N'oubliez pas de payer vos impôts avant le 15 septembre...
Pour info :
LES IMPOTS A VOCATION GENERALE
Pour les particuliers, il s'agit principalement de la TVA et des impôts sur le revenu. Ils représentent la majeure partie des recettes fiscales de l'Etat (320 milliards d'euros).
Parmi les budgets les plus lourds, l'Education nationale (72,5 milliards d'euros), la Défense (41,44 milliards d'euros), l'Emploi, la Santé et la Solidarité (31,69 milliards d'euros). Puis viennent les Transports, le Logement, les Finances et l'Industrie.
Le budget de l'Etat finance également d'importantes dépenses de personnel : 1,178 million de personnes dans l'Education nationale, 500 000 dans l'Armée. Ce qui représente près de 44% du total des dépenses publiques.
LES IMPOTS A AFFECTATION
- La CSG et la CRDS : Instituées respectivement en 1991 et en 1996, ces taxes sont destinées au remboursement de la dette sociale et au budget de fonctionnement de la Sécurité sociale.
- Les impôts locaux : Taxes foncière et d'habitation sont perçues par l'Etat au profit des collectivités locales qui se les répartissent : régions, départements et communes.
- La redevance télé : Ressource principale du service public de l'audiovisuel, elle représente les deux tiers de l'ensemble des ressources de ce secteur, télévisions et radios confondues.
- L'impôt sur la fortune : Il est affecté au financement du RMI : les plus riches aident les plus pauvres.
Malika, tu devrais peut-être essayer de voir auprès des Impôts pour qu'ils régularisent ta situation. Si t'as les justificatifs de tes frais, ils devraient normalement revoir ta déclaration.
Tiens, j'suis allée vite fait faire un tour sur leur site et voilà ce que j'ai trouvé :
Vous constatez une différence entre ce que vous avez déclaré et ce qui figure sur votre avis ? Vous pouvez déposer une réclamation.
Comment ? Par simple lettre, par téléphone ou en vous rendant directement à votre centre des impôts dont les coordonnées figurent sur votre avis d'imposition. Pour faciliter son traitement, indiquez les motifs de votre réclamation et joignez les justificatifs nécessaires.
Vous pouvez aussi adresser un courrier électronique à votre centre des impôts (son adresse électronique figure sur votre avis d'imposition). Votre message doit contenir tous les éléments utiles pour que le centre des impôts puisse se prononcer : vos noms, prénoms, adresse, et les références de l'imposition que vous contestez. Si vous joignez à votre message des pièces justificatives dématérialisées, assurez-vous qu'elles sont lisibles.
Quelle que soit la suite donnée à votre réclamation, vous serez informé par courrier.
Réclamation et paiement Réclamer ne vous dispense pas de payer votre impôt. Si vous souhaitez reporter le paiement jusqu’à la décision de l’administration, vous devez demander à bénéficier du sursis de paiement dans votre réclamation :
- si les sommes à payer contestées sont inférieures à 3000 euros, la demande de sursis est automatiquement acceptée - à partir de 3000 euros, votre trésorerie peut vous demander de fournir des garanties (une caution bancaire par exemple). Si votre réclamation est acceptée, la somme versée vous sera remboursée et vous bénéficierez d'intérêts moratoires.
Si elle est rejetée, vous devrez payer l'impôt contesté, ainsi qu'une majoration de 10% et des intérêts moratoires le cas échéant.
Bon courage.
Et à bientôt pour la suite de ce passionnant débat .
eh oui chems c'est un sujet bien douleureux(pour les poches) en apparence mais quand tu t'y attardes un peu bien au contraire on est plutôt privilégiés de payer cet impôt. Surtout qu'il s'agit d'un impôt de solidarités qui est calculé en fonction du revenu et qui épargne les plus modestes d'entres nous. Et dire qu'il y a quelques siècles c'était les plus pauvres qui étaient soumis aux impôts pour enrichir encore plus la noblesse.
Modifié 1 fois. Dernière modification le 06/09/05 09:11 par mar_1.
