> ==================================== > Rassemblement de soutien au Mouvement Français pour le Planning Familial,menacé par les anti-IVG : JEUDI 27 novembre à 18H00, à l'angle de la rue Vivienne et de la rue des Filles Saint Thomas, Paris 2ème, métro Bourse. > ==================================== > > Le MFPF (association féministe pour le droit à l'avortement et la contraception) appelle à un rassemblement de soutien, pour contrer le rassemblement déposé par "SOS Tout-petits" (mouvement catholique intégriste anti-IVG) devant le local parisien du Planning ce jeudi (voir le communiqué ci-dessous). > > Ce rassemblement, démonstration de force des anti-IVG, a été autorisé - et c'est une première - par la préfecture. Faisons en sorte que la protestation contre les opposants aux droits des femmes soit à la hauteur de leur provocation! > > Les Panthères roses sont signataires de cet appel et vous invitent à venir nombreuses et chatoyantes jeudi pour réaffirmer : "Cathos, Fachos, Machos, vous nous cassez le clito !" > > -----------------------------
Moi perso je ne suis pas contre l'IVG mais même si j'étais en France je n'irais pas manifester... Je pense qu'on ne doit pas interdire l'avortement car il y a des circonstances où l'on ne peut pas faire autrement mais en même temps on devrait l'interdire aux femmes qui l'utilisent comme "moyen de contraception". Une fois ça peut arriver, deux fois c'est vraiment pas de chance, mais trois fois faut pas *******!! Et malheureusement il y en a beaucoup qui abusent...
La liberté de la femme je suis prête à la défendre mais parfois il faut savoir restée mesurée et avoir une certaine honnêteté intellectuelle et morale... Je ne pense pas être rétrograde mais l'avortement me dérange légèrement... J'ai envie d'être aussi progressiste sur ce sujet que sur l'homosexualité mais il y a vraiment qqch au plus profond de moi qui ne peut pas raisonnablement "revendiquer" ce droit.
Le droit à l'avortement n'est pas en danger et s'il l'était peut être que je manifesterais par solidarité avec toutes celles qui n'ont pas d'autre choix... Mais tant qu'il n'est pas remis en cause, je ne me sens pas prête à défendre ce droit en allant jusqu'à descendre dans la rue...
Par contre pour ce qui est des cathos intégristes ils feraient mieux de se battre pour que l'on donne les moyens et l'opportunité aux femmes de garder leur bébé!!! Et en plus ça me fait bien rire que des gens qui interdisent le préservatif osent jeter la pierre sur les femmes qui se font avorter!!
Je ne suis pas d’accord non plus avec l’avortement comme moyen de contraception. Je trouve que c’est quelque part ôter la vie : droit que nous n’avons. Mais quand je pense aux femmes qui se sont fait violer par exemple, je suis incapable de juger de ce qu’elles devraient faire. Avorter ou garder l’enfant né d’un acte abominable et le laisser naître et l’aimer parce que c’est son enfant ? Comment lui expliquer ensuite les circonstances de sa naissance ?
je ne peux pas me déplacer malheureusement, je n'ai personne pour s'occuper de mon fiston. Si la prefecture autorise ce genre de manifestation alors Loreley le droit à l'avortement est menacé lorsqu'on sait que ces groupes extremistes ont put faire preuve de violence dans les services hospitaliers... Il est menacé parce qu'on vire dans une société conservatrice et ceux malgré toutes les avancées dont la France a pu faire preuve, La pillule du lendemain à l'école a soulevé une telle polémique.. Et pourtant on a jamais considéré que l'infermière est tout à fait capable d'avoir son propre discernement... et lorsqu'il a fallu allonger le délai légal là aussi on a crié à l'incitation que le nombre d'avortements augmenteraient.... et pourtant ce n'est pas le cas.
Regarde la politique menée au Etats Unis...le gouvernement a suspendu toutes les subventions des planning familiaux...
Je pense qu'on devrait rester vigilants, la femme a le droit de disposer de son corps, et si une jeune fille se fait avorter plus d'une fois, il faudrait plutot l'aider à régler son probleme lié à sa sexualité, et prevenir les grossesses.. (mettre en place une contraception, et ces centres fournissent de manière anonyme des pillules) et surtout il y a le SIDA, alors ces centres doivent exister....
il faut savoir aussi qu'au delà d'une IVG les complications sont prises en compte et il faut faire entendre à la jeune fille que c'est son corps qu'elle met en danger et si demain elle se sent prête à être mère alors elle risque de réduire ses chances d'enfanter... C'est plutôt ça qui m'importe...
