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Laïcité au Maroc
M
19 août 2003 16:12
Etes vous pour ou contre un état laïque au Maroc ?

"******Wanna iran a yskhater aydi inegh wada dyoufa******""***Pour bien élever un chien il faut tuer celui qu’on a déjà**"
19 août 2003 16:46
Avant de dire pour ou contre, il faudrait savoir qu'elle est la définition de la laïcité que tu veux pour le Maroc

Définition Larousse encyclopédique de 1980 : Laïque : Qui n’est ni ecclésiastique ni religieux : Juridiction laïque.// Indépendant de l’autorité des organisations religieuses : L’école laïque.* adj. Qui appartient, est propre aux personnes laïque : Prêtre qui porte l’habit laïque. * Laïcat : Ensemble des laïques à l’intérieur de l’Eglise catholique. (Aux XIXeme et XXeme siècle, l’Eglise a fait de plus en plus appel aux laïques pour faciliter un apostolat rendu difficile par les conditions du monde moderne ;l’action catholique est la principale forme de cette aide.) // Laïcisation : Action de laïciser ; remplacement d’un personnel religieux par un personnel laïque : La laïcisation des écoles, des hôpitaux * //Laïciser : Remplacer des religieux par des laïques ; donner une destination laïque :Laïciser une école.// Rendre indépendant à l’égard des autorités religieuses * Laïcisme : Doctrine des partisans de la laïcisation des institutions.//Laïciste tongue sticking out smileyartisan du Laïcisme. // Laïcité : Système qui exclut les Eglises de l’exercice du pouvoir politique ou administratif, et en particulier de l’organisation de l’enseignement. (Réflexe de défense de la IIIème République naissante, la laïcité triompha avec le vote des lois scolaires de Jules Ferry (1881-1882). Toute la vie politique jusqu’en 1914 fut marquée par la coupure confessionnelle ainsi provoquée. Apaisée entre les deux guerres mondiales, la lutte au sujet de la laïcité s’est réveillée sous la IV ème et la V ème République (loi Marie et loi Barangé, 1951 ; loi de 1959, accordant le soutien de l’Etat aux établissements privés)


Article de Anas Ahmed Lala


Face à la situation actuelle régnant dans plusieurs pays majoritairement musulmans (dictatures, etc.), il n'est pas rare d'entendre les appels de penseurs occidentaux présentant comme solution l'établissement de la laïcité. Serait-ce la solution pour ces pays musulmans ?


La réponse à cette question s'avère délicate par rapport au fait que le terme "laïcité" véhicule parfois en Occident différents concepts. Sous peine de tomber dans le quiproquo, il faut donc clairement définir les deux catégories que désigne aujourd'hui, en Occident, ce terme :
A) La séparation entre, d'une part, la législation et la gestion de la cité, et, d'autre part, la référence à des normes issues des textes de révélation divine. C'est là le sens premier et originel du terme "laïcité", qui vient du terme "laïque", désignant chez les catholiques celui qui n'est pas un "religieux".
Les concepts de liberté de religion, d'autonomie de la raison et de la recherche scientifique, d'Etat de droit, de citoyenneté pour tous, d'alternance et de pluralisme politiques.
En effet, le terme "laïque" véhicule parfois ce deuxième sens également. C'est bien pourquoi Sigrid Hunke écrit : "L'école de médecine de Salerne est une enclave intégralement laïque dans un monde soumis au monopole de la médecine ecclésiastique. Ses administrateurs et professeurs (…) ne sont pas astreints au célibat. Ses portes sont ouvertes aux ressortissants de toutes les nations, aux adeptes de toutes les croyances." (Le soleil d'Allah brille sur l'Occident, 1963, Albin Michel, p. 175). "(…) Une vision inédite du monde est née sous les espèces d'une science laïque nouvelle : la science expérimentale." (Idem, p. 303). Dans ces deux passages, extraits d'un livre qui montre l'apport de la civilisation arabo-musulmane à l'Occident, Sigrid Hunke utilise le terme "laïque" pour désigner en fait "la liberté religieuse" et "l'autonomie de la recherche scientifique".

