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Jerada : Les conséquences économiques et démographiques de la fermeture...
H
30 décembre 2017 13:25
Tout d'abord merci aux journalistes Latifa Babas et Ghita Zine pour cet article chiffré et documenté qui permet aux lecteurs d'avoir une idée plus claire de la situation de la ville de Jerada.

Je voudrai ajouter quelques points.
-La fermeture de la centrale thermique de Jerada en 1998 correspondait à un cours exceptionnellement bas du charbon notamment du Charbon en provenance d'Afrique du Sud ou d'Australie ( qui sont respectivement ( 7è et 4è producteurs mais des exportateurs de premier plan ).
-Le Maroc a lancé l’immense projet de la centrale thermique fonctionnant au charbon , la centrale JLEC à Jorf Lesfar près d'El Jadida. Un projet financé par un consortium international destiné à vendre de l’électricité au Maroc entier et qui allait produire près de 40 % de électricité du pays. Cet investissement stratégique avait pour but de s'assurer une production d'électricité suffisante pour l’industrie phosphatière ( pour les sites de production de l'OCP) et diversifier les sources de production d’électricité au Maroc car à l'époque la production arrivait à saturation et atteignait ses limites.
-Le projet d'utilisation du Gaz algérien dans la centrale combiné Thermo-solaire utilisant l'énergie solaire et le Gaz algérien à Ain Beni-Mathar a aussi fini par rendre peu probable tout projet de relance de la production de charbon à Jerada
Pourtant la potentiel minier à Jerada reste intéressant et l'effort d'investissement et de modernisation attendu de l'état aurait pu permettre à la mine de garder une rentabilité suffisante , surtout lorsqu'on constate le prix de l'électricité du Kwh fourni par la centrale JLEC d'El Jadida est plus élevé que celui qu'aurait pu produire la centrale thermique de Jerada ( détenu par une entreprise chinoise ) .
Il y a donc un choix et une décision politique qui a été faite et pas seulement une décision basée sur des questions de coûts de production de l'électricité.

Sortir de la crise la région de Jerada et de l'oriental en général ne dépend pas seulement de la relance de la production minière. Une stratégique globale de développement est nécessaire, passant pas des investissements industriels structurants lourds , mais aussi une incitation à l'investissement et une fiscalité adaptée semblable à celle dont bénéficie la région de Tanger. En outre, la diaspora marocaine de la région de l'oriental est particulièrement importante et dynamique est doit être encouragée à investir dans l'oriental et ceci en lui évitant les entraves bureaucratiques quitte à créer une agence spécifique et transparente dédiée à la diaspora marocaine originaire de la région de l'oriental et qui dépendrait directement du ministère du commerce et de l'industrie. La première frein à l'investissement étant la corruption et les entraves bureaucratiques, un vrai fléau.
A
30 décembre 2017 13:47
Les Mines de Zellija Boubeker , de Touissit et de Bou-arfa , la population navigue à vue,sans parametres,

jeunesse oisive,familles qui vivotent , ex .ouvriers des Mines fermées, vivant handicapés , atteint pour la

plupart de Silicose etc.. la misère et la maladie ,aucun députè de leur région ne s'inquiétait de leur sort .


-----La chance des gouvernants, peuple qui ne pense pas.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/12/17 14:07 par youssef1851.
I
30 décembre 2017 19:37
C est fou ca?Oups

L exploitation des ressources minieres sont sous la direction des etats dans le monde entier.

Que ce soit le canada,usa,europe,russie ou l australie..etc...

Le maroc doit sevir et controler chaque dirham issu des mines pour les redistribuer aux regions les plus sinistrees au maroc...

J y pige que dalle ...Clap



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/12/17 19:38 par Itwasntme.
 
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