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Liberté d'exprimer sa différence !
A
18 décembre 2004 13:29

Ils seraient plus de deux millions dans l'Hexagone et leurs responsables organisent les premières assises nationales ce week-end à Issy-les-Moulineaux

Les Berbères (Amazhigs) de France affirment leur différence

Cécilia Gabizon
[18 décembre 2004]


«Nous ne voulons plus rester discrets, être confondus avec les Arabes ou uniquement désignés comme musulmans», explique Mustapha Saadi, président de la Coordination des Berbères de France (CBF). Nous avons besoin d'être reconnus.»


Quelque mille personnes, responsables associatifs et particuliers, sont attendus ce week-end à Issy-les-Moulineaux pour les premières assises des Berbères de France. Pour annoncer la manifestation, le maire UDF André Santini a vanté «ceux qui réussissent le mieux parmi les immigrés» pour citer dans la foulée «saint Augustin le Berbère», puis «Zidane et Adjani».


Plus modestes, les membres de la CBF rappellent, eux, la présence ancienne des Berbères en France. Ils seraient aujourd'hui quelque 2 millions, dont 600 000 en Ile-de-France. «Nous avons une expérience millénaire du métissage, de la tolérance. Nous ne supportons plus que tout cela soit nié. Nous ne sommes pas des beurs», dit Leïla, étudiante en DEA. A l'université, ses professeurs n'ont pas compris son intérêt pour le sujet : «Tu devrais plutôt t'intéresser aux Arabes !», lui auraient-ils conseillé. Rachid, lui, était forcé par ses maîtres à suivre des cours d'arabe dans le cadre des enseignements pour enfants d'immigrés. «Apprends ta langue !», lui disaient ses maîtres, à lui, le Kabyle.


Aujourd'hui, «dans cette concurrence des identités que vit la République», le désir de reconnaissance s'affirme. Le message des Berbères se veut tout sauf une revendication : «Nous ne demandons ni postes, ni lois spécifiques. Nous voulons nous montrer et partager notre richesse culturelle, explique Karim Khoukhi, avocat dans un grand cabinet anglo-saxon installé à Paris. Moi qui sais d'où je viens, je n'ai jamais été confronté au racisme.» Pas plus qu'à la discrimination qu'il croit autant liée au statut social qu'à l'origine des individus. Beaucoup dans la CBF partagent cette vision d'une culture protectrice : «Celui qui connaît ses racines et son identité va plus facilement vers les autres», dit Linda, juriste. Mais la transmission de cette culture n'est pas toujours assurée. La plupart des jeunes sont «paumés», assure Mustapha Saadi. Aujourd'hui, «nous avons le devoir de protéger nos enfants contre les sirènes des islamistes en leur inculquant une vision juste de leur histoire». Urbaniste et président de l'association Awal Grandlyon, Yazid Ikdoumi insiste : «La laïcité est familière aux Berbères.» Traditionnellement, les villageois prenaient les décisions collectivement, sans référence à Dieu. «Nous avons une conception individuelle de la religion, dit encore Nadia, juriste. La pratique n'est qu'une partie de notre identité. Elle est replacée dans une culture, ce qui la tempère, l'accommode à la dimension humaine.» Quoique pétrie de traditions, la première génération d'immigrés n'a pas toujours transmis la culture. Dans les «arouch», ces associations villageoises reconstituées de ce côté-ci de la Méditerranée, on s'occupe surtout du développement du bled et du rapatriement des corps des défunts. Une nouvelle génération d'associations, notamment celle des juristes berbères, est plus engagée socialement. Au-delà du traditionnel et vivace soutien aux Kabyles d'Algérie, ces structures tentent de faire vivre le patrimoine et les traditions à travers les cours de danse, de percussions et de langue. A défaut d'une reconnaissance médiatique à laquelle il aspire, le message des Berbères semble passer auprès de certains politiques. Nicolas Sarkozy et François Bayrou se sont annoncés à ces premières assises d'Issy-les-Moulineaux...



m
18 décembre 2004 13:48
Bien qu'étant berbère, je ne comprends pas ce qu'ils recherchent...

