Menu
Connexion Yabiladies Ramadan Radio Forum News
L'islam ne joue pas un rôle déterminant dans la propagation des troubles
T
6 novembre 2005 12:16
L'explosion d'une grenade lacrymogène dans une mosquée de Clichy a choqué les esprits mais un complot islamiste n'est pas à l'origine de la contagion.

C. G.
[06 novembre 2005]

Les violences urbaines en région parisienne sont-elles orchestrées par «un certain nombre d'agitateurs et de provocateurs», comme l'affirme le député maire UMP du Raincy (Seine-Saint-Denis) Éric Raoult, avant d'évoquer le spectre des «islamistes» ? Des islamistes radicaux qui se «sont saisis de cette opportunité pour attiser la haine et provoquer incidents et incendies», accuse Bruno Beschizza, secrétaire général de Synergie, le second syndicat d'officiers de police.


Il semble, selon les renseignements généraux, que «l'épisode de la mosquée» ait effectivement «choqué les milieux musulmans» et propagé une onde de révolte sans pour autant que des islamistes radicaux soient intervenus.


Dimanche soir, une grenade lacrymogène a explosé devant la salle de prière Bilal tenue par des Marocains à Clichy-sous-Bois, alors qu'une patrouille tentait de dégager, tout près de là, une voiture qui gênait son passage. Les policiers auraient ensuite insulté les femmes, et menacé de «raser la mosquée». Depuis, récits et rumeurs ont circulé très vite dans la vaste communauté musulmane de la ville puis dans les communes voisines où vivent souvent des proches. Les familles d'origine marocaine, d'Oujda et de Berkane, très nombreuses à Clichy, mais aussi à Aulnay-sous-Bois, se sont notamment téléphonées. La colère a gagné les adultes : «La base est très remontée», témoigne un responsable religieux d'Aulnay. «On a insulté l'islam et personne n'a encore demandé pardon, s'énerve Mourad. Si il y avait eu des gaz lacrymogène dans une église ou une synagogue, Sarkozy serait allé sur place s'excuser.»


Pour marquer leur mécontentement, les fidèles de la mosquée qui appartient à la fédération marocaine (Fédération nationale des musulmans de France) ont insisté pour que le responsable dépose plainte. Mais ils ont aussi joué, sur le terrain, les pacificateurs, en appelant à l'islam, au retour au calme. Mardi soir, plusieurs dizaines de pratiquants sont descendus dans les rues pour tranquilliser les jeunes, dans une démonstration de pouvoir explicite. De leur côté, «les islamistes radicaux ont plutôt intérêt à ce que le calme revienne, pour agir tranquillement», analyse Alain Bauer, président de l'Observation national de la délinquance. Les cités de Seine-Saint-Denis où l'islam radical est bien implanté n'ont d'ailleurs pas flambé.



k
6 novembre 2005 13:05
ne nous énervons pas, ne nous énervons pas!!! Ils en pas marre ces ... de tout mettre sur notre dos!!!

Montrons le bonne exemple et au plus vite pour les contrer
 
Emission spécial MRE
2m Radio + Yabiladi.com
Facebook