Ce n’est plus un secret : entre Rabat et Bamako, le froid persiste dans les rapports. A preuve : notre capitale n’est toujours pas dans l’agenda du Roi Mohamed VI. En clair, le Roi du Maroc ne compte pas de sitôt fouler le sol malien, malgré tout ce qui a uni et continue de lier les peuples malien et marocain. Qu’est-ce qui explique alors cette réticence du Roi du Maroc à venir au Mali ?
Il faut remonter à l’époque du régime de Moussa Traoré pour comprendre le froid existant entre les deux pays. Tout est parti de la reconnaissance de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) par le Mali.
Notre pays à l’époque, rompant avec sa traditionnelle neutralité, avait fait un choix, tout comme certains pays africains à l’époque. Ce qui a entraîné le départ du Maroc de l’OUA.
Aujourd’hui, plusieurspays pour des raisons évidentes de réalpolitique ont décidé de revenir sur leurs décision de reconnaissance d’une République qui n’existe que sur papier.
Seuls le Mali et quelques pays restent sur leur position. A Rabat, le geste du Mali a été très mal accueilli pour plusieurs raisons. Par le passé, le Roi et le Maroc, par l’entremise du Roi Mohamed V (grand père de Mohamed VI) et le Président Modibo Kéïta, ont constitué le groupe dit de Casablanca.
Les deux hommes ont entretenu d’excellentes relations frisant la complicité. Aussi, sur le plan social et culturel, Marocains et Maliens ont en commun une longue tradition, voire des liens qui remontent dans l’histoire.
L’on dit même que la famille royale a ses origines quelque part au Mali, précisément à Tombouctou. Pour toutes ces raisons, la reconnaissance de la RASD la plus durement ressentie à Rabat fut celle du Mali.
Malgré tout, le Maroc n’est jamais allé jusqu’à rompre ses relations avec le Mali, contrairement à ce qu’il a fait avec d’autres pays africains. Aussi, le Royaume continue d’avoir des relations avec le Mali.
Dans ce cadre, des centaines d’étudiants Maliens sont admis chaque année dans les universités de Rabat, Fès, Agadir et d’autres villes marocaines. Dans le domaine de la santé, le Maroc assiste notre pays sous la forme d’évacuation sanitaire.
A ce titre, de nombreuses personnalités, artistes, sportifs ont été soignés au Maroc. Dans le domaine des transports, Bamako fait partie des destinations privilégiées de la Royal Air Maroc.
Le plus bel exemple de réussite de la coopération entre les deux pays est sans doute le secteur financier avec la Banque de Développement du Mali (BDM-SA), où Marocains et Maliens ont prouvé que la coopération Sud-sud peut réussir à condition...
Malgré ces domaines de coopération, le Mali et le Maroc peuvent et doivent se retrouver. Car à la place du Mali, ce sont d’autres qui sont en train de profiter de l’expérience, du savoir-faire et de l’assistance du Royaume.
C’est dire que nos autorités doivent maintenant briser la glace afin de redonner à la coopération maroco-malienne ses lustres d’antan, à l’époque justement de Mohamed V et Modibo Kéïta.
J'avoue que je ne savais pas que le Mali à reconnu la pseudo rasd. En tout cas content de voir que les journalistes maliens ont le droit d'avoir un avis différent de la ligne officiel de leur gouvernement.
Les journalistes Ageriens devraient en prendre de la graine...
Il est clair que la visite au Senegal et les relations privilegies de cooperation entre les 2 pays font que les quelques pays africains qui ont reconnu la RASD a coups de petro-dollars commencent a se poser la question de l'utilite de se mettre le Maroc sur le dos.
la c un journaliste malien qui parle et c un journal malien aussi qui publie. donc jattend avec impatience ce que les algeriens vont dire pour debattre sachant que larticle parle de leurs enfant proteges.
En effet bcp de marocains noirs sont d'origine de mali, le senegal, ... qui constituaient jadis le royaume de ghana d'ou le mot ghnaoui qu'on utilise pour designer un chanteur noir !
la mere de hassan 2 etait noire !
un mot qu'on utilisait lorsqu'on etait enfant
3azzi bambara = bambara est le nom d'un peuple au mali !