Bien sûr Majouba c'est exactement mon avis on devrait plutôt chercher à éviter cela et à accompagner les mères!!! Quand je parle de la limitation des avortements multiples ça ne va pas sans une prévention accrue!!! Je n'ai peut être pas assez souligné cela dans mon intervention c'est vrai.
Je pense qu'au vu de la situation actuelle on ne peut raisonnablement pas leur jeter la pierre car on ne fait pas assez pour les aider et les informer. Mais dans mon fort intérieur je suis désolée mais il y a certaines femmes que je ne comprends pas, et c'est probablement à cause d'expériences personnelles. Une de mes tantes a avorté à 23 ans alors qu'elle était déjà avec mon oncle, qu'ils avaient tous 2 un travail... Juste parce qu'elle se trouvait "trop jeune" et surtout sans se sentir coupable outre mesure!!!! Oui bien sûr on doit être libre de disposer de son corps mais pour moi ce droit ne doit pas être défendu de façon aussi extrêmiste quand il y a une vie en jeu!!! Je pense que la plupart des femmes enceintes sont traumatisées par le fait de devoir avorter mais certaines prennent ça vraiment trop à la légère et on devrait les sensibliser afin qu'elles comprennent la portée de ce geste qui n'est pas anodin.
Moi je pense qu'en France on ne peut pas raisonnablement dire que le droit à l'avortement est menacé. Jamais un pays européen ne reviendrait là dessus (je l'espère en tout cas), et encore moins la France! Aux Etats Unis c'est différent c'est un ramassis de grenouilles de bénitiers qui sont prets à aller tuer des médecins pour sauver les enfants!! En France je pense que nous sommes suffisamment déchristianisés et immunisés contre les cathos intégristes... Après il y a aussi la question du droit d'expression, on doit les laisser s'exprimer tant que ça reste raisonnable. Mais c bien d'avoir une contre manifestation en effet, même si moi je ne me sens pas capable d'y participer car les revendications de certaines féministes sont parfois encore plus extremistes que celles des anti-IVG!!!
Moi avant j'étais une féministe convaincue mais j'ai pris mes distances en écoutant le discours pseudo-progressiste de certaines. Dorénavant je me "contente" de me battre contre les discriminations et pour un changement des mentalités, mais je pense que certains mouvements féministes et des "aboyeuses" comme Isabelle Alonso nous ont fait beaucoup de mal à nous les femmes. Et franchement je ne sais pas si tu as déjà entendu les arguments de certains mouvements pro-IVG mais moi franchement ça me fait peur!!! Perso je me limite à soutenir le maintien du droit à l'avortement, mais jamais je n'irai me méler à ces gens-là.
Je te suis Loreley sur un certains nombre de points, je pense que l'avortement est un acte tellement fort qu'il ne peut être pris à la légère, mais je pense que les personnes qui multiplient cette experience doivent avoir un problème et rien que pour ça leur interdir l'ivg les menerait à mettre au monde un enfant qu'elle n'ont pas désiré et c'est pire pour lui.
je te rejoins sur la vision du feminisme, je ne partage pas leur point de vue....
J'ai lu le bouquin de Badinter "fausse route" elle met elle aussi une distance et je trouve que son bouquin est très juste sur la situation...
Je te conseille vraiment de le lire, il reconcilie bien plus qu'il n'oppose.
Je suis comme toi, je préfére une concertation posée plutôt qu'une revendication virulente et aveugle;
Bonjour, Je ne voulais pas intervenir dans ce débat parce que c'est une situation complexe. Mon intervention est uniquement au niveau des principes. Il est légitime de ne pas désirer des enfants ou de vouloir les programmer pour qu'ils n'arrivent pas n'importe comment. Nous sommes des humains, notre activité sexuelle est fréquente, l'accident de pillule ou de caposte existe et arrive plus souvent qu'on ne le croit. Un enfant doit être désiré, c'est mieux pour lui et ses parents. Il faut aussi avoir une approche ethique avec IVG, ce n'est pas juste une opération anodine. Cela dit, ce n'est pas non plus un assassinat. Théoriquement, et avec une éducation sexuelle correcte, ce type de problèmes se posera moins. Je dénnnonce par ailleurs, l'attitude, à Paris, de certains des médecins qui pratiquent ivg: ce sont de vrais ordure. Ce sont souvent des hommes. Ils exercent des pressions inacceptables sur les femmes pour qu'elles changent d'avis. Le résultat est qu'elles ne changent pas d'avis mais elles se sentent coupables et finissent avec plusieurs mois d'anti-depresseur.
