Si autrefois mariage rimait avec réussite sociale et accomplissement personnel, il semble que les donnes aient changé. Aujourd’hui, une femme attend beaucoup du mariage et du mari. Si bien que lorsque le moment de franchir le pas arrive, elles sont de plus en plus nombreuses à se demander si elles prennent vraiment la bonne décision…
Myriam Jebbor
Pour certaines femmes, curieusement, “mariage” n’est plus un mot qui fait rosir de plaisir. C’est un mot qui fait peur. Certainement parce qu’aujourd’hui, elles en attendent beaucoup plus qu’autrefois. L’époque des fleurs bleues où le prince charmant ravissait la femme et prenait tout en charge, où il lui donnait de beaux enfants et lui faisait découvrir le monde serait-il révolu ? Il semblerait… En effet, les 20-35 ans sont de plus en plus nombreuses, à avoir acquis une certaine indépendance ; et cette indépendance, elles y tiennent ! Bien ancrées dans la réalité de la vie active, elles n’attendent plus, passives, qu’on vienne demander leur main. “Pour moi, nous confie Rim, 29 ans, mariage rime avec engagement, renoncement, sacrifices, et je ne suis pas sûre d’être prête à cette vie où il faudra toujours penser pour deux et tout faire à deux.” Chargée de communication, elle vit seule au cœur de Casa depuis six ans. “J’ai connu des hommes, j’aurais pu me marier, mais je ne me sentais pas prête.” Ne pas se sentir prête, pour Rim, c’est avoir peur. “J’ai réalisé que le mot mariage me terrorisait. Autant quand j’étais petite, il rimait avec amour, complicité et éternité ; autant aujourd’hui, je ne lui aligne que des attributs négatifs.” Elle a vu ses amies se marier puis divorcer, ou alors rester en couple, mais être malheureuses. “Il y a énormément de divorces et je ne me fais draguer que par des hommes mariés. Je crois qu’en fait, je ne serais jamais prête à y croire. Mais j’aimerais bien…” La peur de l’échec l’emporterait-elle sur la peur du qu'en-dira-t-on ? Le poids de la famille, la pression sociale ne semblent plus être des facteurs déterminants pour… franchir le pas. D’autant plus que ces femmes, aujourd’hui, semblent avoir des attentes précises. Elles s’autorisent à penser à elles avant de se conformer au schéma social. Comme le souligne très justement Gil Pontonnier, psychanalyste et sexologue, “la femme veut être aujourd’hui considérée comme une personne à part entière. Si avant, elle quittait le domicile parental pour se marier, aujourd’hui, elle acquiert sa liberté elle-même, indépendamment de l’homme, et elle ne renoncera pas facilement à cette liberté.” Liberté de sorties, d’avoir des amis qui se traduira plus tard, au sein du couple, par le besoin de prendre des décisions, de donner un avis, d’avoir des moments à soi… chose que peu d’hommes encore acceptent. “Ce qui me fait le plus peur, dit Seloua, c’est qu’au début, ils disent qu’ils aiment les femmes modernes et indépendantes, que ça répond à leurs attentes. Mais après le mariage, ils changent. C’est classique.” Elle nous fait part de son expérience. Elle ne s’est jamais mariée mais fiancée : “Ça lui donnait un droit sur moi, je l’ai bien senti. Il faisait le mec, il voulait que je sois impressionnée, et que j’arrête de toujours vouloir donner mon avis, ou que je sorte moins. Et on n’était même pas mariés ! J’ai senti venir la chose. Je me suis retirée à temps. Maintenant je fais très attention.” Faire attention, être sur ses gardes… autant de notions nouvelles qui témoignent d’une maturité de la femme et d’une prise de conscience auprès d’une nouvelle génération. Si autrefois l’homme était avant tout un pourvoyeur de fond qui assurait une certaine sécurité au couple, beaucoup de femmes subviennent elles-mêmes à leurs