comme la plupart d'entre vous n'etes pas capable de lire plus de 3 lignes je vais essayer d'etre bref...
Un questionnaire a été distribué à un échantillon de 5000 personnes de plus de 65 ans. Et des entretiens prolongés ont permis d'approfondir la question. Les résultats ont été présentés hier.
- 18 % des personnes âgées consultées passent des journées entières à ne rien dire à personne. «Je voudrais quelqu'un, même pour me parler de n'importe quoi», dit cette dame.
- En 2050, 31 % de la population française aura plus de 60 ans (contre 20 % aujourd'hui).
- D'autant que les derniers chiffres font état de huit millions de personnes isolées (toutes tranches d'âges confondues).
Alors que 35,8% des personnes âgées se sentent souvent ou très souvent seules, 39,4% de temps en temps et 24,8% jamais, elles sont 30% à jouir d'un entourage «dense» (la tranche des 60-65 ans), 45% d'un entourage «clairsemé» (les 79-83 ans) et 25% d'un entourage «très pauvre» (au-delà de 83 ans). Comme le souligne France Souêtre-Rollin, bénévole au département enquêtes et analyses statistiques du Secours catholique, l'enquête a également mis en évidence que «les hommes ont un entourage plus riche jusqu'à un âge avancé que les femmes».
bienvenu au 21e siecle...
Personnes âgées. Une enquête d'un collectif d'associations caritatives et humanitaires éclaire sur l'isolement des plus de 65 ans.
«Quelqu'un, même pour me parler de n'importe quoi» Par Didier ARNAUD QUOTIDIEN : Jeudi 28 septembre 2006 - 06:00
Ça débute par un paradoxe. «La solitude, il faut être deux pour la percevoir. Les gens ne mesurent leur propre solitude que lorsqu'ils en sortent», souligne France Souetre-Rollin, bénévole au département enquête du Secours catholique. Et pour en sortir, il faut quelqu'un à qui parler. Parler, c'est ce qu'ont fait les enquêteurs du collectif Combattre la solitude (Croix-Rouge, Secours catholique, Fonds social juif unifié...) créé après la canicule de 2003 qui a occasionné plus de 15 000 décès en France, même si la plupart sont morts en institution. Un questionnaire a été distribué à un échantillon de 5000 personnes de plus de 65 ans. Et des entretiens prolongés ont permis d'approfondir la question. Les résultats ont été présentés hier.
«Confinement». Quelqu'un avec qui échanger, ça ne va pas de soi. 18 % des personnes âgées consultées passent des journées entières à ne rien dire à personne. «Je voudrais quelqu'un, même pour me parler de n'importe quoi», dit cette dame. Premier enseignement de l'étude : entre 79 et 83 ans, l'isolement constitue un risque majeur. Les gens sont souvent confrontés, dans ces âges, au décès du conjoint. De plus la vitalité et l'intégrité physique diminuent. Hommes et femmes ne traversent pas cette période de façon identique. Elles entrent en relation plus facilement. Ils sont plus renfermés. Les enquêteurs ont mis en évidence le «confinement à domicile». D'autant que l'absence de banc dans les rues ou l'ascenseur inexistant dans certains immeubles réduisent l'opportunité des contacts. Un exemple pour changer cela : «Il faut trouver un moyen d'inciter les voisins à dire bonjour aux personnes qui habitent le même palier», suggère une dame interrogée. «On est seule, on est malade et on s'ennuie. Quand c'est trop fort, je vais au cimetière discuter avec les gardiens qui sont adorables, et je rencontre plein de gens seuls comme moi», ajoute une autre. Fréquenter un lieu de rassemblement, un jardin public par exemple, ou appartenir à un groupe, comme une chorale ou un club 3e âge, diminue l'isolement. Mais il faut oser demander, ne pas avoir peur de déranger. «J'ai rencontré les D. à la messe. Ils m'ont dit :"Surtout n'hésitez pas." Des fois, ça m'ennuie, mais je leur dis quand même que j'ai besoin d'eux et ils me mettent à l'aise. "Je vous envoie ma femme vous faire un bisou." C'est quand j'ai envie de parler.» Stratégies. Parler, encore. Une famille nombreuse et présente atténue beaucoup le sentiment de solitude. Ainsi, parmi les personnes qui disent avoir encore de la famille, un tiers d'entre elles se sentent seules. Tandis que chez celles qui n'ont pas de famille, le sentiment de solitude est accru et concerne plus de la moitié. «Qui peut penser à prendre de mes nouvelles ? C'est très insécurisant quand on est fragile et que personne ne vous appelle», avoue cette dame. Pour rompre l'isolement, les stratégies sont multiples : «Il faut de la compagnie à la maison. Quand tu parles, quelqu'un qui t'écoute et te répond. Quand je me sens vraiment seule, je téléphone à ma soeur à minuit», explique cette dame. Autre ruse : «Je me sens seule quand je repense au passé. J'écoute ce que fait ma voisine et je fais exprès de sortir sur le palier en même temps qu'elle. On échange alors quelques mots.»
Malaise. L'enquête révèle que le manque de confiance en soi «Se sentir important pour quelqu'un à défaut d'être utile», précise un homme accentue le malaise. Le regard porté par les autres est déterminant. «Je ne suis pas vieille. Quand les autres me disent que j'ai du courage à mon âge, alors là, je me sens vieille, mais c'est à cause des autres. Je continue d'avancer pour leur montrer que ça peut aller.» Mais la solitude, loin d'être dénoncée, peut être mise en avant comme facteur en fin de compte stabilisant. «Je fais de la couture, le ménage, je pourrais avoir de l'aide, des fois je me dis :"Tu en aurais besoin." Mais je ne veux personne pour le moment, car sinon je resterais inactive, je me suis appris à être seule.»
Les pistes pour améliorer la situation ? Celles avancées par le rapport sont déjà connues et insuffisamment exploitées. En vrac :promouvoir l'échange intergénérationnel, amplifier les relations de voisinage, continuer à apprendre, renforcer les acquis du passé. «On s'aperçoit que les gens interrogés ont oublié leur histoire, comme s'ils avaient gommé leur vie», déplore un enquêteur. En 2050, 31 % de la population française aura plus de 60 ans (contre 20 % aujourd'hui). Un enjeu délaissé. Ce que pointe un sociologue : «La question de la solitude des personnes âgées est invisible sur l'agenda social.»
Citation nadia47 a écrit: C EST pour ca quil faut preserver ce lien qui nous unis nous et nos parents et ne pas les "jeter" comme le font les francais sans aucun remord
Oulala quelle généralisation! ... personnellement je connais certains français (d'origine européenne parce que nous aussi on est français ) pour qui les liens de la familles sont hyper importants ... et même plus que chez certains marocains.
L'étude se focalise sur les personnes agées ... mais franchement je ne serai pas étonnée si c'était aussi le cas d'une classe plus jeune de la population ... la solitude à mon avis est le mal du siecle
l'isolement ne touche pas uniquemnt les personne âgées , malgré que ça soit la tranche d'âge la plus concernés . et malheuresement c'est la société qui veut ça ,on ne tolére pas que tu soit différent ou invalide ... ce qui ne devrait pas exister. mais je crois que ce mal est bcp moins présent chez nous ( en tant que musulmans ),parce que les rapport familiaux sont sacrés , et que notre éducation est basé sur la solidarité ...
Salam Il n'ya ps mieux de lire souratte "Loukmane 3alyehi salam" dans le coran Voilà pour ce quisave lire l'Arbe Pour les autres je vais chercher si je te rouve en françawiya