[b]"Quand le dernier arbre aura été abattu - Quand la dernière rivière aura été empoisonnée - Quand le dernier poisson aura été péché - Alors on saura que l'argent ne se mange pas."[/b] [i]Géronimo[/i]
Tu me fais penser au film "la folie des grandeurs". Au début, on voit Dom Salluste arriver dans un ptit village d'Espagne. Il vient chercher les impôts dûs au Roi. Il y a très peu d'offrandes, la récolte a été très mauvaise. Et Dom Salluste dit "cette année, la récolte a été très mauvaise ? Eh bien il va falloir donner le triple !!".
C'est pas que je sois mécontente de payer des impôts. Après tout c'est aussi ça les pays dits "riches" : la solidarité... prendre aux plus riches pour donner au plus pauvres (à noter que l'ISF est directement affecté au RMI).
Mais parfois j'me dis que l'impôt prélevé à la source (directement sur le salaire) pourrait aussi être une solution qui nous ferait "moins mal" au mois de septembre.
tu fais un courrier recommandé (n'oublie pas ton num identifiant) avec tous les justifs, normalement ils te repondent rapidement, l'année dernière j'avais pas assez déduit mes frais de deplacement, ils m'ont fait la régul sous 3 semaines, par contre soit sûr de tes chiffres.
moi perso, je fais mensualiser, sachant que tu peux fixer un montant à prélever ça évite en septembre de prendre un coup de massue
PARIS (AP) -- Un "Grand soir" fiscal? Si l'impôt sur le revenu ne baissera pas en 2006, le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé jeudi que cet impôt acquitté par près de 16 millions de foyers français sera profondément réformé en 2007, notamment pour ramener de sept à quatre le nombre de tranches imposables. Petite révolution, il n'y aura plus que quatre tranches en 2007. Il existe actuellement sept niveaux d'imposition différents, qui vont de 6,83% à 48,09% du revenu (c'est-à-dire le salaire, la retraite, les rentes ou encore les revenus des placements). Objectif affiché par le Premier ministre: "favoriser" ceux qui ont des "revenus moyens", régulièrement confrontés au risque de passer dans la tranche supérieure d'imposition en cas d'augmentation même mineure de leurs ressources.
"L'allégement significatif de l'impôt pesant sur les classes moyennes est pour moi une priorité", a-t-il dit. Avec cette réforme, qui portera sur les revenus 2006 et s'appliquera au 1er janvier 2007, "ce sont 3,5 milliards d'euros qui seront ainsi restitués aux Français", a-t-il indiqué. Pour un célibataire gagnant 30.000 euros, le gain sera "de l'ordre de 15%". Manière de reprendre la baisse de l'impôt sur le revenu après la pause décrétée en 2005 et 2006, alors que Jacques Chirac s'est engagé à le réduire d'un tiers d'ici 2007. Mais pour certains, les classes moyennes ne seront pas les grandes bénéficiaires de ce "big bang fiscal". Cela "va en réalité favoriser les tranches supérieures", affirme le socialiste Henri Emmanuelli. "Mathématiquement, baisser le nombre de tranches, c'est favoriser les hauts revenus", ajoute Vincent Drezet, du Syndicat national unifié des impôts (SNUI), qui déplore une "refonte à la hache". Côté majorité, certains auraient en revanche préféré aller plus loin en descendant à trois tranches.
Le budget pour 2007 comportera également une autre modification, plus psychologique. Actuellement, calculer le montant de son IR est un casse-tête pour le contribuable: il doit d'abord prendre son revenu imposable, en déduire 10% au titre des frais professionnels, puis défalquer 20% du nouveau montant obtenu. Ce n'est qu'après qu'il peut calculer son impôt en s'aidant du barème des différentes tranches.
Pour simplifier le système, cette seconde "déduction forfaitaire" de 20% sera directement intégrée au taux applicable à chaque tranche. L'effet sera neutre pour le contribuable, qui acquittera le même impôt, mais le taux d'imposition aura le mérite d'être plus concret.