"faire vivre le patrimoine et les traditions à travers les cours de danse, de percussions et de langue."
"Nous voulons nous montrer et partager notre richesse culturelle"

Mais dans quel but?
A
18 décembre 2004 14:25
dans le but de faire découvrir aux jeunes leur véritable culture celle qui leur a étée spoliée au bénéfice de la culture du Moyent-Orient !!
m
18 décembre 2004 14:48
Ben je ne sais pas pour toi, mais moi avant de me considérer soussia, je suis marocaine.
Et puis, culture spoliée, tout de suite les grands mots...chez nous au Maroc, on est brassés, toutes les diversités culturelles sont représentées.
Dire que que les jeunes ne connaissent pas leur véritable identité culturelle, c'est généraliser. Pour moi ce genre d"assises" ne fait que créer un fossé qui n'a pas lieu d'être entre maghrébins (c'est déjà pas la joie...).
h
18 décembre 2004 15:29
revendiquer sa difference!!!!!! pourquoi ce sont des suedois [img]http://www.tunisie-foot.com/php/style_emoticons/default/09.gif[/img]

je pense sincerement que ces gens là veulent au contraire diviser l'union qui existe entre les amazighs et les arabes....
g
18 décembre 2004 15:31
salaam cher amar,
comme je l'ai dis toujours, ces associations qui prechent la divesité culturelle, sont la plupart á mon avie, des chommeurs ou des gens qui ont pas réussi á se faire une place dans les partis politiques trop fermés. la minorité qui cherche vraiment á donner á notre culture berbere avec ses trois langues et ses multiples facette culturelles si différentes d'une region á l'autre, sa juste valeur, cette minorité je la respecte beaucoup , et je suis pret á en devenir un membre.

le maroc a assez de partis politiques rattés qui ne font que pratiquer leurs débat apris par coeur dans les campus universitaires.
le peuple marocain est tres soudé, et ceux qui cherchent des causes pour se faire une réputation finiront dans la poubelle de l'histoire marocaine tout comme ces partis politiques qui ne connaissent pas encore leur véritable role.
le maghreb n'est que du passé et ces personnes en france cherche une autre version rattée d'unir les maghrebins qui se sentent mal traité par l'employeur français de souche.

si cette affaire leur permet de se sentir utiles, et bein tant mieux pour eux.
s'il veulent militer vraiment la cause berbere qu'il aient vivre au Maroc.

je suis pour la diversité culturelle au Maroc, et il n'ya pas un seul style de musique , de gastronomie ou vestimentaire dans toutes les régions du pays, ou je m'édentifie pas.

qu'ils concentre leur efforts dans lá oú il ya le vrai mal, LA PAUVERETÉ, LES MALADIES, L'ANALPHABITISATION, LE CHOMAGE.....ET LA LISTE EST LONG !!!!

c''est de venu une mode, lorsqu'on trouve pas de travail ou on sent une caractéristique de leadership chez-sois, on cherche une cause n'importe la quelle, et on forme une association.
Ah si le maroc avait autant d'associations que d'entreprises, on ne serait pas lá.

c'est juste un modeste avie, et Dieu a donné á chacun de nous un cerveau apart pourque chacun pense, et fait ce qu'il veut.

bonne journée á toi Amar
que Dieu vous garde tous,
LE Getch






Modifié 1 fois. Dernière modification le 18/12/04 15:35 par getch.
h
18 décembre 2004 15:40
merci pour ceux qui ne sont pas d'accord avec ce discours qui cherche plus à nous diviser qu'autre chose.....
nous sommes marocains et ensuite chacun a sa "petite" origine....ce que font ces gens là eh bien moi aussi je me lève demain et je dis: "allez les fassis revendiquons notre difference"...ça n'a pas de sens
18 décembre 2004 15:59
puré le communautarisme dans le communautarisme, on est pas sortis de l'auberge là!
La vie est dure mais ..."Alhamdoulillah 3ala kouli hal":)[color=#330066]Un humain, un homme, un frére[/color] :)
A
18 décembre 2004 16:00
Salam Getch !!


Je dis et je pense que le maroc connait lui aussi le racisme en voici un exemple parmis tant d'autres :


At Sliman, le wali et les quatre mouflons
par Lhoussain Azergui

Les habitants du massif de Tassemmit (Ait Sliman) dans l’Atlas d’Ait-Mellal (officiellement Beni Mellal) vivent sous l’état de siège depuis que la Wilaya [le département] et les "Eaux et Forêts" ont décidé d’ériger une réserve de mouflons sur leurs terres. La population qui habite le site depuis plus de 9 siècles est terrorisée au quotidien mais refuse de plier. Une association, "Asidd", née dans la montagne, milite pour empêcher la plus grande déportation massive de la population, que connaît le Moyen-Atlas.


Retour sur un drame en perspective.