Merci Anis de relever un point important celui de certains médecins qui culpabilsent les femmes pour qu'elle refuse l'IVG, ils leur disent même qu'après un IVG elle peuvent rester stérile, je m'arreter là avant que je sorte des méchanceté sur ce genres de médecins.
La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs.
Exact tu mets le doigt sur un point très important, une fois que la grossesse est là il ne sert plus à rien de culpabiliser les femmes et c'est de la torture pure et simple. C'est AVANT qu'il faut informer, se donner les moyens de réduire les grossesses non désirées, et faire comprendre la gravité de l'IVG. Ainsi on met chacun face à ses responsabilités et je pense que ça amène les gens à prendre plus de précautions.
Mais on ne frappe pas quelqu'un à terre, et personne n'a le droit de juger ces femmes. Je ne parlais que d'une minorité qui se permet d'insulter le droit à la vie en ne prenant aucune précaution et en recourant à l'IVG de façon systématique et répétée. Non Anis bien sûr je n'irai quand même pas jusqu'à dire que c'est un assassinat, mais c quand même l'interruption d'une vie, la négation d'un devenir, et cela ne doit pas être pris à la légère.
L'Assemblée nationale a créé jeudi 27 novembre un délit d'interruption involontaire de grossesse, au terme d'un débat qui a vivement opposé la droite à la gauche, lors de l'examen en deuxième lecture du projet de loi sur la grande criminalité.
Présenté par Jean-Paul Garraud (UMP, Gironde), cet amendement punit d'un an de prison et 15.000 euros d'amende une interruption de grossesse provoquée par une maladresse, une imprudence, une inattention, une négligence ou un manquement à une obligation de sécurité. Ces peines sont doublées en cas de "violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement".
Cet amendement a donné lieu à un débat passionné, la gauche accusant M. Garraud de remettre ainsi en cause le droit à l'avortement. M. Garraud a déclaré qu'il existait un "vide juridique constaté par la Cour de cassation" qui "crée une véritable injustice". Evoquant les multiples critiques soulevées par son initiative, M. Garraud a affirmé n'être "téléguidé par personne", ajoutant qu'il agissait "par conviction". Démentant l'existence d'un vide juridique, Jean-Yves Le Bouillonnec (PS, Val-de-Marne) a déclaré que la création de ce délit "remet en cause le droit à l'avortement des femmes" car "il sous-tend l'attribution d'une affectation juridique au foetus".
Comparant la "tactique" de M. Garraud à celle des "groupes pro-life (anti-avortement)", Jean-Marie Le Guen (PS, Paris) a accusé la majorité de vouloir "faire plaisir à la frange intégriste" de son électorat. Jacqueline Fraysse (PCF, Hauts-de-Seine) a souligné pour sa part que cet amendement "extrêmement dangereux" était vivement combattu par les associations de défense des droits des femmes. Affirmant que l'objet de l'amendement "n'est en aucun cas de débattre d'un statut du foetus", le rapporteur du texte, Jean-Luc Warsmann (UMP, Ardennes) a fait adopter un sous-amendement qui stipule que cette disposition ne peut "en aucun cas faire obstacle au droit de la femme enceinte de recourir" à une IVG. Le président de la commission des Lois, Pascal Clément (UMP, Loire) a également affirmé qu'il s'agissait de "la protection de la femme enceinte, pas de l'enfant qu'elle attend". Le ministre de la Justice Dominique Perben s'est également déclaré favorable à l'amendement de M. Garraud que dans la mesure où "il ne remet en rien en cause la législation sur l'avortement".
M. Garraud avait déjà présenté cet amendement au cours de l'examen du projet de loi contre la violence routière, lors de la précédente session. Adopté par les députés en première lecture, il avait été supprimé au Sénat et retiré en deuxième lecture à l'Assemblée, M. Perben ayant alors déclaré que cette mesure devait faire l'objet d'un texte législatif distinct.
