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L'unicité d'Allah
14 décembre 2010 08:36
Louange à Allah et que la prière et le salut soient sur le serviteur
et le Messager d’Allah, Mohammed, sa famille et ses Compagnons.




Dans le Saint Coran Allah dit :



" Je n'ai créé les Jinns et les hommes que pour qu'ils M'adorent "

[ Sourate 51 - verset 56 ]

Allah n'a créé les Jinns et les hommes sans but, ni objectif autre que le fait qu'ils L'adorent. Ce verset explicite donc l'Unicité d'Allah. La preuve est que les Pieux Prédécesseurs ont interprété l'expression : « pour qu'ils M'adorent » par « pour qu'ils proclament Mon unicité ». Cette compréhension du verset est basée sur le fait que les Prophètes ont été envoyés pour l'Unicité de l'adoration.

Et, l'adoration consiste en vérité à se soumettre et faire preuve d’humilité. Si, en plus, viennent s'ajouter l'amour et la servilité, cela devient une adoration conforme religieusement. D'ailleurs, l'adoration d'Allah se définit dans le langage religieux par l'observance des ordres et des interdits par amour, espoir et crainte.

A ce sujet , le savant Ibn Taymiyyah dit dans Rissâlat ul-'Ubudîyyah :

« L'adoration est un nom qui regroupe tout ce qu'Allah aime et agrée comme propos et actes, apparents ou cachés ».

Par conséquent, il découle du verset que toutes les formes d'adoration doivent être vouées à Allah Seul et à personne d'autre.





" Nous avons envoyé dans chaque communauté un Messager, [pour leur dire] : Adorez Allah et écartez-vous du Tâghût " [ Sourate 16 - Les Abeilles - verset 36 ]



Ce verset est l'explication du sens de l'adoration et de l'unicité, et du fait que les prophètes ont été envoyés pour transmettre ces deux paroles : Adorez Allah et écartez-vous du Tâghût. Ceci est la signification de l'Unicité.

Ainsi, Sa parole : « Adorez Allah » recèle l'affirmation de l'Unicité, de même que Sa parole « écartez-vous du Tâghût » correspond au rejet du polythéisme. De plus, le terme Tâghût - qui dérive du nom Tughyân - désigne toute chose pour laquelle le serviteur outrepasse ses limites, que cette chose soit adorée, suivie ou obéie.





"Et ton Seigneur a décrété : « N'adorez que Lui et (marquez) de la bonté envers les père et mère [ ... ] "
[ Sourate 17 - Al-Isra - verset 23 ]



« Et ton Seigneur a décrété ... » : dans le sens d'ordonner et conseiller, « ... N'adorez que Lui ... » : c'est-à-dire limitez votre adoration à Lui et à personne d'autre ; Allah a ordonné et conseillé cela.

D'ailleurs, ceci correspond exactement au sens de la parole : « Il n'y a pas d'autre divinité [en droit d'être adorée] si ce n'est Allah ». En effet, le concept de l'Unicité découlant du sens du verset est évident, car l'Unicité consiste à adorer Allah uniquement. En d'autres termes, il s'agit de la réalisation de la parole : « Il n'y a pas d'autre divinité [en droit d'être adorée] si ce n'est Allah ».



" Dis : « Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit :
ne Lui associez rien ; et soyez bienfaisants envers vos père et mère [...] "
[ Sourate 6 - Les Bestiaux - verset 151 ]

C'est-à-dire qu'Il vous a ordonné de ne rien Lui associer. En effet, le conseil cité ici est un conseil religieux. Or, si le conseil religieux émane d'Allah , il revêt le sens d'un ordre obligatoire. Enfin, la preuve indiquant l'Unicité dans le verset est identique à celle du verset précédent.





" Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé [... ] "

[ Sourate 4 - Les Femmes - verset 36 ]

Ce verset indique l'interdiction de toutes les formes de polythéisme qu'il soit majeur, mineur ou caché. Il indique aussi qu'il n'est pas permis de Lui associer un ange, un prophète, un homme pieux, une pierre, un arbre, ou un Jinn, car tout ceci est englobé par la portée du terme « aucun ».



Ibn Mas'oûd - qu'Allah l'agrée - a dit : Quiconque voudrait lire le testament de Muhammad sur lequel il aurait apposé son sceau, qu'il lise la parole d'Allah le Très Haut :

Dis : Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit :

Ne Lui associez rien ; et soyez bienfaisants envers vos père et mère. Ne tuez pas vos enfants pour cause de pauvreté. Nous vous nourrissons tout comme eux. N'approchez pas des turpitudes ouvertement, ou en cachette. Ne tuez qu'en toute justice la vie qu'Allah a fait sacrée. Voilà ce qu'Allah vous a recommandé de faire ; peut-être comprendrez-vous.

Et ne vous approchez des biens de l'orphelin que de la plus belle manière, jusqu'à ce qu'il ait atteint sa majorité. Et donnez la juste mesure et le bon poids, en toute justice. Nous n'imposons à une âme que selon sa capacité.

Et quand vous parlez, soyez équitables même s'il s'agit d'un proche parent. Et remplissez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu'Il vous enjoint. Peut-être vous rappellerez-vous. "Et voilà Mon chemin dans toute sa rectitude, suivez-le donc ; et ne suivez pas les sentiers qui vous écartent de Sa voie."

Voilà ce qu'Il vous enjoint. Ainsi atteindrez-vous la piété.

[ hadith rapporté par At-Tirmidhy ]




Le propos d'Ibn Mas'oûd signifie que s'il avait existé un testament que le Prophète aurait effectivement laissé, sur lequel il aurait apposé son sceau et qui aurait été ouvert après sa mort cela aurait été, sans aucun doute, ce verset contenant les dix conseils.

Ces propos d'Ibn Mas'oûd soulignent la grande importance que revêtent ces versets débutant par l'interdiction du polythéisme. Ceci prouve qu'il s'agit de la plus grande des priorités, de la première et de la plus importante des requêtes.



Mu'âdh Ibn Jabal rapporte : « J'étais derrière le Prophète sur un âne. Il me dit :

« Ô Mu'âdh, sais-tu quel est le devoir des serviteurs envers Allah et quel est Son devoir envers eux ? »

Je répondis : « Allah et Son Prophète sont plus savants. »

Il continua alors : « Le devoir des serviteurs envers Allah est qu'ils L'adorent sans rien Lui associer... Et Son devoir envers eux est qu'Il ne châtie pas ceux qui ne Lui ont rien associé. »

Je m'écriais : « Ô Prophète d'Allah ! Puis-je répandre cette bonne nouvelle parmi les gens ? »
Il dit : « Ne l'annonce pas car ils risqueraient de ne s'en remettre qu'à cela »
[rapporté par Al-Boukhari et Moslim]



« Le devoir des serviteurs envers Allah est qu'ils L'adorent sans rien Lui associer... » :

Ce devoir envers Allah est de nature obligatoire, car le Coran et la Sunnah (ensemble des actes, paroles et silences du Prophète Muhammad, son silence devant une situation ayant valeur d'approbation), mais aussi tous les messagers, sont venus afin d'expliquer ce devoir, et montrer qu'il s'agit de la plus impérative des obligations qui incombe aux serviteurs.

« Et Son devoir envers eux est qu'Il ne châtie pas ceux qui ne Lui ont rien associé » : les savants ont unanimement affirmé qu'Allah S'est imposé ce devoir à Lui même.

En effet, Allah S'interdit ce qu'Il veut en accord avec Sa Sagesse, de même qu'Il S'impose ce qu'Il veut en accord avec Sa Sagesse, comme lorsqu'Il dit dans le hadith Qudsî suivant :

« Je Me suis interdit à Moi-Même l'injustice. »
 
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