Dès lors, quand des penseurs occidentaux demandent l'établissement de la laïcité dans les pays musulmans, il faut leur demander de préciser laquelle de ces deux catégories ils entendent par "laïcité" :
A) S'ils entendent par "laïcité" la séparation entre d'une part la législation et la gestion de la cité et d'autre part la référence à des normes issues des textes de révélation divine... alors ces appels se comprennent par rapport à l'histoire qui a été celle de l'Europe occidentale, qui n'a pu s'épanouir que par et dans pareille séparation. Mais à la vérité, le problème est différent en ce qui concerne ces pays musulmans. En effet, si les droits du peuple ne sont pas respectés dans ces pays, ce n'est pas à cause de l'application de textes d'une révélation divine, mais c'est très souvent à cause des dictateurs qui y sont en place et qui ne respectent pas les principes de... l'islam en matière de droits du peuple.
C'est bien pourquoi nous disons que la deuxième catégorie de concepts que véhicule également le terme "laïcité" (liberté de religion, autonomie de la raison et de la recherche scientifique, Etat de droit, citoyenneté pour tous, alternance et pluralisme politiques) peut, quant à elle, être vécue dans les pays musulmans au nom même de l'islam, et donc sans la coupure entre "religieux" et "société".

En effet, comme je l'ai écrit dans l'article Pourquoi l'Occident a-t-il adopté la laïcité ?, la séparation entre "religieux" et "société" a été un apport positif en ce qui concerne les pays occidentaux, par rapport à l'histoire de leurs rapports conflictuels avec le fait religieux tel qu'il s'y était actualisé. Cependant, la civilisation musulmane n'a pas les mêmes références et n'a pas connu la même histoire que la civilisation occidentale. En effet...


1. En Islam, il n'y a pas de clergé mais des sources (textes du Coran et de la Sunna). Et si l'interprétation de ces sources demande certes, comme toute autre science, des compétences, elle n'est pas le fait d'une institution ou d'une hiérarchie, mais de savants (ulémas) qui rappellent qu'ils sont faillibles et qui connaissent très souvent, dans les règles ramifiées, des divergences d'opinions. De plus, l'acquisition de ces compétences est ouverte à tous et à toutes, sans aucune distinction que ce soit. Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mes articles : Il n'y a pas de clergé en islam - Pourquoi y a-t-il parfois différentes interprétations ? - Les bonnes manières en cas de divergences d'opinions



2. En Islam, le rapport entre religion et raison est totalement différent de ce que l'Europe a connu dans le passé. En effet, les sources communiquent des normes et des principes, cependant ceux-ci n'entendent ni étouffer la raison ni la brimer, mais seulement l'orienter. Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mes articles : Pourquoi éprouver le besoin d'une révélation ? - La révélation musulmane est-elle compatible avec la raison ? - Autonomie de la raison nourrie aux sources de la révélation



3. En islam, pour tout ce qui n'est pas purement cultuel ("al-'ibâdât"winking smiley, les sources entendent donner non pas des réponses détaillées pour tous les problèmes à venir, mais des principes : des limites (interdits) et des orientations (obligations). Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mon article : L'ijtihâd ou le raisonnement fait à partir des sources



4. En islam, ces limites (interdits) et ces orientations (obligations) n'ont pas comme objectif d'écraser l'homme mais, tout au contraire, de protéger non pas seulement sa spiritualité (ad-dîn, lien avec Dieu), mais aussi sa vie et son corps (al-hayâh), ses biens (al-mâl), sa filiation (an-nasl) et même... sa raison (al-'aql). Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mon article : Pourquoi le besoin d'un droit ?



5. En Islam, les sources comptent parmi leurs principes les plus clairs le fait qu'il ne peut, même en pays ayant comme religion officielle l'islam, y avoir de contrainte pour faire adhérer quelqu'un à l'islam, et le fait que les droits religieux des non-musulmans doivent y être protégés ("fî dhimmat"winking smiley par les musulmans. Ces minorités à protéger sont aussi bien les juifs et les chrétiens, que les polythéistes (c'est l'opinion qui est juste, car le Prophète lui-même l'avait accepté à propos des adorateurs du feu de la ville de Hajar – rapporté par Al-Bukhârî). Les textes musulmans ne disent rien, à ce sujet, de ceux qui sont athées ou agnostiques. Le cas de ceux-ci doit cependant faire l'objet d'un raisonnement par analogie (ijtihâd) par rapport au cas des autres non-musulmans, que nous venons de voir et qui est lui, explicité dans les textes. Cliquez ci-après pour lire sur le sujet mon article : Les droits des non-musulmans en terre musulmane.

