L'ASM soutient une famille sahraoui qui voulait revenir au Maroc
02.12.2005 | 12h06
Un père, son épouse et leurs trois enfants arrivés à Laâyoune la semaine dernière des camps de Tindouf en Algérie dans le cadre des échanges de visites familiales initiés par les Nations Unies ont refusé avant-hier de retourner chez eux préférant s’installer définitivement au Maroc auprès des leurs.
Le père issu de la tribu des Izerguiyine qui se trouve être membre de famille de trois membres de l’ASM a justifié sa décision ainsi que celle de son épouse par le fait qu’ils ont réussi à venir avec leurs enfants et rien ne peut les obliger à retourner "en enfer" comme ils ont décrit les camps de Tindouf.
Aussi, à la mère d’ajouter que dans les camps, à part la misère, les difficiles conditions de vie, l’insécurité et l’injustice, elle pouvait du jour au lendemain perdre ses enfants qui seront envoyés comme des milliers d’autres ont pu l'être durant plus de deux décennies, vers Cuba pour un vrai lavage de cerveau et diverses exploitations. Une fois finit leurs études qui durent plus de dix ans durant lesquels ils n’ont aucun moyen de retourner dans les camps visiter leurs parents, ils sont méconnaissables par leurs attitudes et comportements, éducation à la communiste et surtout ils perdent tout lien avec leur religion sacrée qu’est l’Islam. Pire un grand nombre d’entre eux de part l’éducation qu’ils reçoivent depuis leur plus jeune age se sont reconvertis au catholicisme ou même sont devenus athées.
Des éléments de la Minurso accompagnés du gouverneur Hamid Chabar (gouverneur en charge des relations avec la Minurso) se sont déplacés chez eux (des membres de l’ASM y étaient présents) pour les convaincre de retourner à Tindouf de peur que le "front Polisario" saisisse cette occasion et stoppe sa collaboration avec les Nations Unies en ce qui concerne le programme des échanges de visites familiales qui a repris la semaine dernière.
Après des heures de réticences et pourparlers, en pleurs, la famille a acceptée de prendre l’avion onusien et retourner aux camps.
L’Association le Sahara Marocain qui craint pour la vie de cette jeune famille aussitôt arrivée dans les camps de Tindouf qui sans nul doute sera victime de représailles, demande l’intervention urgente du secrétaire général de l’ONU Kofi Annan ainsi que celles des Ong internationales pour sa protection et lui permettre de revenir dans son pays le Maroc, pour s’y installer.
L’Association le Sahara Marocain qui mène son enquête concernant l’incompréhensible attitude des autorités marocaines qui ont "forcé" cette famille à retourner en Algérie publiera ultérieurement un communiqué.
Ces gens déclarent refuser de retourner en enfer et on les expulse ! Il aurrait fallut dans un premier temps pour rester dans le principe de retour après visite que cette famille retourne à Tindouf mais sous la protection de la minurso reviennent au Maroc comme un retour clairement personel, cette dernière aurrait été utile pour une fois.
Je pense que dans le programme, il est stipulé que les familles ne peuvent rejoindre le Maroc. L'algérisario ne risquerait pas à participer à un programme pareil sinon, ce serait l'exode massif vers le Maroc.
je crois qu'il est stipule aussi que l'echange entre familles ne peuisse faire objet de communication mediatique avancee.
le Maroc doit absoluement augmenter la pression pour que l'algerie ouvre les portes de ces camps de concentration de tindouf.
amicalement
zaki7 a écrit: ------------------------------------------------------- > Je pense que dans le programme, il est stipulé que > les familles ne peuvent rejoindre le Maroc. > L'algérisario ne risquerait pas à participer à un > programme pareil sinon, ce serait l'exode massif > vers le Maroc.
MAIS ELLES SONT OU LES ORGANISATIONS DES DROITS DE L HOMME QUE VOUS CITEZ SI SOUVENT A CHARGE CONTRE VOtre roi et GOUVERNEMENT.CES ORGANISATIONS PRETES A S INVESTIRE POUR EL MRABET OU POUR DES PROSTITUés DES EXCISéES.ET CETTE FAMILLE ELLE N A PAS LE DROIT A LA COMPASSION?.
Les organisations de défense des droits de l’homme au Maroc
FVJ, Forum vérité et justice, une association créée en novembre 1999 par des victimes de la répression et d’anciens exilés pour faire la lumière sur toutes les violations passées des droits de l'homme au Maroc. Il se bat pour la réhabilitation des victimes et contre l’oubli. Dirigée par Driss Benzekri, un enseignant qui a passé 17 ans de sa vie en prison. Ce forum a organisé en octobre 2000 un pèlerinage sur le site du bagne de Tazmamart (situé à 60 km d’Er-Rachidia).
OMDH, Organisation marocaine des droits humains : Créée en 1988, l’un de ses fondateurs, Omar Azziman, est entré au gouvernement en 1993, où il était chargé du dossier des droits de l'homme. L’OMDH est proche des socialistes.
AMDH, Association marocaine des droits de l’homme.
CCDH, Conseil consultatif des droits de l’homme : organisme officiel où se côtoient des magistrats, des ONG, mais aussi des représentants du ministère de l’Intérieur (partie prenante dans la plupart des violations des droits de l’homme !).
UFA, Union de l'action féminine : né en 1987, bataille pour la réforme de la mudawana, le Code du statut personnel marocain.
ADFM, l’Association démocratique des femmes du Maroc : un des mouvements les plus actifs au sein de la Chabaka, un réseau de soutien au projet gouvernemental de réforme du statut de la femme, qui regroupe quelque 200 organisations non gouvernementales et dont Amina Lemrini assure la coordination.
Les choses ne sont certainement pas parfaites mais au moins le Maroc aujourd'hui fait l'inventaire de son passe avec courage et sans censure pour aller de l'avant. On a des auditions publiques des victimes des droits de l'homme qui passent en direct a la tele nationale. C'est la seconde experience du genre en Afrique apres celle de l'afrique du Sud e la premiere dans le monde arabe. Meme la France refuse de faire l'inventaire de sa periode coloniale en se voilant la face. C'est donc une avancee considerable en matiere des droits de l'homme.
[www.ier.ma] et en particulier le lien d' une interview qui explique tout : [www.ier.ma]
On ne peux pas avoir des nouvelles de Tindouf, car personne ne peux entrée ou sortir de cette region sans avoir subir des controles de l´ armée algerienne, même la presse n´ a pas le droit d´ entrer à tindouf pour faire des investigations sur le quotidien de ces marocains sequestrés à tindouf et là je demande où est reporter sans frantière (RSF).
Je pense que les autorités marocainnes ont commis une erreur, il fallait mieux exploiter l'evenement en le mediatisant a l'echelle mondialle , inviter les medias européenes ,Eljazira, BBC,.... afin qu'elles puissent avoir la gravité de la situation ds les camps de Tindouf. Je sais pas pourquoi ces responsable n'ont pas pu travailler la dessus. peut etre sont des nuls.!
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