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L’homme aux Khobzatayne ( deux pains )
F
21 août 2020 16:47
Salam à toutes et à tous,
L’homme aux Khobzatayne ( deux pains ).


Il est arrivé à un des grands Savants une petite histoire. Son père était un homme riche à Bagdad. En mourant, il laissa un bel héritage à son fils qui ne l’a pas fructifié.

Ce grand Savant n’était pas attiré par les biens de ce monde. Ce qui l’intéressait c’était la science, l’apprentissage, la spiritualité…

Un jour, alors qu’il n’avait presque plus rien pour nourrir ses enfants, il s’en alla à la Mosquée avec l’idée qui murissait de vendre sa maison pour subvenir aux besoins de sa famille.

En passant devant un homme d’apparence pieuse à qui il a exposé son problème, ils se sont mis à marcher vers le magasin de ce dernier qui donna au Savant deux morceaux de pains ronds avec du miel entre les deux.

Il lui dit prends d’abord ça pour ta famille, et réfléchit à ce que tu souhaites faire à savoir vendre ta maison ou pas.

Le Savant prit le pain et pendant son trajet vers la maison et alors qu’il tenait son pain dans la main, il croisa le chemin d’une femme avec son fils d’apparence affamés. Le Savant remarqua le regard perçant du petit vers son pain.

Et alors, que ses propres enfants sont aussi affamés que ce petit, le Savant saisit l’occasion qui lui a été présenté pour offrir tout ce dont il avait à cette femme et à son petit. Il leur donna son pain que la femme a pris non sans surprise car à cette époque les conditions étaient rudes, la misère était générale et la générosité se faisait rare.

Il rentra chez lui bredouille, et constata encore une fois l’état de sa famille. L’un d’eux lui suggère d’aller au marché pour voir si quelqu’un serait intéressé par la maison. Il erra un peu dans les ruelles en se dirigeant vers le marché et rencontra encore le pieux qui lui avait donné le pain.

Le pieux lui demande s’il avait vendu sa maison, le Savant répond que non. Le pieux lui demande : Que se passe-t-il alors chez toi ? Le Savant répond : Rien n’a changé.

Le pieux insista : Mais si, j’ai vu des chameaux devant chez toi. Le Savant retourna, pressé chez lui, et en arrivant devant, il vit un troupeau de chameaux transportant énormément d’objets et de marchandises.

Le Savant demanda à leurs propriétaires s’ils étaient des invités et ce qu’ils voulaient devant cette maison. Il lui ont répondu qu’un homme leur avait prêté de l’argent à Khorassane ( Iran ), et qu’ils ont commercé avec cet argent pendant 30 ans, et lorsqu’ils ont su que ce Savant était le fils de cet homme riche, ils lui ont dit voici ton argent ( capital que nous a versé ton père ), et tes bénéfices ( sur les ventes ), et voici ton cadeau en guise de reconnaissance. ( Principe de Al Mucharaka ou Al Wakala ).

Et voilà que n’importe qui se serait empressé de se réjouir, en pensant qu’Allah a soulagé sa peine en le couvrant de bienfaits. Et si quelqu’un devait penser légitimement de la sorte, c’était bien lui, le Savant, pieux, œuvrant pour le bien, transmettant ses connaissances…
F
21 août 2020 16:47
Mais le Savant lui, a pris peur. Il s’est dit que la récompense du pain offert eut été peut-être accélérée ici-bas.

Il s’est mis en retrait pour pleurer, par crainte de faire partie de ceux à qui tout a été activé ici-bas, en fonction de leurs envies, et que par conséquent, il ne leur serait rien réservé dans l’au-delà.

La nuit venue, pendant son sommeil il fit un rêve dans lequel il voit sa propre résurrection devant Allah. Il voit la balance des actes. Il voit aussi, ses mauvaises et ses bonnes actions.
Lorsque les mauvaises actions se sont présentées à la balance, son cerveau a failli flancher par crainte. C’est alors que les Anges se sont mis à rajouter quelques bonnes actions par ci, et quelques autres par-là, et tout cela sous sa présence, le cœur lourd de peur.

Alors qu’à peine la balance semblait s’équilibrer. Il a été demandé s’il lui restait des mauvaises actions à rajouter sur la balance. Les Anges s’occupant des péchés ont répondu non. Ensuite, Il a été demandé s’il lui restait des bonnes actions, les Anges s’occupant des bonnes ont répondu oui : une : Deux pains avec du miel.

