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Justice Expulsion de l'imam : nouveau revers pour Villepin
27 avril 2004 05:41
LE TRIBUNAL administratif de Lyon a, une nouvelle fois, donné raison à l'imam Bouziane, de Vénissieux, et l'autorise à revenir en France. Le tribunal, qui avait suspendu l'arrêté d'expulsion vendredi, a confirmé sa décision hier. Les éléments nouveaux produits par le ministère de l'Intérieur pour justifier l'expulsion précipitée de l'imam salafiste n'ont pas convaincu le tribunal.
Ces éléments étaient composés essentiellement de deux « notes blanches » des renseignements généraux, comme on les appelle, c'est-à-dire ni datées ni signées. Elles présentent, d'une part, de façon théorique, la réalité de l'idéologie salafiste. Elles détaillent, d'autre part, les relations de l'imam de Vénissieux avec plusieurs réseaux intégristes. « Avec la filière afghane et le réseau allemand de Francfort, la filière yéménite et la filière tchétchène », a précisé Georges Holleaux, l'avocat de ministère à l'audience. « L'imam prêchait et donnait des cours de religion, à des domiciles privés, à des personnes qui avaient fait des stages au Yémen dans des camps paramilitaires », a-t-il expliqué. Quant à la filière tchétchène, l'imam aurait, toujours selon les mêmes notes de renseignements, apporté une aide au réseau constitué autour de l'imam Benchellali, arrêté en janvier, notamment en collectant des fonds. Mais l'avocat du cheikh a fait remarquer que son client n'avait pas été inquiété lors du coup de filet de la police antiterroriste, intervenu à Vénissieux en janvier dernier.
Ses papiers confisqués Ironie du sort, pour justifier sa décision, le tribunal administratif s'est basé, hier, sur la fameuse interview publiée par le mensuel « Lyon Mag », celle qui a précipité l'expulsion de l'imam. Certes, il y prônait la lapidation des femmes adultères ainsi que la polygamie, mais il faisait également référence à « un verset du Coran qui dit qu'il ne faut pas obliger les gens à se convertir à l'islam, ou qu'il ne faut pas non plus élever la voix, frapper ou commettre des attentats pour convertir les gens à l'islam ». Ou encore que « c'est un grand pêché de poser une bombe, car Allah est en colère quand on tue des innocents ». Abdelkader Bouziane, qui n'avait hier toujours pas repris contact avec sa famille ni avec son avocat, a donc maintenant la possibilité juridique de rentrer en France. Mais son retour s'annonce encore bien difficile. M e Hébia avait demandé au ministère de l'Intérieur d'organiser le retour de l'imam indûment expulsé sous huit jours. Le tribunal ne lui a pas donné raison sur ce point. Il devra donc rentrer par ses propres moyens. « Ses papiers de résident lui ont été confisqués lors de son arrestation, a confié son avocat. Il faudrait donc que la France lui accorde un visa. » Le ministère de l'Intérieur s'est pour sa part pourvu en cassation auprès du Conseil d'Etat .

La vie est un CDD. lorsque tu seras DCD, l'au delà sera ton CDI ,améliores ton CV en attendant ton Entretien.Allah punit les injustes tot ou tard !
d
27 avril 2004 09:26


salem a tous

une des choses que l'on ne peut enlever a la France c'est" la justice".

sans elle l'imam aurai été jugé et condanné sans préavis meme par les siens

le tribunal lui on rendu ce que l'on lui a volé :son honneur

LA VERITE EST AMERE MAIS SES FRUITS SONT DOUX
 
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