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L'INFIDELITé à de la popularité
B
25 décembre 2006 20:23
Salam aalikoum


L'INFIDÉLITÉ TOUJOURS POPULAIRE


Si les gens se laissent encore séduire par les films sur l’infidélité, ce n’est pas sans raison.
« C’est soit parce qu’ils l’ont subie, soit parce qu’ils s’y sont adonnés. »


C’est du moins ce que prétend Nancy Meyers, productrice de la nouvelle comédie romantique, Les Vacances (The Holiday), le plus récent film à faire de l’adultère son leitmotiv.




Qu'en pensez vous moody smiley
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
25 décembre 2006 20:26
la souite


[www.canoe.com]




Vacances, qui est d’une audacieuse légèreté toute hollywoodienne, sortira sur les écrans le 8 décembre. Ses deux héroïnes cocufiées - Cameron Diaz et Kate Winslet, qui, sous le coup d’une impulsion ont échangé leur maison pour revaloriser leur relation – tombent immanquablement amoureuses de deux hommes du genre trop-beau-pour-être-vrai, qui les apprécient et les comprennent comme jamais leurs anciens copains n’ont su le faire. Bon nombre des films qui reposent sur une intrigue similaire ne sont pas, vaut-il la peine de le préciser, aussi optimistes.

Les enfants de chœur, un autre film mettant en vedette Kate Winslet, dont la sortie était aussi prévue cet automne, est un excellent exemple. Dans ce drame, qui dresse un portrait à glacer le sang des dysfonctions conjugales, elle séduit le mari de Jennifer Connelly (Patrick Wilson).

« Les gens seront toujours fascinés par les relations, mais c’est par hasard que je tiens un rôle dans deux films de ce genre cette année, affirme Kate Winslet qui, dans sa vie, est mariée au réalisateur de Beauté américaine, Sam Mendes. »

Également familier avec la douloureuse et épineuse question de l’infidélité, Jude Law, qui donne la réplique à Kate Winslet dans Les vacances, sera également sur les écrans le mois prochain dans Breaking and Entering, du réalisateur Anthony Minghella (Le Patient anglais). Un film dans lequel il incarne un architecte londonien qui s’éloigne de Robin Wright Penn. Il s’agit d’un rôle atypique pour Jude Law dont les antécédents cinématographiques de coureur de jupons incluent Alfie, mais qui, dans Les Vacances, plutôt que d’interpréter un don Juan tient le rôle de l’Anglais type qui courtise la droguée du travail meurtrie qu’incarne Cameron Diaz.


Quant à la probabilité que personne n’ose jamais tromper Cameron Diaz, Nancy Meyers soutien que cela ne demande pas un si grand effort d’imagination.


« On voit ces couples et elles (les épouses ou les copines) sont absolument splendides ou adorables, mais cela leur arrive aussi. Ce (les films sur l’infidélité) sont le reflet de la vraie vie, c’est cela qui intéresse les gens. »


Dans cette optique, nous avons dressé un palmarès des 10 films d’adultère les plus mémorables. Notre numéro 1? Un thriller qui a tenu en haleine et terrifié toute une génération d’aspirants à l’infidélité par son récit édifiant relatant l’histoire d’un homme heureux en ménage s’étant laissé tenter par une aventure, d’abord inoffensive, mais qui a vite tourné au cauchemar; appels anonymes, grossesses-surprises, lapins bouillis.


Mais commençons plutôt par la 10e position…



10. LE FACTEUR SONNE TOUJOURS DEUX FOIS : Le roman policier, datant de 1934, de James M. Cain a été porté à l’écran à deux reprises, la plus récente remontant à 1981. Dans cette version, Jack Nicholson incarne un vagabond qui prend des libertés avec l’épouse (Jessica Lange) du propriétaire d’un petit restaurant de la Californie rurale. Bien que le scénario soit aussi glamour qu’un bain de boue et à peu près aussi romantique, il n’en demeure pas moins admirablement exécuté.



MENTION HONORABLE : L’hilarant et poignant premier long métrage des frères Coen, Sang pour sang, réalisé en 1984, un film néo-noir dans la tradition de Cain et Dashiell Hammett et dans lequel rien — ni les secrets et surtout pas les cadavres — ne reste enfoui très longtemps dans la chaleur du Texas.



