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Salam alikoum
merci vraiment pour ces encouragements.
Ces mots me vont droit au coeur.
inchallah la vie est tellement éprouvante et on ne fait pas toujours les meilleurs choix.
j'espère vous écrire rapidement une suite.
je sors encore des urgences.
merci

Citation
Meennyiess a écrit:
Salam alikoum
merci vraiment pour ces encouragements.
Ces mots me vont droit au coeur.
inchallah la vie est tellement éprouvante et on ne fait pas toujours les meilleurs choix.
j'espère vous écrire rapidement une suite.
je sors encore des urgences.
merci

Allah Y Chafik ma soeur.
On t'encourage pour la suite, on attend InchaAllah. Bon repos InchaAllah.

Les filles je suis en plein préparatif pour le mariage et travaux de la maison j'essaye de faire au mieux.

Partie 31
Après ça, chez moi tout le monde a fait comme si de rien n’était, bin oui nous les arabes on est les pros du camouflage, dis pas, fais pas, caches ça…

Les mois sont passés et l’été est vite arrivé, toujours avec ce C…o…n… qui me dégoute de plus en plus chaque jour.

Je ne me mêlais plus de leurs histoires si ma mère voulait ouvrir ses yeux elle avait les cartes en main.

Mais j’avoue que dans la catégorie manipulateur, je n’en ai pas beaucoup vu des comme ça enfin à cette époque là.

Il avait tout cassé entre mes frères, moi et ma mère.

Mes frères eux continuaient à aller en week end chez mon père, moi je ne voulais plus le voir.

Tout est de sa faute, si il n’avait pas été aussi méchant et violent avec ma mère, la mère de ses enfants, sa femme !!! Tout ceci n’arriverait pas !

En plus, quand j’allais chez lui, il insultait ma mère d’avoir refait sa vie, allo ? C’est une blague ?

Tu défonces ta femme à sang, tu bois, tu ne ramènes rien à manger, tu prends l’argent de ta femme et tes enfants, tu l’enfermes à la maison et toi tu sors dans les cafés à faire le bonhomme ?

Même tes enfants tu leurs achètes pas de lait, pas de couche ? Et oh !! sors de ton rêve !!!!

Je n’en pouvais plus alors j’ai préféré ne plus le voir ni l’appeler, mon malheur, mes problèmes, tout est de sa faute.

Au fur et à mesure des années, je n’ai plus rien ressentis pour lui, que de la haine et de la rancœur, il ne s’est même pas remis en question et même pas arrangé !! Allah yhdina jama3in

Donc c’est l’été, je suis heureuse de pouvoir partir au Maroc et profiter de ma famille, du paysage, du soleil…

Sauf que j’ai oublié ce détail, LE DETAIL, THE DETAIL !

Il vient avec nous cet enfoi…é !! Je suis dégoutée, mais je relativise, arrivée au bled, je serais libre et j’irais dans ma famille, hors de question de partir dans la sienne.

Sur la route, arrivée en Espagne, il a osé par cette chaleur me donner l’ordre d’aller mettre un pantalon en dessous de ma robe alors que jusqu’ici ça ne posait pas de problème.

J’ai pété un plomb et je l’ai rembarré sauf que ma mère m’a bien indiqué qu’il fallait le faire.

J’ai pleuré pendant des heures et puis après avec mes frères on s’est amusé à remixer des chansons en nous moquant de lui.

Ah la la heureusement que dans ce malheur avec mes petits frères on était soudés.
On en garde un bon souvenir de ces chansons et on a encore le rythme.

- Ah mon dieu ma mère est marié avec un homme
- Eyow avec un homme qui a 2 femmes
- Ah mon dieu il n’est pas beau il ressemble
- Ressemble à rien

Je ne vais jamais l’oublier.


Une chose importante que j’avais oublié, c’est que ma mère n’avait plus revu ses parents depuis son divorce avec mon père parce que vous le savez bien, en 1993 une femme qui divorçait c’était la honte de la famille.