L'Islam réussit donc, sans procéder à une coupure entre "références d'origine divine" d'une part, et domaines "intellectuel" et "social" d'autre part, à offrir simultanément les deux types d'avancées positives :
– d'un côté l'autonomie de raisonnement, la liberté religieuse, l'Etat de droit, etc. que l'Occident, lui, n'a pu trouver que dans la séparation entre "religieux" et "social",
– d'un autre côté la présence de principes orientant, "en amont", l'application des découvertes scientifiques et la mise en place des normes pour la société, ce qui lui permet d'éviter ce que l'Occident connaît aujourd'hui : le désarroi éthique (voir à ce sujet Pourquoi l'Occident a-t-il adopté la laïcité ?).


Conclusion :

Ce débat illustre bien la difficulté qu'il y a à utiliser les termes issus d'une civilisation à propos d'une autre. C'est bien pourquoi Louis Massignon, décrivant le modèle de la cité musulmane, disait qu'il s'agissait d'une... "théocratie laïque et égalitaire"... formule qui ne veut pas dire grand-chose tant les termes "théocratie" et "laïque" sont antinomiques. Louis Gardet n'a pas manqué de relever l'étrangeté de la formule : "Faut-il parler, comme le fit Louis Massignon, d'une "théocratie égalitaire et laïque ?" Egalitaire car tous les croyants son frères, dit le Coran (49/10). Laïque car, s'il y a des docteurs de la Loi, il n'y a pas de clergé en islam. Mais théocratie ? Ce terme est nettement récusé (...) par les réformistes (...) car ils y voient un relent de pouvoir clérical. Ce terme est par là même quelque peu ambigu" (Panorama de la pensée islamique, Sindbad, p. 185). Gardet lui préfère donc une autre formule : "Disons qu'il s'agit d'une organisation de la cité qui entend prendre ses principes premiers d'une loi reçue comme révélée par Dieu". Plus loin il précise : " Cela ne veut nullement dire que l'organisation de la cité ne requiert point recherche et initiative humaines". "(Le temporel) s'enracine en des principes reçus comme révélés. La loi (...) [est donc] un jugement de la raison pratique se prononçant sur la conformité ou non-conformité d'une décision nouvelle avec ces principes intangibles" (Idem, p. 187).

L'important n'est donc pas de se demander si le terme de "laïcité" peut ou pas s'appliquer à la civilisation musulmane, mais de sérier les différentes catégories de concepts que le terme "laïcité" véhicule et de chercher à comprendre si, dans la civilisation musulmane, les concepts suivants peuvent être présents : liberté de religion, autonomie de la raison et de la recherche scientifique, Etat de droit, citoyenneté pour tous, alternance et pluralisme politiques. Et non d'imposer le modèle d'une autre civilisation, où ces concepts n'ont pu prendre forme quà travers la coupure entre "références d'origine divine" et "société", parce que cette autre civilisation a, lors de son histoire, connu des problèmes spécifiques. En effet, si les pays occidentaux n'ont pu s'épanouir et se réaliser que par et dans la séparation entre "religieux" et "législation" ou "société", cela est totalement compréhensible eu égard à leur histoire et leurs rapports avec le religieux qui avait cours sur leur sol. Ce modèle étant une solution ayant été apportée à des problèmes précis s'étant posés à une civilisation précise au cours de son histoire, il serait dommageable de vouloir exporter cette solution dans une autre civilisation, là où les problèmes sont totalement différents. C'est bien pourquoi les populations des pays musulmans ne veulent pas, dans leur majorité, avoir recours à cette solution-là pour s'épanouir. Elles ne veulent le faire que par et dans le fait de vivre l'authenticité de leurs sources (al-asâla) alliée à la contemporanéité du monde d'aujourd'hui (al-mu'âsara). Elles veulent développer une démocratie typiquement musulmane.