Lorsqu’ils ont mis ces deux pains sur la balance, celle-ci a basculé d’un coup vers le côté positif. C’est là qu’il réalisa que ce pain a été plus lourd que plusieurs grandes actions qu’il avait entrepris comme Hajj, Aumône…

Étonné devant ce constat, il avait du mal à comprendre et a demandé à voir et à savoir pourquoi. Il lui a été répondu de regarder en personne dans le Livre.

Alors il regarda dans le Livre ses bonnes actions, et c’est alors qu’il découvrit que derrière chaque grande action qu’il avait entreprise ( Hajj, Aumône… ) il y’avait une envie / intérêt personnel enfoui ou invisible dans son cœur. Il ne la faisait pas totalement et strictement pour Allah, il y avait toujours un petit avantage aussi minime soit-il pour sa propre personne ( un titre, un bien, un compliment recherché … ).

Cette envie diminuait la valeur de l’action, et son poids dans la balance auprès d’Allah. Car elle ne Lui était pas exclusivement destinée.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire de Hajj ou d’Aumône, ou que le pain est plus lourd que telle ou telle chose. Cela veut dire qu’au-delà des actions d’apparence bienveillantes, c’est aussi et surtout une affaire de cœur et de loyauté envers Allah ( Ikhlass ).
F
21 août 2020 16:49
Je vous donne, entre parenthèses, quelques indices pour reconnaitre une Ro’ya Saliha, d’un rêve qui n’a aucune valeur :

1 – Le rêve ne doit rien contredire en Islam. Si dans ton rêve le péché devient halal, et le le halal devient haram, ce n’est pas une Ro’ya Saliha. Il faut que les lois de l’Islam ( Char3 ) soient respectées.

2 – Que ce rêve soit clair et mémorisé en entier sans coupure. Si tu te rappelles d’un morceau et que tu n’es pas sûr d’un autre, ce n’est pas une Ro’ya Saliha.

3 – Ce rêve ne doit pas contenir ce qui contredit la raison. Si tu rêves que ta tête est coupée et que tu es entrain de courir après, ce n’est pas une Ro’ya Saliha. Avec quoi vas-tu voir ta tête pour la courser si elle est coupée ?

4 – Et enfin si le rêve comporte des désirs physiques ( érotiques … ), ce n’est pas une Ro’ya Saliha.
F
21 août 2020 16:50
Dans cette histoire il s’agit de pain et de miel, mais ce bout de pain est partout dans notre vie, il peut-être entre un mari et sa femme, entre une femme et les enfants de son mari, entre une personne et ses beaux-parents...

Lorsque vous abandonnez ce qui vous appartient de droit, une chose dont vous avez cruellement besoin, au profit d’un autre qui exprime aussi un besoin urgent en le faisant uniquement et strictement pour Allah sans attendre une reconnaissance ou un merci, sans le raconter, et sans croire que vous avez décroché la lune, vous détiendrez votre bout de pain.

Avec une vision pareille, vous vous comportez directement avec le Maître. La personne en face de vous n’existe plus, celle qui vous fait du mal, celle qui vous vole, celle qui parle dans votre dos, ou celle qui vous insulte… Le seul impact qu’elle aura sur vous, est celui de vous permettre d’utiliser son besoin, son mal… pour avoir votre bout de pain auprès d’Allah. Elle n’est qu’un outil, dont il faut se réjouir d’un côté, et s’empresser de saisir de l’autre.

Vous serez alors doublement gagnants, vous serez privilégiés ici-bas, aimés par Allah, et donc forcément par les gens, lorsque vous tendrez vos mains vous serez exaucés, vous gagnerez toujours à la fin car vos intérêts sont supérieurs à ceux de la majorité des gens.

Vous visez l’au-delà lorsque la plupart des intérêts éphémères. Autant vous dire que vous ne verrez plus la vie de la même manière. Et puis, vous serez aussi gagnants là-haut car vos actions des plus petites aux plus grandes seront plus pures et pèseront plus lourds.

Évidemment, il faut avoir la foi. Les bonnes actions sans foi ne seront d’aucune utilité devant Allah. Ceux qui ne connaissent pas Allah, leurs bonnes actions ne Lui sont jamais destinées. Elles sont plutôt entreprises pour un intérêt ou un bénéfice immédiat qu’il soit matériel ou non.
F
21 août 2020 16:51
Le cousin du père d’Abou Bakr ( rLa ) Abdullah Bno Jud3ane était parmi les plus généreux de Quraych dans la période anté islamique ( Jahiliya ). Il faisait partie de la tribu de Banu Taym déjà connue pour sa générosité envers les pauvres. Lui était le plus généreux d’entre cette tribu. Il ne disait jamais non à un nécessiteux et offrait beaucoup de choses. Lorsqu’il recevait des invités qu’il ne connaissait pas, il ne leur demandait pas ce qu’ils voulaient, il leur montrait ce qu’il avait et leur disait prenez ce que vous voulez, et laissez ce dont vous ne voulez pas.