Ma mère en a souffert, beaucoup elle pleurait souvent…
En espérant que les retrouvailles se passent bien.

Moi je n’ai jamais raté un été au Maroc, jamais, j’y allais en car, avec mon oncle, ou mon grand père.

J’aime trop mon pays d’origine, et j’aimerais inchallah y vivre un jour.

Donc, on sort du bateau, on prend la route et en 1h 30 on y est enfin, cette grande demeure familiale, je respire.

Ma mère est angoissée surtout qu’elle va présenter « Lhomme de sa vie » à ses parents avec qui ça n’allait plus depuis le divorce.

Ils ont bu le café ensemble parler de tout et de rien, bin oui vous connaissez bien nos cultures, on ne parle pas des sujets qui fâche.

On fait toujours semblant que tout vas bien, on fait toujours en sorte de ne pas éveiller les diables qui sont en nous. Le passé est passé pourquoi en parler ? hein pourquoi régler les problèmes les incompréhensions ? Non laissons tout se tasser et pourquoi pas oublier ? ou empirer la situation jusqu’a la prochaine dispute,


Le soleil se couche, magnifique du haut du toit je médite sur ma vie, ma famille, les problèmes passés, et en regardant le soleil se coucher, je me dis c’est fini, oublies et vis.


Maman : Neila ?? Yallah on y va, tu es ou ? Descends ?

Moi à moi : Euh quoi aller ou ?

Maman : Neila !!!!

Moi : quoi ?

Maman : Tu descends on y va !!!!

Moi : mais ou on va ? Moi je suis bien ici tu veux m’emmener où encore ?

Maman : On va chez mon mari voyons !

Moi : C’est mort, je suis venue en vacance, pas en enfer ! Vas y je reste chez Henna et Jedi

Maman : C’est moi ta mère Nhal babak Descends maintenant, si je monte

Moi : Tu m’as pourris la vie avec lui en France même les vacances tu veux me les tuer !!! Je ne vais pas !

Maman : C’est comme ça que tu parles ? wakha j’arrive et tu vas voir ! je t’ai élevé, tant que tu es sous mon toit c’est moi qui décide !


Je me suis réfugiée dans le jardin pour par qu’elle me trouve, et mon grand père m’appelle.

Bien sur j’y vais, c’est le respect.

Jedi : Il faut écouter ta mère pourquoi tu la laisse crier après toi comme ça ?

Moi : je veux rester avec vous ici pas aller ailleurs

Jedi : Tu dois aller avec ta mère après tu reviendras

Moi ;d’accord Jedi

Ma mère m’a dévisagé, nous sommes partis, je pleurais, mon cœur brulait une fois de plus…

Slm je viens de lire ton histoire mashaalah je suis en retard ms Bn lol
Elle est ou la suite stp

J'ai bien aimé cette histoire et la façon dont elle est écrite.
J'espère que tu reviendra nous donner la suite.

salam alikoum les filles beaucoup de choses ce sont passés, de bonnes et mauvaises choses mais hamdoulilah.
je vous ecrirais le max de suite de ma vie rapidement et pendant le ramadan inchallah j'aurai plus de temps.

MERCI à vous de m'avoir lu.

Citation
Meennyiess a écrit:
salam alikoum les filles beaucoup de choses ce sont passés, de bonnes et mauvaises choses mais hamdoulilah.
je vous ecrirais le max de suite de ma vie rapidement et pendant le ramadan inchallah j'aurai plus de temps.

MERCI à vous de m'avoir lu.

Ok. J'ai hâte de lire la suite!

Partie 32

Il m’a gâché mes vacances, mes retrouvailles avec mes origines, ma famille…
Je lui souhaite de crever !!!

Après plus d’une heure de route dans un endroit pitoyable, on arrive dans une sorte de maison, ce qui lui sert de maison en tout cas.

L’odeur de sa campagne était insupportable, ses arbres et feuillages étaient ternes, aucune couleurs rassurante, aucune vie dans cette campagne.
Tout était laid, comme lui !!!