D'ailleurs, il semble assez simplificateur de penser que c'est la séparation entre la législation et la gestion de la cité d'une part, et la référence à des normes issues des textes de révélation divine d'autre part, qui amènera le respect des droits humains dans les pays orientaux. On en voudra pour preuve que, dans ces pays, les Qadafi, Ben Ali, Saddam Hussein, El-Assad, etc. sont des personnages politiques appliquant strictement cette séparation... et sont aussi des dictateurs et des tyrans, dont la gestion du pays est régulièrement critiquée par les associations des droits de l'homme.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

Le Prophète 3alayhi salatou wa salaam a dit: qu’un musulman rende un service à son frère (en islam) vaut mieux qu’un mois de dévotion passé ici-même dans ma mosquée.
M
19 août 2003 17:16
Merci pour votre article M. Mohammad, C'est une theorie interessete.
j"explique encore ma question dois t'en garder l'Islam comme source de legistation (quand ça nous arrege bien sur) ou opter pour une legislation qui ne tient pas compte d'aucune religion.

"******Wanna iran a yskhater aydi inegh wada dyoufa******""***Pour bien élever un chien il faut tuer celui qu’on a déjà**"
19 août 2003 17:33
Merci à toi cousin,

Pour ma part, je pense qu'avant de pouvoir répondre à cette nouvelle question, il est impératif de connaître dans les détails le sujet càd la législation issue des textes religieux et la législation issue des textes non religieux ainsi que le résultat de celles ci sur une société donnée. Ce n'est pas une question simple du style "ou préférez vous passer vos vacances?" "Maroc ou France". Cette une question ou pour répondre il faut connaître les implications de l'une et de l'autre en plus de connaître le sujet à fond.

Pour ma part,

En islam il n'y a pas de clergé : pas d'intermédiaire entre Dieu et la conscience et pas de hiérarchie institutionnalisée et infaillible. Chaque musulman est à la fois civil et religieux et il n'y a donc pas de sacre ni de classe sacerdotale. En islam il y a certes la Loi, mais la Loi n'est pas donnée une fois pour toutes dans le domaine des affaires sociales. Ainsi, commentant le principe des pays musulmans : "Lâ siyâssata illâ mâ wâfaqa-sh-shar'" ("La gestion de la cité doit se faire en conformité avec les sources"winking smiley, Ibn Qayyim relate et approuve ces propos d'un savant : "Si tu veux dire par là que la gestion de la cité ne doit se faire que d'une façon qui ne contredit pas les principes des sources, alors cela est vrai. Mais si tu veux dire par là que la gestion de la cité ne doit se faire que par les éléments qui sont explicités dans les textes des sources, alors c'est faux et ce serait traiter de faux ce que les Compagnons du Prophète ont fait" (At-Turuq al-hukimiyya, p. 21). Sans compter que de nombreux articles de cette Loi font l'objet d'avis divergents depuis quatorze siècles d'histoire musulmane. Louis Gardet écrit ainsi à propos de la cité musulmane : "(…) il s'agit d'une organisation de la cité qui entend prendre ses principes premiers d'une loi reçue comme révélée par Dieu". Plus loin il précise : "Cela ne veut nullement dire que l'organisation de la cité ne requiert point recherche et initiative humaines". "(Le temporel) s'enracine en des principes reçus comme révélés. La loi (...) [est donc] un jugement de la raison pratique se prononçant sur la conformité ou non-conformité d'une décision nouvelle avec ces principes intangibles" (Panorama de la pensée islamique, Sindbad, p. 187). Ce "jugement de la raison pratique" implique donc qu'il y ait, aux côtés des docteurs de la loi, des spécialistes en matière scientifique, sociale etc. pour faire une loi qui soit à la fois respectueuse des principes révélés et en prise avec les réalités de la société et de l'époque.

Le Prophète 3alayhi salatou wa salaam a dit: qu’un musulman rende un service à son frère (en islam) vaut mieux qu’un mois de dévotion passé ici-même dans ma mosquée.
m
19 août 2003 19:26
je suis pour la laicité au Maroc; ceux qui vivent dans un pays occidental peuvent pratiquer leur religion; je ne vois pas en quoi la laicité empeche la pratique de la religion...

ou alors est on plus croyant lorsque c'est écrit dans la constitution...
19 août 2003 20:21
Faux pas rêver jamais le Maroc ne serra laïc. Pour ça il faudrait d’abords que le roi ne soit plus le commandeur des croyants.
20 août 2003 10:13
Ben, tu peux aller en foulard pour demander un job dans une institution publique dans un pays laïc pour t'en convaincre.