Depuis déjà des mois, les Aït Slimane, habitants du massif de Tasemmitt dans l’Atlas d’Ait-Mellal, résistent aux agissements des autorités et de leurs relais dans cette région enclavée et peu accessible.

A l’origine du conflit, une réserve pour mouflons qui devrait voir le jour dans le massif pour permettre à cet animal de prendre la place qui lui revenait avant d’être décimé par la chasse abusive.

Les premiers fils barbelés installés par les autorités, sans aucune concertation avec la population locale, annoncent l’imminence d’une catastrophe. Ces fils de la honte ont entraîné une séparation des villages des Aït Sliman et l’isolement de 5 familles que le super-wali semble confondre avec ses 4 mouflons qu’il prétend vouloir protéger.
Les grillages installés empêchent également 80 autres familles d’accéder aux pâturages et aux sources de l’eau. Pire encore : 21 des 85 enfants scolarisés dans les villages ont été empêchés par ces barrières de rejoindre les bancs de l’école qui vient d’être construite par Asidd, l’association pour l’intégration et le développement durable.

Ce qui se passe à Tasemmitt, dans le silence assourdissant des partis politiques et de la société civile, est affligent. Il rappelle aux habitants de ce massif les agissements du colonialisme français.

"Les agents des Eaux et forêts, des policiers en civil, des moqaddems, des mokhaznis et des personnes à la fonction indéterminée dépêchées par la Wilaya, violent les domiciles des montagnards en disant aux Aït Sliman qu’ils doivent descendre par ce que leurs terres appartiennent à l’Etat. Tous les foyers sont visités et menacés d’être expulsés sous prétexte qu’ils n’ont pas de titres de propriété. Les Aït Sliman ne savent plus où ils sont et vivent sous une psychose qui s’éternise", lit-on dans un communiqué alarmant de l’Association Asidd.

Développements graves

Désormais, la Wilaya et les notables qui convoitent les terres ancestrales des Aït Sliman sont entrain de détourner l’unique source d’eau des villageois pour abreuver les quatre mouflons de la future réserve dont le coût s’élève à 2,5 milliards de centimes (2 millions d’Euros).

Un réservoir de 90 mètres cubes est entrain d’être construit et il faudra au moins deux mois pour le remplir, explique Amal Samie, président d’Asidd. Plus de 5.000 personnes et leurs troupeaux sont menacés par la soif imminente. Devant la sécheresse qui sévit dans la montagne à l’approche de chaque été, les Aït Sliman devront descendre pour grossir les bidonvilles des Ait-Mellal ou choisir une autre voie qui fait la renommée de la région à l’échelle internationale : le h’rig (l’émigration clandestine).

La population continue de subir les pressions, les intimidations et les menaces : c’est le prix de sa résistance et son refus de quitter sa terre. Ainsi, des jeunes ont été convoqués dans des centres de la gendarmerie et leurs familles sont menacées. Et l’emprisonnement pèse désormais comme une épée de Damoclès sur les têtes des membres les plus actifs de l’association Asidd ainsi que sur la population.

Le samedi 6 novembre dernier, le Caïd (gouverneur) et l’adjudant de la gendarmerie sont montés pour arrêter tous les membres de l’Association pendant une distribution urgente de vêtements d’hiver. C’est seulement la présence d’un camion de la Fondation Mohamed V qui avait dissuadé "la force publique" de procéder à une opération d’arrestation massive.

Les choses sont devenues très claires, relève le communiqué d’Assid qui précise que "le Wali de Beni Mellal a construit la réserve sous la maison de la wilaya pour son usage avec la complicité des députés de Beni Mellal, du Président de la commune de Foum El Ancer et de certains notables surtout connus pour leurs multiples escroqueries". C’est aussi le Wali, un certain Abderrahman Hanan, qui a déclaré, devant témoins, au président d’Asidd : "C’est Moi qui veux que la réserve soit située là, et les Ait Sliman descendront fatalement. C’est ce que Je veux". Arrogant. Un autre abus flagrant du pouvoir qui fera certainement tache dans la montagne est entrain d’être commis dans un silence horrible. "Le Maroc moderne, les droits civiques, la nouvelle citoyenneté et l’Etat de droit, tout ça ... C’est des chimères sur les pics [1]".


Mobilisation

Face à toutes ces menaces, la population des Aït Sliman ne baisse pas les bras et reste unanime. Elle s’est regroupée dans l’Association Asidd pour défendre ses droits contre l’arbitraire et la déportation. Elle est mobilisée pour faire face à toutes les tentatives d’intimidation. Un seul slogan : "Non à la réserve, Oui à la vie au pays".