Mais heureusement je n’allais pas rester ici longtemps, on m’avait promit que dans une semaine j’irais chez mon grand père.

Je pétais les plombs tout les jours, a un tel point que même les gens de son village se sont demandés si je n’étais pas possédé !!!

Je n’étais pas d’accord, j’étais en colère et je voulais le faire entendre a qui le voulait bien !
Sauf que pour le moment personne ne le voulait.

Un jour, je me suis rendue compte qu’il y avait en fait 2 maisons dans une seule, alors j’y suis entrée, j’ai vu les enfants, les neveux et nièces de 3-5 ans de ce chien.

J’ai dis bonjour et je leur ai dis de sortir de la maison des gens et ne pas déranger.

La femme m’interpelle ;
TU t’appelles Neila ?

Moi : Oui pourquoi ? comment tu sais ? très étonnée

Elle : Ce sont mes enfants ils ne me dérangent pas, tu n’as pas l’air au courant ?

Moi : Au courant de quoi ? dis je méfiante, tes enfants, tu es la sœur de l’autre là ? hein ?

Elle : Non c’est mon mari ce sont nos enfants ! dit elle fier

Moi : quoi vos enfants, non il a dit ce sont ces neveux mais comme leurs père est en prison il s’en occupe avec toi pour pas que tu sois seule !

Elle : Hélas, je ne mens pas, j’ai mal que tu me dises ça mais moi je n’ai pas le droit de m’exprimer, me dit elle en essuyant ses larmes, il a ramené ta mère ici sans me prévenir et en me mettant de ce coté de la maison, mais je n’ai rien le droit de dire…

J’étais choquée, a quel point un homme peu nous faire autant de mal, autant mentir, pour qui se prennent ils ? se permettre de prendre autant de droit sur nous ? Où en est notre personne, notre dignité ? nos parents ne nous ont-ils pas élevé comme des humains ? avec de l’amour, des valeurs ?

Moi : Toi non mais moi j’ai le droit et même si je ne l’ai pas je le prend, je vais aller tout dire à ma mère et elle va le jeter, même toi si tu peux sauves toi ( j’étais une gamine et je pensais que se séparer c’était facile, j’apprendrais un jour que la séparation fait très très très mal et ne cicatrise jamais)

Je suis allée dans la maison (de notre coté), j’ai cherché après ma mère je lui ai dis viens avec moi dans la maison a coté il y a la vraie femme de ce clochard, viens la voir, il t’a menti, c’est pour cela qu’il ne veut pas se marier avec toi à la mairie.

Elle m’a envoyé une baffe !!! J’ai failli perdre mon oreille !!!!

Mais mince, comment on peut ne pas faire confiance à sa fille à ce point ??? mais j’en ai marre, je l’ai très mal vécu et j’en garde encore malgré tout de la rancune et beaucoup avec tout ce qui s’est enchainé avec le temps.

Elle a attendu qu’il rentre :

Mama : Salam, j’ai entendu une chose aujourd’hui ?

Lui : Salam oui ma chérie, quoi ?

Mama : c’est a qui ces gosses et pourquoi tu ne veux pas me marier à la mairie ? Gouli besah ?

Lui : Viens c’est pas encore ta folle de fille qui te…

Mama : fermes là ! ok fermes là, je sais quand tu mens, je sais quand elle ment ! et là je sais que toi tu me mens !!!

Ma mère sort de la maison et entre dans l’autre partie elle prend son fils et lui demande où est sa mère, il la montre, elle lui demande qui est son mari…

La femme lui répond en pleurant et en tremblant, ma mère est sous le choc elle fait un malaise…

Le comble, la femme de l’autre s’occupe d’elle meskina….

J’espère ne jamais être dans cette situation et souffrir de la sorte…qu’est ce je dis je pense que ce que je vais connaitre va être pire même.