besoins et attendent autre chose d’un époux. S’il n’y a pas si longtemps, elles ne pouvaient exister qu’à travers le mariage où elles accomplissaient enfin leur rôle de mère et d’épouse, elles souhaitent aussi exister en tant que femme et au sein de la société. “J’ai été élevée dans l’esprit de me marier un jour. C’était dans l’ordre des choses. Travailler n’était pas un accomplissement, mais me marier si. Aux yeux de mes parents, je devenais enfin une femme, une vraie. J’ai vécu une grosse pression familiale, mais j’ai tenu le coup et me suis imposée ; je passe peut-être pour la ratée de la famille puisqu’à 33 ans, je suis encore célibataire, mais je me suis faite ma propre idée de la vie en couple, et cette idée me convient. Je ne me marierai que si je suis sûre de mon choix et d’être autant ou plus heureuse que je le suis maintenant. Je veux que le mariage soit un plus.” Ce qu’elle attend d’un homme ? De l’amour et de la complicité. “Qu’on partage tout. Mais pour le moment, franchement j’ai peur.” Elle aurait pu se marier mais ne l’a pas fait. Aujourd’hui en relation depuis deux ans avec un homme, elle a une certaine appréhension à franchir le pas. Zineb a elle aussi vécu cette angoisse, mais elle s’est mariée. Aujourd’hui, elle en rit : “je me souviens du jour où il m’a demandé de l’épouser : j’ai ressenti un bonheur immense, mais deux heures après, cette joie a fait place à une grande angoisse. J’étais terrorisée. Je me suis faite distante, j’appelais moins, j’inventais des excuses pour ne plus le voir. Et puis je me suis rendu compte que je l’aimais vraiment et que je ne pouvais pas me projeter avec quelqu’un d’autre. J’ai essayé de mettre des mots sur cette peur. Lui m’a rassurée en me faisant comprendre que le mariage ne changerait rien. C’était ce que j’avais besoin d’entendre. Il fallait que pour moi ce ne soit qu’une formalité, deux signatures à apposer en bas d’une même feuille, mais qu’après la vie continue. Je ne voulais pas de changement, de contraintes, que ma vie bascule du jour au lendemain. Aujourd’hui, je suis heureuse et je ne regrette rien.” La génophobie ou la peur du mariage (si, elle existe aussi au féminin !) est légitimée par la réalité environnante. Réalité pas très encourageante, mais il reste que le mariage, au-delà d’être le passage d’un statut de femme célibataire - et donc libre - au statut de l'épouse d’untel, est avant tout une union née de l’amour et de l’envie d’être ensemble au quotidien. L’âge moyen du mariage a reculé, entre autres parce que certaines femmes sont aujourd’hui de plus en plus exigeantes. Elles ont conscience qu’elles ont le droit de choisir celui à qui elles s’uniront. Une existence à deux non pas uniquement pour faire des enfants, mais pour construire avec l’autre une vie réussie et épanouie. Le mariage engage toute une vie, d’où la nécessité de bien réfléchir avant de prendre sa décision. De peser le pour et le contre, mais surtout de faire son choix indépendamment de ce qu’en pensent la famille ou les amis. Veut-on se marier parce que l’on a rencontré l’homme de sa vie ou pour se fondre dans un moule social ? Nous avons demandé à Gil Pantonnier s’il fallait se poser mille questions ou au contraire foncer. “Posez-vous mille questions, de manière à ce que, si le passage à l’acte est négatif et conduit à un échec, vous ne puissiez pas vous reprocher, par la suite, de vous être mis des œillères. Seulement, viendra le moment où il faudra trancher. De toute manière, il faut savoir que plus la femme aura pris une décision d’une manière individuelle, ferme et précise plus facilement elle pourra l’assumer par rapport à elle-même et par rapport aux autres.” Avis aux entendeuses !