L’infatigable Amal Samie est catégorique : "Il n y’aura pas de réserve dans le massif de Tasemmit. La population des Aït Sliman ne doit pas quitter ses terres pour permettre au wali et ses ami(e)s de tirer quelques mouflons le dimanche".

"La population reste vigilante sur les tentatives de provocation qui pourraient permettre de faire passer des protestataires pacifiques pour des perturbateurs en rébellion ou des casseurs", relève-t-il.

Et d’ajouter que "la population patiente pour l’instant, grâce à l’insistance des membres locaux d’Asidd, mais la colère gronde dans les cœurs des montagnards".

Il déplore l’absence totale de dialogue. "Il n y a eu ni concertation avec les intéressés, ni de campagne d’explication sur l’objet et l’objectif de la réserve".

Ce projet qui coupe les habitants de leurs champs, de leurs pâturages, de l’eau et de l’école, souligne-t-il, n’a techniquement aucune chance de réussir. Il aura pour conséquence immédiate la descente des Aït Sliman aux bidonvilles. La population du site s’opposera par tous les moyens légaux et pacifiques à la réserve. Elle s’y opposera jusqu’à ce qu’elle soit enlevée.

Les Aït Sliman revendiquent désormais la cessation immédiate de la campagne de terreur exercée contre les citoyens sur ordre du Wali Abderrahmane Hanan avec ses acolytes de la commune.

Elle demande également l’enlèvement immédiat du grillage de la honte clôturant la réserve et l’arrêt urgent de la construction du réservoir destiné aux mouflons qui est alimenté avec la source des habitants.

Lhoussain Azergui
Journaliste (Tamazgha occidentale)





J' ai deja expliqué dans un autre post comment nos terres (celles de tous les habitants qui en possédent le long de la nationnale) du Douar de Temsia à celui de Gnéne ce sont retrouvées en la possésion d'une riche famille de Tanger alors qu'elles étaient cultivées depuis des centaines d'années par nos ancêtres et nous détennons des tîtres de propritées ! Si on ne paient pas c'est la prison dés que l'on entre dans nos maisons mon grand frére y est allé ! Alors je suis désolé, nous nous sommes pour l'union mais pas eux ils continus à nous spolier tout comme les gaoulis le font avec eux, qu'une maison palestinienne tombe et ils se mettent en colére (moi aussi d'ailleurs) mais que la police marocaine frappe les notres ou expulse des familles amazhigs ils ne bougent pas le petit doigt !!!



h
18 décembre 2004 16:03
quel est le rapport avec le racisme??????????????
A
18 décembre 2004 16:08
hakim075 tu le fais exprés ou quoi ??? Moi ca me rappéle les expulssions des villages palestinniens par les colons juifs !
Tu crois qu'une telle chose serait possible contre une bourgade de la region de Fez ?
h
18 décembre 2004 16:16
eh bien oui, tu crois que seul les amazighs sont victimes d'injustice????????

tu crois que les autoroutes et autres ne se trouvent que dans des villes amazighs???

tu crois qu'à fès...tout est beau et tout le monde est en mercedès???
g
18 décembre 2004 16:29
ah non mon frere amar, lá je ne suis pas d'accord avec toi!!
les eaux et forets c'est une administration gouvernementale dont les employés et les décideurs sont de toute origine, des chleuh, des rifains, des amazigh et des autres regions. moi je connais ceux de maregion de fes boulmane, ils sont de toute origines confondues et dans tous les postes.
cette affaire doit etre regler á l'amiable entre ces habitants et les autorité. e faite de lancer une association dans le sens de representer ces habitants et de faire valoire leurs droits, est uen bonne chose.

faire la comparaison entre ce cas et le cas des palestiniens, c'est une erreurs monumentale mon frere.
au Maroc iln'ya pas de racisme de couleur de peau, ou d'origine ethnique ou linguistique.il suffit de voir qui sont nos ministres:
driss jetou
Mohand Laenser
Mohamed El Yazghi
Fathallah Oualalou

et la liste est longue mon frere, il sont minoritaires ceux qui viennent des regions ''arabes''
voila la liste: [www.mincom.gov.ma]

il ne faut pas crier au racisme, c'est vraiment pas correcte, il faut trouver une solution á ce type de problemes.
A+ mon frere smiling smiley
que Dieu nous rend la raison,
le Getch
r
18 décembre 2004 16:40
la majorite des gens qui st ds issy les moulineaux st des kabyles donc algeriens .
Le vote berbère en Île-de-France
Cas d'école pour candidat aux élections régionales
En Île-de-France, une communauté jusqu'ici discrète fait l'objet depuis quelques mois de toutes les attentions : les Berbères. Des éternels oubliés qui ne se définissent ni comme musulmans, ni comme arabes ni comme beurs, mais qui savent maintenant fort bien se faire reconnaître en tant que tels... Leçon d'opportunisme communautaire.