Nous avons pris nos affaires, ma mère la quitté, nous sommes repartis dans la nuit chez mon grand père qui a littéralement interdit à ma mère de se remarier encore avec un autre….

Il lui a fait la gueule toute les vacances… et n’a pas prit de ses nouvelles pendant un long moment.

Elle a souffert a cause d’n homme, elle a encore souffert a cause de lui envers sa famille après..

Salam
Alala j'ai tout lu d'un coup j'étais a Fond dedans! Mais j'ai vu que ta eu un long moment d'absence... La tu compte continuer j'espère?

Salut

Oui inchallah je fais au max, j'ai eu beaucoup de chose à faire, un mariage, une maison, les travaux et ce nest pas fini.
et beaucoup de choses entre temps à suivre...

Partie 33 :

Triste ces vacances, triste ce paysage qui suit mon humeur, triste cette maman qui pleure…

Je n’ai jamais passé des vacances pire que celle là,
je crois surtout dans ce paysage que m’offre la région du Rif, la nature, et rien à l’horizon ça me change bien des bâtiments d’ici

J’ai vu ma mère se faire fracasser par mon propre père dès mon plus jeune âge, j’ai donc connu très tôt la déception envers les hommes.

Et maintenant je la vois souffrir de cette trahison, et je me rends compte qu’un homme peut nous détruire, nous rendre plus forte mais nous détruire intérieurement.

Le pire c’est que chez nous encore une fois cela ne se fait pas de se marier plusieurs fois, une fois ça passe mais deux fois et se séparer…
avec ma famille enfin la famille de ma mère ça ne passait pas du tout.

Ils nous ont mis à la porte aussi après nous sommes allés chez une cousine avant de reprendre la route et rentrer en France.

En rentrant ma mère a explosé et a tout cassé chez nous, je me souviens encore les larmes aux yeux avec les nerfs que je me disais quand je serais grande il le payera.

Lui ce Bat…rd , et mon père et tout ceux qui rabaisseront ou saliront le non de ma mère.

Je me souviens la rage, quand je voyais mes frères apeuré, traumatisé, appeler ma mère et s’attacher à moi, se cacher derrière moi.

Il nous arrivait parfois de dormir avec un couteau pour défendre notre mère.

Jamais je vais l’oublier Dieu est grand il n’y aura pas d’injustice, je l’espère.

Après cela, nous avons essayé de nous reconstruire doucement…

L’école à reprit, la vie aussi, les amies et aussi l’amour…

Au secoursssssss !!!! nonn nonn c’est pas bien non nonnnn !!! Ce cri cette nuit là c’était moi, pourquoi ?

Je ne sais pas je me suis réveillée avec une peur horrible dans le ventre.

Vous voyez de quelle douleur je parle ? celle quand tu fais un cauchemard et tu te dis que tu l’as vécu ?

Sauf que la je pensais vraiment l’avoir vécu et c’était vraiment horrible.

En fait c’est ça le secret dont je veux vous parler depuis le début de l’histoire c’est ça qui me travaille qui me tourmente depuis le début je veux le sortir je n’y parviens pas c’est tellement dur,

Comprenez moi si je ne suis pas capable…
j’essaye pourtant.. J’essaye mais j’étais tellement innocente, tellement petite…
et j’ai tellement mal au cœur,
je suis tellement trahis que j’ai peur de le raconter et que toi aussi tu me trahis,
oui toi la personne qui lit,

celle avec qui je partage mes secrets de vie les plus profonds.


J’étais petite, une petite fille de 5 ans, joie de vivre malgré le divorce de mes parents en cours.

Nous étions en vacances au Maroc, et ce que j’y ai vu…
Je ne peux pas le dire maintenant j’ai encore peur qu’on le sache…pardonnez moi

Partie 34 :

Le paysage m’a toujours attiré, les animaux m’ont toujours fascinés, j’ai toujours aimé le contact avec la nature.

