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L'Etat, c'est Carla et Valeria
14 octobre 2008 17:57
Pour le quotidien de centre gauche romain Il Riformista, le rôle des sœurs Bruni dans le refus de Nicolas Sarkozy d'extrader l'ancienne terroriste Marina Petrella relève de l'absolutisme.

Depuis trois lustres, la vulgate antiberlusconienne attribue au Cavaliere et à sa cour les pires dérives, y compris celle d'un népotisme élargi aux maîtresses présumées hissées au pouvoir. Et pourtant, dans la galerie des lieux communs à l'encontre le chef du gouvernement italien, les critiques du berlusconisme ne trouveront jamais une scène qui puisse rappeler, même de loin, celle à laquelle on a assisté dimanche dernier en France lorsque la femme d'un président de la République rend visite à une terroriste malade pour lui annoncer joyeusement : "J'ai un message de la part de mon mari, vous ne serez pas extradée." Oui, il s'agit de la soudaine volte-face transalpine au sujet de l'extradition de Marina Petrella, membre des Brigades rouges, dû aux pressions exercées sur Nicolas Sarkozy par son épouse Carla Bruni et sa belle-sœur Valeria. Un revirement sans précédent dans les relations entre les deux pays, voire dans l'ensemble du droit international, et qui autorise dorénavant les sœurs Bruni – pardon, la famille Bruni, y compris la maman qui suit sa fille dans les voyages officiels – à prononcer solennellement : L'Etat, c'est nous*. La reine Carla ou le Roi-Soleil.

Pour convaincre Nicolas Sarkozy, la famille Bruni a utilisé des raisons humanitaires. "On ne pouvait pas laisser mourir cette femme", a-t-on pu entendre. Olga D'Antona, veuve d'un juriste assassiné par les Brigades rouges en 1999 et militante de gauche, a répondu justement que c'est "une décision d'autant plus inacceptable que l'Etat italien ne torture personne". Certes, les pressions morales de la famille italienne arrivée à l'Elysée trouvent leurs racines dans la doctrine Mitterrand. [En 1985, le président François Mitterrand s'engagea à ne pas extrader les anciens activistes et terroristes italiens d'extrême gauche ayant rompu avec leurs engagements pris lors des "années de plomb".] Mais ce qui s'est passé le 12 octobre va au-delà. Une décision prise entre deux Etats souverains (l'extradition de Marina Petrella) a été remise en cause par la femme du président. Où est donc la grandeur* française ? Avec cette volte-face, la France se précipite dans une petitesse digne d'une monarchie absolue. En définitive, Nicolas Sarkozy, au lieu de se comporter en président, s'est comporté en mari.

* En français dans le texte.

Source : [www.courrierint.com]
L
14 octobre 2008 18:36
je crois plûtot que sarkozy as utilisé ca femme et ca demi-seour pour faire passer la pilule , en faite avec ou sans carla , sarkozy aurait pris la même décision ce qu'il faut savoir c'est pourquoi sarkozy a changer d'avis , puisque ce meme sarkozy avait ordonné la mise sous verrou de Madame Marina Petrella et le voila aujourd'hui quir efuse de l'extrader vers un pays amis et surtout l'un des grands pays de l'UE esque sarkozy veut envoyer un message politique a burlesconni si oui lequel ? en ré&sumé c'est pas carla qui as influé sur sarkozy mais plûtot le contraire la preuve lors d'une conférence de press hier il as déclaré que c'est lui qui as demandé a carla d'annoncer la bonne nouvelle a Marina petrella .



Modifié 1 fois. Dernière modification le 14/10/08 18:37 par Le marocain_2007.
Merci d'enrichir le débat , sans dévier du débat . [b] [center]*****[color=#FF0000] Il n'est point de bonheur sans liberté, ni de liberté sans courage. Anciennement ( Le marocain_2007 ) [/color] *****[/center] [/b]
k
14 octobre 2008 19:17
par contre pour expulser des étrangers(qui n'ont commis aucun crime) qui ont fuit la misère on parle jamais de "raisons humanitaires"
N
16 octobre 2008 09:06
Le royaume de Sidi Sarkozy a commencé.
 
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