Aîcha ( rLa ) avait demandé au Prophète asws si la générosité de son grand cousin lui servirait dans l’au-delà car il n’est pas mort Musulman. Le Prophète a répondu que non cela ne lui servira à rien dans l’au-delà, car il n’a jamais demandé à Allah de lui pardonner ses péchés le jour du jugement dernier. ( Muslim )

Et le Coran confirme : S9 V54 : Ce qui empêche leurs dons d'être agréés, c'est le fait qu'ils n'ont pas cru en Allah et Son messager, qu'ils ne se rendent à la Salat que paresseusement, et qu'ils ne dépensent (dans les bonnes œuvres) qu'à contrecœur.

Aussi :

S25 V21-23 : Et ceux qui n'espèrent pas Nous rencontrer disent: « Si seulement on avait fait descendre sur nous des Anges ou si nous pouvions voir notre Seigneur ! » En effet, ils se sont enflés d'orgueil en eux-mêmes, et ont dépassé les limites de l'arrogance.
22 Le jour où ils verront les Anges, ce ne sera pas une bonne nouvelle, ce jour-là, pour les injustes, ils (les Anges) diront: « Barrage totalement défendu » !
23 Nous avons considéré l'œuvre qu'ils ont accomplie et Nous l'avons réduite en poussière éparpillée.


Dans un autre registre parallèle, Un Hadith d’Abou Barda rapportant que lorsqu’Abou Moussa Al Ach3ari était mourant, il a dit à son fils de se rappeler l’histoire de l’homme du pain.

Ce vieil homme connu pour avoir adoré son Dieu pendant 70 ans, a été éprouvé par l’embellissement de Satan des charmes d’une femme avec laquelle il a passé 7 jours et 7 nuits.

Après avoir réalisé son erreur il est sorti de chez elle cherchant à se repentir. Il passa la nuit en compagnie d’un groupe de pauvres, à qui on avait l’habitude de leur donner du pain le soir. Ce soir-là, le nombre de pain prévu d’habitude n’a pas suffi.

Et ce vieil homme s’est vu offrir le pain d’un autre qui n’a rien reçu ce soir-là.

Lorsqu’il l’a su, le vieil homme a redonné son pain à celui qui devait le recevoir. Au matin, le vieil homme ne se réveilla pas.

Et lorsque les 70 années passées à adorer se sont mises sur la balance contre les 7 jours et les 7 nuits passés en compagnie de la femme, ce sont les 7 jours et les 7 nuits qui ont pesé. Mais lorsque les 7 jours et les 7 nuits se sont mises contre le pain donné la veille de sa mort, c’est le pain qui avait pesé plus lourd.

Il ne faut donc pas sous-estimer les petites bonnes actions. Ni sur estimer les grandes. Ce qu’il faut, c’est de nettoyer notre intention en se débarrassant de tout intérêt, tout bénéfice, toute recherche de reconnaissance, tout ce qui pourrait nous avantager grâce à nos bonnes actions afin de les garder intactes le jour où l’on aura le plus besoin. Ne pas les gâcher, ne pas les raconter, ne pas s’en vanter, ne pas les rappeler aux bénéficiaires, ne pas les utiliser en sa faveur… Et les faire uniquement pour Allah en les oubliant.
F
21 août 2020 16:53
D'après Abou Houreira (qu'Allah l'agrée), le Prophète (que la prière d'Allah et Son salut soient sur lui) a dit: « Certes les premiers des hommes qui seront jugés le jour du jugement seront:

- Un homme qui est mort en martyr. Il sera apporté et Allah lui fera reconnaître ses bienfaits sur lui et il les reconnaitra. Il va dire: Et qu'à tu fais avec ces bienfaits ?
Il va dire: J'ai combattu pour toi jusqu'à ce que je meurs en martyr.
Allah va dire: Tu mens, tu as plutôt combattu pour que l'on dise que tu étais courageux et cela a été dit.
Ensuite Allah va ordonné qu'il soit traîné sur son visage jusqu'à ce qu'il soit jeté dans le feu.