Les valeurs de la famille, les traditions sont très importante dans ma famille et m’ont été inculqué depuis le plus jeune âge, j’en suis fier, car tout le monde n’a pas la chance d’avoir eu cet héritage.

Il n’y a jamais eu de différence filles/ garçons dans notre famille, au contraire chaque être est important et les filles sont considérées comme des diamants.

Je me souviens que mon grand père me prenait avec lui partout, au marché, dans les magasins, à la mer !! et même au café, je précise qu’il n’y avait que des hommes, ah la la mon grand père un amour. Que Dieu le bénisse…

Quand à ma grand-mère, elle, toujours en train de crier sur moi, dire que je dois apprendre à cuisiner, à faire le ménage ect sinon je ne serais jamais une femme….

Mon grand père la rembarré toujours, c’était marrant.. Ils ont bien vieillis et hamdoulah j’ai la chance de les avoir encore mais pour combien de temps ? Dieu seul sait.

Voilà, une bagarre de famille éclate entre ma mère et sa sœur, je ne sais pas vraiment pourquoi, je vois des fusils, je vois des bleus sur le visage de ma tante, des larmes sur le visage de ma grand-mère, mon oncle qui protège ma mère, mon autre oncle qui protège ma tante, ma grand-mère entre les deux et le reste des cousins qui pleurent et moi je regarde, j’ai 7 ans, mais je suis habituée avec le père que j’ai eu je ne pleure même pas.

Un de mes cousins des montagnes lointaines chez qui j’aimais aller voir les animaux est venu me chercher pour que je ne vois pas ce qui se passe, pour me protéger.

Je passe deux jours là bas à m’amuser comme une folle, et des fois mes plus grands cousins me prennent avec eux pour aller chercher de l’eau sur les ânes, c’était marrant…

Je les aimais trop ses cousins, ah l’époque, l’insouciance c’était super de ne penser à rien non. ?

Le père, lui me gardait toujours quand c’était l’heure de faire la sieste, et j’aimais bien ce grand oncle, il était trop gentil avec moi, j’étais sa chouchoute.

… il m’a redéposé un soir car ma mère avait demandé à ce que l’on quitte la maison parentale, c’était l’heure de rentrer. Notre famille était éclatée, plus personne ne se parler, et les invocations de mal fusaient…

J’ai mal dormis et j’avais mal partout mais je ne savais pas ce qui m’était arrivée.

Je le saurais à partir de mes 19 ans.

Quand j’ai connu le grand amour, l’amour le plus beau et plus passionnel de mon existance.

Celui qui vous coupe le souffle, t’empeche de dormir, de vivre, de manger.

Celui qui fait du bien la où ca fait mal et qui fait mal quand tu es bien.

L’amour, cet amour, pour ceux qui le rencontre car celui là n’est pas donné à tout le monde.

On se rencontre dans le métro, on se regarde timidement, mon cœur bat, fort au point que j’en ai honte et que je me dis que les gens autour l’ont entendu.

Lui me regarde quand j’ai la tête baissé et vice versa.

Il est beau, il est grand, 1.95m, il est chatin, il est bien battit, pour vous donner une idée, il a la carrure d’un rugby man avec une gueule d’ange.

Il était habillé classique et devait avoir dans les 24 ans, je rappelle que j’en avait 19.

C’est lui, je le sens, je le veux et je sais à travers son regard qu’il me désire aussi, on ressent la même chose.

L’amour de ma vie, le boum boum de mon cœur, c’est ainsi que je l’ai surnommé.

Mais hélas, il est descendu à une station, et je ne l’ai pas suivi, il ne m’a pas parlé et pour moi impossible d’aller le voir, j’étais avec une amie et j’étais déprimée…

Moi : On fait demi tour et on cherche après lui, je l’aime je le veux lui pour la vie

Raquelle : Non mais tu rêves, tu ne le connais pas et en plus tu vas courir après lui tu es folle, vas y toute seule !

Moi : Laisses moi pas seule stp, viens avec moi stp, je te donne ce que tu veux, je fais ton ménage, je porte tes courses tout tout tout !!!! j’étais décidé et sur de moi.

