Après deux ans et demi de pouvoir, le président français a perdu son flair, ce génie de la tactique communicante qui lui avait permis d’écraser ses adversaires. Depuis la rentrée, Nicolas Sarkozy accumule les autobuts. Son implication incompréhensible dans le procès Clearstream a transformé son ennemi Dominique de Villepin en saint Sébastien transpercé de flèches, alors qu’il voulait en faire un Judas. Sa nomination de Frédéric Mitterrand au Ministère de la culture a connu les retours de bâton que l’on sait. Et maintenant, voilà qu’il engage la monarchie présidentielle sur une voie dynastique en voulant faire élire son fils Jean à un poste clé, la présidence de l’établissement public qui gère La Défense, le plus vaste quartier d’affaires de l’Europe. Encore une fois, Nicolas Sarkozy n’a rien vu venir. A aucun moment, il n’a senti le vent de la polémique se lever. Au contraire, il s’est enferré dans l’erreur. Dès lors, les députés de son propre parti, l’UMP, le critiquent de plus en plus sévèrement.
Enfermé dans ses certitudes égotistes, le président n’entend plus les rumeurs qui grondent et qui montent. Or, ceux qui l’ont soutenu hier seront les premiers à le lâcher dès qu’une autre figure présidentiable se dessinera. Et si l’ancien chef du gouvernement Alain Juppé a eu des mots très durs sur la politique de la fiscalité locale de Sarkozy, ce n’est sans doute pas un hasard.
Sarkozy est une véritable catastrophe pour la France. N'oublions pas non plus qu'il a fait adopter le traité de Lisbonne par le Parlement. Un traité rejeté par référendum par la majorité des français, soit dit au passage. Et que dire de la disparition prochaine du juge d'instruction... Les trois afghans expulsés dans leur pays, un pays en guerre et occupé par des armées étrangères. La liste serait trop longue à énumérer et tout cela après seulement 2 ans et demi de pouvoir !