ Sur la question de l'homosexualité, elle est condamnée par le Coran et j'ai dû mal à voir quel raisonnement permettrai aux femmes d'être imam ou de permettre à des imams dévoiler leur homoséxualité (contraire à la pudeur de notre religion et contraire à la dissimulation des pêchés).
4/ L'islam ce n'est pas de l'imitation aveugle, le musulman n'est pas un péroquet qui répète ce que les anciens ont dit. L'islam appel les croyants et les non-croyants à être raisonnable. Dieu nous mets en garde contre le conformisme et l'attachement excessif que l'on porte à nos ancêtres :
« Lorsqu'on dit aux infidèles : "Conformez-vous à ce qu' Allah a révélé !", ils rétorquent : "Non ! Nous devons plutôt nous conformer à ce que nous ont légué nos ancêtres !" Eh, quoi ! Les suivraient-ils même s'ils manquaient de discernement, même s'ils étaient dans l'erreur? Ces infidèles font songer à des animaux qui n'entendent que les sons et les cris des appels confus qu'on leur lance, et qui, sourds, muets et aveugles, sont incapables d'en saisir le sens. » (Coran 2/170-171)
6/ Le prophète Mohamed et ses compagnons ont vécu au VIIème siècle. C'est à dire qu'il n'ont pas vécu au XXIème siècle. A leur époques il ne jouaient que des instruments à corde car semble t-il c'était leur culture, est-ce à dire que nous devons aujourd'hui nous priver du piano, de la trompette et de la guitare? On invente pas de nouvelle règles, on ne fait que les décliner à des cas auxquels n'ont pas été confronté nos prédécesseurs en raison du contexte spatial et temporel. C'est d'ailleurs ce à quoi consiste le raisonnement du juge : le raisonnement par analogie.
7/ Je fais la prière de la consultation lorsque j'ai une affaire importante. Je ne réfute pas les Hadiths en bloc et la science du Hadith est une discipline toujours nécessaire aujourd'hui pour decrypter et analyser l'histoire chez les musulmans.
8/ La question est quel genre d'idole je delivrerai à un polythéiste s'il m'en faisait la demande? Un arbre, une simple pierre peut suffir. Après comme l'homme à tendance à faire de l'antrophomorphisme je suppose qu'une statu à l'image d'un animal comme l'ont fait les juifs ou une statu à l'image de l'homme comme le font les indous. Est-ce la ou veux tu en venir, que la représentation du vivant mène nécessairement à l'idolaterie?
Allah sait mieux
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صبر a écrit:
Tu n’a pas répondu à ma question quel serais ton choix
Pour ce qui est des instruments à corde le prophète aylahi salât wa salam les a interdit mais tu continu a dire que c’est autoriser
Et par rapport à la sourate 2 Al baqara
170. Et quand on leur dit : "Suivez ce qu'Allah a fait descendre", ils disent : "Non, mais nous suivrons les coutumes de nos ancêtres." - Quoi! et si leurs ancêtres n'avaient rien raisonné et s'ils n'avaient pas été dans la bonne direction?
171. Les mécréants ressemblent à [du bétail] auquel on crie et qui entend seulement appel et voix confus. Sourds, muets, aveugles, ils ne raisonnent point.
Ce verset fait mention les tradition inventer qui ne font pas partis de la sunnah comme exemple dans les pays maghrébin les traddition farfelus qui n’on rien à voir avec l’islam qui on étais inventer par des anciens et que les vieille personne garde t’en bien même qu’on leurs dit que ça ne fait pas partis de l’islam
Donc c’est hors contexte ce que me dit
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Sailel a écrit:
Salam
"Hors contexte", l'immitation aveugle des ancètres, l'idéalisation du passé ne s'adresse pas qu'aux polythéistes, comme si nous musulmans, avions une immunité... Tant pis pour la question...
Oui le prophète a implicitement autorisé de jouer de la musique :
– Alors que Aïcha avait fait l'organisation d'un mariage, le Prophète lui dit : "Aïcha, n'aviez donc vous pas d'amusement ? Les Ansâr aiment l'amusement" (al-Bukhârî, n° 4868). Dans une autre version : "Si vous aviez envoyé une petite fille qui jouerait du tambourin et chanterait !" "Qui dirait quoi ?" "Qui dirait : "Nous sommes venus à vous, nous sommes venus à vous, salut à nous, salut à vous"
– Un jour de Eid, deux petites filles ("jâriya" chantaient et jouaient du tambourin dans l'appartement de Aïcha, alors que le Prophète était allongé et s'était recouvert le visage. Abû Bakr entra et reprocha à Aïcha cet état des choses. Mais le Prophète lui dit : "Laisse-les, Abû Bakr, chaque peuple a son jour de fête, et aujourd'hui c'est le nôtre" (al-Bukhârî, n° 3337 etc., Muslim, n° 892).
– Après que le Prophète soit revenu d'une campagne, une servante noire vint le voir et lui dit : "J'avais fait le vœu de jouer du tambourin et de chanter devant toi si Dieu te faisait retourner sain et sauf." Le Prophète lui dit : "Si tu en avais fait le vœu, joue en, sinon ne le fais pas". Elle se mit donc à le faire. Abû Bakr entra alors qu'elle le faisait, puis Alî entra alors qu'elle le faisait, puis Uthmân entra alors qu'elle le faisait toujours, puis Omar entra, elle déposa le tambourin et s'assit dessus (at-Tirmidhî, n° 3690).
Paix
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صبر a écrit:
D'après 'Abdallah Ibn Dinar: Je suis sorti avec 'Abdallah Ibn 'Omar (qu'Allah les agrée lui et son père) vers le marché.
Il est passé près d'une petite fille qui chantait alors il a dit: « Certes si Chaytan avait laissé ne serait-ce qu'une seule personne il aurait laissé celle-ci ».
(Rapporté par Boukhari dans Al Adab Al Moufrad n°784 et authentifié par Cheikh Albani dans Sahih Al Adab Al Moufrad n°602)
عن عبدالله بن دينار قال : خرجت مع عبدالله بن عمر رضي الله عنهما إلى السوق فمرّ على جارية صغيرة تغني فقال : إن الشيطان لو ترك أحداً لترك هذه
(رواه الإمام البخاري في الأدب المفرد رقم ٧٨٤ و حسنه الشيخ الألباني في صحيح الأدب المفرد رقم ٦٠٢)
D'après Al Awza'i : 'Omar Ibn Abdel Aziz (mort en 101 du calendrier hégirien) a écrit un courrier à 'Omar Ibn Al Walid dans lequel il y avait: « Le fait que tu ais rendu apparents les tambours et les instruments de musique est une innovation dans l'Islam ».
(Rapporté par Nasai dans ses Sounan n°4135 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Nasai)
عن الأوزاعي قال : كتب عمر بن عبدالعزيز إلى عمر بن الوليد كتاباً و فيه : و إظهارك المعازف و المزمار بدعة في الإسلام
(رواه النسائي في سننه رقم ٤١٣٥ و صححه الشيخ الألباني في تحقيق سنن النسائي)