7 décembre 2003, Mustapha Saadi peut être content. Pour le président de la Coordination des Berbères de France (CBF), la table-ronde qu'il a organisée sur deux jours est un succès : la salle a été bien remplie et les candidats n'ont pas boudé le rendez-vous. Candidats à quoi ? aux régionales bien sûr. Le premier jour, Jean-François Copé et André Santini sont là, tout sourire, tandis que Jean-Paul Huchon, accaparé par ses négociations avec le Parti communiste, a dépêché la tête de liste dans les Hauts-de-Seine, l'écologiste Francine Bavay. Le lendemain, c'est Malek Boutih (PS) et Patrick Stefanini (UMP) qui sont reçus par la communauté.

Bien entendu, dans ces circonstances, ce sont eux qui font la danse du ventre. Pas peu fier de son effet, Jean-François Copé se coiffe de sa casquette de porte-parole du Gouvernement pour rappeler que « à force de parler de multiculturalisme, on a oublié qu'il y a, tout au-dessus, la citoyenneté », juste avant de promettre la création d'un « espace culturel berbère en Île-de-France qui sera ouvert à tous », l'ouverture d'une classe de berbère pour le bac dans un lycée parisien, etc. André Santini y va ensuite de sa flatterie qui ne mange pas de pain, sur un mode toutefois plus républicain, avant que Francine Bavay rappelle, un peu chipie : « Moi je participe pour la troisième fois à vos travaux » avant de préciser perfidement : « L'UMP s'abstient bien souvent de voter des subventions à des associations œuvrant en direction des communautés d'origine étrangère. » Fin du premier round.

12 janvier 2004, c'est le nouvel an. Nous sommes en 2954 après l'accession de Sheshnaq I sur le trône d'Égypte et la ville de Rosny-sous-Bois accueille environ 600 personnes pour le réveillon de la communauté. Là encore, tout le gratin de gauche et de droite se presse au buffet. Et des promesses, toujours des promesses...

Mais il en faut un peu plus désormais. Or les seuls signes concrets que peut donner un candidat avant l'élection, ce sont les places distribuées sur ses listes. À ce jeu-là, c'est André Santini qui s'en sort le mieux. Sans avoir l'air d'y toucher. D'abord, Claude Pernès, maire UMP de Rosny-sous-Bois, plaque Jean-François Copé pour prendre la tête de la liste UDF dans les Hauts-de-Seine. Or c'est le chouchou de la communauté. Selon un magazine en ligne francilien : « Si tout l'échiquier politique de Seine-Saint-Denis, de Claude Bartolone à Éric Raoult en passant par Élisabeth Guigou et Didier Ségal-Saurel, a tenu à être présent aux différentes rencontres de la coordination des berbères de France, c'est sans aucun doute Claude Pernès, maire et conseiller général de Rosny-sous-Bois qui semble avoir "empoché" la mise. » (www.actualites-ile-de-france.com). Ensuite, à Paris, c'est à grand renfort de communication que l'on annonce la présence de Mustapha Saadi, président de la coordination des Berbères de France, en sixième place sur la liste conduite par Corinne Lepage... À côté de cela, Lynda Asmani, porte-parole de la CBF, doit se contenter de la dix-neuvième position sur la liste UMP.

Pourquoi tant d'efforts ? C'est que la communauté berbère de France est estimée à 2 millions de personnes. En Seine-Saint-Denis les Berbères représentent 60 à 70 % des personnes originaires d'Afrique du Nord installées dans le département. En Ile-de-France on estime leur nombre à 600 000. André Santini, s'il se montre incapable de donner à Karl Zéro le nombre d'entreprises que compte la région dont il brigue la présidence, connaît bien en revanche ces chiffres-là. Nul doute qu'il les a à l'esprit quand il prend la peine de donner, le 18 mars, à trois jours du premier tour, une interview sur... Berbère Télévision.