Par ailleurs, Bercy a été invité à réfléchir à un "niveau de prélèvement maximal" au-delà duquel l'impôt devient confiscatoire. Une manière détournée de réformer l'impôt de solidarité sur la fortune? La mesure pourrait en effet permettre d'introduire indirectement un plafonnement de l'ISF, comme l'ont réclamé jeudi plusieurs élus UMP. "Ce n'est pas la priorité de mon action", a répliqué le Premier ministre, qui a rappelé qu'une "évaluation" de cet impôt hautement symbolique est actuellement en cours.
Enfin, Dominique de Villepin a lancé la chasse aux niches fiscales, "sources d'inégalités". "Nous avons des mécanismes inextricables d'abattements, de réductions, de crédits d'impôt et de déductions", a-t-il déploré. A cet égard, il a demandé à Thierry Breton (Economie) et Jean-François Copé (Budget) de "déterminer un montant maximal de réduction d'impôt" pour lutter contre les évasions fiscales. "Il n'est pas acceptable que des dispositifs permettent aux contribuables les mieux informés et les plus fortunés d'échapper largement à l'impôt", a-t-il fustigé.
LE FIGARO éCONOMIE. –La réduction du nombre de tranches de sept à quatre et l'intégration dans le barème général de l'abattement de 20% constituent-ils une véritable simplification de l'impôt sur le revenu ?
Christian SAINT-ETIENNE – Oui, il s'agit qu'une véritable simplification. Le gouvernement ne va peut-être pas aussi loin que nous l'aurions souhaité. Dans le rapport que j'ai rédigé pour le Conseil d'analyse économique avec Jacques Le Cacheux et qui sera rendu public le 22 septembre, nous proposons de ramener à deux le nombre de tranches, l'une à 13% et l'autre à 28%, avec un abattement de 7 500 euros par part. Ce qui est envisagé par Matignon est une restructuration partielle, mais qui va dans le bon sens.
L'IR ainsi réformé sera-t-il plus ou moins redistributif qu'avant ?
C'est impossible à dire pour le moment. Comme il ne vous a pas échappé, le gouvernement n'a pas indiqué le montant d'imposition de chacune de ces quatre tranches ni leur seuil de déclenchement. Tout dépendra du choix de ces paramètres. On peut imaginer par exemple un système à trois tranches (avec des taux de 0%, 15% et 40%) qui soit plus redistributif qu'un système à quatre tranches dont le taux marginal ne serait que de 30%. Une simplification extrême à deux ou trois tranches peut même s'avérer dans certains cas très coûteuse pour certains contribuables, surtout lorsqu'on supprime les niches existantes.
Que recommanderiez-vous ?
La démarche que nous décrivons dans notre rapport est plus globale, car nous proposons de réformer simultanément et de façon coordonnée six impôts sur les particuliers, dont l'impôt sur le revenu, la CSG et l'ISF. De même nous avons envisagé deux types de scénario, l'un à prélèvement fiscal globalement constant pour l'ensemble de ces impôts, l'autre à prélèvement en baisse. Il est paradoxalement plus facile de mener de front la réforme de plusieurs impôts, car cela donne plus de latitudes. Il est par exemple possible d'envisager une réforme à taux de prélèvement constant, car on peut jouer sur la hausse d'un impôt, tel la CSG, pour en alléger un autre. Quand on ne s'intéresse qu'à une seule fiscalité c'est plus difficile. On est alors contraint d'en abaisser globalement le rendement, ce qui sera ainsi le cas pour la réforme proposée par Dominique Villepin : il présente la simplification comme une mesure permettant de restituer «3,5 milliards d'euros aux Français».
tonton du bled a écrit: ------------------------------------------------------- > Malika, > > tu fais un courrier recommandé (n'oublie pas ton > num identifiant) avec tous les justifs, > normalement ils te repondent rapidement, l'année > dernière j'avais pas assez déduit mes frais de > deplacement, ils m'ont fait la régul sous 3 > semaines, par contre soit sûr de tes chiffres. > > moi perso, je fais mensualiser, sachant que tu > peux fixer un montant à prélever > ça évite en septembre de prendre un coup de massue > > le doute ne remplacera jamais la certitude > auteur : ci moi
oui je les ai appelé et elle m'a dit qu'un simple courrier avec les justif suffisent. Je me fais également mensualisé, ça évite les rentrées de vacances difficiles
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