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Jusqu’où peut-on souffrir ?
b
14 août 2006 17:37
Si geler ses émotions pour faire taire sa souffrance??

Comment se défendre contre la violence du chagrin amoureux et ne pas s’emmurer dans la douleur ?
b
14 août 2006 17:41
C’est bien évidemment l’absence de recettes infaillibles qui rend terrifiante, aux blessés de l’amour, la perspective d’un « après ». On connaît le dérisoire et la cruauté involontaire des conseils déclinés sur le mode « un de perdu, dix de retrouvés ». Pourtant, il est quand même des clés qui peuvent aider à faire de cette épreuve un outil de connaissance de soi.

« Commencer par accepter sa souffrance est la première étape qui permet de cheminer vers la guérison, Il est dangereux pour soi de museler ses émotions. Nier n’est pas faire disparaître. Accueillir la souffrance permet de l’atténuer, alors qu’en luttant contre son ressenti, on s’inflige une violence supplémentaire. » Une fois la douleur atténuée, il est bénéfique d’essayer de lui donner un sens. Si se tourmenter avec des questionnements en forme d’autoflagellation est stérile et douloureux, essayer de prendre la mesure de sa responsabilité dans son histoire peut être profitable. « Ce n’est pas se bloquer émotionnellement un temps qui peut être préjudiciable. Ce qui l’est, c’est de faire la politique de l’autruche et ne pas profiter de cette période pour essayer d’y voir plus clair en soi. »
Se demander pourquoi on souffre autant, pourquoi on s’est perdu dans l’autre, pourquoi la perte semble insupportable sont autant d’interrogations qui permettent d’enrayer un possible processus de destruction de soi dans des relations affectives dysfonctionnelles. Et garder à l’esprit que l’amour, lieu par excellence des émotions les plus intenses, implique nécessairement une prise de risque.

« On ne peut pas se prémunir totalement contre le chagrin. Mais il est clair que plus on travaille sur soi, plus on comprend ses mécanismes, et moins on risque de se détruire dans la relation suivante. Plus on se connaît, moins on aime la douleur. On l’accepte, mais on ne s’en repaît pas, on n’a pas envie de vivre avec. De même qu’on sait que ce n’est pas en étouffant ses émotions qu’on fera disparaître la souffrance de sa vie. » winking smiley
 
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