9. LA TEMPÊTE DE GLACE : Vous vous doutiez bien que nous n’allions pas omettre d’inclure un tel film à notre palmarès. L’action de ce drame de 1997, réalisé par Ang Lee, se déroule en 1973 et s’articule autour d’une catastrophe naturelle éventuellement meurtrière et des vies tordues et tumultueuses de deux familles dont l’effondrement culmine en une nuit d’expérimentation sexuelle. Ang Lee aborde ce sujet plutôt sordide avec une froideur clinique des plus convaincantes.



8. LE CALMAR ET LA BALEINE : Une cascade de rires grinçants ponctue ce long métrage caustique de Baumbach, qui allie adultère, divorce et nouvelles liaisons, un mélange explosif auquel sont mêlés deux enfants dans le New York des années 1980. Jeff Daniels, dans l’une de ses meilleures interprétations, et Laura Linney incarnent Bernard et Joan Berkman, deux résidents de Brooklyn et parents de Walt et de Frank, respectivement âgés de 16 et de 12 ans. La féroce compétition qui s’est installée entre les époux (tous deux écrivains) mène rapidement au divorce, et Walt et Frank se retrouvent tiraillés entre leurs parents, ne sachant plus lequel des deux favoriser. Impassible, amère et pourtant empreint d’une tendresse peu commune.



7. À LA DÉRIVE : L’indécrottable coureur de jupons interprété par Thomas Haden Church exalte cette sério-comédie, mettant en scène deux hommes d’âge moyen, relativement bons à rien qui, pendant une semaine, cavalent le territoire gorgé de soleil des vignobles californiens. Thomas Haden Church – le meilleur-ami-sur-le-point-de-se-marier dénué de sens moral voit en ce périple l’occasion rêvée de s’envoyer le maximum de femmes — fournit un yin opportun au yang languissant de Paul Giamatti. Alors qu’un film plus général se serait probablement achevé sur une scène montrant Church qui se fait prendre (ou se confesse), Alexander Payne n’en fait rien. Des cœurs sont brisés, du sang est versé et une voiture est complètement démolie. En définitive, À la dérive a l’audace de laisser ses tromperies porter leurs fruits.



6. CASABLANCA : Hollywood a toujours cherché à refaire ce film (avec Kevin Costner dans le rôle de Rick? Et pourquoi pas Will Smith?). Par contre, on pourrait croire que l’industrie est mystifiée par la fin douce-amère et la dure réalité selon laquelle, de nos jours, pour les jeunes, la définition d’une tragédie romantique se résume à l’idylle entre Britney Spears et Kevin Federline. Très bien. Continuez à y penser… Cela me convient, tant que le film de 1942, le seul et - toujours - unique, demeure intact et à la portée des amateurs éclairés qui continueront, plus de 60 ans plus tard, à être emportés par ce récit épique où il est question d’amour perdu, ravivé, puis sacrifié. Le film, qui se déroule pendant la Deuxième Guerre mondiale dans la ville de Casablanca (Maroc), met en vedette Humphrey Bogart dans la peau de Rick Blaine, un propriétaire de bar qui doit confronter un magnifique fantôme de son passé, Ilsa Lund (Ingrid Bergman). Son dilemme? Elle a besoin de son aide. Ou, plus particulièrement, son mari, un membre de la résistance qui fuit les Nazis, en a besoin.



5. LE FIÈVRE AU CORPS : Certains fanatiques peuvent reléguer ce film néo-noir de Lawrence Kasdan (1981) au rang de pacotille stylisée sans but calquée sur le classique de Billy Wilder, « Assurance sur la mort ». Par contre, le mystère érotique de Kasdan ne constitue pas que la somme de ses influences, ce que prouve le travail brillant de William Hurt et de Kathleen Turner, alors au sommet de leur puissance aguichante. « Vous n’êtes pas trop intelligent, n’est-ce pas? de ronronner Kathleen Turner, dans son rôle de femme fatale mariée, tout en étudiant Hurt, cet avocat louche, mais fade. C’est ce que j’aime chez un homme. »



4. LE TEMPS DE L’INNOCENCE : On le qualifie de film le moins violent de Martin Scorsese – une prouesse réalisée sans qu’aucune goutte de faux sang n’ait giclé et qu’aucune tête n’ait été broyée. Impossible, dites-vous? Vous n’avez qu’à voir comment Scorsese met en scène la lutte psychologique menée par l’élite sociale, dans les années 1870, dans la vieille ville de New York. Daniel Day-Lewis, gagnant d’un Oscar, personnifie Newland Archer, un homme déchiré entre un mariage sûr avec la guindée May Welland (Winona Ryder) et sa passion pour la comtesse Ellen Olenska (Michelle Pfeiffer). Seul un film peuplé de personnages si intériorisés et cloués par l’émotion peut rendre aussi érotique la description de la scène où Daniel Day-Lewis dénude Michelle Pfeiffer d’un simple gant. C’est pourtant très érotique — pas parce qu’on y voit la moindre chair, mais parce que le film montre la fragilité crue des désirs les plus secrets et les plus irréalistes des personnages.