Le Prophète 3alayhi salatou wa salaam a dit: qu’un musulman rende un service à son frère (en islam) vaut mieux qu’un mois de dévotion passé ici-même dans ma mosquée.
M
20 août 2003 10:38
Au Maroc aussi il ya plein de secteur ou on n'accepte pas le foulard!

"******Wanna iran a yskhater aydi inegh wada dyoufa******""***Pour bien élever un chien il faut tuer celui qu’on a déjà**"
t
20 août 2003 10:59
le foulard est il l'essentiel de l'islam??? je pense qu'il y a des points nettement plus important que cela...

je vois beaucoup plus de justice sociale en France qu'au Maroc qui est supposé être un pays musulman...
le partage des richesses est nettement plus juste en France, en Norvege,
qu'au Maroc...et que dire de l'Arabie Saoudite qui traite mieux les
occidentaux que ses freres musulmans...

pratique t on mieux avec un foulard sur la tête et quand la Constitution nous y oblige???
j'ai toujours cru que nul n'etait contraint en religion...

marou
1
20 août 2003 10:59
salut Marou
je pense que les musulmans dans les pays oocidentaux ont quand même des contraintes .les femmes ne peuvent porter le foulard pour le travail ou l'école. Au Maroc j'ai remarqué que les gens d'autres religions sont en Paix et ne sont contraint en rien.
t
20 août 2003 11:01
ah si la liberté est beaucoup plus grande au Maroc qu'en France alors je n'ai rien dit...

marou
1
20 août 2003 11:26
le foulard n'est pas l'essentiel dans la religion mais c'est juste un tout petit détail en religion que l'on nous accordes pas justement.C'est là que je veux en venir justement. Ensuite tu soulèves un point important:" on traite mieux les occidentaux que les frères musulmans dans certains pays" Est ce juste cela?
Voilà les raisons pour lesquelles je reste pessimiste quant à l'avancement de certains pays arabes. au Maroc on empêche les femmes musulmanes de se vêtir comme elles veulent sous prétexte qu'il faut garder la lebsa teklidia
(l'habit typique marocain) on empêche les hommes musulmans de porter la barbe ou de revêtir des vêtements (tunique couvrant la awra)etc
Pourtant la façon dont s'exhibent certaines marocaines dont l'attitude dépassent la provocation, la débauche..n'a l'air de déranger personne .
Ce sont les musulmans qui se font "casser" au profit d"une sociéte de "débauche"et ceci par leur propre frères.Quand tu vois que l'oocidental au Maroc ets plus considéré que le marocain je ne trouve pa juste .
Si seulement il en était de même en France ....
C'est mon point de vue il faut savoir voir l'injustice là où elle est
M
20 août 2003 11:29
Quand est il de ma question? pays laique ou pas?

"******Wanna iran a yskhater aydi inegh wada dyoufa******""***Pour bien élever un chien il faut tuer celui qu’on a déjà**"
c
20 août 2003 11:38
donnes ton avis d'abord ?????
20 août 2003 11:46
<<<le foulard est il l'essentiel de l'islam???>>>

Non, mais la n'est pas la question

<<< je pense qu'il y a des points nettement plus important que cela...>>>

Tout à fait, mais rien n'est à négliger.

<<<je vois beaucoup plus de justice sociale en France qu'au Maroc qui est supposé être un pays musulman...>>>

La laïcité ne va pas changer grand chose puisque la justice social est un droit dans la constitution marocaine mais les autorités ne l'appliquent pas.

<<<le partage des richesses est nettement plus juste en France, en Norvege,qu'au Maroc...>>>

c'est normal qu'il soit plus juste ailleurs puisqu'il n'existe pas au Maroc et que la laïcité n'a rien à voir la-dedans

<<<et que dire de l'Arabie Saoudite qui traite mieux les occidentaux que ses freres musulmans...>>>

Tu es bien mal informé, les occidentaux qui reviennent de la saoudite se plaignent du peu de considération que les saoudiens ont à leurs égards ainsi qu'a leurs croyances et la liberté de vivre leurs croyances dans ce pays.
Mais quel est le rapport avec la laïcité ?