- Un homme qui a appris la science, l'a enseigné et a lu le Coran. Il sera apporté et Allah lui fera reconnaître ses bienfaits sur lui et il les reconnaitra. Il va dire: Et qu'à tu fais avec ces bienfaits ?
Il va dire: J'ai appris la science, je l'ai enseigné et j'ai lu le Coran tout cela pour toi.
Allah va dire: Tu mens, tu as plutôt appris la science pour que l'on dise que tu es un savant et tu as lu le Coran pour que l'on dise que tu es un lecteur et tout cela a été dit.
Ensuite Allah va ordonné qu'il soit traîné sur son visage jusqu'à ce qu'il soit jeté dans le feu.

- Un homme à qui Allah a accordé ses largesses et à qui il a donné de tous les types de biens. Il sera apporté et Allah lui fera reconnaître ses bienfaits sur lui et il les reconnaitra. Il va dire: Et qu'à tu fais avec ces bienfaits ?
Il va dire: Il n'y a pas une seule chose dans laquelle tu aimes que l'on dépense sans que je n'y ai dépensé pour toi.
Allah va dire: Tu mens, tu as plutôt dépensé pour que l'on dise que tu es généreux et cela a été dit.
Ensuite Allah va ordonné qu'il soit traîné sur son visage jusqu'à ce qu'il soit jeté dans le feu ».
(Rapporté par Muslim dans son Sahih n°1905)

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال النبي صلى الله عليه و سلم : إنَّ أولَ الناسِ يُقضى يومَ القيامَةِ عليه ، رجُلٌ استُشهِد. فأتى به فعرَّفه نِعَمَه فعرَفها. قال: فما عمِلتَ فيها ؟ قال: قاتَلتُ فِيكَ حتى استُشهِدتُ. قال: كذَبتَ. ولكنَّكَ قاتَلتَ لِأَنْ يُقالَ جَريءٌ. فقد قيل. ثم أمَر به فسُحِب على وجهِه حتى أُلقِيَ في النارِ. ورجُلٌ تعلَّم العِلمَ وعلَّمه وقرَأ القرآنَ. فأُتِي به. فعرَّفه نِعَمَه فعرَفها. قال: فما عمِلتَ فيها ؟ قال: تعلَّمتُ العِلمَ وعلَّمتُه وقرَأتُ فيكَ القرآنَ. قال: كذَبتَ ولكنَّكَ تعلَّمتَ العِلمَ لِيُقالَ عالِمٌ. وقرَأتُ القُرآنَ لِيُقالَ هو قارِئٌ. فقد قيل. ثم أمَر به فسُحِبَ على وجهِه حتى أُلقِي في النارِ. ورجُلٌ وسَّع اللهُ عليه وأعطاه مِن أصنافِ المالِ كلِّه. فأتَى به فعرَّفه نِعَمَه فعرَفها. قال: فما عمِلتَ فيها ؟ قال: ما ترَكتُ مِن سبيلٍ تُحِبُّ أنْ يُنفَقَ فيها إلَّا أنفَقتُ فيها لكَ. قال: كذَبتَ. ولكنَّكَ فعَلتَ لِيُقالَ هو جَوَادٌ. فقد قيل. ثم أمَر به فسُحِب على وجهِه. ثم أُلقِي في النارِ
(رواه مسلم في صحيحه رقم ١٩٠٥


Rahimaka Llah Ya Aba Horayra, Wa radiya Llaho Anka wa Aradak.
Salam.
21 août 2020 17:13
Quel est le nom de ce grand savant?
21 août 2020 17:21
Salam,

بارك الله فيك
J
21 août 2020 17:35
Salam aleykum
Merci bcp pour ce joli partage.
Citation
Frèrdogan a écrit:
Mais le Savant lui, a pris peur. Il s’est dit que la récompense du pain offert eut été peut-être accélérée ici-bas.

Il s’est mis en retrait pour pleurer, par crainte de faire partie de ceux à qui tout a été activé ici-bas, en fonction de leurs envies, et que par conséquent, il ne leur serait rien réservé dans l’au-delà.

La nuit venue, pendant son sommeil il fit un rêve dans lequel il voit sa propre résurrection devant Allah. Il voit la balance des actes. Il voit aussi, ses mauvaises et ses bonnes actions.
Lorsque les mauvaises actions se sont présentées à la balance, son cerveau a failli flancher par crainte. C’est alors que les Anges se sont mis à rajouter quelques bonnes actions par ci, et quelques autres par-là, et tout cela sous sa présence, le cœur lourd de peur.

Alors qu’à peine la balance semblait s’équilibrer. Il a été demandé s’il lui restait des mauvaises actions à rajouter sur la balance. Les Anges s’occupant des péchés ont répondu non. Ensuite, Il a été demandé s’il lui restait des bonnes actions, les Anges s’occupant des bonnes ont répondu oui : une : Deux pains avec du miel.