3. LA GARÇONNIÈRE : Dans cette comédie de moeurs de Billy Wilder (1960), Jack Lemmon incarne un arriviste professionnel qui gravit rapidement les échelons et se dirige tout droit vers un bureau plus grand. Pourquoi? Parce qu’il laisse ses supérieurs utiliser son appartement pour leurs rendez-vous extraconjugaux. Les problèmes commencent lorsqu’il s’éprend de la maîtresse de son patron (Shirley MacLaine). C’est le plus acerbe des films de Wilder et, par conséquent, le plus optimiste.



2. LE PATIENT ANGLAIS : Il s’agit d’une adaptation somptueuse et sensuelle, réalisée par Anthony Minghella et sortie en 1996, de la nouvelle saluée par la critique de Michael Ondaatje. Le film met en vedette Ralph Fiennes dans la peau d’un chercheur qui devient obsédé par une belle femme mariée (Kristin Scott Thomas) lors d’une expédition dans le désert du Sahara, avant la Deuxième Guerre mondiale. L’idylle compulsive, insouciante et déchirante qui s’ensuit finit par consumer les deux amants et de nombreux innocents dans son sillage, un résultat que laissait présager une réplique du genre « le cœur est un organe de feu ».



1. LIAISON FATALE : Lorsque le drame psychologique d’Adrian Lyne est sorti en 1987, la femme au couteau (personnifiée par Glenn Close) – occupée à tourmenter un avocat marié (Michael Douglas) après une aventure occasionnelle — représentait plus qu’une simple femme méprisée. Dans un exemple plutôt fortuit qu’opportun, elle a également servi de métaphore pour parler du SIDA – maladie alors relativement nouvelle, susceptible de vous tuer si vous couchez avec la mauvaise personne. En réveillant les peurs de chaque homme marié ayant déjà frayé avec la notion de vagabondage, Liaison fatale est naturellement devenu un phénomène. Évidemment, il n’en aurait pas été ainsi si le film même ne s’était pas amené comme une secousse, avec son effet électrisant – que l’on doit à la direction de Lyne et aux performances saisissantes de Douglas, de Close et, dans le rôle de la femme trompée de Douglas, d’Anne Archer.








ps: sans oublié "les femmes au foyer desesperées"
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
B
25 décembre 2006 20:30
Salam aalikoum



sans oubliez la press à scandale qui n'hesite pas à égailler votre curiosité sur l'infidelité des stars....




est ce une maniere de minimiser cette pratique perplexe
[b]Plus rien ne m'étonne[/b]
K
26 décembre 2006 04:38
Je crois qu'en effet, que ce soit voulu oula lla, à force d'en voir, certaines gens y voient de la banalité. C'est très malheureux, car on voit ainsi bien des principes faire les frais de la rigolade, parce qu'ils sont passés au rang du ridicule.
C
26 décembre 2006 19:33
Salam smiling smiley,

Ya qu a voir les sujets sur le yab,c pas vraiment different de hollywood. Apres Bollywood, voici Yallyhood tongue sticking out smiley
a
27 décembre 2006 12:00
Citation
Bass a écrit:
Salam aalikoum


L'INFIDÉLITÉ TOUJOURS POPULAIRE


Si les gens se laissent encore séduire par les films sur l’infidélité, ce n’est pas sans raison.
« C’est soit parce qu’ils l’ont subie, soit parce qu’ils s’y sont adonnés. »


C’est du moins ce que prétend Nancy Meyers, productrice de la nouvelle comédie romantique, Les Vacances (The Holiday), le plus récent film à faire de l’adultère son leitmotiv.




Qu'en pensez vous moody smiley

c'est n'importe quoi !!
si tu regardes un film d'horreur massacre à la tronçonneuse ? c'est aussi parcequ'on l'a subie ou qu'on s'y est adonné ??
s
27 décembre 2006 14:08
Les films reflètent la realité. Parfois la realité dépasse même la fiction.
 
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