<<pratique t on mieux avec un foulard sur la tête>>>

oui, c'est un signe d'observance des prescriptions divines.

<<<et quand la Constitution nous y oblige???>>>

personne ne t'oblige car point de contrainte en religion et personne ne t'obligera à faire un choix vestimentaire (sauf par pudeur quand il y a exces)

Mais quel est le rapport avec la laïcité? ici la constitution ne t'interdit pas de porter un foulard dans l'espace publique et privé mais les autorités laïcs sanctionnent à la moindre occasion sans aucun poids juridique.

<<<j'ai toujours cru que nul n'etait contraint en religion...>>>

T'as tout compris



Message edité (20-08-03 11:47)
Le Prophète 3alayhi salatou wa salaam a dit: qu’un musulman rende un service à son frère (en islam) vaut mieux qu’un mois de dévotion passé ici-même dans ma mosquée.
1
20 août 2003 11:52
je suis pour une laicité au Maroc mais au sens de la liberté de religion mais même système que pour nous en France c'està dire même régime pour tout le monde .Pas de favoritisme pour un peuple une religion ou une culture.
les oocidentaux se battent pour garder leur culture leur religion.
la Maroc devrait faire la même chose au lieu de vouloir suivre un "idéal" occidental.Ne pas perdre son identité c'est important en sachant qu'on peut se moderniser sans perdre se s valeurs.
t
20 août 2003 13:55
tu nous fait une explication de texte Mohamed??

Concernant le foulard c'est toi qui a abordé le sujet en 1er...je te le rappelle
relis ton post...
Et oui pour moi le foulard est un point de détail puisque je place avant tout le respect des hommes, l'equité sociale, le respect des regles de bases du Coran...
Bref pour moi il y a des choses nettement plus importante que de me polariser sur le foulard...c'est détourner les yeux de l'essentiel...

Tu sauras également qu'en Arabie Saoudite les occidentaux sont mieux traités que les marocains par exemple...


Mes propos, pour résumer, étaient de dire qu'un Etat Musulman n'est pas une garantie de respect des droits alors autant ne pas mélanger pouvoir et religion puisqu'a mon sens le pouvoir sali et pervertit la religion...

Quand a la facilité de pratiquer sa religion dans un Etat laique; rien n'est facile dans la vie!!!!!!Si vraiment on ne se sent pas capable de pratiquer
sa religion ailleurs que dans un Etat Musulman c'est que le lien avec la religion est ténue...

marou
M
20 août 2003 14:16
A mon avis qui dit un etat no-laïque dit suivre les textes d'il y a 13 siecle!! qui ne sont plus adaptés à lla societé d'aujourd'hui! peu importe la source des textes: devine ou pas, je ne vois pas pourquoi on continue a vivre avec le passer et si on doit le faire pourquoi ne pas revenir plus en arriere avant l'islam le judaisime et autre et vivre comme les anciens egyptiens ou romains. après tout ces derniers sont geographiquement plus proche de nous que le desert d'arabie!

"******Wanna iran a yskhater aydi inegh wada dyoufa******""***Pour bien élever un chien il faut tuer celui qu’on a déjà**"
20 août 2003 15:03
Je constate que tu n'as pas lu ce que j'ai posté et que de ce fait ta réponse est dénué de raison et partisane etant donné que diriger un pays selon l'islam c'est se conformer à certains principes d'éthique càd que la gestion de la cité soit conforme avec la volonté divine et non appliquer le coran et la sounna à la lettre.

Le Prophète 3alayhi salatou wa salaam a dit: qu’un musulman rende un service à son frère (en islam) vaut mieux qu’un mois de dévotion passé ici-même dans ma mosquée.
20 août 2003 15:06
Marou,

<<<je suis pour la laicité au Maroc; ceux qui vivent dans un pays occidental peuvent pratiquer leur religion; je ne vois pas en quoi la laicité empeche la pratique de la religion...>>>

tu as dit en quoi la laïcité empêche la pratique de la religion, et je t'ai répondu par le fait que cette laïcité exclu de la gestion du pays un groupe de gens pour leurs choix religieux.

Le Prophète 3alayhi salatou wa salaam a dit: qu’un musulman rende un service à son frère (en islam) vaut mieux qu’un mois de dévotion passé ici-même dans ma mosquée.
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