Raquelle : c’est tais toi tu fais honte à ta famille là mdr, on y va !

Nous sommes remontées en sens inverse et nous n’avons trouvés personnes, mais je le sentais, il n’était pas loin de moi…

J’en étais sur, je l’ai raconté à tout le monde, je n’avais que le sourire de ce jeune homme et son visage devant le mien, je n’ai jamais vu un garçon aussi beau et qui m’attire à ce point jamais !!!

Le soir j’appelle mon cousin qui vit dans le quartier près de cette station de métro, je lui décris ;

Moi : Zou, stp trouves le moi, je le veux, je veux qu’il m’épouse !

Zou : Eh t es sérieuse tu me parles d’un mec et je suis censée en plus le chercher pour toi ? Te casser les dents serait plus simple et logique pour moi non ??

Moi : Regardes il est grand, bœuf, beau, il était habillé comme ça, un manteau maron clair classique une merveille il doit avoir 23 -24 ans il doit être responsable ou quoi ? tu vois pas qui

Zou : si si un mec de ce genre yen a qu’un mais il a mon age, 18 ans, il travaille dans la sécurité..

Moi : non 18 ans, lui impossssssible, il fait plus, ta vu comment il est ?

Zou : Ben celui que tu me dis je l’ai croisé tout a l’heure en sortant du métro il était habillé comme tu me dis..

Moi : Vas me le chercher, donnes lui mon numéro où ramènes le mais fais vite !

Zou : Et toi tu es folle, je te laisse parce que..

Moi : Wallah, si tu me le ramènes pas je viens te faire la honte devant tes copains, tu as une heure pour le trouver !

Zou : Mais en plus tu es sérieuse ! façon je peux pas aller maintenant sa mère va me tuer, son grand père est la bas il est très malade

Moi : M’en fiche débrouilles toi !!!

Le soir, je n’avais pas eu de nouvelles, je me suis dis peut être qu’il ne m’avait pas remarqué en fait, le lendemain pas plus qu’hier, alors je pensais à lui et je prenais toujours le même métro dans l’espoir de le voir.

Mon cœur brulait et je ne pensais qu’a lui… d’ailleurs je ne penserais qu’a lui toute ma vie je crois.

Salam
La suite stppp!

Partie 35 :

Quelques jours plus tard.

Zou : Allo la grosse ?

Moi : Quoi ? D’une voix endormie

Zou : Tiens je te passe quelqu’un..

LUI : Allo, euh Salam alikoum,

Moi : aloooo, euh c’est, euh salam, c’ets la fille du

LUI : du métro, oui je le savais tkt, dit il avec une voix joyeuse

Moi : Ah ok, c’est bien, j’ai eu du mal à te retrouver tu sais

LUI : Mais maintenant tu m’as retrouvé, on fait comment ?

Moi : Comme tu veux, on se rejoint ?

LUI : Oui dans une heure à la station où on s’est vu la 1ère fois ?

Moi : OUIiiiiii euh oui pardon, je me suis un peu trop emballé

On était trop heureux de se retrouver et j’avais l’impression qu’il faisait partit de moi et je n’avais pas besoin de le connaitre, mais, j’ai oublié un détail ? son prénom !!! quel conne !

Et là j’ai sentis en moi un bonheur indéfinissable, impossible aujourd’hui de te décrire ce que j’ai ressentis tellement ce fut intense, et je n’ai jamais ressentis ce bonheur dans ma vie.

Waw waw

On s’est donc retrouvé ce jour là, aussi timide l’un que l’autre, aussi taquin l’un que l’autre.

Merveilleuse journée avec lui qui a duré…. 24h, ce jour là on ne s’est pas quitté, j’ai dis à ma mère que je dormais chez mon amie, Sonia et nous sommes restés dans son salon pendant toute la nuit, et j’ai trouvé mignon que sa mère l’appelle pour savoir où il était.