surtout vous ete voles ,et vous devez revenir en islam pour savoir et aprendre ,,son l'islam vous ete rien, si tu es loin de la religion tu ne seera jamais heureuse .je n'est pas lu ton truc mais ,je te conseuille ce qui est important dans un homme quel suity la religion corectement,cen'est pas quel fait la priere .il faut entre () quel suit la sunna et le coran :salafi si non tu aura des probleme ,si ne l'ai ,il doit avoir au moins de l'etre un jour si non riren a faire
laverite770 a écrit: ------------------------------------------------------- > surtout vous ete voles ,et vous devez revenir en > islam pour savoir et aprendre ,,son l'islam vous > ete rien, si tu es loin de la religion tu ne > seera jamais heureuse .je n'est pas lu ton truc > mais ,je te conseuille ce qui est important dans > un homme quel suity la religion > corectement,cen'est pas quel fait la priere .il > faut entre () quel suit la sunna et le coran > :salafi si non tu aura des probleme ,si ne l'ai > ,il doit avoir au moins de l'etre un jour > si non riren a faire
C'est ce genre de discours à la noix qui fait reculer les choses et qui les empire !!!! N'as tu pas encore compris ???? On parle là d'engagement, de vie communune, d'avenir, d'amour, Pourquoi nous dire que sans l'islam la femme n'est rien ???? N'importe quoi !!!! Vaut mieux être sourd et aveugle que d'entendre et de lire des stupidités pareilles ! C'est tout à fait normal d'hésiter, de réfléchir avant de s'engager, on n'est pas des moutons quand même !
Yazz
Modifié 1 fois. Dernière modification le 22/07/05 20:34 par Yazz.
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
je trouve bizar ke la société et les media aiment s'attarder sur les echecs, sur des ruptures, des complications, des difficultés
a croire qu'il n'y a que cela
c'est une societé qui aime patauger dans le pssimiste et le dramatik prenez le cas des star academie et toute la clik ils montrent souvent des gens qui chialent, ça devient presk sadik la tristesse des gens fait vendre apparemment...
la vie je ne la vois pas si difficile que ça hamdoullah
ateï a écrit: ------------------------------------------------------- > nous les femmes, sommes nous devenus aussi > compliquées ????
Tout est compliqué : la vie, les gens, absolument tout, c'est pourquoi on se protège autant qu'on peut afin d'essayer de mettre les chances de son côté. Mettre les chances de son côté c'est être optimiste et ne pas regarder que les mauvais exemples ou ceux qui n'ont pas eu de chance, il faut avoir "nia".
Bien sûr, y'en a toujours qui abusent, qui sont exigeants, mais bon il faut de tout pour faire un monde, et puis y'en a pour qui "ma kteibch" tout simplement.
Amicalement Yazz
Modifié 2 fois. Dernière modification le 22/07/05 21:06 par Yazz.
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
nadiadu06 a écrit: ------------------------------------------------------- > ateï a écrit: > -------------------------------------------------- > ----- > > nous les femmes, sommes nous devenus aussi > > compliquées ???? > > ce né pa ns ki sommes complikées c les hommes ki > ne veulent pa changé
Elle veut dire quoi ta réponse ? J'la trouve vague...
Amicalement Yazz
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
nadiadu06 a écrit: ------------------------------------------------------- > il non pa évolué alor ke ns oui > c t pa compliké jpensé avoir été claire
"Evolué" tu dis.... ok, mais sais-tu que le mot "évolution" a un sens très large selon à quoi il est attribué Tu dis que l'homme n'a pas évolué, cela sous-entend-il que c'est à cause de cela que certaines hésitent à franchir le pas ? (puisque c'est le sujet de ce post)
Désolée, j'aime bien quand les choses sont claires. Tu peux pousser tes pensées ou pas ?
Yazz
Qui donne ne doit jamais s'en souvenir. Qui reçoit ne doit jamais oublier.
oui en effet si l'homme suivrait son tps (ce ki né pa le k pr le momen dune bonne partie) c-a-d kil ninterdirai pa sa femme de sortir par ex , la femme oré - peur ke l'homme change apré setre marié donc hésiteré -
Salut. Je réponds pour te dire que tu as peut-être raison de franchir le pas pour le mariage, mais en tout cas je peux te dire que j'ai fait la connaissance d'une charmante femme de Fès (moi je suis français vivant en France) il y a 11 mois, et elle n'a pas hésité à franchir le pas. Nous nous sommes mariés il y a 3 semaines, et nous sommes très heureux. Ma femme me rejoindra bientôt en France. Je te souhaite bonne chance.
J'la trouve vague... 
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