Citation
r'Omar a écrit:
Ces versets sont les derniers à avoir été révélés au sujet de l’alcool. D’un point de vue législatif, ils remplacent et abrogent les versets précédents.
Citation
r'Omar a écrit:
« Tous ce qui est enivre est [à considérer comme] alcool et tout alcool est illicite. »
Citation
Marc814 a écrit:
Salam,
je traduirai le mot خمر (ẖamr) plutôt par "substance enivrante"
Citation
Al Hersini a écrit:
As salam
La racine triletaire du terme, c'est ce qui enveloppe, voile. C'est la même racine dans le mot khimar (un genre de hijab + couvrant) et si je ne fait pas d'erreur le verbe pour enrouler le turban.
Bref c'est à la fois envelloper et ça vise spécifiquement la tête
Citation
Marc814 a écrit:
Salam,
En ayant pas mal lu sur ce sujet je pencherais même pour dire que ce qu'il a voulu être dit est:
Tout substance enivrante en grande quantité est haram même en petite quantité.
Je prend un exemple (véridique):
La confiture de ma mère avait parfois tourné à cause d'une mauvaise stérilisation.
Je ne l'ai jamais jetée! Et je suis convaincu que je n'ai commis aucune faute.
Citation
Myrask a écrit:
Salam,
J'ai fait quelques recherches et j'aimerais avoir des avis extérieurs (source à l'appui) : l'islam interdit-il la consommation d'alcool ou l'ivresse qui peut en découler ?
Merci pour vos réponses.
Citation
a écrit:
Allez-vous donc y mettre fin ?
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Salam,
Pour répondre à la question de départ, l'alcool est "ijtanibouh", = "à éviter" (5:90). C'est clair, et parfaitement suffisant.
Il nous est aussi demandé très clairement de nous en "abstenir" (5:91).
ET l'ivresse est aussi interdite, c'est le "grand pêché" qu'il contient (2:219), notamment avant la prière (4:43) puisque nous avons obligation de comprendre ce que nous disons (c'est d'ailleurs pour ça que notre école autorise les convertis à prier dans un premier temps dans leur langue).
Aucun de ces versets n'est contradictoire avec les autres, au contraire ils se complètent. Il n'y a donc pas de versets abrogés/abrogeants parmi eux.
En plus de ces quatre là, il y a deux autres versets sur le vin, mais concernant uniquement le vin du Paradis, dont il nous est dit qu'il sera "délicieux" (47:15) et ne provoquera pas de maux de tête (37:47). Ce ne sera donc pas de la piquette ordinaire, et un vin bien meilleur que tous les vins terrestres Là encore, aucune contradiction entre les versets, donc aucune raison d'abroger quoi que ce soit.
Citation
al qurtubi a écrit:
wa alaikoum assalam
Dieu a dit de mettre fin à cela, c'est clair, écrit noir sur blanc, il n'y a pas écrit de mettre fin à l'ivresse dans le verset de la sourate al maidah
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
Salam aleykoum,
Oui, muntahouna (ceux qui s'abstiennent) se réfère bien au khamr, pas à l'ivresse. C'est bien ce que j'ai dit, il me semble ?
Citation
al qurtubi a écrit:
wa alaikoum assalam
La conclusion de ce verset est logiquement l'interdiction du khamr
L'ivresse dans le Coran est mentionnée avec une interdiction durant la prière.
Donc, si le verset 5/90 demande d'arrêter (Dieu dit d'y mettre fin avec une question rhétorique bien plus puissante qu'une simple interdiction) la consommation de khamr
alors qu'il a interdit explicitement l'ivresse durant la prière (sourate 4) (comprendre alors que la consommation est possible en dehors de la prière)
On comprend alors que sans abrogation, d'une perspective purement coranique, ces deux versets sont contradictoires, forcément 5/90 abroge l'autre
Puis, quand on prend les hadith sur les sujets, il n'y a plus de réelle discussion sur le sujet
Citation
Abdoulaye06 a écrit:
@al qurtubi
Je vais prendre un exemple concret pour que l'on se comprenne.
Admettons que quelqu'un soit ivre et que l'heure de la prière approche.
Importe peu le fait qu'il ait pris du vin (khamr), une autre sorte d'alcool, ou même une drogue quelconque (haschich ou autre).
Il n'a pas réussi à "éviter/s'abstenir" de khamr comme le disent les versets 5:90-91, on est d'accord ?
Est-il pourtant autorisé à prier ?
Moi je dis que non, parce que le verset 4:43 n'est pas abrogé.
Citation
al qurtubi a écrit:
Selon cette perspective, la condition de validité d'un acte d'adoration dépend de l'intention qu'on y met et en cas d'ivresse, je ne vois pas comment on peut être légalement tenu responsable, la salat sera baatila, mais pas uniquement la prière d'ailleurs.
Quoi qu'il en soit, la révélation ne s'est pas faite dans cet ordre. D'abord, la sourate 5 étant postérieure à la sourate 4 en terme de révélation.
On comprend bien de la sourate 4 en confrontant cela au contexte de révélation de ce verset que la consommation de khamr n'était pas complètement interdite
Une fois qu'on sait l'ordre chronologique, alors le verset 5/90 apporte une information supplémentaire qui est l'arrêt total de la consommation.
Il ne faut pas raisonner uniquement avec les versets coraniques pour un tel sujet, on se doit de rajouter les hadith traitant de cela, qui sont nombreux et authentiques