Lui : Maa, euh, je suis au travail, ils m’ont appelé à la derniere minute.

Sa mère : Ah wakha ok, tu veux que je te ramène à manger ?

Lui : Non Maa ,j’ai mangé va dormir merci beslama

Moi : tu as mentis à ta mère.. désolée c’est de ma faute

Lui : Allah raleb, c’est pour une bonne raison

Il m’a embrassé c’était juste magique, je le regardais et il me regardais avec des yeux
pétillant, le désir était en nous et encore plus fort que tout.

Il y ‘avait de l’amour, oui on s’aimait déjà, nous étions avec nos âmes sœurs.

Nous avons discuté toute la nuit, embrasser, j’étais dans ses bras je me sentais pour une fois de ma vie en sécurité dans les bras d’un homme.

Pour moi, rien ne pouvait nous séparer, pour moi il était sincère, pour moi il était ma vie !

Je sentais que ce que je pensais il le pensait, ce que je voulais il le voulait plus que tout, il n’avait que 18 ans et moi 19, mais déjà plein de projets.

Le lendemain, on s’est quitté le temps qu’il aille au travaille et moi à l’école, et on s’est retrouvé le soir même, on ne rentrait chez nous que pour dormir où des fois juste pour se changer.

Un compte de fée, un amour sincère, une amitié profonde, une complicité magique…. Mon amour, ma vie, lui….

SI vous pouviez me voir vous écrire, vous pourriez comprendre en partie ce que j’ai ressentis ces jours là, il mettait de coté ses potes et moi aussi, et même quand je devais voir mes copines je le prenais avec moi pas question de le laisser une seconde !!!

Waaaah vivement la suite !!!

la suite please !!

Ah je viens seulement de voir que tu as continué ton histoire!

J'ai hâte de lire la suite

Désolée tout le monde j'ai eu beaucoup de chose et probleme de santé... jecris la suite

Partie 36

Pour moi impossible de le quitter, j'avais trouvé l'amour de ma vie, j'avais trouvé un pansement pour mon coeur, une ame qui me faisait du bien, une personne qui me comprenait et qui prenait soin de moi, alors vous me comprenez ou pas quand je vous dis que je voulais etre avec lui tout les jours??

Il m'arrivait même parfois de culpabiliser envers mes amies et ma famille car je ne leurs donnaient plus de temps, j'étais trop concentré sur lui... peut être était ce une grosse erreur?
je n'en sais rien et je m'en fiche

Je ne savais pas comment le mal d'amour pouvait detruire, comment la chute pouvait être fatale.

Avec le temps, nous nous sommes complété, nous avons grandis ensemble, et quand au bout d'un an et demi de relation complice et amoureuse il est venu demander ma main alors que j'avais 21 ans et lui 20, je ne réalisais pas vraiment mais peu importe, ce mec je l'avais dans la peau, dans le haram ou le halal je le suivrais à vie..

`Ce ne sont pas des paroles de gamines qui ne connait rien à l'amour, cet homme il m'a vraiment pris sous son aile, il s'occupait de moi comme un mari s'occupe de sa femme comme un lyon de sa lionne, comme un frère pour une soeur, il était tout pour moi, tout, je ne dormais pas si je n'étais pas au téléphone avec lui.


Notre relation s'est amplifié, elle n'est jamais arrivée à son maximum car lui et moi c'était toujours de plus en plus intense, je ne savais pas que je pouvais donner autant d'amour et qu'on puisse être aimé ainsi;

On aimait se balader dans un parc et y faire une sieste à deux à s'imaginer nos enfants, on allait à la foire et il gagnait pour moi toutes les peluches que je voulais...

Notre amour etait innocent, simple, et intense
L'insouscience de la jeunesse ou d'un amour incontrolable.

Quand à sa famille, ils étaient super avec moi, je me sentais chez moi avec eux, ça me faisait du bien de voir un autre modèle de famille, une famille sans déchirure, pas mes problèmes, ma vie.