*********************** COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU MFPF (Mouvement Français pour le Planing Familial)
Non au délit d'interruption involontaire de grossesse
Un nouvel amendement déposé hier mardi 25 novembre 2003 par M. Garraud sera discuté à l'Assemblée nationale dans la nuit du 27 au 28 novembre 2003, dans le cadre du projet de loi de l'Adaptation de la Justice aux Évolutions de la Criminalité. Ainsi cet amendement crée un délit d'interruption involontaire de grossesse, « par imprudence, inattention, négligence, ou manquement à une obligation de sécurité ou de prudence » en affichant la protection de la femme enceinte.
Ce nouvel amendement prévoit d'insérer deux articles supplémentaires : un au code pénal et l'autre au code de la santé publique.
Il s'agit en fait d'un deuxième essai pour M. Garraud de mettre en échec le droit à l'IVG et par ce même biais, de donner un statut au fotus et à l'embryon. Le 27 mai 2003 le Sénat s'était courageusement opposé à un amendement similaire déposé par M. Garraud dans le cadre de la loi sur la sécurité routière.
Ne s'agit-il pas, par le biais d'un amendement « sauvage » au projet de loi sur l'Adaptation de la Justice aux Évolutions de la Criminalité, de "sanctionner la mort d'un foetus", en le caractérisant d'"homicide involontaire" et en donnant insidieusement au foetus le statut juridique de "personne" ?
Or, donner à l'embryon le statut juridique de " personne " est un acte juridique et politique qui pourrait, demain, remettre en question le droit à l'avortement.
Alors que les différentes instances de la société civile et des institutions de la République ont toujours eu la sagesse de refuser ce piège, une large droite réactionnaire cherche par tous les moyens à faire reconnaître l'embryon comme "personne", ce qui lui confèrera des droits juridiques venant s'opposer à l'IVG et aux droits des femmes.
Par le biais très détourné d'un projet de loi renforçant la lutte contre la criminalité, nous voyons donc s'afficher la disparition programmée du droit à l'avortement.
Nous sommes déterminées à lutter contre toute tentative de remise en question de ce droit fondamental pour toutes les femmes.
Paris, le 26 novembre 2003
Mouvement Français pour le Planning Familial Contact : [email protected]
j'ai entendu ça au journal ce matin, c'est tout simplement inadmissible voila Loreley tu pensais qu'on ne s'attaquerait jamais à la loi et bien c'est chose faite... les conservateurs me font serieusement douter
Waouh dites moi là je tombe des nues!!! En effet dans ma naïveté je n'aurais jamais imaginé que cela puisse arriver!!! Mais où s'arrêteront-ils ces £@#%ù§ de droite!!!!!!!! C'est incroyable, on recule de jour en jour, je crois que je vais finir par émigrer définitivement.
J'espère que pour une fois les socialistes vont se bouger les fesses et vont tout faire pour retirer cet amendement....
C'est un sujet plus qu'intéressant. Je ne sais vraiment pas si je suis pour ou contre l'avortement. Surtout dans le cas de filles violées. Il y a de cela 2 ans, j'avais une amie qui est tombé enceinte après une triste histoire . Elle a décidé d'avorter. Tout cela est une chose, c'est son choix et honnetement je ne savais pas du tt quoi lui conseiller. Je l'ai accompagnée à l'hopital car elle était seule et c'est mon amie. Il y a deux types d'IVG par médicament ou par aspiration je crois. Si je dis des betises n'hésitez pas à me reprendre. Pour elle, c'était trop tard par médicaments donc elle a du subir une opération et le faire par aspiration. Ayant déjà eu un enfant, des cloisons s'étaient apparement formées dans son vagin et l'opération a échoué. Le médecin lui a tout simplement dit qu'il vallait mieux le garder et lui a signé son billet de sortie. Perso j'étais choqué par les méthodes, je me disais il y a tjrs un moyen, c'est pas possible. Vous pouvez pas imaginer l'état de mon amie. Elle a été voir en urgence, totalement choquée et plus que déprimée sa gynécologue qui l'a envoyée dans un autre hopital où l'opération a durée une demi-journée.
A votre avis, de quelle couleur devient un schtroumpf quand on l'étrangle ?
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