Lorsqu’ils ont mis ces deux pains sur la balance, celle-ci a basculé d’un coup vers le côté positif. C’est là qu’il réalisa que ce pain a été plus lourd que plusieurs grandes actions qu’il avait entrepris comme Hajj, Aumône…

Étonné devant ce constat, il avait du mal à comprendre et a demandé à voir et à savoir pourquoi. Il lui a été répondu de regarder en personne dans le Livre.

Alors il regarda dans le Livre ses bonnes actions, et c’est alors qu’il découvrit que derrière chaque grande action qu’il avait entreprise ( Hajj, Aumône… ) il y’avait une envie / intérêt personnel enfoui ou invisible dans son cœur. Il ne la faisait pas totalement et strictement pour Allah, il y avait toujours un petit avantage aussi minime soit-il pour sa propre personne ( un titre, un bien, un compliment recherché … ).

Cette envie diminuait la valeur de l’action, et son poids dans la balance auprès d’Allah. Car elle ne Lui était pas exclusivement destinée.

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas faire de Hajj ou d’Aumône, ou que le pain est plus lourd que telle ou telle chose. Cela veut dire qu’au-delà des actions d’apparence bienveillantes, c’est aussi et surtout une affaire de cœur et de loyauté envers Allah ( Ikhlass ).
Y
21 août 2020 17:38
Merci pour votre partage
p
21 août 2020 19:56
Baarak Allahu Fiik pour ce partage,



Modifié 1 fois. Dernière modification le 21/08/20 20:04 par plume rose.
C
22 août 2020 01:33
Il y a un morceau de ce rappel, qui m'a particulièrement touchée.

À voir mtn, si la force de l'appliquer pourra suivre.

Merci Welcome
لا تحزن تفاءَل هو اللّه يرضيك توكل على اللّه يهديك النّجاح لا ترجو سواه حي على الفلاح هيا هيا الى الله
F
22 août 2020 02:05
C’est la partie que l’on souhaite tous pouvoir appliquer machinalement.

Alors on y arrive pas toujours car les mauvais réflexes prennent parfois le dessus.

Mais lorsqu’on comprend ce qu’on souhaite atteindre, et que l’on est convaincu par la bonne démarche, il y’a cette force invisible qui te remet sur les rails et te pousse à rechercher cette hauteur et ce désintérêt.

Certains y arrivent par excès de confiance et d’autres en se résignant et suivant les situations c’est aussi un mix entre les 2. Un coup on décide, un coup on subit mais la direction reste la même : l’exclusivité Divine dans tout acte et tout but.

En fonction des épreuves, les banaliser dans la mesure du possible, relativiser en prenant le plus de recul possible me semble être une constance très utile.


Citation
********** a écrit:
Il y a un morceau de ce rappel, qui m'a particulièrement touchée.

À voir mtn, si la force de l'appliquer pourra suivre.

Merci Welcome
C
22 août 2020 09:47
Alors on y arrive pas toujours car les mauvais réflexes prennent parfois le dessus. 

Je dirais même souvent.

Mais lorsqu’on comprend ce qu’on souhaite atteindre, et que l’on est convaincu par la bonne démarche, il y’a cette force invisible qui te remet sur les rails et te pousse à rechercher cette hauteur et ce désintérêt. 

Que Dieu nous permette d'atteindre cet état et que cette façon de réfléchir devienne innée.

En fonction des épreuves, les banaliser dans la mesure du possible, relativiser en prenant le plus de recul possible me semble être une constance très utile.

Ça tu peux essayer de le faire lorsque la colère descend. Tant qu'elle est encore dans son état maximal tu ne peux rien faire.


Merci pour ton message, c'est à lire et relire inshaAllah.
Citation
Frèrdogan a écrit:
C’est la partie que l’on souhaite tous pouvoir appliquer machinalement.

Alors on y arrive pas toujours car les mauvais réflexes prennent parfois le dessus.

Mais lorsqu’on comprend ce qu’on souhaite atteindre, et que l’on est convaincu par la bonne démarche, il y’a cette force invisible qui te remet sur les rails et te pousse à rechercher cette hauteur et ce désintérêt.

Certains y arrivent par excès de confiance et d’autres en se résignant et suivant les situations c’est aussi un mix entre les 2. Un coup on décide, un coup on subit mais la direction reste la même : l’exclusivité Divine dans tout acte et tout but.

En fonction des épreuves, les banaliser dans la mesure du possible, relativiser en prenant le plus de recul possible me semble être une constance très utile.
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