Il n'y a pas à dire, si les Berbères votaient comme un seul homme, André Santini serait élu dès le premier tour !


nous sommes des marocains ,
A
18 décembre 2004 16:41
Getch pas grave je ne veux pas polimiquer avec toi sur ce sujet mais je vois que tu n'as jamais eu affaire à la gendarmerie royale, et puis saches que le gouverneur a tout pouvoir et que pour remonter au ministére c'est du domaine de l'impossible, sinon on peut être raciste tout en appartenant à la même ethnie !!
h
18 décembre 2004 16:49
amar, eh ben tout ce que je peux dire c'est que tu es complexé...tu crois qu'il y a un racisme arabe contre les amazighs...tu nous donne un exemple plus mince que jane birkine pour prouver ce racisme, comme si seul les mazighs subissaient les injustices, peut être que tu ne te deplaces pas sur les autres villes du maroc, tu verras que l'injustice touche tout le monde aussi bien fassi que soussi que khouribghi, mais tu ne retiens que celui qui t'interesse
A
18 décembre 2004 17:56
J'ai donné des exemples concrets et vérifiables, il n'appartiens qu'à toi de nous démontrer que cela se passe aussi ailleurs !

Tu dis "amar, eh ben tout ce que je peux dire c'est que tu es complexé"

Je vais trés bien, mais je ne supporte pas que l'on soit injuste envers une catégorie de la population marocaine sous-prétexte qu'ils ne sont pas Arabe de souche ! Ce que les Aït Sliman subissent c'est du racisme à l'etat pure ! Si les autorités ce permettent cela c'est qu'ils n'ont aucun respect pour ceux qui semble leur rappéler "l'indigéne" qu'ils étaient au temps des français, les complexés ce sont eux qui veulent immiter les riches occidentaux et leur safaris ! Pour ce qui est des Fassis alors là doucement hakim je me souviens qu'il etait de bon ton de faire parti de l'élite Fassi il n'y a pas si longtemps !
g
18 décembre 2004 18:38
ah mon frere amar, j'ai vu ce qui est arrivé aux citoyens de ma region lors de la contruction du grand barage ait youb et aussi lorsque le palais á confisqué une source d'eau pour eriguer ses fermes.
les gens ont perdu leurs terres, et il sont de toute origine dans cette region, il ya meme des soussi qui ont des fermes lábas.
je suis pérsuader qu'au Maroc il n'ya pas de racisme ethnique ni raciale, le seul type qui existe encore, c'est le racisme économique, et c'est universel.
j'ai vécu toute ma vie au maroc jusqu'a l'age de 25an et je connais bien mon pays j'ai visité presque toutes les régions du pays, et j'ai vécu surant maon enfance au sud et mon adolescence dans la région de fes.
j'avais des amis de toutes le couleurs et les origines et je n'ai jamais senti ce probleme de différence entre berbere et arabe lábas. je l'ai découvert cher les rme.
mon frere amar, l'injustice sociale n'apas de langue ni de couleur au Maroc, il faut la combbattre d''une maniere civilisé et pas en criant au racisme.
j'ai une question pour toi mon frere, as tu senti de ta vie le racisme en vers toi au Maroc????? il ya des gens arrogant je l'avoue et qui cherche n'importe quelle chose dans la personalité des autres pour se montrer superieure
mais as tu senti de ta vie le racisme en vers toi au Maroc????? ça veut dire as tu été victime de discrimination parce que tu es soussi ??? et donne moi s'il te plait la situation précise,

j'attend ta reponse,
MErci
Le GEtch
A
18 décembre 2004 19:59
moi je n'ai jamais subit de racisme de la part des autres marocains sauf à Casa ou notre prof nous a pris mon fréres et moi comme exemple d'étranger pour une dissertation ont a contestés les autres éléves ont frappé mon grand frére, ma mére c'est battu contre la prof et la prof à portée plainte contre nous mais comme mon pére avait la carte d'ancien combattant de l'Istiqlal l'affaire à été étouffée !! Il faut dire que dans cette école du Maarif il y avaient beaucoup de fils de policier qui n'aimaient pas du tout les Chleuhs et crois moi qu'ils le craient bien fort!! Quand je suis retourné dans le sous j'ai vu la différence !
18 décembre 2004 20:11
Partout il y a du racisme et de la discrimination, c'est dommage, mais il faut s'unir en tant que musulmans ett dépasser les fronitères de la langue, des coutumes et us
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